Mon compte
    Drôles d'oiseaux
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Drôles d'oiseaux" et de son tournage !

    Parler de 3 choses

    Via Drôles d'oiseaux, Elise Girard avait envie de raconter une histoire centrée sur deux personnes qui s’entendent bien malgré une grande différence d’âge. La cinéaste voulait également parler d'une thématique qui la fascine, à savoir celle des gens qui changent de vie, qui disparaissent. Enfin, l’idée sous-jacente du film était d'évoquer le passage à l’âge adulte, celui où l’on fait le choix de ce que sera sa vie. "Mavie est dans une grande solitude. Georges lui donne "l’autorisation" d’être ce qu’elle est et la possibilité aussi de s’épanouir. Il la comprend et c’est la première fois que ça lui arrive", précise Girard.

    Idée du titre

    Élise Girard a eu l'idée du titre "Drôles d'oiseaux" au moment du tournage de la première scène où Mavie est un peu perdue sur le boulevard Rochechouart. Lorsque la cinéaste a vu Lolita Chammah lever la jambe et se gratter le genou, la comédienne lui a immédiatement fait penser à un oiseau... Et c'est à ce moment qu'elle s'est dit que les personnages du film étaient en fait de Drôles d'oiseaux.

    Se promener dans Paris

    En compagnie du directeur de la photographie Renato Berta, Élise Girard s'est beaucoup promenée dans Paris avant le tournage. La réalisatrice a évoqué comme référence un film de Minnelli qui se déroule dans la capitale française et où l’on voit le Sacré-Cœur en ayant l’impression qu'il s'agit d'un décor de toile peinte alors que les images ont été tournées en décor naturel.

    "C’est quelque chose qu’il a gardé en tête au moment du tournage pour restituer cette impression de décors en carton lorsque l’on découvre des façades. Je tourne souvent dans des endroits peu fréquentés mais je ne m’en aperçois qu’au montage, où je me dis que j’ai encore choisi un espace presque vide et surtout qui ne porte pas les stigmates esthétiques du monde contemporain", se rappelle Girard.

    Une rencontre

    Élise Girard a écrit le personnage de Mavie pour Lolita Chammah. La réalisatrice confie ainsi avoir été frappée lorsqu'elle a rencontré la comédienne : "Sa peau est très blanche et elle possède une très jolie voix, très personnelle."

    Un film de femmes

    Elise Girard revendique faire un cinéma de femme "parce que je suis une femme et que forcément la vision que j’ai des hommes est liée à ma sensibilité féminine", d'après ses propres mots. Le producteur de Drôles d'oiseaux est aussi une femme et, en compagnie de la cinéaste, elle a choisi délibérément de faire travailler beaucoup de femmes sur le film : aux décors, dans l’équipe image, au son.

    Le choix Jean Sorel

    C'est lorsqu'elle a vu un documentaire sur Marcello Mastroianni dans lequel Jean Sorel était interviewé qu'elle a pensé à l'engager pour Drôles d'oiseaux. La cinéaste était persuadée qu'il avait disparu parce qu'elle ne l’avait pas vu au cinéma depuis des années... "Je cherchais ce type d’homme âgé, mais encore très séduisant, dont on puisse tomber amoureuse sans que cela paraisse étrange. J’ai mis du temps à le localiser mais dès que je l’ai trouvé, tout est allé très vite. Le coup de foudre a été réciproque. Il n’avait jamais tourné de toute sa carrière, avec une femme réalisatrice. Il a lu le scénario et m’a donné son accord en moins de 24 heures", se souvient-elle.

    Les secrets de tournage des films les plus populaires lors des 30 derniers jours
    • Civil War (2024)
    • Nous, les Leroy (2024)
    • Pas de vagues (2023)
    • Il reste encore demain (2023)
    • La Promesse verte (2024)
    • Et plus si affinités (2024)
    • Kung Fu Panda 4 (2024)
    • Godzilla x Kong : Le Nouvel Empire (2024)
    • Dune : Deuxième Partie (2024)
    • Le Jeu de la reine (2023)
    • S.O.S. Fantômes : La Menace de glace (2024)
    • Borgo (2023)
    • Une vie (2023)
    • Le Mal n'existe pas (2023)
    • La Malédiction : l'origine (2024)
    • Quelques jours pas plus (2024)
    • Rosalie (2023)
    • LaRoy (2023)
    • Ici et là-bas (2024)
    • Ducobu passe au vert (2024)
    Back to Top