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    Pentagon Papers
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    Yves G.
    Yves G.

    1 303 abonnés 3 305 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 janvier 2018
    En 1971, deux ans avant que Carl Bernstein et Bob Wooodward ne mettent à jour le scandale du "Watergate", le Washington Post a publié les "Pentagon Papers", des documents classifiés du ministère de la Défense qui démontraient l'hypocrisie de la Maison-Blanche et de ses locataires successifs au Vietnam.

    À la vérité, le résumé du film et la réalité historique sont un peu complexes que le résumé en une phrase que je viens d'en faire. Ce n'est pas le "Washington Post", mais le "New York Times" qui, le premier mit la main sur le rapport McNamara, l'éplucha pendant plus de trois mois et le publia - selon une procédure qui n'est pas sans rappeler celle qui a été suivie pour le "Cable Gate" ou les "Panama Papers". Mais une injonction d'un juge new-yorkais lui lia les mains. Et c'est alors - et alors seulement que le Washington Post prit le relais. Un autre juge refusant à l'administration d'adresser au "Post" une injonction similaire à celle que contenait l'ordonnance du juge new-yorkais, la Cour suprême fut saisie. Et, statuant donc à la fois sur les deux affaires, elle fit prévaloir la liberté de la presse sur la protection du secret d’État.

    Le "Post" eut donc moins de mérite dans cette histoire que le "Times". Et c'est avec raison que les journalistes du second ont reproché à Spielberg le titre de son film : "The Post" - dont, pour une fois, la traduction de ce côté-ci de l'Atlantique, n'est pas idiote. Mais ne nous arrêtons pas à ces détails.

    "Pentagon Papers" aurait aussi bien pu s'intituler "Katharine". Car au-delà d'un hymne à la grandeur du métier de journaliste et à la liberté de la presse, "Pentagon Papers" est un film sur la présidente du "Post", Katharine Graham qui hérita de cette fonction après la mort de son père et le suicide de son mari. Le rôle, qui ne le sait, est interprété par Meryl Streep - et lui vaut sa vingt-et-unième nomination aux Oscars et peut-être sa quatrième statuette. Au début du film, c'est une grande bourgeoise qui a intériorisé le soupçon d'incompétence qui pèse sur elle et ne parvient pas à se faire entendre des membres exclusivement masculins de son conseil d'administration. À la fin, on s'en doute, elle aura pris de l'assurance et aura réussi à faire entendre sa voix - même si j'ai été frustré de ne pas l'entendre prononcer quelques paroles vibrantes sur les marches de la Cour suprême.

    Bien sûr, "Pentagon Papers" est tourné par un excellent réalisateur qui sait comment écrire une histoire, la filmer et maintenir en haleine son auditoire pendant deux heures de rang. Bien sûr, "Pentagon Papers" est interprété par deux monstres sacrés du cinéma américain. Bien sûr, "Pentagon Papers" brasse des sujets (la liberté de la presse, l'empowerment des femmes) ô combien sensibles et bienvenus à l'heure de Trump et de Weinstein.

    Mais c'est paradoxalement l'accumulation de toutes ces qualités, de toutes ces perfections, de tant de bien-pensance, de tant d'inconsciente vanité cocardière qui constitue le principal défaut de ce film. Avec les mêmes acteurs, sans doute excellents mais largement sexagénaires, avec la même insupportable et envahissante musique dont il ne résiste pas au besoin de saturer chaque scène, avec les mêmes procédés filmiques, quasiment sur les mêmes thèmes empruntés à l'âge d'or du cinéma fordien des années quarante, Spielberg tourne et retourne depuis vingt ans le même film. Romain Gary aurait dit : "Au-delà de cette limite votre ticket n'est plus valable".
    EricDebarnot
    EricDebarnot

