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    Underwater
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Underwater" et de son tournage !

    Sortie tardive

    Le tournage d'Underwater s'est déroulé au printemps 2017. Il s'est écoulé presque 3 ans entre la fin des prises de vues et la sortie du film en janvier 2020. Le rachat de la Fox par Disney est la cause de ce retard.

    Spécialiste de la SF

    Underwater est le 3ème long-métrage de William Eubank. Le cinéaste reste toujours dans le genre SF après Space Time L'ultime odyssée et The Signal.

    Inspiration Alien

    Les producteurs d'Underwater ont fait appel à Adam Cozad (Tarzan) pour affiner le scénario et approfondir les relations entre les personnages : Norah, le capitaine Lucien, l'étudiante en biologie marine Emily, l'ingénieur forage Smith, le responsable système Rodrigo et Paul, le blagueur qui veut toujours attirer l'attention. Cozad s'est inspiré d'Alien de Ridley Scott, mais aussi de la suite pleine d'action réalisée par Cameron en 1986, Aliens, le retour, tous deux mettant en scène Sigourney Weaver sous les traits de l'héroïne Ellen Ripley.

    Hommage à Ripley

    Selon le scénariste Adam Cozad, le personnage de Norah (Kristen Stewart) est, en quelque sorte, un hommage à Ripley dans Alien. "Ce n'était pas important que Ripley soit un homme ou une femme et ça a fait d'elle une pionnière. Personne n'avait jamais écrit un tel personnage avant. Elle nous a servi de modèle et nous a poussés à faire de Norah un personnage dont la trajectoire n'a rien à voir avec son sexe. Ça semble être une représentation vraiment authentique, et vu le monde dans lequel on vit, on avait le sentiment que c'était le bon message à faire passer."

    La préparation de Kristen Stewart

    Bien que la dimension très physique du rôle ait guidé le jeu de Kristen Stewart, celle-ci s'est très vite sentie proche du personnage et n'a guère eu besoin d'entraînement ou de documentation : "Je n'ai pas à eu me préparer pour ce rôle", indique-t-elle. "Ce ne sont pas des soldats. Ce sont des gens comme vous et moi qui font leur boulot dans un endroit où, pensaient-ils, leur sécurité était assurée - alors que ce n'est pas le cas. Elle sait réparer des écrans, resserrer des vis et faire en sorte que la plateforme de forage fonctionne bien, mais elle n'est pas du tout prête à survivre dans pareille situation. Du coup, en guise de préparation, il fallait que je sois aussi présente que possible."

    Kristen crâne rasé

    C'est sur la suggestion de Kristen Stewart qu'il a été décidé que Norah aurait le crâne rasé. "Dès le départ, Kristen était investie à 100 %. Deux ou trois jours après la validation du projet, on s'est retrouvés dans une chambre d'hôtel avec un coiffeur et elle se rasait et se teignait les cheveux en blond", se rappelle la productrice Tonia Davis. "Rencontrer quelqu'un prêt à s'impliquer immédiatement, prêt non seulement à travailler vraiment dur pour jouer dans ce film mais aussi à se transformer ainsi physiquement, a été une source d'inspiration pour nous tous."

    Le frenchy Vincent Cassel

    Selon le réalisateur William EubankVincent Cassel possède à la fois l'expérience et l'aplomb nécessaires pour ce rôle. "Vincent est animé par quelque chose d'énigmatique et de puissant, si bien qu'on l'imagine tout de suite en commandant de station de forage sous-marine", commente Eubank. "C'est un vrai dur, et même si on l'imagine pouvoir donner un conseil sur un ton amical, voire paternel, il a l'air de quelqu'un qui pourrait affronter un ours s'il le devait."

    Une actrice de Game of Thrones

    Pour incarner Emily, jeune étudiante en biologie marine, la production a choisi Jessica Henwick, qu'on a précédemment vue sous les traits de la guerrière Nymeria Sand dans Game of Thrones et de Colleen Wing, la spécialiste accomplie en arts martiaux de la série Iron Fist"D'une certaine façon, Emily incarne le point de vue du spectateur puisqu'elle réagit aux événements avec vraisemblance et candeur. Ce qui se passe dans le film est inédit pour le spectateur et elle est donc ce qui lui permet de vivre cette expérience de manière immersive", explique l'actrice.

