Avis sur Overlord

Ah ces satanés nazis, éternelles figures de fantasmes maléfiques auxquelles le cinéma fantastique s'amuse à prêter, en plus de leurs horreurs bien réelles, toutes les expérimentations les plus tordues qu'il soit au crépuscule de leur règne (ces bougres ont même ramené Hellboy des Enfers, c'est dire !)...
D'abord envisagé comme un quatrième film de la mythologie "Cloverfield", "Overlord" a retrouvé son indépendance en tant que "simple" série B de guerre/horreur se focalisant sur une opération pré-Débarquement où des soldats US ayant pour mission de détruire une antenne-radio dans un village français se retrouvent face aux cobayes d'un laboratoire secret.

Regretterez-vous le manque d'originalité du long-métrage de Julius Avery ou saluerez-vous son indéniable efficacité ? "Overlord" risque fortement de vous laisser cette interrogation en tête à la fin de son visionnage.

Sur le fond, le film ne propose absolument rien de nouveau, quitte à parfois agacer par le classicisme de son déroulement ou son manque de folie par rapport aux expérimentations dévoilées. En effet, en choisissant de ne pas tomber dans la surenchère monstrueuse, "Overlord" cherche à conserver un côté un minimum réaliste dans les dérives scientifiques mises en scène là où le sujet ouvre forcément les portes du n'importe quoi (beaucoup de films aux thématiques similaires s'y sont d'ailleurs engouffrés) et cela atteint son but quelque part, la démarche est d'ailleurs confirmée par la construction scénaristique sur sa globalité (le film nous installe dans les aspects bien réels de la guerre avant de basculer dans le fantastique), ainsi, l'horreur aussi incroyable soit-elle apparaît toujours plausible. Mais, ce côté presque rationnel au coeur de l'innommable joue finalement contre "Overlord" qui ne parvient pas vraiment à surprendre du côté du bestiaire ennemi, ses figures monstrueuses restant bien trop fidèles à la représentation que peut s'en faire l'imaginaire collectif.
Comme si cette approche déteignait sur l'ensemble, "Overlord" n'est jamais un film fou, du moins comme il aurait sans doute pu l'être. Tout est plus ou moins prévisible et ressemble à une compilation de ce genre d'intrigues croisées ici et là, surtout dans le registre du pur film de guerre : les nazis sont la cruauté en uniforme incarnée (même physiquement), les personnalités des soldats US ne sont que des réminiscences de bien meilleures vues dans d'autres oeuvres, le scientifique allemand est forcément un sadique à lunettes, il y a une jolie Française combative, un enfant innocent à sauver, des scènes de tension entre occupés/occupants et, bien entendu, une barbarie humaine toujours punie par une barbarie d'une nature supérieure in fine. Bref, on nage constamment en terrain bien trop connu pour être bousculé, surtout pour les aficionados des films de zombies nazis, au risque parfois de donner un caractère très anecdotique à "Overlord". Heureusement, le film a d'autres qualités pour se faire pardonner...

Effectivement, on ne peut pas le nier, "Overlord" est terriblement efficace et offre un lot si important de morceaux de bravoure que le spectacle ne peut être qu'assuré. Et cela démarre dès les premières minutes avec l'incroyable arrivée hautement immersive des soldats américains sur le sol français ! Même si le film enchaînera pas mal de passages obligés par la suite, il compensera constamment par une tension omniprésente que cela soit celle d'être découvert caché chez l'habitant ou celle, plus primaire, de finir entre les mains de quelque chose de plus vraiment humain. De la même sorte, au coeur de son schéma prévisible, "Overlord" parviendra toujours à entretenir un certain côté aléatoire autour des potentielles morts de ses personnages et des apparitions des créatures en jouant avec l'aspect forcément fascinant que peuvent avoir ces dernières. Jamais avare en action (il y a très peu de temps morts) ou pour faire couler l'hémoglobine lorsque la boîte de Pandore aux monstres est ouverte, "Overlord" s'avère si bien emballé pour titiller en permanence notre intérêt autour d'une histoire dont on croit tout connaître qu'il semble filer à la vitesse de la lumière (on en sort même étonné d'y avoir passé 1h50).

Trop sage mais efficace. Trop prévisible mais convaincant. Pas assez fou mais très divertissant. "Overlord" a probablement un défaut qui répond à chacune de ses qualités. Finalement, on en vient à se dire qu'avec quelques allusions à la franchise "Cloverfield" (et non une intrigue trop parasitée comme dans "The Cloverfield Paradox"), le film aurait peut-être gagné une aura de mystère supplémentaire afin de devenir plus mémorable. En l'état, il n'est qu'un bon moment de guerre/horreur bien troussé auquel il manque ce grain de folie obligatoire pour laisser un souvenir impérissable...

