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    Parasite
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    Alice025
    Alice025

    1 514 abonnés 1 304 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 mai 2019
    Un film qui mérite amplement sa Palme d'or, j'en suis ressortie absolument conquise ! Le réalisateur Bong Joon-Ho (Okja, Snowpiercer, Memories of murder dans les plus connus...) revient en force dans ce film qui mélange à la fois tous les genres (comédie, thriller, drame...) avec une facilité vraiment déconcertante.
    Le début de l'histoire peut rappeler l'ancienne Palme d'or 2018 « Une affaire de famille », mais si le sujet peut présenter une similitude sur le fond, il est totalement différent sur la forme.
    Plus déjanté, plus sombre, plus machiavélique, ce que je peux vous dire sans spoiler (et c'est bien dur...), c'est que l'histoire qui nous est racontée va vous faire passer par un panel d'émotions, difficile de rester de marbre sur son siège.
    Deux familles : l'une riche et superficielle, l'autre pauvre mais malicieuse. Ce contraste et la rencontre entre ces deux dernières vont créer un véritable engrenage qui va, bien sûr, nous faire vibrer, mais aussi nous faire réfléchir à cette lutte des classes et à ces inégalités sociales qui perdurent encore aujourd'hui. Ce que j'ai aussi beaucoup apprécié, c'est que Bong Joon-Ho nous dépeint deux familles qui ont chacune leurs qualités et leurs défauts, ce n'est pas simplement noir ou blanc. Et c'est en partie grâce à ce certain réalisme et à leur amour envers leur famille respective que ce film m'a marqué.
    « Parasite » est absolument surprenant, drôle et déchirant à la fois, il mérite vivement d'être vu et revu. Un superbe travail cinématographique.

    http://cinephile-critique.over-blog.com
    Serge V
    Serge V

    82 abonnés 446 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 juin 2019
    ahurissant mais tellement habituel ! une palme d ' or de Cannes encensée par la critique ( et même par les spectateurs ! pour un film au scénario intéressant au début , une famille pauvre s ' incruste chez des gens très riches par des manoeuvres habiles ( et pas très vraisemblables ) ,mais ensuite le film part dans des épisodes sanglants et à la limite du ridicule , nous sommes dans le grand guignol ! en sortant de la salle, je me suis demandé , il n ' y avait pas de meilleurs films dans la sélection ? une grande déception !
    Jorik V
    Jorik V

    1 196 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 juillet 2019
    Voilà une Palme d’or jubilatoire et fédératrice qui ne devrait pas subir beaucoup de voies contestataires tant elle sait être à la fois universelle, accessible et diablement originale. Et le fait que la récompense suprême arrive entre les mains de ce « Parasite » qui lorgne souvent vers le(s) film(s) de genre est encore plus appréciable. On peut également souligner les nombreuses similitudes et accointances sur le fond avec la Palme de l’an passé, « Une affaire de famille », du voisin japonais. En effet, sous couvert d’un thriller retors et malin, Bong Joon-ho nous parle de la violence sociale entre classes qui a cours dans son pays envahi par le capitalisme à l’américaine. En cela, la maison où se déroule la plupart de l’action du long-métrage est la représentation allégorique de la confrontation perpétuelle entre riches et pauvres et de ce système capitaliste. Les riches restent à la surface, déconnectés de la réalité vécue par les pauvres qui, eux, se terrent dans les étages inférieurs voire au sous-sol. La conclusion est implacable et nihiliste montrant d’ailleurs bien que rien ne peut changer dans cet ordre établi, de plus en plus propice aux inégalités qui enflent. Cette confrontation humaine au regard très aiguisé raconte donc en creux notre époque notamment dans notre monde occidental, tout en divertissant le spectateur grâce à une intrigue en or massif et toujours surprenante. Les rapports d’argent, d’égo et de pouvoir sous-jacents entre nantis et prolétaires sont admirablement retranscrits. En cela, cette œuvre qui fera date pourrait être vue comme le pendant contemporain et dégénéré du chef-d’œuvre « Gosford Park » de Robert Altman qui disséquait également ces rapports entre maîtres et serviteurs comme ici. Mais de réussir à ancrer un discours social et politique si intense et de manière à la fois si limpide et si fine est un tour de force impressionnant, surtout au sein d’un thriller en huis-clos flirtant avec le film de genre.



