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    Le Vénérable W.
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    3,8
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    52 critiques spectateurs

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    saxoman
    saxoman

    11 abonnés 168 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 juillet 2017
    Je ne sais pas quoi penser de ce flm-documentaire qui a tendance à jeter l'opprobe sur toute la communauté bouddhiste donc birmane puisque la Birmanie est bouddhiste à plus de 90%. Certains lecteurs d'Allocine parlent même de "face cachée du bouddhisme"... Non, le vénérable Wirathu est juste un facho qui a su attiser la haine et entrainer les foules de croyants dans son sillage en utilisant la religion (mais on en connait plein d'autres dans ce cas !) et certaines rumeurs, vraies ou fausses. Car voilà, Barbet Schroeder montre et affirme beaucoup de choses mais n'explique rien. Ce qui m'aurait intéressé, c'est de comprendre comment on en est arrivé là, avec ou sans la complicité active de la caste, toujours influente, des militaires.
    Quand je suis allé en Birmanie il y a deux ans (en bon touriste lambda !), on parlait déjà de provocations de la part des musulmans Rohingyas comme l'abattage d'animaux dans des temples bouddhistes, alors que le Bouddhisme interdit de tuer les animaux. Est-ce vrai, est-ce faux ? J'aurais bien aimé en savoir plus là-dessus car le meilleur des tribuns ne manipulent pas les masses sans un fond de vérité.
    Et je ne comprends surtout pas ce que vient faire la marche des moines bouddhistes contre la Junte au pouvoir en 2007. Barbet Schroeder aurait-il une dent contre les robes safran...
    DarkAkuma02
    DarkAkuma02

    55 abonnés 506 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 mai 2017
    Ce documentaire dresse le portrait de Wirathu, moine extrémiste engagé dans un combat à l'encontre de la population musulmane en Birmanie.
    J'ai trouvé ce film bien construit car il permet de dénoncer une situation méconnue. En parallèle de l'histoire de Wirathu, un état des lieux sur la situation migratoire en Birmanie est fait, permettant de constater avec ironie l'écart pouvant exister entre représentations et la réalité. Plusieurs intervenants aux fonctions diverses sont interviewées, permettant de montrer les rapports entre moines, population, forces armées et pouvoir politique. Plus généralement, cela explique que les conflits graves entre populations au sein d'un même Etat sont tristement d'actualité.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 11 juin 2017
    Ce film est partit pris et limite pro musulmans, les Bouddhistes qui sont pacifique doivent être non violent, mais ce n'est pas pour ça qu'i ne doivent rien faire quand les musulmans violent et tuent des Bouddhistes, c'est juste légitime.
    En plus dans le film on voit plus d'exactions commis par les musulmans que par les Bouddhistes, le pire c'est que le réalisateur fait aussi passer Aung San Suu Kyi pour une nazi. Quand on à vu "the lady" de Luc Beson, on ne peux que s'interroger sur les motivations du réalisateur.
    Domnique T
    Domnique T

    55 abonnés 227 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 juin 2017
    Difficile de juger un film-documentaire. Les ressorts émotionnels ne sont pas les mêmes, mais quand il s’agit de la Birmanie, mes émotions sont à fleur de peau. Surtout après la daube navrante de Besson, on ne peut qu’espérer mieux !
    Le propos de Barbet Schroeder, à travers la description de la trajectoire de « W » est de nous montrer les désastres causés par le communautarisme. C’est toute la grandeur de ce document qui ne se cantonne pas au problème un peu médiatisé des Rohingas. Schroeder nous décrit avec pertinence le fondement du discours de ce leader religieux haineux, arrogant, mythomane. Hélas, pour conforter l’ostracisme religieux, le film évite soigneusement d’évoquer l’hégémonie tribale des Bamars sur la nation. Problème identifié par le général Aung San (pourtant Bamar) qui devait faire signer aux accords de Panglong, une autonomie administrative pour les ethnies minoritaires (135 ethnies, environ une centaine de langues) dans les fondements de la nation naissante en 1947 ! C’est dire que le problème ne date pas d’hier ! Dommage que cette base historique ne soit pas évoquée. Car c’est sans doute elle qui conduit Aung San Su Kyi à une certaine compromission sur ce sujet ! Mais le documentaire ne peut pas tout expliquer en moins de 2 heures et se cantonne – c’est peut-être mieux – a la personnalité de W auprès de qui nos « Le P… » passent pour des sœurs de la miséricorde !
    Reste que l’on aimerait aussi savoir quelle est l’audience exacte de W auprès des birmans bouddhistes. On en sort assommé par ce déferlement de haine véhiculé par un religieux. Cela conforte gravement mon avis négatif sur les manipulations des peuples par les religions.
    leobis
    leobis

