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    La Caméra de Claire
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    chas
    chas

    32 abonnés 180 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 7 mars 2018
    Ce film vu au festival de Cannes sort en salles alors que d’autres bien plus honorables, à mes yeux, ne seront pas distribués.
    Une vendeuse de film est licenciée pour une cause qu’elle ne comprend pas tout de suite.
    Elle a couché avec le réalisateur dont elle est la compagne dans la vraie vie. Elle rencontre Isabelle Huppert, espèce de fée clochette au sourire permanent, dans les ruelles de Cannes, mais peu nous chaut. Ce film dilettante entre amis qui s’amusent visiblement bien, est tellement léger qu’il s’oublie, à peine sommes-nous revenus dans la rue à Cannes la Bocca où il fait bien chaud.
    Ah, si ! Huppert prend beaucoup de photographies avec son polaroid, elle prétend que la photographie modifie celui qui est photographié ; ce presque rien rohmérien, n’a rien fait bouger chez moi.
    soulman
    soulman

    67 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 mars 2018
    Bien que décousu, ce nouveau film du prolifique Rohmer Coréen n'est pas sans intérêt. Comme d'habitude, d'habiles chassés-croisés animent les différents personnages, dont celui d'un cinéaste qui abuse de la bouteille. L'originalité du récit est qu'il se situe cette fois en France, en plein festival de Cannes, et que l'un des personnages principaux est une Française dont l'appareil photo a des pouvoirs magiques (cette fameuse Claire dont on ne peut s'empêcher de penser qu'elle est celle dont le genou avait inspiré un des contes moraux en 1970).
    La subtilité des dialogues, leur profondeur, parfois, le jeu des comédiens, nous assurent un bon moment de cinéma, pas inoubliable, certes, mais finalement beaucoup plus marquant que la plupart des productions nord-américaines qui envahissent les écrans chaque semaine.
    EricDebarnot
    EricDebarnot

    186 abonnés 1 262 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 mars 2018
    Il est toujours douloureux d'admettre qu'un réalisateur qu'on aime profondément s'est égaré, et la bienveillance de la critique française envers le ratage complet qu'est "la Caméra de Claire" témoigne surtout de son attachement - justifié à mon sens - à l'ineffable Hong Sang-Soo... mais ne rendra service à personne : ni à un metteur en scène conforté dans un ressassement stérile de ses mécanismes de narration - tournant ici totalement à vide - et de son sentiment de culpabilité quant à sa relation "scandaleuse" avec la belle Kim Min-Hee, ni au spectateur égaré dans une salle projetant ce film... heureusement très court. Ni bien sûr à la crédibilité d'une critique française souvent accusée d'élitisme... Passée une brève première demi-heure pendant laquelle les habituelles scènes de discussions plus ou moins alcoolisées au café, ou de rencontres "coïncidentales" sur la plage, chères au metteur en scène, exercent sur nous leur charme délétère, passée une autre dizaine de minutes à réfléchir sur les décalages chronologiques malins de la narration, un sentiment de vanité terrible nous saisit : Hong Sang-Soo n'a clairement cette fois rien à nous dire, rien à nous montrer. Absolument aucune idée de ce qu'il pourrait faire de ces quelques scènes tournées en marge d'un Festival de Cannes dont on ne verra rien, aucune trace. Sans doute conscient d'avoir mal filmé la meilleure actrice du monde (Huppert, à la dérive, ridicule même...), ce qui est pire qu'une faute (un crime), Hong abandonne d'un coup son film ni fait ni à faire, ses acteurs déboussolés et ses spectateurs dépités. Assiste-t-on ici seulement à l'échec d'un projet insuffisamment réfléchi, ou bien aux premiers signes de déroute d'un auteur prisonnier d'un système formel épuisé ?
    Cinephille
    Cinephille

    135 abonnés 627 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 mars 2018
    Exactement la même thématique que le Jour d’après et donc le même reflet de la vie d’Hong Sang Soo entre sa ravissante jeune maîtresse et sa femme. Exactement le même manque d’intérêt aussi Isabelle Huppert semblant être là comme un alibi publicitaire et aussi peu convaincue de son rôle que nous. Un film parfaitement évitable donc.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 13 mars 2018
    Et voilà. Sang Soo met fin à son épopée de sortir quatre films la même année avec celui qu'on attendait le plus, le film qui lui réunissait avec Isabelle Huppert après In another country. Tout compliment ne serait pas suffisant pour ce réalisateur qui a signé quatre films remarquables, à peine sans planification, et en plus en temps record. Sang Soo preuve que la création d'un film n'est pas quelque chose de compliqué. Les quatre films se ressemblent: ce sont des films qui tournent autour des dialogues, des coïncidences, des rencontres inattendus, des déceptions. Ce n'est pour rien qu'on le compare toujours avec Rohmer. D'ailleurs, ce Claire qui tient la caméra pourrait être la jeune naïve qui donnait titre au film Le genou de Claire.