    Et bien des genres! Et c’est là l’autre force de ce magistral film. On a rarement vu long-métrage sachant voguer d’un genre à l’autre, changer de ton si rapidement et habilement, allant même jusqu’à des ruptures osées mais toujours bien négociées. Un équilibre fragile que garde « Parasite » sans jamais tomber du fil ténu sur lequel il évolue. On passe de l’étude sociale et humaine au thriller en huis-clos en passant par la comédie puis le drame et en effleurant même le film d’épouvante, mais ces basculements s’opèrent toujours d’une manière fluide et naturelle qui force le respect. Le film n’est pas avare en scènes cultes et/ou mémorables et il se rapproche en cela par bien des aspects d’une œuvre de son compatriote Park Chan-wook, « Old Boy », également récompensée à Cannes et tout aussi folle. La mise en scène est ici d’une précision chirurgicale confinant à la perfection. Chaque plan est savamment travaillé de manière à faire monter la tension et surprendre le spectateur. On sent que toute cette arnaque va mal tourner, que le ver est dans la pomme, insidieux, et que le suspense va monter crescendo. Quant au scénario, sa charpente est impeccable et il réserve de nombreux rebondissements rebattant constamment les cartes. « Parasite » est donc une tragi-comédie palpitante et pleine de surprises, aussi puissante et baroque sur le fond que virtuose sur la forme. Une satire sociale jubilatoire et prenante qu’il faut absolument découvrir et qui mérite son plébiscite.


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    mat niro
    mat niro

    294 abonnés 1 720 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 juillet 2019
    Force est de constater que la Palme d'Or 2019 du Festival de Cannes est amplement méritée. Bong Joon-ho signe ici un film hybride, un mélange entre comédie et thriller tout à fait délicieux. Le coréen ne se gêne pas pour égratigner la bourgeoisie de son pays, laissant pénétrer chez cette "caste" une famille de chômeurs déjantés. De là, va en découler des situations cocasses avec un scénario jubilatoire et des acteurs formidablement dirigés ( je pense à Song Kang-ho prodigieux en chef de famille). Un film merveilleux!
    Kiwi98
    Kiwi98

    242 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 juin 2019
    (Bien sûr, il est hérétique de lire ce texte (ni aucun autre) si vous n’avez pas vu le film…

    Difficile de résister à la tentation du « Parasite ». Lauréat de la Palme d’Or au Festival de Cannes, le dernier né de Bong Joon-ho semble bel et bien faire l’unanimité. Et c’est vrai, il s’agit là d’un film qui vaut le déplacement, rien que pour la structure ludique de son espace narratif, et sa jubilatoire satire sociale. Bref, il s’agit là d’un film mastodonte, qui n’est pas sans évoquer les racines du cinéma de Bong Joon-ho. Le long de sa filmographie, le cinéaste a toujours regardé d’un œil quadrillé les otages de la misère qu’il met en scène ; mais au delà, le cinéma de Bong Joon-ho est, principalement, un cinéma fondé sur l’intelligence collective. À l’exception de « Mother » (à jamais son plus beau film), les long-métrages du maitre coréen mettent quasiment toujours en exergue la collaboration, souvent là où elle n’aurait pas lieu d’être. Et à ce titre, « Parasite » est une totale allégorie des rapports de force.

    En mettant en scène une arnaque qui n’en est pas vraiment une, « Parasite » s’attaque aux faux semblants au travers du jeu des parures aux symboliques particulièrement exacerbées. L’argument est celui-ci : la famille Ki-taek est au chômage, vivant dans un sous sol ne laissant même pas entré le wifi. Un jour, le fils est pistonné pour enseigner des cours d’anglais particuliers au sein de la famille Park, solidement implantée dans la haute société sud-coréenne. Débute alors un engrenage machiavélique dans lequel Bong Joon-ho semble particulièrement à l’aise. Certes, il connaît l’exercice, et cela se voit, et surtout, cela s’entend. La finesse des dialogues n’a d’égale que le plaisir pratiquement envoutant que procurent certaines séquences, se liant entre elles via la cohérence des allégories. Par exemple, le fils de la famille Park, véritable Basquiat junior (et l’explication de son don n’est autre qu’une scène démentielle) se plaisant à jouer aux amérindiens, figure de l’influence américaine sur la culture coréenne mais aussi symbole de la violence. Autre séquence symbolique, un moment où la famille Ki-teak rentre chez elle après une dure nuit chez les Park : ils ne cessent de descendre des escaliers sous la pluie, et de traverser des tunnels, jusqu’à leur sous-sol. Cette séquence s’octroie une véritable mélancolie, au travers de laquelle se cristallise la charge politique de Bong Joon-ho. Ici, les pauvres se dévorent entre eux, tandis que les riches, confortablement assis sur leur superficialité, sont tous simplement ignorants du bien triste spectacle se déroulant sous leurs yeux, jusqu’à l’implosion.

