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    L'Ombre de Staline
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    194 critiques spectateurs

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    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 452 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 31 octobre 2020
    Ce film suit les voyages du journaliste Gareth Jones en URSS de l'ère stalinienne où il a découvert les Holodomor. Une grande famine qui a dévasté l'Ukraine et qui a été cachée au monde par le gouvernement soviétique. J'ai trouvé le film réalisé avec compétence mais avec un grand défaut il a pu transformer un sujet aussi important et intense en une expérience très terne. C'était peut-être moi qui ai passé une mauvaise journée de repos. Mais j'ai trouvé le film d'un ennui total et une énorme occasion manquée de raconter une histoire aussi extraordinaire et pas très connue sur cette partie de l'histoire soviétique. Je peux toujours le recommander en raison du sujet mais vous feriez peut-être mieux de regarder un documentaire concernant cette histoire...
    Raphaël L
    Raphaël L

    13 abonnés 69 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 août 2021
    Le film réussit à la fois à faire un devoir historique (jeter une lumière sur les crimes de Staline au nom du communisme) et à avoir un résonance actuelle car en voyant ce jeune lanceur d'alerte qui dénonce le pouvoir et les médias corrompus on est obligé de penser à la sphère médiatique de plus en plus gangrènée par les fakes news. Mais passée l'esthétique vraiment élégante, la réalisatrice s'embarrasse d'un classicisme de mise en scène et de ficelles scénaristiques trop voyantes. En reste un beau duel de journaliste très efficace mais très scolaire.
    Christ77
    Christ77

    10 abonnés 139 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 juin 2020
    Film poignant, déroutant avec parfois quelques images insoutenables à voir. Ce film relate une bien triste réalité cachée bien longtemps. Quelques longueurs. Mais ce film devient vite haletant et donne envie de savoir la fin. Allez voir ce film. Le choix de la colorimétrie est un parti pris mais terriblement parlant. À voir!!
    Elsa77Sampoush
    Elsa77Sampoush

    6 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 juin 2020
    En dehors du réel plaisir à retourner en salle et d'être ainsi le premier film vu en salle après bien trop longtemps, L'ombre de Staline a tout de la grande fresque historique. Relatant un fait historique que je ne connaissais pas du tout, je suis restée bluffée!
    Bicheyrejp
    Bicheyrejp

    11 abonnés 178 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 juin 2020
    Un ami cégétiste pourrait me dire « c’est de l’anticommunisme primaire ». Cet excellent film est un peu long à démarrer mais une fois que nous avons bien cerné la personnalité obstinée du journaliste gallois, il nous entraîne dans son périple ukrainien où la réalité de l’holodomor (mot que j’ignorais) nous glace autant que les paysages. Il existe des journalistes intègres, n’en déplaise à BFM, telle est la morale de ce film et c’est heureux de le savoir. Jusqu’au dernier plan nous restons scotché devant l’écran et de découvrir que cet instant suspendu est tiré d’une histoire vraie nous glace un peu plus les veines. A aller voir…
    beida
    beida

    5 abonnés 52 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 2 juillet 2020
    Sur un sujet historique particulièrement dramatique, la réalisatrice nous sert un produit tape-à-l'oeil, voire bouffi, avec de longues séquences parfaitement inutiles. Bref, elle ne fait vraiment pas honneur à son sujet.
    Henrico
    Henrico