    Tournage à la Nouvelle-Orléans

    Underwater a été tourné à la Nouvelle-Orléans sur trois plateaux et plusieurs décors extérieurs. Le tournage a soulevé de grandes difficultés techniques : "L'un des aspects les plus complexes de ce projet, c'est que les personnages doivent se déplacer sur les fonds sous-marins", déclare le producteur Jenno Topping. "On a dû trouver un moyen de donner l'impression que les personnages sont vraiment sous l'eau. Pour y parvenir, on a eu recours à un éventail d'effets visuels, placé les acteurs dans l'eau et utilisé une technologie créée spécifiquement pour ce projet."

    Décors crédibles

    William Eubank a collaboré de près avec le directeur de la photographie Bojan Bazelli et le chef-décorateur Naaman Marshall pour créer un environnement immersif permettant aux acteurs de se plonger dans un espace confiné tel que décrit dans le scénario. Pour compliquer encore la tâche de Marshall, la plupart des décors de la station Kepler – les couloirs, la salle des combinaisons, la salle de contrôle et les quartiers d'habitation – devaient être conçus pour être secoués, inondés ou incendiés. Ils ont dû être totalement repensés, repeints ou restructurés pour simuler l'intérieur de Roebuck, la plate-forme abandonnée qui offre une chance de survie à l'équipe prise en chasse. Il était important que les décors de Kepler comme de Roebuck aient l'air ancien et en mauvais état, comme si les stations avaient séjourné au fond de l'océan depuis des années.

    Effet dry-for-wet ?

    Les décors ont été conçus et peints afin de simuler un effet "dry-for-wet", à l'instar du film oscarisé La Forme de l'eau de Guillermo del Toro ou du drame spatial Lucy in the Sky. Dans ce but, la production a tourné des scènes censées se passer sous l'eau dans des environnements "secs" plutôt que de les filmer dans des réservoirs. Pendant le tournage, des effets d'éclairages spécifiques permettent de susciter l'illusion d'un environnement aquatique à grande échelle sur le plateau qui peut être plongé dans le brouillard pour en accentuer l'effet. Les acteurs ou leurs doublures cascade exécutent les mouvements à l'aide de filins ou de harnais pour donner l'impression qu'ils flottent.

    L'illusion de l'eau

    Au cours de la post-production, des effets visuels dernier cri ont été utilisés pour créer l'illusion que les scènes se déroulent entièrement sous l'eau, grâce à l'ajout de vagues, bulles ou éléments de matière réalisés en images de synthèse : "On tourne un film au fond de l'océan mais on n'y est pas vraiment, si bien qu'on doit recourir à de nombreuses technologies, de la plus rudimentaire à la plus sophistiquée, pour y parvenir : effets visuels, effets numériques, effets spéciaux", explique William Eubank. "En gros, si vous pensez à une technologie spécifique, il est fort probable qu'on l'utilise à un moment donné !"

    La bassin de la lune

    Pour les séquences où les personnages passent d'un environnement sec, comme l'intérieur de la plateforme, au plancher océanique par exemple, la production a élaboré un environnement de transition, "wet-for-wet", en construisant des réservoirs pouvant contenir des dizaines de milliers de litres d'eau. L’un des décors, surnommé le "bassin de la lune", était fixé aux réservoirs par des ascenseurs permettant aux acteurs d'être submergés pour des plans précis. "C'est une pièce conçue pour passer d'un environnement sec au fond sous-marin", explique Naaman Marshall. "On prend cet ascenseur comme un caisson de pressurisation et, quand on arrive en bas, les portes s'ouvrent et on est capable de sortir sur le plancher océanique."

    Simuler le poids de l'eau

    L'approche "dry-for-wet" a largement influencé la gestuelle des acteurs et la chorégraphie des cascades. Le chef-cascadeur Mark Rayner a supervisé la réalisation des systèmes d'ancrage et des autres outils conçus pour simuler la force d'apesanteur et le poids de la marche sous l'eau. "Quand j'ai lu le scénario, j'étais vraiment enthousiaste car il y a beaucoup d'action. Lorsque William Eubank m'a appris qu'on allait beaucoup recourir aux techniques 'dry-for-wet', j'étais un peu surpris. En matière de cascades, on cherche en général à faire les choses avec une énergie et une vitesse maximales mais dans ce film-ci, il fallait simuler l'action sous l'eau et je me suis dit 'waouh, on va devoir tout ralentir et ça va être un sacré défi'", se souvient Rayner.