    Chambre de la honte, ampoule parlante, manigance fruitée et carnets du sous-sol se donnent donc rendez-vous pour l’amour de l’arme blanche. Face à une telle légion d’acuité, autant dire qu’il est difficile de bouder son plaisir. Et pourtant, c’est à cet instant que « Parasite » trouve ses limites, puisque l’œuvre cultive tellement l’effet de surprise qu’elle finit par ne plus surprendre. À force de faire affaire avec la symbolique, Bong Joon-ho prive le film du réel, et vient la sensation que « Parasite » se complaît dans le bruit dans la simple idée. Difficile d’ailleurs de parler du film sans dévoiler nombre de rebondissements de l’intrigue, intrigue qui parfois tend à s’épanouir dans une limpidité embarrassante, notamment lorsque le film arrive dans sa zone de climax. En bref, « Parasite » a tendance à épuiser son propos, et gaspiller certaines de ses dernières munitions, même si ses balles perdues constituent toujours d’exquises friandises pour nos yeux.

    Si il ne s’écarte donc pas des défauts récurrents au cinéma de Bong Joon-ho — à savoir un cachet démonstratif impropre à la suggestion —, « Parasite » laisse cependant sur une satisfaction totale. D’une intense rigueur et d’une scintillante méchanceté, cette comédie sibylline nous emmène d’un sous sol à l’autre, illustrant les dysfonctionnements des rapports humains jusqu’à l’intérieur même des cellules familiales. Pas de doutes, nous avons là un film qui fera date dans l’histoire du cinéma sud-coréen, qui n’a certainement pas finit de faire émerger les trésors cachés dans sa cave.
    JPCorniou
    JPCorniou

    13 abonnés 33 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 23 mars 2020
    Je viens de voir Parasite. Sans relire les critiques, j'ai compté 72% de 4 et 5 étoiles. Le peuple a parlé : c'est un excellent film. Encensé par la critique, promu partout... Alors mettre 1,5 étoile ne peut être que la marque d'une inculture cinématographique totale, une beaufitude crasse qui me range immédiatement parmi les admirateurs de Camping ou des Tuche. Alors osons crânement ne pas apprécier ce chef d'oeuvre. Reconnaissons-lui 30 minutes inspirées qui auraient pu poser les bases d'une histoire intéressante même si l'outrance est présente dès les premiers plans. Faire croire qu'une famille de pauvres, dépeints dans leur crasse noire et odorante, puisse se transformer instantanément en escrocs machiavéliques ne faisant aucune erreur détectable est déjà une prouesse. Nous montrer une famille de riches dont au moins trois des quatre membres sont naïfs ou psychopathes est déjà un peu gonflé, mais ce sont des riches, après tout, et nous sommes un public français prompt à adorer ces clichés. Mais une fois la mise en place du drame, il ne se passe plus rien d'intéressant car le film part en grande dérive grand-guignolesque. Tout est invraisemblable et les effets sont téléphonés. C'est une grosse blague potache à l'hémoglobine, Moins bien que Tarentino car l'outrance ne sert en rien le récit. Les riches sont crétins - la scène de l'anniversaire rappelle "Mon oncle", comme le décor de la villa d'ailleurs - , les pauvres malins, mais manipulateurs et cyniques, et surtout ils sentent mauvais...Ne sachant pas comment s'en tirer, le réalisateur nous gratifie d'une fin absurde. Déçu par cette farce, perturbé par l'accueil dityhrambique pour ce film, qui évidemment peut être compris comme une revanche des pauvres contre les riches, symbole moderniste de la lutte des classes modèle 2019 en technicolor, je suis sorti dubitatif sur l'état du Festival de Cannes...
    𝓂𝒶𝓉 𓆈 𝒽𝒾𝓈
    𝓂𝒶𝓉 𓆈 𝒽𝒾𝓈