    138 abonnés 1 269 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 juin 2020
    Le film est d’autant plus décevant que son thème était riche en espoir. L’espoir de voir un peu plus la vérité au cinéma sur la nature des crimes du communisme, leurs causes et leur ampleur. Car si on a déjà bien mis en évidence au cinéma toutes les horreurs du nazisme, trois choses du communisme restent encore peu traitées au cinéma. Premièrement, l’orchestration des famines, et de la misère d’une partie des populations par les dirigeants communistes, notamment Staline. Deuxièmement, le rôle clef qu’ont joué certains intellectuels collaborationnistes occidentaux, journalistes, écrivains, artistes, ou même politiciens. Ceux-ci, tout en sachant l’horreur, pour être allés sur place et l’avoir vue, véhiculaient tout de même en occident, sans vergogne, la propagande de ces régimes totalitaires. Troisièmement, l’aveuglement et l’acharnement des sympathisants communistes et socialistes occidentaux, à l’encontre des « lanceurs d’alerte », une fois que ces derniers témoignaient, par des conférences, des mémoires, des articles, ou des romans. L’espoir de bien voir tout cela est durement malmené par Agnieszka Holland, qui met en scène avec beaucoup de maladresse un sujet pourtant en or. Pour commencer, plusieurs de ses personnages ne sont pas contextualisés avec finesse. Ainsi, on ne mesure que très tardivement l’abjection de Duranty. En effet, sa fonction, sa stature, ne sont pas clairement et tout de suite présentées. Ensuite, l’influence du héros sur des personnages importants de l’époque est montrée de manière confuse, voire ambiguë. Orwell, nous est présenté dès le début du film, comme très marqué par les témoignages de Jones. Le film démarre d’ailleurs avec Orwell comme narrateur. Or, presque vers la fin, lors des entrevues qu’il a avec Gareth Jones, ses répliques laissent entendre qu’il doute encore de Jones. C’est l’inverse, qui aurait dû logiquement être montré. D'abord, il a douté, comme tout le monde, mais quelque chose l’a fait évoluer. Quoi ? Il s’agit bien sûr de la prise de conscience par Orwell que Jones disait vrai. Or cela, la réalisatrice Polonaise, ne nous montre pas cette évolution. Ensuite, on peut reprocher aussi à Holland sa gestion très brouillonne d’épisodes, pourtant capitaux de l’intrigue. De nombreuses scènes sont souvent mal amenées. C’est le cas du pèlerinage de Jones en Ukraine, et des macabres découvertes qu’il fait là bas. Sont brouillonnes aussi, les scènes de sa rencontre fructueuse avec Hearst, le magnat de la presse. Les multiples maladresses d’Agnieszka Holland rendent le film ennuyeux, mais à la limite, qu’importe ! Le sujet des horreurs du communisme est encore un domaine si peu exploré, que d’autres réalisateurs et réalisatrices ont encore toutes leur chance d’en réussir un sur le même sujet. Car, le pire dans cette histoire, est que les tribulations de Jones se sont 1000 fois reproduites. 10 ans après les mésaventures du célèbre journaliste Britannique, le non moins célèbre dignitaire soviétique, Kravchenko, passe à l’Ouest avec toute sa documentation sur Staline. Que se passe t’il ? Il subit l’opprobre de la quasi totalité des intellectuels de gauche Français, dont Sartre et Breton. Kravchenko finit d'ailleurs « suicidé », tout comme Jones. Dans les années 70, c’est au tour d'Alexandre Soljenitsyne. Le célèbre dissident Russe, reçoit certes beaucoup de soutien de par le monde, mais il subit aussi beaucoup l’opprobre d’une bonne partie des intellectuels de gauche, et notamment en France, de René Dumont ou Jean Daniel. Le traitement n'a pas été plus tendre avec les centaines d'artistes, ou intellectuels chinois, Vietnamiens, ou cubains. « Le Journal d’Anne Frank » fait depuis des décennies automatiquement l’objet d’études à l’école, au collège, ou au lycée. « Une journée d'Ivan Denissovitch » reste totalement absent de tous les programmes scolaires, voire même de l’écrasante majorité des CDI de France et de Navarre. L’Ombre De Staline plane toujours.
    Roub E.
    Roub E.

    744 abonnés 4 825 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 avril 2021
    A travers l’histoire de ce journaliste qui dans l’entre deux guerres veut faire une interview de Staline et qui va découvrir la famine qui règne en Ukraine et le mensonge du « miracle soviétique », le film nous fait un parallèle assez intéressant avec notre monde contemporain. En effet il est très tentant de faire le parallèle avec les Fake News, la négation de certains principes par intérêt économique ou politique, sur le fait qu’il n’y a pas plus sourd qu’une population ou un public qui ne veut pas entendre. La leçon d’histoire est intéressant mais Agnieszka Holland n’oublie pas de faire du cinéma, car c’est aussi un bon film d’espionnage à l’ambiance paranoïaque ou les murs on vraiment des oreilles. Le film a le bon goût d’éviter le manichéisme et aurait même un discours :tous les systèmes sont fait pour exploiter, assez intéressant. C’est ambitieux et plutôt bien tenu, cela vaut vraiment le coup de le découvrir.
    lionelb30
    lionelb30