    Les combinaisons de plongée

    Les combinaisons de plongée Poseidon que les membres de l'équipage portent lorsqu'ils sont à l'extérieur de l'environnement pressurisé de la station ont été conçues et réalisées par les artistes oscarisés de Legacy Effects avec l'obligation d'être sèches dans certaines scènes et submergées dans d'autres. "On avait à l'esprit l'obligation de les garder aussi légères et mobiles que possible", explique le concepteur en mécanique de Legacy, Richard Landon. "Mais on devait aussi faire en sorte qu'elles puissent être totalement submergées, rester fonctionnelles et ne pas prendre l'eau". Ce parti-pris représentait un défi puisque les matériaux légers comme la mousse de polyuréthane ou de caoutchouc absorbent l'eau comme des éponges. Landon et son équipe ont eu l'idée d'une coque rigide comme un exosquelette inspiré par diverses combinaisons de la NASA.

    Kristen transpire dans sa combi

    Au total, neuf combinaisons ont été fabriquées : une pour chacun des acteurs, deux combinaisons spécifiques pour les cascades de Kristen Stewart et Jessica Henwick et une supplémentaire pour les cascades des acteurs. Elles pesaient entre 30 et 45 kilos et pouvaient supporter d'être dans l'eau et suspendues au plafond. Pour permettre aux acteurs de supporter le poids de ces costumes, des supports comme des bretelles de sacs à dos ont été conçus à l'intérieur, et des épaulières, des harnais et des lanières contribuaient à répartir le poids.  "Je portais une cinquantaine de kilos sur le dos tous les jours", note Kristen Stewart. "Je ne pouvais pas faire deux pas sans me mettre à transpirer. C'était épuisant physiquement. Mais pour être crédible dans certaines scènes, il fallait qu'on ressente nous-même le stress et l'âpreté que nous inspiraient cet univers."

    Eclairer les acteurs

    Pour éclairer les acteurs, les combinaisons étaient équipées de multiples circuits électriques avec, notamment, six différents éclairages à l'intérieur du scaphandre : deux sur les pommettes, deux sur les sourcils et une surnommée le viseur qui illuminait à la fois le côté gauche et droit. Un petit écran a également été placé au dos du costume pour simuler un moniteur de mesure du pourcentage de CO2 et d'oxygène. Les éclairages ont permis à la production d'ajouter des indices visuels subtils dans les scènes. "Si on voulait ajouter un peu de vert quand l'eau est trouble, ou un petit peu de rouge pour rendre la scène plus intense, c'était possible", se souvient le concepteur Richard Landon. "Il y a plusieurs séquences où les personnages doivent couper leurs projecteurs, car le monstre s'approche lorsqu'ils sont sur le plancher océanique."%MCEPASTEBIN%

    Créer les monstres

    La société spécialisée en effets visuels MPC (Harry Potter et les reliques de la mort, Le Livre de la jungle) a été chargée de s'occuper de créer les monstres des profondeurs. Le "Clinger" (crampon) s'inspire à la fois d'un poulpe et d'un pouce-pied. C'est un prédateur rapide d'apparence hideuse, tandis que le transparent "Ghost" (fantôme), qui s'inspire d'une méduse, est plus éthéré. Enfin, le gigantesque "Behemoth" (mastodonte), que l'on ne voit pas avant les scènes finales spectaculaires du film, réunit des éléments des deux et devient LE monstre des profondeurs par excellence. "Le 'Behemoth' est en fait un nid, ou un hôte, pour des centaines et des centaines de 'Clingers'", explique le producteur associé Jared Purrington, qui a également été storyboardeur sur ce film et avait précédemment travaillé avec William Eubank sur The Signal. "Comme il est vraiment énorme, ils s'y fixent. C'est du 'Behemoth' qu'ils sortent : il est tellement grand qu'il est comme un écosystème à lui tout seul."

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