    125 abonnés 1 143 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 décembre 2019
    -Parasite, ayant reçu la palme d'or du festival de Canne, est un film réalisé par Joon-Ho Bong sortie le 05 juin 2019 au cinéma avec plus de 259 237 entrées sur 38 semaines. Les acteurs principaux sont Kang-Ho Song (Ki-Taek) et Woo-sik choi (Ki-Woo) ainsi que Park-So dame (Ki-Jung)
    -Toute la famille de Ki-Taek est au chômage, ils s'intéressent fortement à la riche famille de monsieur Park. Un jour leur fils arrive à se faire embocher pour donner des cours particulier d'anglais chez les park. C'est le début de quelque chose d'incontrôlable dont personne ne sortira véritablement indemn.
    -Le scénario m'a vraiment plu, ce film mérite amplement la palme d'or ! Les images sont très belles, les acteurs sont très bons et l'émotion est forte.
    L'histoire est captivante, le réalisateur à réussi à nous faire plonger dans un univers très stressant !
    Le film tient en haleine jusqu'à la dernière minute !
    Un très beau travail cinématographique
    ralf73
    ralf73

    7 abonnés 32 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 1 juillet 2019
    Voilà une palme d'or affligeante : certes, à la base, un idée de scénario originale sur laquelle aurait pu être construit un film intéressant , si elle avait été développée avec intelligence, finesse et mesure. Mais là hélas, trois fois hélas , on est très vite dans la bouffonnerie, et on va crescendo dans l'outrance, l'invraisemblance la plus totale, jusqu'au grotesque de l'apocalypse finale.
    Mais tout cela a plu au jury et à la plupart des critiques ! Comprenne qui pourra....
    Jean-Marc P.
    Jean-Marc P.

    29 abonnés 124 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 juin 2019
    Ce qui hisse "Parasite" au rang de chef d'oeuvre, c'est la facilité apparente avec laquelle le film de Bon Joon-ho nous transporte du thriller aux atours tantôt du film d'horreur ou de la comédie vers une autre pièce beaucoup plus sombre de la satire sociale. Ses niveaux de lecture se superposent dans une virtuosité de mise en scène et un rythme la renverse, un voyage aussi dense et divers d'émotions qu'il nous ramène à l'essence même du cinéma. Qu'il est porté haut avec cette Palme d'or !
    andika
    andika

    93 abonnés 320 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 juin 2019
    Parasite, film coréen de Bong Joon Ho, petit génie du cinéma, est d'une intelligence rare. Primé d'une Palme d'or unanime au Festival de Cannes 2019, il conte l'histoire d'une famille sans le sou, frappée par le fléau du chômage, qui va trouver son salut au travers d'une autre famille, riche celle-ci.

    Confrontation entre le confort de la richesse et la tristesse de la pauvreté. Entre d'un côté la débrouillardise d'une famille qui souffre, et l'ingénuité d'une famille vivant dans le confort. Il s'agit d'un terreau fertile pour la satire. Mais pas une satire grasse et démagogique, bien au contraire.

    Au fur et à mesure de la prédation de la famille riche par la famille de chômeurs, on ne cesse de mettre en avant la naïveté de ces "victimes" tout en soulignant combien le personnage de la mère de famille est gentil et ne fait de mal à personne.

    Et pourtant, malgré cette innocence, le darwinisme social ne laisse aucune place à la pitié. Pour survivre, il faut s'adapter coûte que coûte. Mais le prix de la préservation est parfois lourd. Et le tribu à payer peut s'avérer exorbitant. C'est ce que montre cette histoire.