    389 abonnés 2 501 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 juin 2020
    Biopic intéressant sur le plan historique. Quelques scènes marquantes , dommage que la réalisation soit très classique et que les acteurs n'apportent pas de plus valus au film.
    cinono1
    cinono1

    257 abonnés 1 987 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 novembre 2020
    Un film intéressant qui puise dans l'histoire, mais qui n'atteint pas la dimension émotionnelle auquel il pouvait prétendre. Reconstitution, acteurs investis, rythme réussi, pourtant il manque quelque chose au film qui lui aurait fait appartenir à la cour des grands films. Ce quelque chose se cache peut-être du coté d'un scénario sans beaucoup de surprises, ou l'on voit arriver les évenements à l'avance. A coté de cette évocation historique, se trouve le thème, finalement central du film, le difficile chemin qu'il faut à la vérité pour jaillir, engoncée qu'elle est par les connivences, les arrangements et la duplicités ders hommes.
    Dik ap Prale
    Dik ap Prale

    156 abonnés 2 761 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 mars 2024
    L'Holodomor, ou le génocide par la faim, dénoncé sur le territoire de la RSS d'Ukraine comme ailleurs à l'aube de la seconde guerre mondiale. L'ensemble prend une envergure collosale, forcément indispensable à l'histoire pour comprendre les failles et ses revers, mais surtout beaucoup de sens et de perspicacité, à l'aube d'une autre guerre qui s'annonçait alors. Somptueux et pénétrant.
    CinÉmotion
    CinÉmotion

    151 abonnés 220 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 juillet 2020
    Agnieszka Holland signe ici un excellent film en mettant en lumière une période et un évènement méconnu du grand public, contrairement à l'Holocauste, il s'agit ici de l'Holodomor, soit traduction littérale "l'extermination par la faim", une famine orchestrée politiquement par Staline dans les campagnes ukrainienne de 1931 à 1933, afin de libérer de l'espace pour sa politique de grande industrialisation et aussi éliminer les opposants très nombreux dans les campagnes.

    Le film est vraiment efficace, avec une intrigue fouillée, recherchée, détaillée, qui se reflète également dans la mise en scène et l'incroyable soin apporté au cadre et à la lumière, avec une photographie somptueuse, qui s'adapte à chaque scène importantes et décisives. Toute la partie sur l'ukraine est magnifiquement filmée, froid, brutal, alternant caméra à l'épaule et plan fixe extrêmement travaillé. Tout le jeu de mise en scène avec les miroirs aussi, très présent tout au long du film, pour souligner les faux semblants de certains personnages et le double jeu qu'ils utilisent pour rester à la botte de Staline. Un film où les personnages sont développés de façon précise et rigoureuse, dans leur écriture mais aussi dans leur dialogue. Un film qui parait réaliste et conforme à la réalité, avec une certaine psychologie développée ici ou là, qui permet de donner encore plus d'épaisseur à l'ensemble, pas étonnant lorsqu'on sait que la réalisatrice a mis en scène quelques épisodes de la série House of Cards... Superbe film donc pour un évènement qui nécessite d'être connu, car oui, Staline, adoubé par des millions de russes à l'époque et encore aujourd'hui d'ailleurs, a tué près de 20 millions de ses concitoyens...
    LeFilCine
    LeFilCine

    164 abonnés 561 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 juillet 2020
    La réalisatrice polonaise Agniezska Holland se saisit d’un de ces méfaits staliniens qui fut si longtemps caché de la mémoire des hommes. Pour cela elle a choisi de suivre le périple à peine croyable, dans l’Ukraine soviétique, d’un journaliste britannique qui, dans les années 30, a tout fait pour informer le monde du drame vécu par la population locale. La grande famine ukrainienne de 1933, aussi appelée Holodomor, est donc le cadre assez horrifiant du long-métrage et la plongée au cœur des campagnes martyrisées est juste parfaitement mis en image. Certaines séquences du film sont pour cela assez inoubliables. La réalisatrice parvient à rendre l’horreur palpable et l’ignominie des hommes transparaît à chaque plan. James Norton, qui incarne le journaliste gallois Gareth Jones, est de tous les plans. Comme il est très bon, cela ne pose évidemment aucun problème. Les seconds rôles ont bien du mal à exister hormis l’épatant Peter Sarsgaard. L’acteur américain incarne avec brio le correspondant du New York Times à Moscou dont la duplicité à l’égard du régime soviétique était plus que troublante. Les reconstitutions sont convaincantes, le rythme bien maîtrisé et le sujet évidemment passionnant. Cela fait de L’Ombre de Staline un film historique particulièrement agréable à visionner.
    Catherine V.
    Catherine V.