    On disait que faire un film ne semble pas complique, sinon que ce qui semble vraiment difficile c'est d'arriver au centre d'un sentiment et le transmettre aux spectateurs avec une mise en scène au nu. Sang Soo s'est toujours éloigné de l'artifice vers une vérité et des émotions plus frappantes. En plus, le grand attractif de Claire's camera hors ses deux actrices, c'est l'endroit où le film a lieu: Cannes en plein festival.

    Une femme qui travaille pour une boite de distribution se fait virer après que sa patronne découvre son affaire avec le réalisateur du film. Au même temps, on découvre que sa patronne a aussi une aventure avec le même homme. Claire, une prof de musique qui vient au festival fait apparition au milieu de ce triangle amoureux et elle capte les gens impliqués avec sa caméra. Ce grâce à ces images qu'elle pourrait comprendre avec grande facilité ce qui c'est arrivé dans le passée et ce qui attend à chaque un dans le futur.

    La totalité du film se déroule dans une bulle loin de tout spectacle et de tout luxe. Quelques mètres plus loin, le plus grand festival de cinéma au monde a lieu, mais nous on est épargnés des excès, des courses de journalistes, des flashes et des tapis rouges. Sang Soo se venge de ses collègues avec ces deux femmes, qui, seules sur un plage l'après-midi, parlent de l'importance des histoires simples dans le cinéma. Le film, alors, nous racontera une histoire de déception professionnelle et personnelle qui tourne le dos au festival.

    Cannes n'est qu'une excuse, mais malgré tout la ville fait remarquer la simplicité et honnêteté du récit que Claire dirige avec ses polaroids. Si quelqu'un attend que Sang Soo nous mêle derrière la scène du festival, il sera déçu. C'est un film de ruelles qui forment un labyrinthe et de conversations aux restaurants, comme The day he arrives. Dans ce film, les élèves de l'école du cinéma qu'on croissait tout le temps jouent le même rôle qu'une vieille et tranquille chienne qui se repose sur les trottoirs cannois dans Claire's caméra: un point de référence dans les parcours croisés des personnages.

    "La seule façon de faire que les choses changent, c'est de les regarder encore une fois, lentement" voici la raison pour laquelle Claire porte toujours sa caméra. Voici pourquoi Sang Soo, suivant toujours la même formule derrière la caméra il nous offre un film tout différent du reste qu'il ait réalisé. Quelques notes comme scénario, quelques acteurs, quelques endroits pour tourner, des dialogues dans la plupart improvisés, et le courage d'un artiste pour se laisser emporter. Une idée de réalisation comme point de départ suffit: Ce sont les feuilles désordonnées d'une lettre dans Hill of freedom, les trois histoires d'une jeune qui s’ennuie dans In another country, la comparaison des deux histoires différentes suite à un léger changement...

    Ici c'est cette série de polaroids qui flouent la chronologie du film. Une sensation d'un fil temporel instable qui multiplie les possibilités de signification des petits détails qui passent inaperçus dans un premier regard. Un film qui se prête à être regardé plusieurs fois, lentement pour qu'on découvre qu'à chaque fois c'est une histoire différente, comme Claire dit par rapport à ces photos.
    traversay1
    traversay1

    3 096 abonnés 4 624 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 mars 2018
    La caméra de Claire a beau avoir un titre rohmérien, il n'a rien à voir avec l'univers du cinéaste français et ne se hisse pas au niveau de son genou. Sérieusement, le film prend place dans la carrière de Hong Sang-soo comme une réduction de son minimalisme habituel et il ne sera sans doute jamais sorti s'il était signé par un réalisateur lambda. Qu'il se passe à Cannes, loin du tapis rouge et des paillettes, n'a qu'une importance relative, dût-il exprimer un certain regard. La trame tient sur un ticket de métro (un licenciement et un adultère) mais il n'en faut pas plus parfois à Hong pour développer une narration qui s'enroule autour d'éléments familiers : la création, l'alcool, les conversations, les ellipses temporelles, etc. Tout se trouve dans La caméra de Claire, comprimé en un plus d'une heure mais sans la légère ivresse que l'on ressent assez souvent chez le cinéaste coréen. Il y a bien un chien gris qui joue parfaitement de sa prestance massive; sans l'ombre d'un aboiement, et le charme évanescent de Kim Min-hee au côté d'une Isabelle Huppert qui interprète assez bien les ahuries, mais on sait qu'elle est capable de tout. Et pour la première fois peut-être chez Hong Sang-soo arrive une scène assez désagréable où son double critique de façon pénible la tenue jugée trop provocante de son héroïne. On ne sait pas trop quoi en penser (machisme ou à l'inverse auto-flagellation pour une réaction éprouvée dans la vie réelle ?). Finalement, on n'est pas trop pressé cette fois d'attendre le troisième opus du maître de l'année (sans doute déjà tourné).
    Christoblog
    Christoblog

    741 abonnés 1 613 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 mars 2018
    Dans la filmographie de Hong Sang-Soo, La caméra de Claire fait figure d'oeuvre mineure. Tourné en quelques jours, sans prétention métaphysique, morale ou esthétique, le dernier film du prolifique coréen brille par sa modestie délicieuse.