Un petit film distrayant mêlant les genres entre film de guerre et d'horreur. La mise en scène et l'interprétation sont bonnes, les décors et l'ambiance plutôt réussies et le rythme enlevé. Toutefois, on reste sur sa faim tant tout est convenu dans ce film. Des personnages caricaturaux aux scénario, de la trame jusqu'au final que j'avais déjà deviné à mi parcours. On aurait souhaité aussi quelques scènes plus trash, plus effrayantes, plus de suspense et d'angoisse. Là pas grand chose si ce n'est que de banals combats contre des semi zombies nazis. Bon c'est pas mauvais mais on est pas transporté non plus. Moyen, oui c'est vraiment le qualificatif pour ce film original néanmoins.

La bande annonce est implicite et explicite, une horreur graphique et la plongée en parachute vers cette seconde guerre mondiale du jeux vidéo. La tronche que fait l’affiche rouge laissait présager l’intrigue, encore ce refrain écouté sur les mêmes fréquences d’ondes radios, le scénario de super-soldats dopés à la potion d’hémoglobine par l’ennemi désigné pour faire genre violence guerrière. Les personnages sortent tout droit de comics chewing-gum, une mauvaise série B pas bonne du tout, au contraire des surprises de l’année, la facilité de l’histoire franco-allemande et GI américain incrusté. Elle a pas choisi l’issue trou de souris alors que c’était évident, ça fait toujours autant de bruit, avoir peur rien que pour ces arrachés par les « inglorious basterds ». Pas de fête réjouissante à la barre haute du cinéma renouvelé, le retour sur terre après la découverte de ce laboratoire brouillon surnaturel.

S'il fallait le comparer à un jeu vidéo, ce serait un bon vieux Wolfenstein pour le côté zombie surnaturel. Il y a aussi quelques éléments d'Il faut sauver le soldat Ryan avec cette escouade envoyée au casse-pipe pour une mission désespérée. Et enfin à de vieilles BD des années 1950 pour les péripéties incessantes, les savants fous nazis, les monstres. Rien que le contexte historique passionnant m'aurait suffit. J'ai trouvé l'orientation S.F/horrifique de trop mais, d'un autre côté, en y réfléchissant, ça donne à Overlord une allure série B/popcorn assez jouissive. Ce que je veux dire, c'est que ce qu'on perd en terreur et en tristesse dans les films de guerre, on le gagne en efficacité et ce n'est pas plus mal. Je reconnais là la patte de J.J Abrams, producteur, et qui à travers ses propres films comme Super 8, Star Trek ou Star Wars ne cherche qu'à divertir son public entre deux hommages à Spielberg et Lucas. Moi, j'aime les films comme ça. On ne s'ennuie pas une seule seconde. Il y a de l'action, de l'infiltration, du suspens. J'ai trépigné d'envie que tous ces sales nazis passent à la moulinette et que le bleu emballe la jolie française. Rarement la guerre peut faire cet effet-là.

Pour un film d'horreur avec des zombies nazis, Overlord manque beaucoup d'ambition et de talent. Je peux pas dire de moyens puisqu’à mon avis tous le budget est passé dans la scène du début film, la seule qui soit réellement réussi d’ailleurs. Pour le reste, on a un grand ventre mou pendant près d'une heure, et il faut attendre la dernière partie du film, pour enfin voir ces zombies nazis. Mais la déception pointe du nez, tant ça fait cheap et mal exploité. Overlord est un film raté, incapable de gérer son rythme, se reposant sur des personnages sans intérêts, et antipathiques,ce qui est un comble quand les méchants sont des nazis. Si vous voulez voir un bon film avec des zombies nazi, je vous recommande d'aller voir Oupost qui avec un budget moindre arrive a être plus effrayant, que cette baudruche, qui un temps devait être rattaché à l'univers de Cloverfield mais vu le résultat, les producteurs ont pris la bonne décision d'en faire un film seul, il aurait du faire pareil avec Cloverfield Paradox mais là c'est une autre histoire.

L’idée n’était peut-être pas mauvaise mais, au-delà d’une introduction spectaculaire très réussie, "Overlord" ne parvient jamais à vraiment effrayer car il n’exploite jamais correctement ni son contexte historique, ni le huis-clos dans lequel se retrouvent les personnages, ni ses créatures.

Je m'attendais honnêtement à mieux car ça démarre pas mal, on s’accroche et on s'attache, mais on tombe ensuite dans la caricature facile et le mélange des genres n'opère plus du tout et fait même retomber la tension, à tel point que le sort de ces parachutistes américains nous importe peu à la finale. Une série B, mais en même temps pas trop mal pour un premier essai de ce jeune réalisateur australien, à suivre donc...

Je mettrais seulement une etoile pour la manière de filmer.
Trop long pour ne rien dire , grand passage à vide au milieu du film.
Même dans les scènes clefs du film , aucune émotion n as le temps de s installer.
Il y avait une vrai volonté de faire quelque chose d inédit mais hélas l ensemble est très en dessous de ce que la bande annonce nous a laissé pensé.