    188 abonnés 1 262 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 janvier 2018
    Le gouvernement de Trump, à peu près conforme à nos pires cauchemars, a néanmoins une foule de bonnes conséquences, en particulier du fait du réveil d'une conscience politique disons "de gauche" (pour les USA, entendons-nous bien) et d'un indéniable militantisme chez les artistes, même chez ceux qu'on imaginait les plus confortablement installés dans le système, comme ce bon vieux Tonton Spielberg. Regardé sous cet angle, celui de l'urgence de la défense de la liberté de la presse et des lanceurs d'alerte, mais aussi celui de la nécessité de défendre les avancées du féminisme (un thème qui s'avère finalement plus central ici que prévu, à travers le personnage interprété, parfois avec un peu de flottement, par Meryl Streep), "Pentagon Papers" est un film qui cogne, et qui cogne efficacement. Car même si tout ce que nous dit Spielberg ici, sur la collusion entre la presse et le pouvoir, sur un état prompt à condamner ses citoyens pour préserver ses élites au pouvoir, sur l'intense mépris des milieux politiques et des milieux d'affaire envers les femmes, sur l'indispensable révolte individuelle, est bien stéréotypé, avec l'habituelle caresse dans le sens du poil de l'Américain moyen fier de sa Constitution et des "Pères Fondateurs" de la Nation, il est des moments dans l'Histoire où il faut rappeler les vérités les plus essentielles à la survie de la Démocratie. Alors, les plus malins d'entre nous tiquerons sur l'accumulation d'effets de mise en scène typiquement "spielbergiens" visant à créer de la tension et du spectacle à chaque fois que possible, sur une sorte de classicisme assez routinier d'une narration sans vraie surprise et d'une interprétation globalement solide mais sans génie (même Tom Hanks nous fait plus de la citation de personnages déjà vus mille fois qu'autre chose). Pourtant, l'énergie et la combativité sont indéniablement là, joliment mis au service d'une cause qu'il est indispensable d'embrasser et de défendre en 2018.

    PS : Un bon point pour Spielberg pour avoir écumé les castings des meilleures séries TV du moment ("The Americans", "Better Call Saul", "Fargo", etc.) afin d'enrichir son casting de nouveaux acteurs inspirés et pertinents !
    bobmorane63
    bobmorane63

    157 abonnés 1 901 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 février 2018
    Ca faisait un moment que le cinéaste Steven Spielberg n'avait pas fait un chef d'oeuvre qui m'a emballé autant du début à la fin, cela remonte à "Munich" en 2006, je dis ça il a fait de bons longs métrages comme "Cheval de guerre" et "Le pont des espions" mais me faire monter en densité si haut, ça non !! "Pentagon Papers" est un film de cinéma d'investigation comme je les aime, on pense un peu à "Les hommes du président" d'Alan J. Pakula des années 70 mais l'action d'ici se passe avant. On est dans les bureaux d'un journal de revue de presse dont la patronne est une femme riche qui a le pouvoir sur les articles secondé par un rédacteur en chef qui lui conseille et fait le travail en équipe. Une source sur la guerre au Vietnam a en lui cinq mandats de gouvernances qui ont mentis aux Américains sur les évenements et contient des informations qui échouera chez une presse concurrente qui sort le premier mais plus importants concerneront les personnages centraux du film, des documents importants qui nécessiteront des doutes sur l'avenir de l'entreprise et les leurs. Une oeuvre mené intelligemment par le maitre Steven Spielberg qui nous captive avec cette histoire ou on apprend sur l'époque et la liberté de la presse à cette période la. Une mise en scène construit comme il faut sans en faire des tonnes. La musique de John Williams fait toujours mouche. Quant aux acteurs, Meryl Streep nous livre une interprétation immense de même que Tom Hanks à ses cotés. Je le redis, chef d'oeuvre.
    laurence l
    laurence l

    118 abonnés 1 095 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 janvier 2018
    Bon film avec des acteurs bien choisis. Relate bien ce moment de l'histoire du journalisme. Toujours la patte Spielberg.
    Selingues G
    Selingues G

    61 abonnés 951 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 avril 2018
    Avec Pentagon Papiers, Steven Spielberg arrive encore à nous surprendre. Entouré par deux immenses acteurs, le réalisateur à lunettes démontre qu'il reste l'un des meilleurs réalisateurs encore en service.

