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Un visiteur
5,0
Publiée le 22 mars 2020
Quoi dire d’autre que BOULEVERSANT!! Le film nous met un coup, on n’en sort pas indemne! On découvre une réalité, qui est celle des cités les plus pauvres de France... la délinquance et la violence auquel les jeunes font face.
Les acteurs jouent merveilleusement bien et sont particulièrement attachant! Que dire du très charismatique Dylan Robert!! Un jeu d’acteur qui parait inné et qui ne laisse pas indifférent!!
Une vraie force dans le scénario porté par des jeunes acteurs sorti de cet univers des quartiers de Marseille et une "couleur" remarquable. Un film intense a ne pas manquer.
En dehors de l'accent marseillais qui ne facilite pas toujours la compréhension des dialogues, le film est intéressant. L'histoire d'amour entre ces deux momes perdus est credible. On est touché par la triste vie de ces enfants si tôt plongés dans un monde dur et dangereux d'adultes. Le message: l'amour peut être moteur et permettre de s'en sortir, un peu cliché, mais une note d'espoir peut être nécessaire pour les jeunes des quartiers difficiles
Alors on ne comprend pas toujours tout ce qu’ils disent (en même temps sur la planète Marseille on ne comprend pas toujours) cependant c’est un beau film, qui sonne authentique et traite de sujets difficiles. Il ne laisse pas un souvenir impérissable mais c’est une belle histoire dans un environnement difficile qui peut sensibiliser à une certaine réalité.
Même si sortie un an plus tôt, ce film fait écho à celui de Ladj Ly, Les Misérables. Dans son traitement du film de banlieue, oui, mais surtout dans sa façon de nous exposer des faits : le fossé abyssale entre ce milieu et les pouvoirs publics. La jeunesse littéralement vouée à elle-même, qui transforme l'incapacité et le manque d'éducation par l'échec. Ceux qui sont au coeur du problème de notre système, ce manque de pédagogie chronique. On ne peut pas leur en vouloir de se débrouiller par leur propre moyen, tant ces derniers sont infimes. La fragilité d'une génération qui a maintenant 30-40ans, donne naissance à des enfants qui naissent dans le fracas et le désordre. Se sortir d'un tel quotidien relèverai d'une prouesse et aucune main n'est tendu pour rattraper ces égarés. Marlin fait un film infiniment politique, prenant le point de vue du proxénétisme afin de regarder de façon sévère la cité phocéenne et la mettre face à ses responsabilités.
Dans quelle langue parlent les acteurs ? J'ai vraiment dû m'accrocher pour comprendre les dialogues (d'une pauvreté incommensurable ). Entre, le langage des quartiers qui m'est inconnu, et les accents de ces jeunes issus de l'immigration. . . J'avoue que j'ai eu du mal. J'ai quand même tenu jusqu'à la fin car on s'attache finalement à ces 2 tourtereaux et on veut les voir se dépêtrer de tous leurs problèmes. On ne peut s'empêcher de penser au film Capharnaüm, prix du jury à Cannes en 2018. L'histoire d'un petit garçon de 9 ans qui porte plainte contre ses parents pour l'avoir mis au monde dans un quartier de misère et qui ne s'occupent pas de lui. Le sujet est le même: pire que le manque d'éducation, c'est le manque d'amour qui fait que ces enfants deviennent des animaux en grandissant. Terrible constat
Ce n’est ni le Marseille de Marcel Pagnol, ni le Marseille de Robert Guédiguian mais celui de Jean-Bernard Marlin ; son « Shéhérazade » n’est pas un conte des « Mille et une Nuits » même si son Zac est aussi insaisissable qu’Aladin, épris de liberté. Un film coup de poing qui ne m’a pas laissé indifférent ; et pourtant je n’ai aucune empathie pour ce Zac et l’ensemble des personnages. Ce film, à l’approche indéniable du documentaire, laisse le soin au spectateur de rentrer ou non en empathie pour les protagonistes. Et ne pas rentrer forcément en empathie ne signifie pas pour autant rester indifférent. La caméra serre au plus près les visages comme pour mieux scanner des sentiments en filigrane. Et pourtant les sentiments de Zac n’ont pas vraiment besoin d’être scannés. Il exprime ouvertement ses colères, même retenues. Il n’y a guère que les émotions qui touchent à l’amour qu’il faut extraire. Mais le spectateur le devine à terme. On le découvre avec ses 17 ans, sans instruction, révolté, à fleur de peau, avec ses a priori connotés religion. « Shéhérazade » c’est brut, brutal, sec, amer, malgracieux, cru, réaliste. Qui est responsable ? Ça ne me paraît pas être le propos du réalisateur. Il nous sert une histoire d’amour entre une prostituée, Shéhérazade, et un gamin, Zac, sorti tout juste de prison et qui ne peut être élevé par sa mère. Cette rencontre n’a pas été vaine, elle a été sans doute le passage obligé pour mûrir et considérer les prostituées comme des femmes, et par voie de conséquences Shéhérazade ; et enfin assumer ses actes et ses sentiments. La séquence du procès est celle qui m’a le plus capté avec cette caméra focalisée sur les protagonistes et leur avocat pendant qu’en voix Off s’exprimait la juge. Je me suis cru transporter dans un documentaire tant tous les acteurs jusqu’à la surprise du juge quand elle apprend que Zac a tenté de tuer son pote étaient naturels. On aurait dit une séquence extraite de « Ni juge ni soumise.» Bonne continuation à Dylan Robert et à Kenza Fortas ; que « Shéhérazade » leur permette de vivre d’autres aventures mille et une nuits cinématographiques. Je ne leur demande pas de gommer leur accent comme on le faisait jadis, mais améliorer leur phrasé pour éviter de se cantonner dans des rôles caricaturés voire connotés.
