Avis : Jalouse - Page 9

Le film fait un peu penser à "Tatie Danielle", la très bonne comédie de Chatilliez. Hélas, on en est loin. Et pourtant, j'aime beaucoup Karin Viard, ( d'ailleurs au générique de Tatie Danielle, et si j'ai choisi ce film c'est parce qu'elle en était l'héroïne ). Les méchancetés de Tsilla Chelton nous faisaient beaucoup rire, celles de Karin Viard m'ont choquée et peu amusée. Car s'il arrive qu'elles s'exercent sur de parfaits inconnus ou des nouvelles collègues, l'envie de Nathalie quant au bonheur d'autrui la pousse à des réflexions impardonnables à sa meilleure amie, par exemple, ou des actes malveillants envers son ex-mari, mais bien pire encore envers sa fille, qui paiera plus que tout autre la crise de sa mère. Je n'ai pas compris pourquoi l'entourage de Nathalie lui pardonnait tout et n'importe quoi, ni comment après une rencontre anodine dans une piscine, ( et peut-être le sentiment d'avoir exagéré ), avait pu la transformer aussi rapidement. Le film est catégorisé comme comédie, mais ce n'est pas drôle, mais force au happy-end. Un happy-end des plus improbables vu l'ampleur des dégâts, du coup , j'ai eu l'impression que le film était un peu raté. Pour autant, je garde confiance et respect à Karin Viard, elle sera mieux servie dans un prochain film, c'est tout.

De David et Stéphane Foenkinos (2017) .
Ne serait-ce pour Karin VIARD, il faut voir le film tant elle est exceptionnelle dans ce rôle de jalouse maladive et obsessionnelle ! Karine VIARD arrive à développer avec brio et créscendo toute la palette des sentiments . Sans parfois de dialogue, sa prestation passe aussi par son visage, ses expressions à l'écran ! L'histoire est prenante et souvent délirante tant les situations pourraient paraitre excessives .

Une comédie presque dramatique sur le "pétage de plomb" d'une femme. D'après la bande annonce, je pensais rire bien plus et au final le film est mi figue mi raisin. Intéressant mais ennuyeux par moment. Dommage car il y avait matière à faire mieux.

" Jalouse " est un concentré de ce que j'aime dans le cinéma.
Déjà un scénario excellent avec des dialogues d'une justesse fabuleuse comme les frères Foenkinos savent le faire (pour ceux et celles qui ne connaissent pas, des séances de rattrapage s'imposent VITE sur la littérature de David F. et sur le premier film des frères F. " La Délicatesse " - Audrey Tautou + François Damien + musique d'Emilie Simon + base du livre de David F. = indispensable !). Définitivement, j'aime beaucoup ce ton si proche du quotidien.
Ensuite une actrice que j'adore : Karin Viard. Je ne sais même pas si cette actrice joue tellement elle respire le vrai : ce film repose (beaucoup) sur elle (mais pas seulement... compte tenu de ce que je viens de dire juste avant !) et elle s'en sort divinement bien. Cette jalouse fait rire, fait peur, agace, émeut, touche... on en connait tous au moins une et il est évident que tout est juste dans le jeu de Karin Viard. Mérite-t-elle un prix pour ce sublime rôle ? A l'évidence oui !
Enfin, c'est un tout qui rend ce film particulièrement réussi : tout est touchant car si actuel, si personnel et donc parfois si cruel. Le film sert aussi à prendre du recul avec beaucoup d'humour vache sur la détresse de ces jaloux tant l'aigreur blesse tout autant les autres que soi.

gentillet, l'histoire est un peu convenue. En tout cas ne donnez jamais un rancard à la piscine, ce n'est vraiment pas top. Mais elle a choisi le cimetière pas la piscine et ma foi...
des personnes ont beaucoup ri, j'ai préféré le sens de la fête.

