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    Ava
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    106 critiques spectateurs

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    desiles ben
    desiles ben

    30 abonnés 204 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 juin 2017
    Beau film qui évite l'écueil du mélodrame auquel aurait pu conduire le point de départ de l'histoire. C'est, au contraire, un film lumineux,l'histoire d'un amour dont chaque instant est vécu avec une intensité décuplée par l'urgence car chacun sait la partie perdue d'avance. Des images magnifiques, notamment à la fin : la mariée gitane au bord du chemin, le couple de jeunes fuyards qui s'enfonce dans la nuit. Les deux protagonistes illuminent l'écran.
    Caine78
    Caine78

    6 044 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 août 2017
    Mouais... Je ne dis pas, « Ava » a ses moments et Léa Mysius est capable de jolis éclairs, filmant plutôt bien ses décors comme ses personnages, donnant à l'œuvre une certaine authenticité... Mais bon, j'ai beau ne pas être le genre de spectateurs à qui s'adresse le film, plusieurs choses m'ont quand même bloquées. Certes, un peu moins de « pose auteuriste » que de coutume, mais l'ensemble manque quand même de passion, aussi bien dans les dialogues que certaines situations, notamment dans la dernière partie. C'est dommage car on ressent bien le mal-être qui envahit Ava après avoir appris qu'elle allait perdre la vue, ses réactions, son comportement, ses errements ayant quelque chose de sensible, ce qui se gâte malheureusement beaucoup avec spoiler: l' « histoire d'amour » qu'elle connaît avec Juan
     : à partir de là, presque tout m'a agacé. Une seule question : pourquoi ? Pourquoi toute cette « intrigue » inintéressante et complètement à côté de la plaque vis-à-vis du propos initial ? Alors oui, cela permet une rupture de ton et donne un « nouvel élan » au récit, mais le film était tellement plus subtil, intelligent lorsqu'il abordait la complexe relation mère-fille que cette spoiler: triste fuite vaguement criminelle
    ... Heureusement, Laure Calamy confirme sa belle présence à l'écran dans ce qui est sans doute le personnage le plus réussi, et la volonté d'offrir une histoire changeant du tout-venant est à saluer : insuffisant toutefois pour en faire autre chose qu'une étrange curiosité s'égarant, comme son héroïne, en cours de route.
    Jorik V
    Jorik V

    1 200 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 juin 2017
    Il est difficile d’être sévère avec un premier film surtout que celui-ci n’hésite pas à prendre des chemins de traverse bienvenus dans le cinéma hexagonal. Nuançons cependant, car Céline Sciamma (« Naissance des pieuvres »), les sœurs Coulin (« 17 filles ») ou Julia Ducorneau (« Grave ») sont passées par là avant Léa Mysius mais cela montre l’avènement d’une génération de nouvelles réalisatrices qui aiment à traiter de la gent féminine par le prisme de l’adolescence. Malheureusement, « Ava » souffre d’un traitement trop bicéphale et inégal avec deux parties trop marquées et qui ne se valent pas ainsi que de nombreux défauts inhérents à certains films français que l’on qualifiera d’auteur…

    L’image est volontiers granuleuse et la caméra est rarement statique ; alors que la chronique d’un été de cette jeune adolescente qui va perdre la vue aurait mérité un traitement plus esthétique. Cela n’empêche pas quelques très belles scènes comme cette séquence d’ouverture avec le chien noir ou lorsqu’Ava et son petit ami se peinturlurent d’argile pour braquer les nudistes. Ensuite, cette histoire de cécité avancée aurait pu être une piste de scénario très intéressante. Et même si elle conditionne certains comportements de l’héroïne, elle n’est pas assez présente sur la forme comme sur le fond, apparaissant au final comme un gadget de scénario dont la réalisatrice n’a plus su que faire. Mais on reprochera surtout à « Ava » d’être beaucoup trop long dans sa première heure, avec de nombreuses scènes inutiles et une impression de tourner en rond.

