Avis sur Strangled

Malgré une interdiction aux moins de 18 ans à cause de nombreuses scènes d'agressions et de viols, ce film hongrois a connu un beau succès dans son pays. Pour son 7e film, �rpád Sopsits s'est intéressé à un fait divers qui a secoué son pays et plus précisément la ville de Martfu entre les années 57 et 67 avec un tueur en série qui s'en prenait à des femmes. Le réalisateur met autant l'accent sur cette enquête difficile que sur le tueur. Il découpe son histoire en trois parties intéressantes qui n'ont pas le même point de vue ni le même but. La première est très bonne, car sombre et sordide par contre il y a un petit moment de flottement à partir du moment où l'on nous dévoile l'identité du tueur, mais très vite l'intrigue se remet sur les bons rails pour nous offrir une solide dernière partie même si le dénouement est trop rapidement expédie. Entre le climat politique sensible, le cadre bien reconstitué, la mise en scène efficace et la superbe photographie, le film a une enveloppe solide que l'intrigue ne vient que bonifier. Le réalisateur cherche un peu trop à choquer, il abuse de certaines scènes macabres qui bien que sordides finissent par être redondantes. Malgré quelques baisses de rythme et longueurs, c'est un bon thriller sombre et efficace qui tient en haleine jusqu'au bout.

Inspiré d'un vrai tueur (Peter Kovacs) ce polar hongrois n'est pas mauvais du tout quoique assez classique.
C'est un film dont le récit est bien monté, la première heure s'intéresse au côté policier de l'histoire avec des scènes de meurtres plutôt bien faites puis la 2ème partie montre surtout comment les policiers et la justice se cassent la gueule dans leur enquête car l'Etat communiste qui dirige bien sur la Hongrie à cette époque (l'histoire se déroule au début des années 60) ne reconnaît pas que leur régime puisse engendrer un tueur sadique ni en plus qu'un innocent a été emprisonné injustement suite au premier meurtre.
Donc si ce n'est pas un film de tueur en série très original par contre le contexte dans lequel il se déroule lui permet de se distinguer de plus l'ambiance assez sombre voire sinistre et des scènes d'agressions assez saisissantes font de L'Étrangleur (ou Fausse Piste car je l'ai vu sous ce titre) un film du genre à découvrir.

Bon thriller qui est aussi un biopic................histoire vraie....................bonne réalisation.................bon sur la longueur.........je conseille...........................3 étoiles et demie......................!!!!!!!!!!!!!!!!

Histoire captivante, acteurs convaincants, reconstitution au rendez-vous. dommage que le manque de rythme et de suspens sont absents. Traité comme un polar l'ensemble se laisse voir avec la crédibilité d’événements passés. La fin reflète bien l'univers de l'époque. 3/5 !!!

Memories of Murder continue de faire de petits. Strangled reprend la recette du tueur en série en l’incluant dans un contexte historique et politique ici la Hongrie communiste dans les années 60. Bien interprété, avec une mise en scène et un scénario sans concession qui n’épargne pas le spectateur, Strangled est un film dérangeant et bigrement efficace. Une vraie découverte pour ma part et ça fait plaisir.

Vu ce film sur CANAL à la demande. Un film qui fait froid dans le dos tiré d'une histoire vraie.
Film noir avec des scènes assez répétitives sur des meutres de jeunes femmes dans une petite ville de hongrie.

Un bon film, très dur avec des images violentes qui refletes la triste réalité. Le seul bémol est que les deux acteurs principal sont tellement similaires, que l'on perd le fil de l'histoire un peu trop vite par moment. Un policier très noir et puissant.

Étrange film hongrois qui regroupe absolument tous les ingrédients du parfait thriller. De plus sur fond de pression soviétique, des événements de Budapest 1956, une énigme qui s'étire pendant deux heures en dévoilant peu à peu les enjeux de pouvoir, les compromissions et les maladies des uns et des autres. Vraiment une excellente surprise !