Il est un peu agaçant de voir que Karin Viard joue toujours les mêmes rôles orageux et bavards. Qu’elle le fasse bien ou non, il est surtout dommage de voir qu’à cinquante ans passés, l’actrice n’a jamais vraiment pris de risque. Cette année, Viard est jalouse de son ex-mari qui emmène sa nouvelle femme aux Maldives, alors qu’elle, il l’emmenait à Dijon chez ses parents. Elle est jalouse du jeune corps de sa fille qui vient de fêter ses dix-huit ans. Elle est jalouse de sa nouvelle collègue qui est jeune et pleins d’idées pour les élèves. Elle est jalouse du petit copain de sa fille, jalouse de ses nouveaux voisins, bref elle envie tout et tout le monde. Il faut dire que Nathalie entre dans une passe propre aux femmes de son âge, la ménopause. C’est alors qu’elle va plonger tout le monde dans l’aigreur, sans jamais mettre ses frustrations de côté et en agissant par pulsion malgré les regrets. Jalouse est une comédie douce-amère qui instaure de nombreuses problématiques à cause de celle qui se prend le bonheur des autres à la figure et qui par logique va se conclure à dénouer toutes ces situations. Sous son titre porteur, ce nouveau film des frères Foenkinos tient ses promesses de séduction auprès du spectateur, mais malgré une Anne Dorval posée et tempérée, frôle bien entendu l’exagération.
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Karin Viard... Mon modèle! Ah, non, mais avouons qu'elle réussie à rendre classe et irrésistible la mégère aigrie comme personne... J'ai presque l'impression que ce film a été écrit pour elle. Jamais dans le trait forcé, la caricature, toujours dans le vrai, l'authentique. Elle passe de la névrose à la séduction sans ciller. C'est un tour de force joliment réussi. Comment peut-on être rayonnante dans la négativité? Allez voir Jalouse, je n'ai rien à rajouter. Enfin si, le scénario sert une épopée tourmenté sur notre toute jeune quinqua dont le mot bonheur semble un concept qui ne l'a jamais effleuré. Elle développe une jalousie pour sa jeune et jolie fille qui a l'avenir devant elle sans pouvoir le contrôler et l'assumer. S'en suit une sorte de spirale infernale dans la psychose qui est perturbante à souhait et surtout très drôle. Pleins de petits passages qui ne font qu'ajouter au plaisir coupable de voir Karin s’enliser dans son antipathie spoiler: elle leur claque la porte au nez et leur réponds sèchement mais à la question "ils sont comment?", elle répond, un jeune couple, très sympa. J'adore
. Puis les seconds rôles sont d'autant plus intéressants, malgré le poids de Karin Viard, cela renforce le tableau d'ensemble fort sympathique. J'apprécie notamment que les profils ne sont pas tout noir ou tout blanc (la belle-mère n'est pas si bête et inutile qu'elle parait, par exemple...). Bref, pour une comédie française sans prétention, c'est bourré de qualité en grande partie concentré chez notre actrice fétiche.

Syndrome récurrent du cinéma français, la comédie sociale trouve ici une nouvelle incarnation dans Jalouse, avec Karin Viard déclinant une nouvelle fois (mais avec talent) son standard de femme mûre aux prises avec sa vie qui se délite. J'ai l'air un peu sévère en tournant ma phrase ainsi mais, il faut bien l'avouer, c'est un schéma classique qui a tendance à devenir redondant. Les premières minutes passées, après quelques répliques bien senties et une dynamique qui semblait prometteuse, le film commence hélas à ronronner un peu, attendant le final pour se secouer. Un peu dommage de ne pas avoir poussé les curseurs, le film glissant de la comédie vers la tragédie un peu morne. Si le film reste sympathique à suivre grâce à l'entrain des comédiens, il eût fallu un peu plus de mordant, auquel on pouvait s'attendre, pour corser le résultat et le rendre mémorable.

des dialogues ciselés joués avec une distinction géante par Karine, grandiose, à l'aise comme jamais dans ce rôle de femme très perturbée , engluée dans un sentiment qui la détruit peu à peu. c'est une comédie dramatique étincelante , qui pétille a chaque scène, mise en scène classique et réjouissante, un montage rapide, jeu superbe . un film qui dérange quelque fois, drôle souvent, émouvant parfois, un cocktail de vie magnifique.

Une Karine Viard une nouvelle fois excellente dans son rôle de prof divorcée qui est au bord de l'implosion dans sa vie de femme, un peu râtée (du moins c'est son ressentie) qui commence avec des filtres qui sautent et parlent à voix haute sur des émotions qu'elle aurait jusqu'alors tues.
L'ensemble du scénario est captivant et les personnes que Nathalie (Karine Viard) va rencontrer vont lui servir de thérapie.
Un film actuel avec des moments de sourire, de méchanceté et d'émotion.

Il manque une 3e personne aux 2 frères Foenkinos pour créer des films parfaits : le 3e frère réalisateur (avec des belles idées de mises en scène, choix d'une bonne caméra et d'un bon chef op et beaux cadrages) car hormis une réalisation plus que médiocre et une image très laide le scénario ET la direction d'acteur est impeccable. Belle histoire et très bien jouéE, bref très joli film dans un rôle de femme fragile et fprte et tete à claque, belle dans le fond et moche dans la forme. Ils sont forts en émotions ces deux là en tous les cas !

Curieux film ! Je peux pas dire que je n aibpas aimé et à la fois j aibpas adhéré à tout . Le ton déjà hesite trop entre l'ironie et le premier degrés. Certaines scènes ne sont pas très utiles surtout vers la fin . Karine Viard est étonnante en revanche .

Un film avec des acteurs qui joue superbe bien et qui mélange bien la réalité et la fiction sauf que ceux film peux etres réalise dans la vie actuelle un film qui m'a beaucoup plus

Des personnages de femmes de tous âges, fortes, intellectuelles ou pas, des moments d’échange humains qui évitent la caricature.
Un bon film, bien acide par moment, qui n’est pas qu’une illustration de la crise de la cinquantaine, avec des répliques percutantes.
Un film qui fait la part belle aux personnages féminins, qui évoque les relations mère-fille, l’amitié, l’amour, le couple, les rivalités à différents niveaux.
J’ai trouvé ça drôle et intelligent, c’est une bonne comédie dramatique français.

Très bonne petite comédie française et critique sociale.
Karin Viard interprète à merveille ce rôle cynique et aigre. Parfaite !
Délicieusement détestable, cette mère/amie jalouse offre une vision réelle de la difficulté d’une femme divorcée qui tente de refaire sa vie et qui en souffre.
A la fois comédie et satyre psychologique, les frères Foenkinos arrivent comme à leur habitude, à manier le mix des styles avec brio.