    Heureusement, dans le dernier tiers du long-métrage lorsqu’Ava se retrouve avec Juan, l’atmosphère du film se fait plus envoûtante et la cavale des deux jeunes amants se fait aussi bien mystique que palpitante. On a tout autant droit à de jolis moments sentimentaux comme à d’autres plus graves. Il y a de l’idée dans ce premier film, une envie de cinéma, une proposition d’autre chose mais qui reste encore à l’état de brouillon, inabouti. En revanche, force est de constater que Mysius sait choisir ses acteurs. La jeune Noée Abita est tout bonnement confondante de naturel dans sa méchanceté d’adolescente et ses moues boudeuses tandis que Laure Calamy et Juan Cano lui offrent un contrepoint parfait. Un film imparfait et trop long mais qui déborde d’idées, ce qui donne envie de suivre le futur de ceux qui y ont participé.
    Pauline_R
    Pauline_R

    172 abonnés 398 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 juillet 2017
    Un excellent premier film, très libre et qui offre une vision de l'adolescence à la fois originale, fine, qui ne tombe jamais dans la caricature. Prenant par son scénario assez bien ficelé, toujours lumineux, Ava révèle surtout un bel espoir, Noée Abita, qui peut faire penser à Adele Exarchopoulos, et confirme toujours plus le talent de l'incroyable Laure Calamy.
    velocio
    velocio

    1 175 abonnés 3 036 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 juin 2017
    Diplômée de la Femis, section scénario, en 2014, Léa Mysius a présenté "Ava", son premier long métrage en tant que réalisatrice (et scénariste !), à la Semaine de la Critique du dernier Festival de Cannes et ce film s’y est vu attribuer le Prix SACD. Auparavant, Léa Mysius s’était fait connaître par la réalisation de 3 court-métrages, tous primés dans divers festivals, et par sa participation à l’écriture du scénario de "Les fantômes d’Ismaël" d’Arnaud Desplechin.

    13 ans, les vacances d’été au bord de la mer dans les Landes, la plage, une lumière éclatante, une mère très libre, très compréhensive mais également très envahissante et irresponsable : presque tout semble réuni pour que ce mois d’août représente une période de bonheur intense pour la jeune Ava. Sauf qu’Ava souffre d’une maladie dégénérative, la rétinite pigmentaire, et qu’un médecin vient de lui apprendre qu’elle allait perdre la vue plus vite que prévu. Comment vivre ce qui sera peut-être, sans doute même, son dernier été de lumière, comment affronter ce problème de la perte prochaine d’un sens essentiel, comment renforcer ses autres sens, alors même qu’elle est à l’âge où s’annonce la perte de l’adolescence, à l’âge où elle doit construire son corps d’adulte, à l’âge où se manifestent pour elle les premiers appels de la sexualité ? Il y aurait vraiment matière pour elle à sombrer dans une noirceur absolue qui ne serait pas seulement celle vers laquelle ses yeux vont la conduire si ne survenaient pas la rencontre d’un grand chien noir et celle de Juan, un jeune et beau gitan que tourmente la police locale.

    Pour la réalisation de ce premier long métrage, Léa Mysius a décidé de tenter un pari audacieux : le mélange des genres. En effet, elle a fait commencer son film par un épisode naturaliste racontant l’histoire d’une adolescente qui a le sentiment de ne pas trouver sa place dans la société, qui a l’impression que personne ne la voit, et elle le fait progressivement glisser vers un monde de fantasme flirtant parfois avec le fantastique, avec, en particulier, une magnifique scène de cauchemar dans laquelle se télescopent de façon très crue des visions liées à la sexualité et les rapports qu’Ava entretient avec sa jeune sœur. Le résultat est plutôt bluffant et le mélange de sensualité et d’énergie qui en découle place, sans l’ombre d’un doute, la jeune réalisatrice parmi les grands espoirs du cinéma français.