    50 abonnés 610 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 juillet 2021
    Le film de la polonaise Agnieszka Holland est librement inspiré de la découverte par le journaliste britannique Gareth Jones de la famine ukrainienne (1932-1933) : l'Holodomor.

    Il est surtout question du ”duel” entre deux journalistes que tout oppose. Nous avons droit à la marche de G. Jones, en Ukraine (1933) , ”entre la misère et la mort” de cette région que le ”petit père des peuples” (Staline) a réduite à la famille.

    G.Jones va vouloir dénoncer que sous la propagande communiste, le régime soviétique est en train d’affamer l’Ukraine et de commettre un véritable génocide.

    D’avoir voulu révéler au monde ce qui se passait en Ukraine, G. Jones le paiera de sa vie en étant assassiné à la veille de ses 30 ans.

    Garth Jones est l’opposé du personnage machiavélique Walter Duranty, correspondant à Moscou du prestigieux New York Times, de 1922 à 1936, que ses innombrables vices (véreux, partouzeur, opiomane) rendent plus que corruptible et surtout pas regardant sur les droits de l’homme dès lors qu’il s’agit de faire du business.

    En accord avec la propagande de Moscou, celui-ci ira jusqu’à nier l'existence d'une famine généralisée dans la région. "Les Russes ont faim mais ne sont pas affamés" titra-t-il dans une réplique, le 31 mars 1933, expliquant que le taux élevé de mortalité était dû à des maladies liées à la malnutrition, et que seule l'Ukraine était concernée par ce problème d'approvisionnement. "Les observateurs russes et étrangers n'ont aucune raison de croire à une catastrophe humanitaire" osa t’il écrire. Il fut pourtant lauréat du prestigieux Prix Pulitzer en 1932 ! La fin de vie de Walter Duranty, mort à 73 ans sera confortable et tranquille. Il s'éteindra le 3 octobre 1957 à Orlando, en Floride sans jamais avoir vu son prix Pulitzer retiré.

    Il faudra attendre 1990 pour que, dans un édito, le New York Times dénonce les mensonges de Walter Duranty, son correspondant à Moscou.

    Le film n’est pas exempt de défauts (quel est le film qui n’en aurait vraiment aucun ?...), il y a des longueurs, des plans dispensables, des ralentis, puis des accélérations, des idées scénaristiques discutables, une interprétation que certains ont jugé insipide, d'autres au contraire très juste, une photographie singulière qui peut plaire comme déplaire tout autant, etc. etc.

    Toutefois ce film a le mérite, d’une part, de rappeler ce génocide que les historiens connaissent mais que le gros du public ignore. D’autre part, il est un hommage à Gareth Jones qui en était plus que digne.

    De ce fait, cette réalisation mérite, à mon goût, d’être plus saluée que descendue.
    Domnique T
    Domnique T

    55 abonnés 227 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 juillet 2020
    Quand, comme moi, on a oublié l'épisode désastreux de l'holodomor, cette histoire vraie donne le frisson. A l'heure des fake-news, du dénigrement des lanceurs d'alerte, ce récit historique s'inscrit parfaitement dans notre actualité. La véracité du propos est parfaitement servie par une reconstitution minutieuse des années 30. Bien sûr, l'acmé réside dans l'épisode hivernal ukrainien ... (que j'ai trouvé un peu long) avec du vrai froid et de la vraie neige . Cela ajoute au coté glaçant de cet épisode tragique. Une histoire hallucinante sur la difficulté d'avoir raison contre tout le monde, sur la suffisance des élites politiques, l’objectivité supposée de la presse, sur la propagande et la contre-propagande ...
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