    46 abonnés 244 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 juin 2017
    Très bon film traité à la façon d'un documentaire. Les propos tenus tout au long du film par le Vénérable W nous permettent de mieux comprendre le fondement des rivalités et luttes religieuses entre boudhistes et musulmans, qui périodiquement ensanglantent la Birmanie
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 6 juin 2017
    Un documentaire qui m'a fait découvrir un problème de racisme touchant la Birmanie dont les médias ne parlent jamais. ce film m'a également fait voir qu'au sein du bouddhisme il existait une façon de penser complètement inverse aux principes du Bouddha. un bonze peut impunément attiser les haines prêcher la violence en toute impunité.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 7 juin 2017
    Barbet ce film m'a inspiré cette citation de Montaigne: "La raison est un glaive double et dangereux ... on ne se détache jamais vraiment de ce que l'on condamne."
    Finalement cette citation pourrait aussi bien s'appliquer au bonze qu'à toi même. Fasciné depuis tes débuts par les extrêmes, que ce soit dans la drogue (More /Barfly), le sexe (maitresse), la mort (la vierge des tueurs) et le pouvoir (maître Vergès, Amin Dada).
    Finalement il ne te manquait plus que la religion. La boucle est bouclée comme on dit. J'aime ton travail et tes idées depuis tes débuts mais la voix off de Bulle est parfois un peu trop naïve ici. Bien évidemment, dans toute religion il y a des dérives. Et le bouddhisme chez la plupart des asiatiques est perçu comme une religion et Bouddha est cet être suprême, tel un Dieu, celui à qui on demande. Ce n'est finalement une "philosophie" que pour une élite. Et c'est bien dommage...
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 18 juin 2017
    Un documentaire intéressant car instructif, mais qui cependant n'arrive pas à éviter l'écueil de la bien-pensance victimaire.
    HZ
    HZ

    6 abonnés 59 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 juin 2017
    Le premier documentair sur un sujet apparemment oublie par le monde. Les imaes sont crues et cruelles et montrent la realite brute. Esperons qu'il sensibilise l'opinion public et oblige la communote internationale de trouver une solution passifique.
    this is my movies
    this is my movies

    617 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 juin 2017
    Le film aurait pu tomber dans un pamphlet pratiquant l'indignation facile propre à éveiller les consciences des bobos germano-prantins. Il aurait pu, aisément. Sauf qu'il n'en est rien. Le film de Schroeder, qui a tenu à faire court en dépit d'un sujet complexe, ne tombe pas dans le piège de l'angélisme, avec les méchants moines contre les pauvres petits immigrés musulmans tout gentils. Il contextualise, raconte, fait s'entrechoquer les points de vue, montre l'insoutenable, démonte les mécanismes de la rhétorique de l'horreur et surtout, garde son propos universel. Si des spectateurs verront aisément dans ce documentaire une aide à la lutte contre l'islamophobie (ces gens se trompent de combat à mon sens), le film garde un propos universel car ce qui se passe là-bas s'est déjà passé en Europe, en Afrique, en Amérique, en Asie, avec divers leaders, à diverses époques, avec les mêmes méthodes. Ces choses-là se déroulent partout dans le monde, chaque religion/ethnie/civilisation maltraitant une autre, à différentes échelles, et le film nous ouvre les yeux sur le fait que l'Histoire est un éternel recommencement et que la Haine gagne toujours car elle se nourrit, in fine, de la haine qu'elle enclenche. Les racines du Mal sont profondes (on ne sait pas qui a écrit le petit livret servant de base à la propagande anti-Rohingyas), en Birmanie ou ailleurs, mais avec les mêmes schémas, les mêmes ressorts, les mêmes peurs, toujours. Le film sera sans doute dur à regarder pour certains, parfois à entendre, mais il reste un film important, très bien documenté, brillant dans son montage et sa narration. « Le vénérable W. » égratigne aussi un peu le mythe de la Lady Aung Sang Suu Kyi, devenue une politicienne coincée entre ses alliances, nécessaires, avec le junte militaire, et ses obligations de symbole de la Paix. Reste une question : que faire pour aider ses malheureux, menacés d'extinction pure et simple à cause d'un génocide violent et implacable ? Le film n'a pas de réponse, mais si on pouvait déjà s'aimer les uns, les autres, ça serait déjà un bon début pour vaincre cette foutue Haine qui mérite notre plus profond mépris. D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com
    Laurent C.
    Laurent C.