    Certes, nous sommes sur des films sans scènes d'actions impressionnantes ni monstres. Spielberg fait ce qu'il sait faire de mieux : raconter des histoires fortes de son pays. La réalisation est parfaite et le réalisateur arrive à maîtriser le rythme d'un film qui aurait pû être soporifique

    En attenant de regarder le dernier film du réalisateur, je vous conseils de regarder ce brillant film car Spielberg est même meilleur dans cette catégorie..
    Ann Val
    Ann Val

    77 abonnés 352 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 juillet 2021
    Une page sombre de l'histoire des Etats-Unis, relatée avec sobriété et magnifiquement mise en scène par Spielberg. Les acteurs sont justes et même si cela semble académique de prime abord, le film se suit avec intérêt. J'ai enchainé avec "Les hommes du Président", juste pour faire le lien avec l'Histoire spoiler: étant donné que ce dernier commence par la scène finale de The Post
    ... Jouissif !
    iamameloche
    iamameloche

    22 abonnés 303 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 février 2018
    Un peu déçue par ce dernier Spielberg.
    Pourtant tout était réuni pour que ça marche : l'histoire est réelle, c'est un scandale d'état, il y a du suspense, un duo d'acteurs de haut vol, une réflexion morale, un chouïa de féminisme et d'évolution sociale etc etc.
    Mais il manque un truc. Il manque LE truc qui vous scotche à votre siège, qui fait haleter le spectateur. C'est peut-être une question de rythme, de "prise de risque" aussi. Je n'ai pas "tremblé" avec les personnages. Et pourtant l'enjeu est énorme !

    Des films comme l'excellent Spotlight ou encore Snowden m'ont fait plus d'effet que The Post/Pentagone Papers et pourtant ils abordent le même thème : le lancement d'alerte et le devoir de la presse d'informer et d'investiguer à tout prix.
    L'Info Tout Court
    L'Info Tout Court

    387 abonnés 1 025 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 janvier 2018
    N’en déplaisent aux comédiens, excellents par ailleurs, ce n’est pas tant eux les stars du long-métrage, mais bien ce qu’il s’y raconte. Dans la lignée des Hommes du président avec lequel il pourrait faire office de préquel, et de Spotlight – dont le scénariste Josh Singer a co-écrit Pentagon Papers -, le film rend hommage aux journalistes et à ce quatrième pouvoir au service des gouvernés et non des gouvernants. Telle une pique adressé à Trump et ses invectives envers les médias, Spielberg signe un édito cinématographique percutant.
    Claude C.
    Claude C.

    4 abonnés 19 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 7 février 2018
    académique, un documentaire plus qu'autre chose.
    même les acteurs ont l'air de s'ennuyer. ne suscite aucune émotion.
    Guillaume C.
    Guillaume C.

    81 abonnés 182 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 janvier 2018
    Avec ce film, Spielberg met en lumière un évènement connu outre atlantique mais pas tant que ça chez nous, les « Pentagon Papers », le sujet est assez original, tout comme son traitement, en effet plus que l’affaire en elle-même, ou l’époque, Spielberg développe avec brio la vie du Washington Post. Ces 2 histoires s’entremêlent parfaitement et donnent l’occasion à Spielberg de réaliser un véritable mille-feuille.

    Le célèbre réalisateur nous plonge dans une affaire d’Etat avec toutes les incidences qu’elle implique, il nous plonge dans la vie d’un journal, profitant pour mettre en regard liberté de la presse et intérêts d’Etat, il nous raconte l’histoire de sa Directrice et de son rédacteur en chef, profitant pour nous faire réfléchir sur la condition féminine et sur la défense de ses convictions (quels risques est-on prêt à prendre). Cette triple lecture permet au spectateur de rester en haleine tout le film. On suit avec autant d’intérêt l’évolution de l’affaire, du journal et des individus qui y travaillent. Spielberg profite également de la richesse de ce scénario pour confronter les idées, les mondes, ce qui donne lieu à des dialogues brillants.