    Avec un scénario implacable, alternant les styles, on en arrive à un climax qui marque, notamment grâce à ses contrastes. Et là est le talent de Bong Joon Ho, c'est la force des contrastes qu'il dépeint. En faisant cohabiter dans les mêmes séquence des genres diamétralement opposé. Contraste entre des scènes que des films d'épouvantes ne renieraient pas, et des moments de pure comédie. Contraste entre l'opulence d'une maison où rien ne manque, et un entresol occupé par une famille désœuvrée et vulnérable à la moindre petite inondation. Contraste enfin entre des hommes et des femmes qui même s'ils vivent à proximité les uns des autres, n'appartiennent pas au même monde. Mais à quoi cela tient ? A rien qu'une petite odeur sans doute.

    Comment ne pas mentionner cette réalisation en tout point parfaite. Avec une science du cadre absolument saisissante, où à travers ce que nous montre le metteur en scène, le registre du film change du tout au tout.

    Enfin, le casting est excellent. Même si l'on entend pas un seul mot de coréen, on ne peut être que touché par la performance de l'immense Song Kang-Ho, qui livre une belle composition, avec toutes les émotions que cela comporte.

    Oui à la satire, surtout lorsqu'elle est intelligente et qu'elle n'épargne personne. On rit de tout le monde, et on est en empathie avec tout le monde. Les pauvres ne sont pas les gentils innocents et les riches, les grands méchants capitalistes. Tout est plus contrasté... Après The Square en 2017, le festival aime définitivement les films satiriques !
    Alexandre P.
    Alexandre P.

    3 abonnés 66 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 juin 2019
    Film moyen. Une première partie pas trop mal. Le début est assez drôle. Mais après ça tourne au vinaigre, au grand-guignol. Je m'étonne que ce film ait autant de bonnes critiques, de la part des spectateurs ou de la presse. Mais après quand on voit qu'une série médiocre et vulgaire comme Games of Throne est autant louée il ne faut plus s'étonner...
    Chris46
    Chris46

    464 abonnés 978 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 juillet 2019
    " Parasite " très bon film sud-coréen de Bong Joon Ho .

    C’est l’histoire de la famille Ki-Taek qui est au chômage et qui ne sait plus comment faire pour gagner de l’argent et se sortir de leur situation difficile . Ils s’intéresse alors fortement au train de vie de la richissime famille Park . Un jour leur fils réussit à se faire recommander pour donner des cours particuliers d’anglais chez les Park . Il va alors avoir l’idée de faire engager toute sa famille en montant des stratagèmes pour évincer le personnel actuel . C’est alors le début d’un engrenage incontrôlable , dont personne ne ressortira indemme ...

    " Parasite " est un très bon film venu tout droit de Corée du Sud mis en scène par le réalisateur Bong Joon Ho à qui l’on doit des films comme " The Host " ou " Snowpiercer , le Transperceneige " . Ce film a fait sensation lors du festival de cannes de 2019 en remportant pas moins que la palme d’or . Porté par ce prix somptueux , par des critiques dithyrambiques et un joli succès à l'internationale ( surtout pour un film coréen ) le film avait de quoi attirer la curiosité . Alors que vaut ce " Parasite " dont on a pas mal entendu parler ? Et ben que c’est vraiment un très bon film . Je pense qu’on peut le dire sans exagération que c’est l’un des meilleurs films de l’année 2019 . Ce film coréen est une bouffée d’air frais par rapport à tout les films actuels formater qu’on bouffe toute l’année . L’histoire est vraiment prenante et originale avec cette famille de chômeurs qui aimerait sortir de leurs situation morose . Et pour cela ils vont tenter de mettre en place des stratagèmes pour tenter de faire embaucher chacun des membres de leurs famille chez une famille riche à la place du personnel en place sans se faire démasquer . Évidemment tout ne va pas se passer comme prévu et à partir de la ils vont être embarquer dans des situations tragi-comiques pas possible avec son lot d’humour et de drame et on va se demander comment va se terminer cette histoire qui va nous tenir en haleine jusqu’à la fin grâce à un très bon suspense et pas mal de rebondissements dont certains franchement inattendu . Le film démarre doucement et plus on va avancer dans l’intrigue plus sa va monter crescendo pour atteindre son paroxysme dans la dernière heure .
    Je pense qu’on aurait quand même pu exploiter un peu plus le délire mais bon la je chipote un peu le film reste très bon .
    Le film mélange avec brio plusieurs genres cinématographiques comme la comédie , le drame , le thriller pour virer également sur le film d’horreur . La première partie est plutôt amusante avec la mise en place des différents stratagèmes pour faire virer le personnel de la maison des Park qui est très amusant . La où la seconde partie vire plus au thriller

    spoiler: quand la famille Ki-Taek risque de se faire démasquer et qu’ils vont tout faire pour pas se faire découvrir avec un suspense qui se met en place