    C’est toujours avec plaisir qu’on découvre les premiers pas réussis, dans l’exercice de la réalisation d’un long métrage de fiction, d’un ou d’une jeune cinéaste. Léa Mysius semble vouloir continuer à pratiquer les deux voies qu’elle s’est ouvertes depuis sa sortie de la Fémis : d’un côté, l’écriture de scénarios pour des films qu’elle ne réalise pas elle-même, de l’autre, l’écriture de scénarios pour des films qu’elle réalisera dans la foulée. En tout cas, concernant ces derniers, c’est avec une certaine impatience qu’on va attendre le prochain.
    traversay1
    traversay1

    3 117 abonnés 4 627 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 juin 2017
    Encore un premier film d'une jeune réalisatrice sortie de la Femis, qui a fait le buzz à Cannes, et qui développe un récit d'apprentissage autour d'une adolescente ! Est-ce que c'est "Grave", docteur ? Non, à partir du moment où Ava ne partage que peu de points communs avec le film de Julia Ducournau, avec moins de références à citer, quoique il y règne un climat qui peut rappeler certaines oeuvres du Free Cinema des années 60 ou encore John Boorman, parfois. Ava est un film riche, trop peut-être, mais de quoi se plaint-on, à partir du moment où tout est maîtrisé et voulu par Léa Musius, à commencer par ce changement radical de ton entre une première partie naturaliste et sombre et une deuxième sous forme de conte débridé et lumineux. Un noir solaire qui accompagne la métamorphose de son héroïne dont la vue décline irrémédiablement. Le film offre le flanc à des critiques faciles sur son manque d'unité et son passage rapide sur certaines thématiques sociales (ostracisme, acculturation ...) mais là n'est pas l'essentiel, au vu de l'énergie (qui rappelle vaguement celle de Les ogres, encore une jeune femme fémiste !), de la sensualité et de l'humour déployés. Sans parler de moments de grâce inouïs et d'une invention presque permanente dans la mise en images et sa B.O. Ava révèle également une nouvelle interprète, Noée Abita, encore perfectible mais indubitablement fort douée. A l'instar de sa réalisatrice, en définitive, qui signe un premier long-métrage prometteur et, pour une fois, ce n'est pas un cliché : son potentiel semble illimité.
    btravis1
    btravis1

    98 abonnés 529 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 juillet 2017
    Beaucoup d'invraisemblance dans cette histoire, une seconde partie assez poussive et moins réussie, une mère insupportable (brillamment jouée par Laure Calamy) dont on a du mal à comprendre certaines réactions, une jeune actrice, belle, touchante mais dont le jeu est quand même limité. Sinon la réalisation est réussie, notamment les scènes sur la plage (ouverture, baignade...), mais le tout reste très surfait.
    isakkk
    isakkk

    14 abonnés 193 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 juillet 2017
    Très bon jeu d'acteurs pour ce film intéressant mais trop démonstratif dans sa facture et son aspect visuel. Un peu de modestie aurait aidé le propos. Il me semble aussi que l'auteur manque d'empathie envers tous les personnages: la mère à l'ouest, son jeune amant intéressé, la fille inadaptée... aucun n'est attachant et les gitans sont tous plus laids et caricaturaux les uns que les autres. Dommage, un film intéressant et ambitieux mais qui n'a pas les moyens de ses ambitions et qui agace par beaucoup d'aspects (tu l'as vu mon plan comme il est beau mon plan, tu l'as vue la couleur comme elle est belle la couleur...)
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 22 juin 2017
    Etonnant et magnifique road beach movie entre une ado qui découvre qu'elle va perdre la vue qui vit dans une situation familiale peu équilibrante et un gitan marginalisé par sa "tribu ". Cette histoire très forte parfaitement maitrisée dans un rythme ou tout s'entrechoque avec brio nous tient en haleine jusqu'au bout et on ne voudrait pas que cela s'arrête !!!
    des images puissantes et crues, des dialogues sobres et incisifs, une" lumière" tant dans les images que dans l'esprit du scénario, une musique aussi bien rhytmé que les images, des comédiens excellents font de ce premier long métrage une oeuvre révélatrice d'un vrai talent !!!
    cela fait vraiment plaisir de voir un film aussi envoutant , touchant et cependant drôle malgré les sujets délicats traités.
    On se dit que oui une nouvelle génération de réalisateurs est là pour remplacer ceux qui nous sortent des biopics conventionnels, attendus et...chiant......donc a voir d'urgence , et a suivre tant les talents de la réalisatrice et des comédiens sont là!!!!!
    orlandolove
    orlandolove