    237 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 juin 2017
    La première séquence, après avoir contemplé les paysages bucoliques de la Birmanie, montre un homme épais, dense, en habit de moine bouddhiste, qui compare les musulmans à des poisson-chats, envahissants et monstrueux. La messe est dite. Tout le récit raconte ce que personne ne peut imaginer de la religion bouddhiste : une machinerie destructrice et manipulatrice, loin des préceptes pacifiques et philosophiques que nous connaissons bien. "Le vénérable W." est un plus qu'un film sur le racisme. C'est un coup de poing salvateur sur le risque islamophobe qui pèse sur nos sociétés modernes. On découvre avec effroi l'impuissance de l'ONU et de la communauté internationale pour contrer un discours rampant et nauséeux qui asphyxie les consciences. Après ce film de B. Schroeder, qui s'essaye une nouvelle fois au documentaire après le récent "L'Avocat de la Terreur" aime les personnages complexes et polémiques, au risque d'ailleurs du simplisme manipulatoire. Son épouse, Bulle Ogier, accompagne avec sensualité et poésie, ce récit machiavélique, grâce à une voix presque enchanteresse. "Le Vénérable W." est un film froid et noir, qui donne envie de crier. En cela, c'est hélas une œuvre tristement nécessaire à l'heure des racismes en tout genre et des réductions idéologiques.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    73 abonnés 1 737 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 mai 2021
    Sorti en 2017, ce documentaire est captivant par plusieurs aspects. D’abord parce qu’il nous emmène en Birmanie (ou Myanmar), pays mal connu et dont on a peu de représentations visuelles. Ensuite car il met en lumière la situation tragique des Rohingyas, minorité musulmane établie dans la zone côtière de l’ouest du pays. Dans ce pays à majorité bouddhiste, ils sont percutés depuis longtemps et sont même privés de leur nationalité birmane depuis le début des années 80. Ces dernières années, l’oppression a souvent pris la forme d’expéditions punitives conduisant à l’incendie de mosquées, commerces et quartiers entiers. Si le sujet a été un peu médiatisé depuis le retour d’Aung San Suu Kyi en 2016, ce documentaire didactique explique avec clarté les enjeux liés à cette situation. Enfin, ce film dresse le portrait d’Ashin Wirathu, le « vénérable » W. du titre. Ce moine bouddhiste porte un discours nationaliste et anti-musulman qui n’a rien à envier aux pires dictateurs du XXème siècle. Et c’est là que l’effroi se mélange à la fascination, alors que le bouddhisme est communément considérée comme la religion pacifiste par excellence. C’est ici la plus grande réussite de Barbet Schroeder : montrer que les discours de haine et les mécanismes d’épuration ethnique ne sont pas liés à une religion, à une région du monde, à une tradition de pensée. Ils peuvent surgir de partout, à tout moment, pouvant produire les pires atrocités lorsqu’ils contaminent les cerveaux des plus influençables. Son documentaire sonne comme un message d’alerte et de vigilance permanente : le mal sommeille en chacun d’entre nous.
    Stéphane C
    Stéphane C

