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justineg
54 abonnés
906 critiques
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4,0
Publiée le 29 septembre 2006
J'ai vraiment beaucoup aimé ce film mais je ne sais pas trop dire pourquoi, les acteurs sont génaiux, l'histoire est fascinante, la réalisation super et peut-être parce qu'on aimerait tous pouvoir changer le passé !!
Il faut retenir de Fréquence Interdite une vitalité de chaque instant qui s’empare de cette joute temporelle, cette course contre la montre dont la finalité doit restaurer l’harmonie familiale et en sauver ses membres. Pour l’orchestrer, Gregory Hoblit fait preuve d’un talent certain dans le découpage des scènes, capable de dessiner des crescendos assez efficaces. Pourtant, nous ne pouvons écarter plus longtemps l’incapacité du scénario à rassembler ses fils directeurs dans un tout cohérent et logique ; parce qu’il revendique une véritable érection dramatique où une minute apporte une idée supplémentaire, autant dire que le film ne se digère que difficilement. Trop d’ingrédients, une cuisson trop rapide. Et de ce refus de la simplicité découle une impression d’œuvre faite à la va-vite qui ne prend pas le temps de creuser ses thématiques. La faute doit à coup sûr être adressée au scénariste, Toby Emmerich, également scénariste de L’Effet papillon quatre ans plus tard, et qui n’en propose ici qu’un remâché approximatif. Dommage car les acteurs s’investissent et la partition de Kamen apporte une rugosité bienvenue. Peut-être aurait-il fallu privilégier le support sériel, seul à même de développer ces amorces alléchantes, mais guère exploitées.
Avec ses faux airs "effet papillon" , fréquence interdite séduit, et parvient sans mal à obtenir une certaine adhésion, et ce même si il ne transcendrera pas le genre .
Bon film ! Le scénario est accrocheur. La mise en scène à des défauts mais fait le job. Le casting est d'exception. La BO est suffisante mais aurait mérité un compositeur.
Excellent ! J'ai beaucoup aimé l'histoire et son déroulé. Efficace et sans bavure, une réussite dans la relation père-fils à 30 ans d'intervalle avec la poursuite d'un serial killer. On a l'aspect pompier durant la première moitié du film et l'aspect policier sur la seconde. Belle exploitation.
J'ai vu un film... enfin j'ai revu un film... enfin je l'ai re-re-revu... et je trouve que ça fonctionne tout le temps... Dennis Quaid est vraiment un comédien que j'adore...Quoi qu'il en soit, c'est le genre de cinéma que j'adore. L'histoire est fantastiquement originale, et nous fait plonger dans les méandres d'un passé qui change et évolue en fonction de nos actions. Le scénario est la force de ce film, et les comédiens sont vraiment émouvants... Les relations père-fils sont explorées, tout comme les relations parents-enfants... C'est un thriller captivant qui prend et qui surprend, C'est un excellent film que je suis ravi de redécouvrir régulièrement... Mon voyage dans le passé, quoi...
Gregory Hoblit est ce que l’on nomme parfois un peu de manière péjorative « un bon faiseur ». On aurait tort de se moquer de ces bons artisans à qui une certaine critique refuse le statut d’artiste sous prétexte qu’ils cherchent à toucher le plus grand nombre. C’est en effet grâce à leurs efforts que d’autres peuvent trouver des financements pour leurs travaux parfois à l’intérêt confidentiel quand ils ne tournent pas au nombrilisme éhonté pour certains d'entre eux. C’est dans le domaine du thriller qu’officie essentiellement Guy Hoblit. Un film de procès fort habile, « Peur Primale » sorti en 1996 avait fait décoller sa carrière en même temps que celle du tout jeune Edward Norton. « Fréquence interdite » offre un mélange savoureux et relativement rare entre thriller et science-fiction. Le scénario de Toby Emmerich dont le frère Noah joue dans le film, est une variation autour de « La machine à explorer le temps" d’HG Wells ou plus exactement du « Voyageur imprudent » de René Barjavel (1944). La remontée dans le temps est un thème cher au cinéma américain largement utilisé dans les séries télévisées (« la quatrième dimension », « Au cœur du temps ») puis dans un fameux triptyque devenu culte et référence en la matière avec la série des « Retour vers le futur » de Robert Zemeckis. Hoblit et Emmerich s’emparent avec maestria de ce sujet certes attractif mais aussi très dangereux si le résultat d’une intrigue trop complexe conduit à embrouiller le spectateur. A distance spatio-temporelle, le fils et son père décédé vont à trente ans de distance réussir à s’unir pour capturer un dangereux psychopathe tueur d’infirmières. Mais la leçon du « Voyageur imprudent » est que modifier le passé peut avoir des conséquences incontrôlables sur le présent. C’est ce que le Frank (Dennis Quaid) et John (Jim Cazeviel) vont s’évertuer à déjouer tout au long du film pour finir par se retrouver dans le présent, le fiston ayant au passage réussi à sauver son géniteur des flammes qui l’avaient emporté en 1969 dans l’exercice de son métier de pompier. Dans l’entrefaite il leur aura fallu sauver la maman qui par le jeu de domino involontairement provoqué s’était retrouvée aux prises avec le psychopathe. A aucun moment le scénario ne s’emmêle les pinceaux, nous permettant de suivre avec le plus grand plaisir cette enquête d’un genre bien particulier. Dennis Quaid ne fait pas toujours dans la sobriété mais son capital sympathie finit par être communicatif, quant à Jim Cazeviel il montre une palette de jeu qui ne transparait pas souvent dans les rôles bodybuildés qu’il tient depuis près de 7 ans. A voir.
Complètement débile. Comment peut-il y avoir 100 critiques positives pour 1 négative ? Avec la mienne, cela fera au moins 2. Un père mort discute avec son fils par la radio et se raconte les résultats de base-ball.... Captivant...
On aurait pu craindre une série B vaguement subtile, appuyant fortement sur la théorie et les questions existentielles pour compenser un manque de moyens ou d'inspiration, mais fort heureusement Fréquence Interdite évite le piège et s'avère une œuvre équilibrée. La "collision temporelle" est ici une arme bien employée pour aboutir à une collision des genres cinématographiques: on glisse du drame au thriller dans un très bel enchaînement, le tandem Quaid/Caviezel est impeccable et la réalisation admirablement calibrée. Le côté "happy end global" l'empêche d'atteindre le spectateur avec la même force que l'Effet Papillon par exemple, mais ce film est vraiment du très bon suspense.
Un excellent film policier surnaturelle. L'histoire raconté est très belle et réserve de nombreux rebondissements, la mise en scène est intelligente, les acteurs très bons (Dennis Quaid en tête). Un thriller qui se démarque des autres, à voir au moins une fois.