    Dans cette richesse le spectateur se perd tout de même un peu au début, dans une mise en place un peu lente et mollassonne, mais qui a le mérite de bien mettre les choses en place, pour qu’au final le spectateur puisse s’y retrouver sans difficultés par la suite, c’est d’ailleurs un plaisir de constater qu’à mesure qu’avance le film nous avons l’impression de mieux en mieux connaître l’affaire, comme si nous travaillions nous même au journal. Spielberg distille les informations et les révélations avec brio, tout comme les rebondissements qui arrivent toujours à point nommé pour relancer l’intérêt.

    Ajoutez à cela une interprétation de 1er choix et plus particulièrement de Meryl Streep et Tom Hanks, une plongée hyper réaliste dans la vie d’un journal et dans les années Nixon et vous obtenez un film solide, qui a le mérite de nous instruire, nous faire réfléchir, tout en distillant un vrai suspense.
    2 petits bémols toute fois, un 1er tiers, certes nécessaire mais un peu mou et un traitement de la question de la liberté de la presse un tout petit peu trop manichéen à mon goût. Mais qu’à cela ne tienne, on en ressort avec la satisfaction de ne pas avoir été pris pour des dindons, tant Spielberg maîtrise son sujet de bout en bout.
    Malevolent Reviews
    Malevolent Reviews

    903 abonnés 3 207 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 juillet 2019
    Plus de trente films en quarante ans, enchainant parfois deux longs-métrages (un gros blockbuster contre un biopic), Steven Spielberg n'a plus rien à prouver. 2018 est pourtant encore une fois son année, assurément. Quelques mois seulement avant le dantesque Ready Player One, il collabore pour la cinquième fois avec son acteur fétiche Tom Hanks pour une histoire vraie, celle du Washington Post qui hésita à publier les pages que le gouvernement américain souhaitait cacher, des preuves concernant la planification de la Guerre du Viêt Nam et ses rouages tendancieux... Si Ready Player One baignait dans un univers numérique, Pentagon Papers brille de ses décors aussi intimistes tels que des bureaux et des couloirs mais aussi des décors extérieurs naturels nous ramenant non seulement dans les années 70 avec une certaine efficacité mais nous rappelle également la beauté cinématographique d'un réel auteur. Le réalisateur américain, aujourd'hui sexagénaire, n'a rien perdu de son talent à émerveiller et à proposer un cinéma adulte, complexe et maîtrisé, en témoigne cette histoire sous tension habilement menée, jouant sur plusieurs thèmes pour ne jamais lâcher son spectateur. Des premières minutes de bobine à ce final tendu comme un string, Pentagon Papers demeure époustouflant, incroyablement contrôlé, visuellement sublime et interprété à la perfection par une galerie d'acteurs confirmés d'une rare efficacité. Quand Tom Hanks nous souffle une fois encore, Meryl Streep vole la vedette en interprétant Katharine Graham, elle qui en bavait dans un univers masculin pour ne pas dire macho, se faisant parfois gentiment remettre à sa place de femme tandis qu'elle observe des décisions souvent absurdes. Ne poussant jamais les potards à fond, Spielberg ne livre pas une œuvre féministe maladroite et poussive comme le font beaucoup trop de productions actuelles ; il apporte la nuance et la justesse nécessaires pour toucher son public sans tomber dans la facilité vulgaire, délivrant un thriller puissant et passionnant, dont l'efficience réside autant dans la maîtrise absolue de son sujet que dans sa mise en scène impérissable. Du grand Spielberg.
    this is my movies
    this is my movies

