Avis : Glass - Page 4

Suite direct de Split et un peu tardive d'Incassable , qui réunit ces trois hommes hors du commun pour un final attendu ; Un casting de prestige avec en tête un trio débordant de charisme et de talent ( Mcavoy est une nouvelle fois impressionnant ) . L'action du film est principalement basée dans un asile psychiatrique et suit avant toute chose la perspective de "Mister Glass" ; le film peut paraître long mais reste avant tout très psychologique et , étant assez réceptif des deux précédents opus , il en reste néanmoins , de mon point de vue , très captivant . La réalisation est appliquée , la bande son également , les twists sont bien emmenés et plutôt saisissant ... Shyamalan conclut de fort belle manière cette trilogie de super héros peu conventionnelle , à la hauteur des attentes et affirme peu à peu son grand retour ! Ma note : 8,5/10

Bande son, scénario, jeu d'acteurs très bien
Quelques longueurs en milieu de film mais le dénouement est plutôt intéressant

Bien plus cohérent que des histoires de super-héros à la Marvel ou DC, principalement sur le traitement psychologique et la dualité des protagonistes. Enfin un film d'action sans morale lourde à l'américaine

Une demi-étoile et c’est cher payé. Je suis très bon public, j’adore les histoires fantastiques ou de super-héros, je lis même des comics mais là c’est non. C’était beaucoup trop mauvais il n’y avait RIEN à sauver. Toute l’intrigue est stupide (le fondement de tout le scénario est complètement idiot...). Monsieur Glass on ne voit pas en quoi c’est un mastermind, la fin est ridicule quand on sait comment fonctionne internet. Le scénario a trop de défauts, il n’a clairement pas été suffisamment pensé. Un collègien ne pourrait pas le présenter en devoir d’expression écrite sans risquer la très certaine note de 7/20.

Les acteurs ont signé cet opus très probablement pour le chèque, c’est la seule explication.

Enfin, et autre défaut majeur, la vision des personnes atteintes de maladies mentales. Ce n’était ni drôle, ni ingénieux, ni réaliste. Ca ne sert qu’à les stigmatiser voire, vu le discours tenu, à stigmatiser tous les non valides ( y compris non voyant etc). Bref, nullissime et énervant, ridicule au possible. Pire qu’un navet. Gardez votre argent ou mettez le ailleurs.

Le postulat de départ était excitant, et les 15 premières minutes prometteuses... Et puis plus rien : Shyamalan ralentit le rythme, enferme l’action dans un vieil hôpital et ressasse à l’infini gros plans, répliques et dialogues des 3 personnages jusqu’à l’ennui le plus profond.
Ce martelage claustrophobe et emplie de lourdeurs, semble vouloir marteler au public que les protagonistes sont spéciaux, différents, et qu’ils doivent bien comprendre que l’intrigue n’en est que plus psychologique et subtile.
Las, on se lasse et se décourage au fil des minutes de voir ce cross-over s’emballer et prendre toute sa dimension spectaculaire et dramatique. A raison, car cela n’arrive jamais, et la pichenette scénaristique finale est du même acabit : la ficelle est tellement grosse qu’on en ait gêné pour Shyalaman.
A oublier.

En une ligne et en toute subjectivité... c’est une belle daube ce film !
Je pourrais m’arreter là mais c’est pas très constructif, alors en quelques lignes .... film qui traîne en longueur avec des gros plan sur les personnages toujours identiques. Le peu de scènes d’action qu’on pourrait attendre se fait « face cachée ». Les décors sont des plus basiques. Bref, rien a rater si vous n’allez pas le voir. Le seul point « positif » est le jeu d’acteur de « la bête ».

C'est mauvais. Le premier quart d'heure laissait pourtant présager que du bon pour la suite. Puis arrive le passage dans l'asile qui démolie à lui tout seul l'ambiance. Je n'ai pas grand chose à ajouter si ce n'est que Samuel Jackson, Bruce Willis et Sarah Paulson nous délivre une prestation minable en comparaison à celle de James McAvoy simplement éclatant.

De mon point de vue, ce n'est pas intéressant.... bien filmé et bien joué pourtant.... J'attend, film après film, quelque chose du niveau de "sixième sens"... Ca commence à faire long...

Je vais forcément parler de l'intrigue du film, donc si tu ne veux rien savoir, passe ton chemin !