Thriller venu de l'est, qui m'a quelque peu fait penser a "une pluie sans fin", ou pareillement des crimes sont commis a la sortie de l'usine. Le rythme manque vraiment de "peps", et on peut s'interroger en étant terre a terre, du pourquoi d'une non surveillance mise en place de la part de la police a la sortie de cette usine, alors que des crimes sont commis a tout va. Niveau crédibilité, c'est moyen.

Ce film oscille entre le portrait d'un tueur en série du genre de M le Maudit ou Le Vampire de Dusseldorf, dans l'univers un peu glauque d'une petite ville ouvrière de province de la Hongrie des années soixante et la dénonciation des méthodes de la justice et d'un magistrat arriviste qui veut désigner rapidement un coupable. Ni l'un ni l'autre ne sont parfaitement réussis. Les méthodes expéditives de la justice décrites ici ne sont nullement spécifiques du régime stalinien qui régnait alors dans ce pays et la fin semble assez invraisemblable. Si un magistrat dérange l'appareil judiciaire, c'est avant qu'il ait mené son enquête qu'on l'écarte voire qu'on l'élimine, et non ensuite par vengeance. Quant au criminel, il est un peu falot, ce que sont peut-être certains assassins, mais ce manque de relief nuit à l'intensité du film.

Un film rigoureux avec un montage maîtrisé qui apporte un densité à cette enquête inspirée de faits réels. Sans être un thriller surprenant il se place largement au-dessus des entreprises du même genre.

Film glaçant sur une série de meurtres dans la Hongrie des années 50 et surtout dans l'ambiance de la dictature communiste. Il y a d'intéressantes scènes sur la mentalité et le comportement de l’époque chez les politiques, la justice et la police. Dommage que la fin soit assez peu expliqué mais rien que pour cette ambiance "Ferme des animaux" ce film hongrois est indispensable.

Film correct, bien interprété et tutti quanti mais ce n’est tout simplement pas ma tasse de thé. Trop plat et linéaire à mon goût.

On aura ici un film très cru. Les scènes de meurtre et d’agressions sexuelles ne sont aucunement censurées. Et vue la cruauté du tueur, cela peut choquer une partie du public. J’ai moi-même, pourtant loin d’être sensible, trouvé certaines images assez dégueulasses par leur réalisme terrifiant. Mais au-delà d’être un film choquant pour les yeux, L'ÉTRANGLEUR va être un fin thriller psychologique. On connaît rapidement l’identité du tueur. Ainsi, on va donc se consacrer pendant tout le film à rentrer dans sa tête dérangée. De la préparation des meurtres à leur exécution en passant par son quotidien et bien évidemment ses motivations, tout est passé en revue. Et c’est assez bien détaillé et remarquablement construit. On s’attellera aussi au prisonnier Gábor Jászberényi qui joue extrêmement bien et dont l’histoire est vraiment prenante. Par contre malheureusement, la partie police et enquête est assez brouillonne. Heureusement, elle n’occupe pas une majorité du film. Elle nous fera comprendre la dure réalité du fonctionnement soviétique de l’époque où la justice n’était pas toujours ce qui comptait le plus. L'ÉTRANGLEUR vous intriguera et vous fera trembler sur ce que peut être l’horreur humaine.

Que tous les amateurs de thrillers noirs à la "Memories of murder" ou "The Chaser" se ruent pour voir Strangled: on est ici dans la même veine. Un coupable est arrêté après le meurtre et viol d'une jeune fille. Problème: les assassinats continuent après son incarcération... De quoi donner des cheveux blancs aux flics, procureur, etc... qui ont peut être accusé un peu vite un pauvre type pour classer l'affaire fissa. Et pendant ce temps les meurtres continuent. Le comparatif avec les deux coréens cités plus haut ou encore avec le génial "Zodiac" de Fincher n'est pas usurpé: l'ambiance sombre (la sobriété des décors de la Hongrie coco des années soixante y est pour beaucoup) et l'intrigue captivante hypnotisent littéralement le spectateur, le jeu des acteurs tout en retenue est un plus qui empêche de plonger dans le pathos et l’émotionnel qui nuiraient à la beauté du film, à mettre dans le haut du panier du genre.