Voilà un "Les Grands Esprits" qui commence mal, assurément ! "Agathe Kaufman" (sic - alias Zineb Triki), haut fonctionnaire au ministère (il est vrai) de la Non-Instruction publique, précise (vers la minute 8), je cite : "Je me suis permisE de lui parler...". Hérissant, non ?... Passons. L'argument de ce film du publicitaire de formation Ayanche-Vidal est tout simple : François Foucault, agrégé de lettres classiques élevé dans le sérail et professeur chevronné à Henri-IV, piégé par la dame Kaufman lors d'une réunion mondaine, est envoyé, pour un "stage" d'un an, en banlieue exotique ("9-3"). On imagine sans peine le choc à venir... H-IV, en 2017 (année du film), ce n'était plus déjà tout à fait ça (un lieu d'excellence scolaire) - l'actuel non-ministre s'affairant pour autant à l'achever (avec Louis-le-Grand), au nom de la "mixité sociale" (sic), mais un collège en banlieue LFI, où l'autochtone est de l'ordre de la curiosité entomologique, comme nouvel endroit pour enseigner, pour un FF (Denis Podalydès) non préparé, c'est le calvaire assuré ! Le scénariste-réalisateur va dérouler, l'année scolaire de référence durant, la vie de la "4e-5", où officie notamment le "volontaire" Foucault - prof de français et prof principal. Au bilan ? Année plutôt positive. Pour les élèves, en phase d'épiphanie (sortir de la crasse intellectuelle), comme pour l'enseignant, qui aura su trouver le meilleur angle d'attaque possible - avec en tête de gondole un "rescapé" (d'un énième CD), "Seydou". Ne pas désespérer du genre humain, certes... Mais voilà une oeuvrette gentillette sentant un peu trop l'optimisme pour être autre chose qu'un chapelet de voeux pieux (nonobstant laïcs), une fiction intégrale !... Le métier du sociétaire DP fait heureusement passer la propagande.