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Nicothrash
292 abonnés
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4,0
Publiée le 6 décembre 2023
Ne serait-ce pas là le projet le plus sérieux et abouti de Roland Emmerich ? C'est bien possible tant cette fresque historique apparaît réaliste et maîtrisée par le réalisateur. Cette guerre d'indépendance des USA bénéficie d'une reconstitution formidable et d'un casting exemplaire d'où émerge forcément Mel Gibson toujours prompt à vivre complètement ses rôles. Ça fait également toujours plaisir de revoir Heath Ledger et Tchéky Karyo assure la part française du métrage. En outre l'aspect historique semble respecté ici et malgré un gros trou en milieu de pellicule, on peut profiter d'affrontements dantesques à l'excellente mise en scène. Les batailles sont épiques et particulièrement sanglantes, la violence est loin d'être éludée et c'est une bonne chose. L'émotion passe également plutôt bien, le seul petit regret finalement réside dans la longueur du métrage, les 2h30 ne passent pas trop mal mais avec une durée plus courte on aurait pu éviter quelques creux, rien de bien méchant en somme. The Patriot reste un très bon film du genre avec tout ce qu'il faut là où il faut, une grande page de l'Histoire américaine bien représentée ici.
Entre "Godzilla" et "Le jour d’après", Roland Emmerich a délaissé quelque peu les films catastrophes pour signer un film historique, le seul peut-être de sa carrière. Réalisé en 2000, "The Patriot" prend pour support la révolution américaine à travers l’histoire d’un père et de son fils, engagés sur le front. Si le résultat est honorable, il n’est pas pour autant mémorable. Par sa reconstitution soignée, le film garatantira le spectacle malgré sa longueur. Mel Gibson et Heath Ledger assurent l’essentiel mais le patriotisme appuyé ainsi que le pathos récurrent s’avèrent regrettable.
Dans la ligne de Braveheart, Mel Gibson endosse là encore le costume du héros martyr costumé qui lui sied à merveille. Atmosphère épique, explosions, scènes de guerre, drames, avec son lot de cruauté et de trahison... on est ici dans la grande tradition hollywoodienne à gros budget. Le film est très divertissant et réussi sur le plan visuel et narratif. Son acteur principal rayonne comme d'habitude, au point de rendre pâlichon le moindre second rôle, excepté le très dérangeant Jason Isaacs et Heath Ledger dont on découvre le potentiel à ses débuts. L'héroïsme américain (trop) omniprésent a tendance à faire sourire, et certains ressorts scénaristiques sont parfois clichés ou tirés par les cheveux. Mais le spectacle est au rendez-vous, que ce soit dans les scènes d'actions ou les moments d'émotion. Une bonne surprise, vingt ans après sa sortie.
Un bilan très mitigé... Face à une photographie très travaillée, une musique épique, un casting fort plaisant (notamment Jason Isaacs et bien sûr Mel Gibson) et à quelques moments d'émotion pure se dressent malheureusement une ode au patriotisme américain trop appuyée, un panel de bons sentiments peu subtils, des facilités de mise en scène (notamment ces ralentis préjudiciables) et une simplification historique ne donnant guère accès à l'évolution du conflit pour l'Indépendance. Dommage!
Mel Gibson est immortel ! Après avoir mené la révolte sur les terres anglo-saxonnes dans Braveheart, le voici des siècles plus tard en train de reproduire son combat d’indépendance dans The Patriot. Mel Gibson, alors au sommet de son art, fait preuve 2h45 durant, d’une maestria dans les regards menaçants et ses cris pour la liberté. Contrairement à Braveheart, il délaisse cette fois la caméra au plus patriote des non américains, j’ai nommé Rolland Emmerich. Le réalisateur allemand connu pour ses effets pyrotechniques ayant fait la renommée de ses films catastrophes, réalise cette fois un film d’antan et en costume. Bien sûr, on retrouve son ambition de proposer du grand spectacle aux spectateurs, ses champs de batailles remplis de figurants et de massacres sont à couper le souffle. The Patriot est un très grand film, l’un des derniers bons films avec Mel Gibson en acteur et un super film sur la guerre d’indépendance américaine.
S'éloignant de la science-fiction pour se pencher vers une page violente de l'Histoire américaine, Roland Emmerich aborde "The Patriot" avec sa subtilité habituelle : ralentis pompeux, gros plans s'arrêtant sur des détails symboliques, musique venant au bon moment... Le tout au service d'une histoire qui sent bon (comme le titre l'indique) le patriotisme américain. Ça a beau ne pas être subtil et frôler le ridicule par moment, on se laisse tout de même embarquer dans l'histoire d'autant plus que le contexte est passionnant, que les scènes d'action ne sont pas trop mauvaises et que le casting est de qualité, réunissant Mel Gibson, Jason Isaacs (en méchant, forcément), Tchéky Karyo, Tom Wilkinson et même un Heath Ledger encore un peu falot dans un rôle bien fade. D'une durée de près de trois heures dans sa version longue, voilà un divertissement qui saura s'apprécier à condition de bien vouloir se laisser porter par un scénario manichéen ne faisant pas dans le subtil...
Premier bon point de ce film de Roland Emmerich : Mel Gibson y est bon, voir très bon. Autre bon point : ça se laisse suivre et on ne s'ennuie pas vraiment.