    53 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 juin 2017
    Barbet Schroeder conclue sa "trilogie du mal" par un documentaire accablant. Il met en exergue le paradoxe du monde bouddhiste birman - dont la philosophie se revendique en principe du pacifisme - mené par un homme habité par la haine et dont l'idéologie nationaliste, sans nuance, est exclusivement faite de propagande, de peur(s) et de contre-vérités, le tout cautionné par le pouvoir et le "silence assourdissant" de certains de ses dirigeants ... la remarquable démonstration faite quant au défaut (ou déni) de réflexion de ce genre d'individu doit interpeler sur le fait de l'absence totale d'interrogation relative aux liens de cause à effet suscités par ces violences, et ce quelles qu'en soient leurs origines ... ce film est un avertissement ... (je n'avais pas reconnu en voix off Nadine de "Venus Beauté" !)
    Jmartine
    Jmartine

    149 abonnés 652 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 juin 2017
    On considère généralement que le Bouddhisme est une religion fondée sur la tolérance, la non violence et la méditation….à cent lieux de la doctrine professée par Ashin Wirathu, auquel le documentaire de Barbet Schroeder, Le Vénérable W est consacré…ce moine bouddhiste birman, au visage poupin, né en 1968 dans la région de Mandalay était à la tête d’un mouvement 969, puis à la dissolution de ce mouvement, est devenu membre influent de l’association Ma Ba Tha. Ces mouvements se sont attaqués aux Rohingyas, minorité musulmane venue du Bangladesh et de confession sunnite, soit de manière violente en de véritables pogroms, soit en prônant le boycott des commerces musulmans, ou l’interdiction des mariages interreligieux.….présenté par le Time en 2013 comme le « visage de la terreur bouddhiste », il professe que les musulmans sont comme les poissons chats, ils se reproduisent rapidement, sont très violents et se mangent entre eux…son discours s’apparente à la théorie du Grand Remplacement développée par Renaud Camus , polémiste d’extrême droite, et partagée par les identitaires, selon laquelle, à la faveur de l'immigration et des différentiels de fécondité, « des immigrés ou des Français administratifs issus de l’immigration », ou des peuples venus de l’Afrique et notamment du Maghreb, tendent à devenir majoritaires sur des portions en expansion constante du territoire métropolitain , et que ce processus doit conduire à une substitution de population au terme de laquelle la France cessera d'être une nation essentiellement européenne…Barbet Schroeder a apprivoisé Wirathu en lui présentant que Marine Le Pen partageait beaucoup de ses idées, et que si elle arrivait au pouvoir, elle mettrait probablement certaines de celles-ci en œuvre…le documentaire est composé de fragments d’interviews de Wirathu, d’extraits de réseaux sociaux, d’images d’archives sur les émeutes entre bouddhistes et musulmans, les images sont ponctuées de paroles de paix et de tolérance extraites du Metta Sutta, Sutta de la Bonté Bienveillante, lues par Bulle Ogier, compagne de Barbet Schroeder…les images sont parfois insoutenables, ratonnades, rohingyas brûlés vifs devant des moines haineux , et des forces de l’ordre qui n’interviennent pas…les militaires au pouvoir et les moines extrémistes passant des alliances de circonstance…quant à l’emblématique Aung San Suu Kyi, prix Nobel de la paix 1991, qui partage le pouvoir avec les militaires depuis 2016, elle fait l’objet de critiques à travers le monde pour sa passivité et son déni des exactions de l’armée birmane qui participe elle aussi au nettoyage ethnique des rohingyas….Barbet Schroeder a du sortir in extremis de Birmanie, et a du terminer son film depuis la Thaïlande… avec le Vénérable W, Barbet Schroeder clôt sa Trilogie du mal, commencée en 1974 avec Général Amin Dada, prolongée en 2007 par L’avocat de la terreur…en présentant un témoignage glaçant et implacable de l’intolérance…et une situation qui perdure dans une quasi indifférence…
    soulman
    soulman

    67 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 juin 2017
    Saisissant documentaire signé par un cinéaste à part, "Le vénérable W" souffre nonobstant d'un commentaire trop évident (pourtant dit par l'astrale Bulle Ogier). Le montage suffit pourtant à cerner l'extrémiste moine, dont les propos haineux n'ont d'égaux que la prétention de ses laïus.
    Là où Schroeder excelle, c'est dans sa façon de filmer et d'écouter, sans porter de jugement. C'est pourquoi on eût apprécié que de voix off, point il n'y eut.
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