    Je retrouve du coup le plaisir (un peu perdu ces derniers temps) de me laisser bercer par la petite musique habituelle de Hong Sang-Soo : zoom dès le premier plan du film, homme infect et femmes finalement remarquables, alcool, éléments récurrents (ici le chien), etc.

    Sous l'apparence lâche de l'intrigue et l'aspect décousu du montage, se dissimule une rigueur dans le scénario qui se révèle dans les derniers plans. L'atmosphère irréelle des ruelles cannoises filmées en marge du Festival contribue pour beaucoup à la tonalité du film, fable spleenétique et rohmérienne, exercice de style minuté à la seconde : le film dure 1h et 9 minutes, et on redécouvre qu'un film court, c'est délicieux.

    Kim Min-Hee parvient en un seul plan à exprimer toute une série d'émotions délicates, alors que sa compatriote Jang Mi-Hee lui donne parfaitement la réplique. Isabelle Huppert, affublée d'un affreux chapeau et d'une bonhommie innocente et légèrement surnaturelle, est parfaite - la candeur lui va presque mieux que la perversité.
    Joce2012
    Joce2012

    170 abonnés 506 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 13 mars 2018
    nul ce film est nul, les dialogues sont mauvais, l'histoire et le scénario quelconque, aucun intérêt ....
    Yves G.
    Yves G.

    1 281 abonnés 3 289 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 10 mars 2018
    Manhee, une jeune Coréenne qui travaille dans une société de distribution de films, est brutalement licenciée par sa patronne pour "malhonnêteté". Grâce à Claire, une enseignante française rencontrée par hasard dans les rues de Cannes, elle apprendra les causes de sa disgrâce : sa patronne était amoureuse du réalisateur So avec lequel Manhee a eu une liaison éphémère.

    Hong Sangsoo est de retour. Deux mois seulement après "Seule sur la plage la nuit", le Rohmer coréen nous livre son vingt-troisième film. Une productivité à la Woody Allen pour un réalisateur qui ressasse à l'infini les mêmes thèmes et les mêmes situations : des histoires d'adultère entre des réalisateurs portés sur la bouteille et des jeunes filles en fleur, des longs dialogue filmés alternativement sur une plage ou dans un restaurant enfumé où les nombreux cadavres de bouteille témoignent de libations bien arrosées.

    Dans "La Caméra de Claire" - un titre qui louche vers "Le Genou de Claire" de Rohmer en évoquant une caméra que Claire n'a pas (elle a certes un appareil photo - en anglais "camera" - mais "L'Appareil photo de Claire" sonnait sans doute moins bien) - Hong Sangsoo s'est expatrié. Il l'avait déjà fait en Allemagne dans le premier tiers de son précédent film. Ici, il plante sa caméra à Cannes dont chaque plan d'extérieur, dans les rues sinueuses de la vieille ville ou sur la plage face à l’Estérel, même si le soleil n'est pas toujours au rendez-vous, a un parfum de vacances et de festival. Il retrouve Isabelle Huppert qu'il avait déjà fait tourné en 2012 dans "In Another Country", qui s'en donne à cœur joie ("C'est la première fois que je viens à Cannes") dans le personnage d'une gentille fée.

    Le film dure soixante-neuf minutes seulement et se finit en queue de poisson. C'est sa principale qualité et son principal défaut. Car cette durée, qui tangente celle d'un moyen métrage, est la forme pertinente d'un cinéma de l'épure, réduit à quelques scènes, comme une nouvelle de Maupassant. Mais c'est aussi l'aveu tacite de ses limites, de son manque de souffle sinon d'ambition.
    Carlos Stins
    Carlos Stins

    69 abonnés 657 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 mars 2018
    Film minimaliste tourné à l'improviste en cinq jours sur la Croisette, "La caméra de Claire" m'a fait l'effet d'un film creux et peu inspiré. Toujours aussi adepte des plans-séquences, la mise en scène d'Hong Sang-Soo ne dégage aucune poésie et se révèle à mon goût très plate. Les situations s’enchaînent sans que des enjeux dramatiques captivants apparaissent et le film semble s’achever sans jamais avoir vraiment débuter. J'ai comme l'impression que le cinéma de Hong Sang-Soo atteint sa limite avec "La caméra de Claire", comme si le cinéaste coréen s'enfermait dans son style au point de presque s'auto-parodier. Personnellement, ce film m'a laissé de marbre et même profondément ennuyé malgré son casting attrayant.
    chrischambers86
    chrischambers86