Je dois avouer que Split m'avait bien plu, surtout que je n'attendais plus rien de Shyamalan depuis Phénomènes. Mais j'avais trouvé ça fou que ce réalisateur honnis de tous se retrouve à nouveau sur le devant de la scène avec un bon film, qui réconcilie tout le monde ou presque et qui arrive à donner envie de voir une suite juste avec une simple scène avec Bruce Willis, faisant le lien avec un autre de ses films sortis quasiment 20 ans avant. C'est l'une des rares fois où le fan service a fonctionné chez moi et pourtant je ne suis même pas super fan d'Incassable, je trouve ça sympatoche au mieux.

Mais disons que Shyamalan avait réussi son coup, tout le monde attendait Glass. Alors vu les premiers retours j'avais un peu peur et j'ai fini par ne plus attendre grand chose et c'est vrai que contrairement à Split, qui avait quelques déchets, Glass en a beaucoup plus.

Disons que le concept du film c'est de mettre Bruce Willis, McAvoy et L. Jackson (enfin leurs personnages) dans un hôpital psychiatrique et de tenter de les convaincre qu'ils sont juste des hommes ordinaires. Je trouve l'idée excellente. On propose autre chose que ce que l'on a vu précédemment, ça se renouvelle et surtout il y avait la promesse d'un film de genre loin des sentiers battus. D'ailleurs Split souffrait également de quelques défauts notamment d'avoir trop de scènes en dehors de l'action principale, notamment avec la psy, ce qui l'empêchait d'être vraiment un huis clos oppressant.

Là le problème est démultiplié. Disons qu'on commence, forcément tout ce beau monde est dehors et en liberté (sauf Glass emprisonné depuis le premier film) et qu'il faut donc les capturer... Une manière d'introduire le fils de Willis qui lui sert d'Alfred... Mais c'est long, c'est de l'exposition qui ne fait que retarder le moment qui nous intéresse tous : la confrontation.

Ceci dit le fait de voir Willis faire quasiment jeu égal avec la bête servira dans le développement plus tard... Mais je pense qu'il y avait moyen de faire ça plus direct.

J'ai également toujours un problème avec le personnage de Glass qui est obsédé par les comics, je trouve que ça va trop loin, que c'est trop bordélique... Enfin...

Par contre j'ai beaucoup aimé toute la partie où la psy explique aux trois qu'ils n'ont aucun pouvoir et que tous se mettent à douter et même leurs proches. Et j'aurais bien aimé que le film continue jusqu'au bout dans cette direction, c'est à dire à déconstruire ce que les deux autres films avaient mis du temps à construire. Qu'on se rende compte que tout ce qui semblait surnaturel peut être expliqué dans le cadre de la physique, qu'il n'est pas impossible d'être super fort, pas impossible de monter aux murs, etc.

Limite j'aurais voulu ressortir du film avec ce doute. Parce que le spectateur est pris également lui de doutes. Il veut y croire, comme le gamin de incassable, ça fait des années qu'on lui dit que (dans cet univers) ça existe les supers héros... mais il est peut-être finalement malgré tout obligé d'accepter qu'on lui a menti pendant deux films...

Certes ça aurait été une déception pour le spectateur, mais une saine déception... Mais en fait non, ils ont bien des supers pouvoirs... et donc j'ai trouvé le film finalement assez vain. J'ai envie de dire : tout ça pour ça ? On nous mène en bateau pendant plus d'une heure pour finalement nous dire qu'on avait raison dès le début ? mouais...

Après j'aime bien la fin, pas forcément le coup du complot, mais ce qu'il advient des personnages principaux, c'était assez inattendu. Et puis j'aime beaucoup la dernière phrase de Glass, sur la réelle nature du film, ce n'est pas une édition spéciale avec une confrontation entre tous les supers héros, mais une "origin story" et là je m'attendais à voir le fils de Willis devenir aussi fort que son père, se découvrir un pouvoir ou que sais-je... Mais encore plus puissant que son père, comme Superman a gagné en puissance au fur et à mesure (on rappelle dans le film qu'au début il ne volait pas).

Mais en fait non... et la toute fin je la trouve juste inutile et nulle... et finalement ça laisse en bouche un certain goût de vanité...