Très bon film, j'ai adoré, du début où j'ai été pris dans l'histoire de suite. bon rythme, plein de bon sens, avec de très bons personnage. Bonne Réale !! 😉🏆🏆
Un jeune des banlieues sort de prison et ne s'écarte pas des conflits auxquels il a longtemps été habitué, tiraillé par une histoire d'amour fulgurante : voilà une idée de scénario somme toute convenue, que Jean-Bernard Marlin transcende par une mise en scène brute et stylisée. C'est la force du film que de ne pas ignorer le réel en suivant ses personnages grâce à une réalisation naturaliste, au plus proche de la vérité de leur quotidien, et à singulariser les scènes de violence par un travail sur la lumière (Zach, battu par deux hommes, devant les phares d'une voiture qui aveuglent tout autant le plan que le spectateur) ou par une accélération du montage (le coup de feu déclenché par Zach sur le terrain de basket). Etre proche d'une réalité brûlante, c'est aussi proposer une représentation fidèle d'un langage spécifique : argotique, vif, parfois balbutiant, il contient la vitalité et la violence qui explosent autant dans les passages mélodramatiques que dans les scènes de confrontation. Même si sa faiblesse principale réside toujours dans son trajet scénaristique trop rôdé, voire académique, "Shéhérazade" dégage une force brûlante qui vient aussi de l'interprétation de ses jeunes acteurs, époustouflants de naturel.
Un film fort, un coup de poing en pleine face, une immersion sans concession dans les bas-fonds de Marseille : voilà comment décrire au mieux le ressenti après avoir vu "Shéhérazade". Le volet social du film saute aux yeux bien sûr, mais c'est surtout l'intensité dramatique de l'ensemble qui marque les esprits. Et l'interprétation, d'une justesse sans faille de la part de tous les acteurs, sans exception. Une justesse dans le jeu qui fait écho au réalisme des situations et dialogues, ainsi que des situations présentes ici. Bref, un petit bijou à découvrir, à condition de ne pas être rétif à ce genre de cinéma.
On ne peut ressortir que bouleversé de ces 2 heures, prenant, les acteurs qui jouent la leur premiers rôles forcent le respect. Quand à la réalisation je qualifierais ce film de véritable oeuvre.
un film choc brut avec des acteurs novices. Ils jouent naturellement sans fioritures dont certains sont passés par la case prison ce qui rend le film très réaliste. Une histoire d'amour entre 2 ados blessés par la vie. BRAVO à ces acteurs et actrices qui vibrent et font vibrer ce film une réussite
"Shéhérazade" est un film poignant; puissant et dur. Le film défile devant nos yeux en toute simplicité mais ne manquera pas de marquer son téléspectateur...
Film bien tourné avec sûrement des pseudos acteurs qui ne montrent que leurs manières naturel. Être acteur ce n'est pas ça, cela étant ils font le job pour montrer leur nature destructrice et sans intérêt.
Ce film a au moins l’intérêt non volontaire de relater une vérité sur ce que ce genres de personnes apportent de négatif dans notre société. La médiocrité d'une jeunesse qui prend exemple sur le pire pour une réussite éphémère.
Film sans intérêt dans le fond, mieux vaut regarder des reportages plus intéressant sur les losers racailleux de notre monde.