    11 968 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 octobre 2019
    On sait que Isabelle Huppert tourne beaucoup mais toujours dans un cinèma exigent! Curieusement, ce sont des longs-mètrages qui sont souvent citès dans des festivals (Berlin, Cannes...). "Avec "La camèra de Claire", Huppert entre dans l'univers du corèen Hong Sang-Soo, avec un tournage de six jours! Une histoire quelque peu onirique dans laquelle elle joue une enseignante qui dèambule dans le vieux Cannes avec un Polaroid! Elle y croise la route de personnages en dètresse, de destins croisès! Grâce aux photos, elle viendra en aide à ses personnages là [...] Un film assez difficile à rèsumer, tournè en plein Festival de Cannes (on y sent le Festival comme des effluves) et avec très peu de moyens! On n'est pas obligè de tout comprendre au cinèma pour adhèrer à cette oeuvre gracieuse mais mineure de la part du metteur en scène de "Conte de cinèma". On aime ou on n'aime pas...
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    99 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 mars 2018
    Un bijou à la fois triste et pétillant sur le pouvoir de l’image et la rencontre de solitudes. Isabelle Huppert y rayonne.
    stanley
    stanley

    57 abonnés 751 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 mars 2018
    La caméra de Claire a l'apparence d'un film mineur, au vu du Jour d'après, le film que je préfère d'Hong Sangsoo. Un scénario assez léger, sans la complexité narrative des précédents mais le film questionne les mêmes thématiques des relations entre les hommes et les femmes, plus dures qu'il n'y parait, de la notion de l'image et du temps. On a souvent comparé, à tort je crois, le cinéaste à Eric Rohmer, du fait des relations de couple et des histoires d'amour prises sous la forme de l'affrontement. Pourtant, le coréen est plus dur, ne rechigne pas à faire s'affronter les humains avec une plus grande agressivité, rentrée il est vrai, avec une dose d'humour moins forte que Rohmer. La revue Positif, dans un longue article, le compare à Ozu, plus juste filiation. La caméra de Claire distille quelques scènes avec une grande sensibilité et force tragique (la rupture du couple mis en dualité avec la rupture dans le travail), les scènes où Claire use de son Polaroid, la douceur de la rencontre avec le chien... Serti par un très beau quatuor d'acteurs, d'une grande finesse et par une belle utilisation des cadres (Cannes filmé d'une façon contre intuitive et quasi déserte mais restants buccoliques) et grâce ou malgré la musique réitérative d'un concerto des Quatre saisons de Vivaldi, le film, malgré sa durée est assez réussi. Un film qu'on voudrait voir plus long est rare de nos jours. De plus, la notion temporelle est importante ici. La scène de fin, brutale, est d'une grande force. Mineur mais tendre.
    islander29
    islander29

    758 abonnés 2 274 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 août 2019
    j'ai aimé de film, aussi intéressant quelque part, qu'un bon François Truffaut….Isabelle Huppert n'est pas toujours à l'aise avec son chapeau à la Tati, mais le film contient un mélange d'humour et de sérieux, qui le rend accessible à tous, et presque amusant...Peu de personnages au fond, mais des coréen...Les décors de Cannes, ne sont pas du tout ceux de la croisette et c'est tant mieux, le film est très distant des paillettes comme on pouvait le croire...Il y a deux ou trois scènes marquantes (la rupture du metteur en scène, la leçon de morale sur le short)….Cela reste un film sympathique, dans un format très court, franco coréen culturellement donc avec un brin de perversité narcissique. On ne refera pas le monde, je l'ai trouvé agréable sous un certain angle ( l'humain et le cinéphile)...A vous de voir, si vous êtes amateur de HOng Sang Soo ou pas…..
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 171 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 mars 2018
    Présentée au Festival de Cannes 2017, La Caméra de Claire est un film de Sang-Soo Hong, qui présentait également Le Jour d’après, dans la compétition officielle. Lors d’un voyage au Festival de Cannes, Manhee est accusée de malhonnêteté par sa patronne et licenciée. Elle fait la rencontre de Claire, Isabelle Huppert, qui se balade dans la ville avec son Polaroïd. Une amitié s’installe au gré des échanges, le temps d’un séjour, le temps d’une heure. Tourné à la va-vite, La Caméra de Claire est une comédie légère qui s’apprécie comme une boisson fraîche prise en terrasse sous un soleil apaisant. Mais il s’oublie aussi vite. Comme si, ce long-métrage était la parenthèse d’un moment aux côtés des protagonistes. Cette douceur d’un temps rappelle alors les contes français d’Eric Rohmer.
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