Donc il y a des choses intéressantes dans le film, mais elles sont un peu noyées dans un océan de trucs et de machins qui les font se diluer dans un amoncellement de trucs de qualité variable. Et c'est dommage. Vraiment...

Après j'ai passé un moment pas désagréable, mais ça aurait pu être beaucoup mieux si comme Split ça s'était recentré sur l'essentiel au lieu de se perdre un peu.

M.Night Shyamalan conclu donc sa trilogie sur les super-héros. Ceux-là bien différents de ceux dont nous abreuve Hollywwood régulièrement entre Marvel et compagnie. Pour avoir revu le même jour Incassable et Split (qu'il faut mieux avoir vus à mon avis pour bien tout appréhender ici), on peut dire que ce Glass est à la fois la suite des deux, tout en étant une parfaite synthèse et une belle conclusion. D'entrée, MNS arrive à nous captiver, avec moins d'action peut être que d'habitude, plus de psychologie, plus dans la tête des personnages que sur leurs performances réciproques, on assiste surtout à leur affrontement (final), avec une autre définition du terme de super-héros. J'ai trouvé le tout bien mis en scène, bien écrit, techniquement réussi avec un minimum d'effets spéciaux et d'hémoglobine. James McAvoy est toujours aussi performant. On retrouve avec plaisir Bruce Willis et Samuel L. Jackson, ainsi que Sarah Paulson, qui incarne la psychiatre de service, seul nouveau personnage important. Une belle conclusion à la trilogie donc, qui semble vouloir se terminer, vue la mort des trois héros, mais qui pourrait bien rebondir sur une autre franchise. Pas inoubliable mais un très bon moment.

Plutôt déçu malheureusement. La prestation de James McAvoy est toujours aussi bonne, mais le tout est si fade ! Confronter les quelques héros aurait du donner quelque chose de grandiose, de surprenant, d'efficace ! Mais la mise en scène et les répétitions des flash visant à montrer les personnalités de "Kevin" finissent pas lasser très vite au détriment de l'intrigue qui n'avance pas. Je me suis beaucoup ennuyé, attendant un peu d'action qui finalement n'a que peu d'intérêt. Dommage pour les 19 ans après et les raccords plutôt réussis mais sans surprise.

Les super héros existent-ils vraiment au sein de notre société moderne ? Voilà la question saugrenue à laquelle on tente de répondre pendant cette suite, clôturant ainsi une trilogie qui s'est amorcée il y a 18 ans avec "Incassable". Certes, les comics et autres blockbusters servent de base, de référent, mais restent ici fictifs et critiqués. Car M. Night Shyamalan, avec une maitrise esthétique et des effets qui lui sont propres, nous fait prendre de la distance sur un genre hollywoodien adulé pour le déformer, le métamorphoser, l'aborder sous un autre angle, avec une audace intelligemment originale ! D'autant plus qu'il arrive à point nommé dans une période où les super-héros divertissent encore et toujours.
Quand il achève "Split" avec un twist le reliant à "Incassable", j'étais à la fois intrigué et sceptique. Mais on retrouve son style, sa folie, son intelligence, son goût pour l'horreur réaliste et les twists imprévisibles. Ce "Glass" s'impose comme porteur d'un univers tout entier, chargé d'indices et de mystère si bien qu'on doute, nous aussi, de l'origine des pouvoirs de nos personnages qui nous laisserait entendre que de telles forces pourraient être absolument normales. Le trio de patients analysé au crible dans un hôpital psychiatrique promet un huis-clos explosif. Ce qui est sûr, c'est que Shyamalan sait mettre l'eau à la bouche avec une première partie à l'atmosphère lourde et étrange, sombre et palpitante. C'est vrai que le scénario se révèle un peu bavard mais le talent des acteurs a su préserver toute mon attention jusqu'à un final diabolique et multiple, enchainant les retournements de situation avec une fluidité qui procure des frissons.
La force et la subtilité de "Glass", c'est que toute cette réflexion autour des super-héros est ancrée dans notre réalité. Il donne ainsi à ce genre totalement prévisible de nouvelles étincelles. Les effets visuels ne sont pas gratuits et s'intègrent harmonieusement au monde réel. C'est subtil et donc encore plus puissant et jouissif ! Son point de vue s'avère fascinant et insuffle un nouveau souffle aux super pouvoirs, qui semblaient assez banalisés ces derniers temps. La mise en scène est précise, esthétiquement singulière et parfaite, la musique, elle, est glaçante et le dernier acte promet un affrontement épique et musclé. Personnellement, j'ai adoré ce scénario ambiguë qui aboutit sur un grand spectacle qui répond à des attentes rarement assouvies au cinéma !
Notre excitation serait moindre sans l'interprétation scotchante des acteurs. James McAvoy est incroyable et je trouve qu'il éclipse facilement ses partenaires. Mais Samuel L. Jackson et Bruce Willis, monstres du cinéma avant d'être super héros, ne se laissent pas impressionner et assurent une partition mémorable et vicieuse. Face à eux, Sarah Paulson, campe un personnage majeur, aux ambitions troubles qui sert habilement la réflexion portée par le metteur en scène.
Ceux qui n'ont pas vu les deux précédents films auront sûrement du mal à tout comprendre, mais je pense que ce n'est pas impossible de se concentrer sur la ligne rouge du film. Mais pour comprendre tous les enjeux, toutes les personnalités, c'est vrai que "Glass" se regarde en tant que troisième film et non pas individuellement.

