Avis : Underwater - Page 3

Les influences extérieures sont visibles, d’autant plus visibles qu’elles font écho à des œuvres définies aujourd’hui comme des dates dans l’Histoire du cinéma : nous pensons à Alien, à The Abyss et aux récits de Lovecraft dont l’univers a déjà connu bon nombre d’adaptations sur grand écran (Dagon par exemple). Car si Underwater a un mérite, c’est celui d’attester la prégnance de ces modèles du genre dans l’inconscient collectif et la difficulté à s’en affranchir pour réinventer ledit genre, à repenser le geste artistique pour en tirer autre chose. Telle n’est pas l’ambition de William Eubank qui semble chercher avant tout l’efficacité : son film s’ouvre et attrape le spectateur pour ne plus le lâcher ensuite, à la manière des créatures qu’il met en scène. La caméra colle au corps et au visage des protagonistes, ne propose que peu de plans d’ensemble si bien qu’elle participe à l’élaboration d’un climat anxiogène qui fonctionne vraiment bien et que la musique vient amplifier. Nous errons dans l’obscurité, nous butons contre de vieilles machines obsolètes, constamment sur nos gardes, conscients qu’une sale bête peut à tout instant débouler et causer du tort. C’est grouillant, c’est poisseux, et on nous y plonge tête baissée jusqu’au générique de fin. Là réside la principale valeur du long-métrage, sa propension à imposer une esthétique du choc qui ne cède jamais au remplissage conventionnel du temps et de l’espace par des dialogues démonstratifs – heureusement car ses dialogues s’avèrent plutôt médiocres. Les personnages se connaissent et n’ont donc pas à se présenter artificiellement : leur profondeur émotionnelle trouve à s’exprimer en situation, lorsque le danger se présente ou que la mort intervient. On regrettera néanmoins la trajectoire linéaire déjà vue et revue, aggravée par la sexualisation excessive et malvenue de Norah Price – interprétée par Kristen Stewart. Le fait de mettre l’entièreté du casting en sous-vêtements et la nécessité dramatique qu’exigent les combinaisons n’enlèvent pourtant pas la fétichisation du corps de Stewart, un corps aux cheveux rasés, à la poitrine compressée, aux pieds nus arpentant les vaisseaux, corps qui aurait dû passer inaperçu si la caméra avait su (ou voulu) prendre la distance nécessaire et refuser véritablement la sexualisation. En outre, le sous-texte mythologique ne fonctionne guère et paraît se résoudre bien lâchement, simple prétexte au déballage d’enjeux féministes et écologistes poussifs. Ce n’est donc pas pour son propos qu’il convient de regarder Underwater, mais davantage pour la vision cauchemardesque qu’il livre, elle pleinement réussie.

Excellent divertissement, un film catastrophe SF rondement mené! Le film offre des séquences de frisson réussies, de bon effets spéciaux et une mise en scène très inspirée! Des personnages plutôt attachant, un scénario simple mais efficace, du suspense, de la tension, pas de temps mort!
Bref j'ai beaucoup aimé et j'en redemande, pourquoi pas une suite...

Un film plat où l'histoire n'a aucun intérêt, les scènes se suivent sans rebondissements, la mise en scène est inexistante, les images noyées et le preneur de son nous assène de basses tout le long du film.
Rien de bien intéressant. A éviter.

« Underwater » est un nouveau film de science-fiction sous-marin au scénario vu et revu qui ne lasse jamais. Malheureusement dans ce cas là, c'est plus ou moins raté. L'histoire reste très prévisible dans les grandes lignes et ne dégage presque aucune émotion ni angoisse, c'est dommage car pour ce genre de film, c'est nécessaire... Cela n'empêche de suivre tout de même le scénario avec un minimum d'intérêt et d'y découvrir les fameux monstres marins. Kristen Stewart est celle qui s'en sort le mieux dans un casting assez caricatural.
Un film catastrophe qui se suit mais qui n'arrive pas à faire monter la pression.

http://cinephile-critique.over-blog.com

Underwater est le Alien sous marin des années 2020. Avec un personnage ambigu entre femme et homme qui a un caractère bien trempé, un monde claustrophobique et une tension montante, les similitudes entre les deux œuvres sont criantes. Mais faire un film intégralement sous marin n'est pas chose aisée et la qualité des effets spéciaux est à souligner, on y voit pratiquement que du feu et on est submergé par quelques séquences. Kristen Stewart est la digne héritière de Sigourney Weaver et le frenchie Vincent Cassel apporte son charisme à l'ensemble. Underwater n'est pas un film philosophique loin de là, mais dans son genre de petite épouvante angoissante avec des monstres, il remplit très largement son cahier des charges et le rendu est très bon. On pourrait seulement regretter le parti pris artistique de filmer ce film de cette façon, une version du type de Cloverfield, filmé à la première personne aurait été incroyable et terriblement terrifiante.

Je voulais faire un avis détaillés .. que dire «  » l’ambiance et la .. Chaque minute est un supplice , tout dans l’obscurité « tout ce déroule lentement au départ (on ignor l’origine) on c’est juste que c’est une mega Structure au fond de 11000m .., bien moche se qui c’est ce passe au fond , au final je ressort du cinéma « Secoué mais quel kiff dommage que le scénario soi si pauvre , âme sensible éviter

J'ai bien aimé ! Certes pas très original comme Intrigue, mais j'ai bien aimé. Le film se regarde. Il n'y a pas de longueur. Dès le début, avant même de décompter 45 secondes ça décolle et ce jusqu'à la fin .