Maintenant je vais commencer à évoquer les mauvais points et là je vais prendre plus de temps ou peut être simplement abréger car on connait tous ses défauts : patriotique en diable, pas aussi intéressant que la période qu'il traite offrait en terme... d'intérêt et surtout au final peu marquant.
En fait c'est ni mauvais ni extra juste moyen. Oui je sais la critique est courte mais je ne vois pas non plus quoi dire d'autre sur un film sur lequel il y a peu à dire.
Roland Emmerich appuie exagérément sur l’aspect mélodramatique du film avec pour effet d’en réduire la touche épique. Il fait de même en martelant son héroïsme et son patriotisme à fortes doses caricaturales… c’est puant. Ceci dit, et malgré sa longueur, « The Patriot » est un divertissement à grand spectacle d’une belle efficacité, joliment mis en musique, en passant, par John Williams. Sans rechiner sur leurs violences, les scènes d’embuscades et de batailles sont spectaculaires et parfaitement réalisées. Mel Gibson domine les débats avec Heath Ledger à ses côtés et Jason Isaacs, tout bonnement magistral en abject salaud.
Que c'est bête. La guerre d'indépendance américaine vu par le réal de godzilla et Indépendance Day, j'aurai du m'en douter...ça sent le patriotisme exacerbé à tout bout de champ. Mel Gibson en fait des caisses, la photo est moche et la mise en scene ridicule. C'est manichéen, les anglais sont comme des nazis et les américains sont tous des gens honorables et pleins de bravoure qui n'aiment pas l'esclavage (ah ! Ah ! La bonne blague) et aiment leur pays à en mourir. Alors même si il y a parfois des grosses scènes de batailles qui défrisent un peu, c'est trop cretin pour en apprécier le visionage.
Intéressant d'un point de vue historique sur la guerre de Sécession, il est également certain que The Patriot est aussi un film qui ne présente les colons américains que sous leur meilleur jour face aux perfides Anglais. En même temps, c'était prévisible. Reste à apprécier cette fresque, assez sanglante, vous êtes prévenus.
C'est étonnant que j'aime autant ce film étant donné que je n'aime pas beaucoup le patriotisme a outrance. Mais ici ce n'est pas le patriotisme qui est en avant, mais la défense de sa famille et de ses biens, ainsi que la vengeance. Mel Gibson est juste dans son rôle, ainsi que les autres acteurs. Je reconnait également à ce film un juste milieu entre moments de bravoures, moments intimistes, légèreté et moments dramatiques.
Roland Emmerich s'aventure avec The Patriot dans un genre qu'on lui connaît pas, la fresque historique, et ça lui réussit plutôt bien! Mel Gibson, après Braveheart, incarne de nouveau un héros de guerre meneur d'hommes, et défenseur de la liberté de son peuple. Le scénario est bien écrit, avec plusieurs retournements de situation et des hauts et des bas émotionnels. Les scènes de bataille sont épiques, très bien réalisées, mais la violence est "brute", donc le film n'est pas pour tous publics. Dans l'ensemble, The Patriot est une œuvre solide a voir au moins une fois.
Mais quelle grosse daube ce film! Le bon film d'hollywood quoi. D'ailleurs on retrouve des acteurs de 4 ans qui réapparaissent dans les films actuels. Oui, hollywood a la capacité de dénicher les talents d'acteurs alors qu'ils sont encore au berceau... Que dire de ce film? Rempli des clichés du héros, sauveur de l'humanité, des gentils contre les méchants. D'ailleurs, même les esclaves dans ce film sont libres et on choisit de se battre avec leurs maîtres. On nous montre que les bons côtés comme le héros qui sort son tomahawk, sans nous dire qu'il l'a sûrement volé à un pauvre indien qu'il a tué. Le réalisateur n'est pas fait pour ce genre de film (historique). Il devrait rester dans le fantastique, science-fiction, c plus facile.
On savait Roland Emmerich très éclectique dans ses choix de réalisations (Independence Day - 1996, Godzilla - 1998 & Le Jour d'après - 2004), il nous le prouve à nouveau en s'intéressant de près aux évènements qui ont marqués l'Histoire des Etats-Unis, à savoir le conflit entre les indépendantistes et les Anglais en 1776 en Caroline du Sud. Le film met en scène Benjamin Martin, un ancien soldat qui avait autrefois combattu les français et les indiens et qui se retrouve obligé de combattre les anglais en créant une milice avec l'aide des français. The Patriot - Le Chemin de la liberté (2000) n'évite bien évidemment pas la surenchère, connaissant Roland Emmerich c'était inévitable, on est ici devant une libre adaptation, très Hollywoodienne mais qui n'en reste pas moins efficace car du haut de ses 165 minutes, on ne voit pas le temps passer, véritable spectacle, divertissant sans le moindre mal. Côté distribution, on aura grand plaisir à retrouver Mel Gibson dans le rôle titre (et qui s'en sort avec brio, comme cela avait déjà été le cas avec .Braveheart - 1995, dans lequel il interprétait déjà un autre grand rôle à travers une impressionnante épopée). A ses côtés, on retrouve aussi le regretté Heath Ledger, Tchéky Karyo ainsi que Chris Cooper. Une fresque épique passionnante de bout en bout, dotée d'une réalisation et d'une mise en scène efficace, que demandez de plus ?