    628 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 février 2018
    En petite forme le père Spielberg ces dernières années ? Pour dire une telle sottise, il faut avoir éviter plusieurs de ces films de la dernière décennie. Et ce film montre qu'il est dans une certain continuité, celle de "Lincoln" et "Le pont des espions" notamment. Film dossier sérieux et prenant, il nous immerge dans une Amérique sur le point de perdre son innocence. S'il n'est pas le 1er à le faire, il le fait à sa façon, avec son talent et ses convictions. Visuellement, il fait moins dans le classicisme que sur les films cités plus haut. Sa caméra virevolte, trousse des mouvements élaborés, happe le spectateur. Confronté à un scénario loin d'être cinématographique (des gens dans des pièces qui discutent, parfois au téléphone), il appuie le propos en faisant du tout un film d'espionnage haletant, avec des travellings dynamiques, le tout entrecoupé de plans plus longs où les acteurs ont le temps de donner leur pleine mesure (et il a un casting incroyable pour). Vibrant, le film donne son poids de vue, forcément dogmatique, mais il représente la colère d'hommes et de femmes qui vivent la fin d'une époque. Plus de collusion avec des politiques, une presse libre et indépendante, au service des gouvernés et non des gouvernants. Un point de vue noble, exposé avec parfois un manque de nuances, mais toujours juste. Mise en scène intense, scènes captivantes, acteurs incroyables scénario prenant, un petit bijou de narration qui rappelle la bonne santé artistique du bonhomme. Et surtout, le film ne donne qu'un aperçu de l'affaire, qui recèle de nombreux protagonistes (on pourrait imaginer suivre le parcours du 1er journaliste qui a bossé sur l'affaire pour le compte du TImes, le mythique N. Sheehan). D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com
    GyzmoCA
    GyzmoCA

    142 abonnés 1 726 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 août 2018
    Spielberg est un maitre du cinéma, surement le meilleur en activité. Pentagon Papers prouve encore son sens de la mise en scène. Il essaie de montrer à travers une histoire authentique sur l'indépendance de la presse face à la politique US des années 1970, que le combat est toujours d'actualité (Le locataire de la maison blanche actuel en est le parfait exemple). Le sens du montage de Spielberg donne un rythme excellent au film et plonge le film dans un thriller politique. Tom Hanks et Meryl Streep sont comme à leur habitude au sommet de leur art. Le film a une dimension féministe avec en figure de proue l'actrice.
    LeFilCine
    LeFilCine

    165 abonnés 561 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 février 2018
    Après Le Pont des Espions sorti fin 2015, Steven Spielberg, nous présente encore une de ces grandes affaires qui a marqué l'histoire américaine d’après-guerre. Mais le scandale des Pentagon Papers n'a pas la même portée pour nous, spectateur européen, que celui narré dans l'excellent Spotlight, Oscar du meilleur film 2016. Heureusement, ces papiers du Pentagone ne s’avèrent pas être ce sur quoi la caméra de Spielberg s’arrête le plus. Le célèbre réalisateur américain est malin et il sait être dans l'air du temps, il a donc fait de cette affaire complexe un film profondément féministe. Il faut pourtant s'accrocher au début, parce que la multiplication des intervenants dans le récit nous perd un peu, et on a bien du mal à savoir qui est qui. Alors que le sujet de fond de ces Pentagon Papers est la conduite de la guerre du Viêtnam, Spielberg en fait une affaire de courage journalistique et de convictions personnelles. Le personnage interprété par Meryl Streep incarne cette volonté de renverser des montagnes et de casser les codes dans une époque largement dominée par la gent masculine. Après un démarrage ardu, Spielberg nous déroule un récit d'une implacable efficacité, à la mise en scène, comme toujours très pertinente. Malheureusement il force parfois un peu trop le trait vers la fin sur le militantisme féministe, alors qu'on avait compris depuis longtemps où il voulait en venir. En somme, Steven Spielberg nous propose un long-métrage de qualité, mais ni à la hauteur de Spotlight (dans le même genre) ni de sa dernière réalisation, Le Pont des Espions.
    📞 Appelez-moi Jo
    📞 Appelez-moi Jo

    16 abonnés 187 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 avril 2020
    Le cinéaste américain offre, en plus d’une leçon de journalisme, une critique profonde de l’Amérique de Trump et plus largement le gouvernement américain dans son ensemble.
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