Un film qui n'est pas trop long, des le début pas de vide ça démarre net, scénario un rien habituel mais qui fait de bons effets , mais surtout des effets spéciaux comme je n'en avais pas vu depuis qq temps ! ( Et à certains moments croyez moi... y'a du niveau! ;) )
Donc à voir à mon goût

Nul , effets spéciaux ratés, les Aliens : image pas nette , mélange de Voldemort et lui il faisait peur et 1 grosse pieuvre géante

Underwater ne révolutionne pas le genre, l'objectif n'est pas là, William Eubank n'a pas la prétention de faire le film du siècle, le réalisateur livre un divertissement efficace agrémenté de quelques touches d'angoisse au casting solide et attachant, un long métrage réalisé avec habileté et passion.

Alors oui ça ressemble a d'autres films oui elle ressemble a sigourney mais on a fait déjà tout le tour de la science fiction et fantastique qu'on a plus rien comme idée c'est tout, tout les films qu'ils vont sortir ce sera du déjà vu, c'est comme les séries policières c'est toujours la même chose un moment donné pourtant les gens continuent a regarder.Alors d'une quand je vais voir un film j'essaye pas de savoir si c'est une série b ou z,on s'en fout en fait,le film est très bien réalisé,il te mets grave la pression quand la base prend l'eau,on sent le côté anxiogène,et les jumpscares sont bien placés,et ça c'est le principal, c'est sur que si la personne qui n'a pas peur d'être seul dans un endroit confiné ou être seul dans l'espace elle va s'ennuyer,mais là ça fait le taf je suis désolé on peut pas mettre une mauvaise note,les effets spéciaux sont bien réalisé.attention c'est pas un film d'horreur il ya juste du suspense sous anxiogène, dommage que la fin est vite expédié c'est tout

D'accord avec ALICE025 - Underwater » film horror - fiction. L'histoire reste plutôt prévisible dans les grandes lignes et ne dégage presque aucune émotion ni angoisse car en plus comme disent beaucoup on a pas le temps de s'attacher aux personnages & pour ce genre de film, c'est un peu nécessaire. Cela n'empêche de suivre tout de même le scénario avec un minimum d'intérêt pour y découvrir les fameux monstres marins et là malheureusement les images sont bien trop sombres. Vaut mieux se remater Abymes ou Abyss!! qui n'ont pas vieilli. Cassel fait le job et Kristen Stewart pas terrible. spoiler: Seul le black est bien crédible mais il meurt au début

Underwater est un film rare dans le domaine fantastique fiction océanique (ils se comptent sur les dix doigts, de Abyss à 20000 lieux etc) alors au revoir les boudeurs et critiques de blasés..les effets spéciaux sont spectaculaires , le suspens est bien présent, l'histoire simple ils veulent sauver leurs peaux normal même si les deux femmes gardent tout leur charme sexy.
j'adore ce genre de moment sur grand écran alors faite comme moi céder à la pression.

Deux ans et demi. C'est le temps écoulé entre le tournage du film Underwater et sa sortie en salles.
Surprenant au premier abord. Si on remonte le temps au moment de sa conception (avril-mai 2017), on réalise qu'un certain Alien Covenant déboulait en salles. Misant sur le succès du sixième film de la saga de science-fiction/horrifique, le film réalisé par William Eubank (auteur des films Space Time : L'ultime Odyssée et The signal) suivait le filon avec une variation sous la mer. Problèmes :
1) Alien Covenant n'a pas rapporté grand chose
2) Un film a déjà tenté le coup. Il s'appelle Léviathan (sorti en 1989) et c'était pas une réussite.
Bref, l'excitation est retombée vite. Ajoutez le rachat de son studio d'origine par Disney. Déjà qu'il ne sait pas quoi faire avec la franchise Alien, imaginez l'indécision pour un dérivé comme Underwater...
Finalement le voilà, arrivant sur les écrans dans l'indifférence générale. Cruel certes mais néanmoins logique si on s'en tient à ce que le film propose. C'est à dire pas grand chose. Résumons :
- Une plate-forme sous-marine qui extrait du pétrole
- Une catastrophe qui l'isole de la surface
- Une présence inconnue menace les rescapés
On peut difficilement faire plus limpide : hybrider Le huitième passager avec Abyss de James Cameron. Le long-métrage n'essaie même pas de faire semblant. Ne vous attendez donc pas à la moindre surprise, Underwater est en pilotage automatique du début à la fin. Rebondissements téléphonés, personnages à peine caractérisés, comportements parfois absurdes. À l'exception d'un ou deux moments de tension, le film peine à transmettre de l'émotion.
Au moins, on s'en tient à 95 minutes. C'est concis. Cela dit, tant mieux puisque l'histoire n'a strictement rien à apporter au genre. Je me rabats sur la mise en scène plutôt pas mal, multipliant les procédés pour créer le suspense (vues subjectives, montage nerveux), et les comédiens investis.
Dans le genre, Underwater se situe un cran en dessous d'un autre Alien-like, Life - Origine inconnue, à plusieurs longueurs du récent Crawl, et à 20.000 lieues sous le film séminal de Ridley Scott.
Interchangeable.

Du pur divertissement, ça pulse pendant 1h30, faut pas chercher plus loin.
ça fait du bien de temps en temps d'être simplement et effectivement diverti !