    115 abonnés 1 722 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 juin 2017
    Ce film libre, authentique, inventif et rempli d'émotions est une superbe découverte. L'actrice Noée Abita, dans un rôle difficile, en est une autre. Immanquable.
    ffred
    ffred

    1 505 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 juin 2017
    Premier long métrage de la cinéaste Léa Mysius, Ava est une petit bouffée de fraicheur. Une histoire aussi belle que tragique pour le portrait d’une femme fille passant rapidement de l’enfance à l’âge adulte. La mise en scène est agréable, il y a quelques longueurs mais l’ensemble est bien maîtrisé. La jeune actrice Noée Abita est une vraie révélation. Elle ressemble beaucoup à Adèle Exarchopoulos, c’est parfois troublant. C’est sa première apparition à l’écran et nous la reverrons surement. Laure Calamy (Rester vertical, Dix pour cent) est aussi très convaincante dans le rôle de la mère. Un premier film bien sympathique donc, fait avec tact, sensibilité et une certaine intensité, aussi drôle que triste, aussi sombre que solaire. Une actrice et une réalisatrice à suivre...
    SebLefr3nch
    SebLefr3nch

    165 abonnés 686 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 juin 2017
    L'adolescence : un passage pas toujours simple pour tout le monde, où notre corps et nos pensées nous amènent à refuser notre vie. C'est autour de cette thématique qu'est construit le film. Ava, 13 ans, se sent en décalage avec les autres et surtout avec sa mère. Elle apprend qu'elle va perdre la vue et décide de vivre quelque chose de fort, l'Amour, avant de la perdre définitivement. C'est beau, envoutant, prenant. La réalisation est maitrisée et reflète bien le cadre dans lequel Ava vit tous ses changements. Les acteurs sont tous attachants. La musique rythme bien le film. Une belle ode à l'adolescence.
    joelle g
    joelle g

    78 abonnés 843 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 juin 2017
    Une belle surprise que ce film ....jeune réalisatrice et casting inconnu...la jeune Noée Abita en tête..magnifique.....dans son jeu et dans sa présence à l'écran.
    Un sinopsis orignal ....comment une jeune fille de 13 ans réagit elle quand elle apprend qu'elle va perdre progressivement la vue.....ses derniers jours au soleil...
    De belles images , tout particulièrement la scéne où la jeune Ava se baigne les yeux bandés , nue , et ressort de l'eau ....
    chrischambers86
    chrischambers86

    12 049 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 novembre 2020
    Qui a dit que le cinèma français ètait mort ? il est plus vivant que jamais dans cette ode èclatante à la jeunesse! Elle a surpris son monde, Lèa Mysius, très prometteuse dans ses courts-mètrages : son premier long-mètrage, "Ava", est une totale rèussite malgrè son sujet douloureux! Ava, 13 ans, perd la vue mais ne perd rien de la rage de vivre! Tel un funambule, elle avance sur un fil incertain! Les lumières basses se font rares! Est-ce que ses rêves vont disparaître aussi ? Accompagnez là vous ne le regretterez pas! Un sens aigu de la mise en scène avec beaucoup d'idèes et une bande son envoûtante, en osmose avec sa jeune hèroïne! On est toujours au coeur des situations! Les plus belles scènes sont celles auxquelles on ne s'attend pas! Un film solaire et sauvage, à l'image de Noèe Abita, intrigante et bluffante! La rèvèlation fèminine de l'annèe 2017, c'est elle! Empreint d'idèalisme, "Ava" est rèsolument ètonnant, et de mille façons! Merci Arte...
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 27 juin 2017
    Pour un premier long-métrage Léa Mysius réussi un grand coup avec Ava. Ce fil qui aborde de nombreux sujets complétements différent. Le film parle d'abord de la maladie dont est atteinte Ava mais aussi de sa relation avec sa mère ou encore la rencontre ce jeune gitan nommé Juan. Un film qui ne nous laisse pas de répit grâce à son intensité. Les images sont évidemment magnifiques et les acteurs excellents. Cela fait du bien de voir français aussi bon. Bravo!!!
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