Pas aussi marquant que Split, mais tout aussi intéressant que Incassable, Glass nous fait passer un excellent moment de cinéma grâce à la présence d'une superbe interprétation de son casting (notamment celle exceptionnelle de James McAvoy) et pour sa mise en scène qui possède une certaine élégance. Quant au script, s'il ne possède pas forcément beaucoup de rebondissement, il s'avère tout de même agréable à suivre.

C’était le film assez inattendu, une annonce totalement folle d’un film qui regroupe des héros issus deux films espacés de 16 ans Incassable (2000) et Split (2016). Personnellement, je ne voyais pas trop comment ils allaient faire et surtout ce que serait réellement ce film ! La pirouette est plutôt bien faite entre les deux films. La rencontre de David Dunn et Kevin Crumb qui en plus se retrouvent avec Elijah Price c’est dans un sens assez gros mais plutôt habilement trouvé. J’ai quand même trouvé que Bruce Willis est plus en retrait des autres. James McAvoy est tout aussi exceptionnel dans ce rôle, on a le droit ici de voir toutes les facettes et personnalités de son personnage et ça donne un truc de tellement fou qu’on ne peut que l’applaudir pour sa prouesse tellement ça semble réel ! J’ai beaucoup aimé le passage quand ils sont tous internés et qu’ils se rencontrent. Il faut dire que la liaison entre les personnages est bien fait, on se prend au jeu, on se demande où ils veulent en venir et ça donne une fin totalement folle que l’on attendait pas du tout ! Et puis, la chute est wow ! Tellement inattendue que l’on reste sur le cul et on se dit qu’il fallait trouvé un tel pitch surtout réparti sur tant d’années ! Même si la fin clôture parfaitement l’histoire de ces trois personnages, elle ouvre les portes vers d’autres possibilités ! A voir si celles-ci seront exploitées !

En résumé, Glass est un film à la hauteur mais dont on aurait pu se passer au final … A la fin, on a envie de dire tout ça pour ça ?! Mais bon finalement, la fin reste assez bien foutu et le message est passé ! Par contre, l’intérêt de tout ça ? j’avoue que je le cherche encore … ça reste bien joué, assez bien ficelé pour regrouper deux films en un troisième assez improbable mais réel. Bref, un film qui sort de l’ordinaire et c’est plutôt pas mal !

Après Incassable et Split, j’avais tellement hâte de voir Glass, où les deux histoires se rencontrent. Je dois avouer que j’ai été déçue car je trouve que ce film veut passer en revue beaucoup de choses en très peu de temps, on n’a donc pas le temps d’en savourer la richesse des personnages comme dans les deux premiers opus. C’est bien dommage et la fin m’a vraiment laissée sur ma faim... De plus, le personnage de Bruce Willis était très effacé. Entre incompréhension et déception, je pense que les inconditionnels de Split comme moi n’ont également pas été entièrement convaincus.

Dans la continuité de Split et d’Incassable. La réunion des 3 personnalités hors du commun est réussie. Chacun assure sa partition dans son rôle respectif. La mise en scène est bonne. Seul reproche, 10 à 15 minutes de trop.