Combien de films peuvent se targuer d'avoir tenter de mixer les genres avec réussite ? Assez peu vous me direz, Overlord en fait en tout cas allégrement partie et son insolence à exceller dans les différents genres que sont l'action, l'épouvante et le film de guerre est assez étonnante, JJ Abrams à la production n'y est peut être étranger non plus ... Quoi qu'il en soit Julius Avery nous livre un métrage très original d'une part mais surtout extrêmement soigné d'autre part, les qualités graphiques du dit métrage sont en effet assez impressionnantes pour un produit clairement estampillé Série B, il n'y a qu'à voir la photographie dès la première partie pour s'en faire une idée. Au delà de ça la mise en scène est également très bien sentie et particulièrement efficace, une très belle enveloppe qui ne fait pas non plus oublier l'importance du fond avec une parabole inspirée sur les médecins nazis de la Seconde Guerre. Après il faut reconnaitre que malgré toutes ses qualités la mise en place est relativement longue et que passé un certain point de non retour, on part dans le n'importe quoi mais l'ensemble est assez jubilatoire tout de même et l'atmosphère générale tout à fait intéressante. On a de l'action, du sang, de la frayeur, des superbes maquillages, de l'humour et un peu d'émotion pour un produit final de qualité et une bonne boucherie à se mettre sous la dent (acérée), une très bonne surprise en somme !

Wolfenstein… «pardon, je voulais dire Overlord», est un film qui a été vendu comme étant un film avec des zombies nazis. Il y a plus de zombies nazis dans Dead Snow que dans Overlord. Et les deux volets de Dead Snow s’assumaient totalement alors qu’ici, le film se prend au sérieux. Et du coup, autant revoir les deux volets de Dead Snow qui sont bien meilleurs. Le film pompe allégrement sur les ficelles des jeux vidéo et sur les idées des autres. Le tout avec une réalisation old school totalement dépassée. Reste uniquement le fait que le film a de l’action et du gore. Et le seul rayon de soleil de ce film, c’est la présence de Mathilde Olivier. Toujours se méfier d’un film qui met en valeur tout autant le titre que le nom du producteur.

Le cinéma abonde de séries Z avec toujours pour fond, les mythes quasi universels de l’immortalité à travers ses morts vivants et de la science à l’épreuve du monde. Cette fois, nous sommes à l’aube de la fin de seconde guerre mondiale, au moment où les américains s’apprêtent à secourir la pauvre Europe au bord du gouffre. Pour cela, il faut détruire les systèmes de surveillance accrochés au sommet des églises. On suit donc un groupe de J.I depuis l’avion qui va les conduire aux portes de la France où ils sont missionnés pour mettre à mal un poste de surveillance d’un petit village.

Il faut dire que le début est particulièrement palpitant. En effet, le film s’ouvre sur une séquence dans un avion qui se prend une série de rafales et d’explosions incroyables. On mesure l’intensité du débarquement à travers ces jeunes-gens qui savent qu’au mieux, ils vont être très malmenés par la guerre, au pire, ils n’en réchapperont pas. Le pire s’annonce quand le film s’invite dans un village français où la fameuse église est tombée aux mains des allemands. Une poignée d’hommes qui est parvenue à sauver sa peau des bombardements, est missionnée pour mettre à néant le dispositif de surveillance.

Toute la partie terrestre ressemble à un grand jeu vidéo où les personnages évoluent dans des décors faits de cartons pâte, d’une effrayante laideur. On se balade avec le héros principal dans un dédale de rues ou de couloirs à l’instar de ces jeux à la première personne de type « Wolfenstein ». Hélas, le résultat est souvent grotesque. Les comédiens évoluent dans un univers qui, au lieu de rendre compte de l’horreur de la guerre, flirte avec la caricature.

Le gros souci actuel des films estampillés «  horreur «  au cinéma se renouvelle ici. Scénario indigent. Répétitif. Absurde. Dialogues à l avenant. Clichés à la pelle. ( les nazis meurent par millions en poussant des cris de gorets tandis que le gentil Gi décède avec une belle noblesse après avoir sauvé plein de ses copains et d innocents enfants !!) Jump scare inutiles. Scènes d horreur aseptisées pour effrayer mais pas trop ( interdit au moins de 16 ans ? Sérieusement ?)... etc. Une série B. Au mieux. Voire Z.

Voilà un gros nanar dans toute sa splendeur !
Le contexte historique de la seconde guerre mondiale ne va absolument pas avec une histoire grotesque de zombies !
C'est gênant, négatif, d'une violence extrême ridicule et surtout cette histoire est vraiment risible tellement c'est affreux et grotesque.

Une introduction IN-CRO-YABLE ! Extrêmement réussie, un visuel maitrisé, des superbes effets spéciaux… Mais tout n'est pas centré sur cette intro. Le mélange des genres : guerre/épouvante/horreur fonctionne super bien. Certes le dérouler reste assez classique mais pas mal de rebondissement font leurs effets. De très bonnes prestations. L'histoire est rythmée et les effets spéciaux très convaincants.

Un film de serie b avec un peu plus de moyen mais cela reste un film a voir au second degres car rien de credible sur le plan historique. Seule l'actrice sort un peu du lot.