    . Avant de terminer limite sur le film d’horreur

    spoiler: quand tout part finalement en vrille et que sa se poursuit dans des couloirs sombres et que sa termine en boucherie dans le jardin pendant l’anniversaire avec tout le monde qui zigouille tout le monde

    . J’aime bien quand un réalisateur arrive à jongler avec plusieurs genres cinématographiques dans le même film comme c’est la cas ici .
    Tout les acteurs du film sont vraiment très bon et interprètent tous très bien leurs rôles respectifs aussi bien les acteurs qui incarnent les membres de la famille Park que ceux qui incarnent les membres de la famille Ki-Taek . Ils sont vraiment tous crédibles dans leurs rôles .
    Je trouve sa très bien qu’il n’est pas doubler les acteurs en français et qu’on est laisser le film dans sa langue originale ( sous titré ) car sa nous immerge encore plus dans le film et dans la vie de ses deux familles coréenne .
    Le film aborde le thème de la différence entre les riches et les pauvres . Un thème que semble affectionner le réalisateur Bong Joon Ho qui abordait déjà ce thème dans l’un de ses précédents films ( " Snowpiercer " ) . Et il nous montre vraiment les trains de vie très différents des deux familles au travers de quelques séquences très marquantes

    spoiler: comme la séquence mémorable de l’inondation de l’espèce de cagibi qui sert d’appartement à la famille Ki-Taek à cause d’une forte pluie tandis qu’au même moment la famille Park profitait tranquillement de leur luxueuse maison sans être inquiété par la moindre inondation

    . Je pense que le réalisateur a vraiment voulu nous montrer les trains de vie très différents en Corée entre les riche et les plus pauvres et le contraste est vraiment frappant . Ce qui est bien dans ce film c’est qu’il n’y a pas de manichéisme avec d’un côté les méchants riches et de l’autre côté les gentils pauvres comme sa peut être le cas avec certains films qui aborde le contraste riche / pauvre . Non riche ou pauvre ils sont tous de gros enfoir** on va pas se mentir . D’un côté t’a la famille Park avec le mari qui méprise au plus haut point ceux qui sont en dessous de lui en commençant par son personnel . De l’autre côté tu à la famille Ki-Taek qui font des choses franchement immorale pour s’incruster dans la vie de cette famille riche et pour profiter de leur train de vie . Des gros profiteurs en sommes avec aucune morale . Et si sa ne suffisait pas

    spoiler: on découvre au cour du film d’autres pauvres qui vont se fritter avec la famille Ki-Taek pour profiter du train de vie de la famille Park et qui n’on aucune morale non plus

    . Bref il y en a pas un pour rattraper l’autre .
    Le film est très bien mis en scène par le réalisateur qui nous offre d’ailleurs de très beau plan .
    La fin du film est

    spoiler: terrible avec le père de la famille Ki-Taek qui est rechercher par toute les polices et qui est contraint de se cacher dans le sous sol de la maison des Park . Avec son fils qui fait la promesse de devenir riche pour pouvoir racheter un jour la maison afin que son père puisse un jour quitter le sous sol tranquillement et vivre dans la maison sans être inquiété . Une fin à la fois positif qui laisse un message d’espoir sur le destin du père mais très triste et mélancolique à la fois car avant qu’il ne devienne riche sa risque de prendre un sacré bout de temps et son père va donc devoir patienter dans le sous sol un sacré bout de temps . Il peut même ne jamais devenir riche et son père est alors condamné à ne jamais quitté son sous sol

    .
    Pour résumer " Parasite " est un très bon film nord-coréen très prenant qui nous tient en haleine du début à la fin qui mérite à la fois son succès et sa palme d’or .
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    590 abonnés 2 705 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 février 2023
    Quoi qu'il en soit Parasite n'a pas volé sa Palme d'Or tant le film de Bong Joon-Ho est d'une maîtrise absolue et d'une écriture extrêmement précise. C'est difficile d'en dire plus sans spoiler tant le film regorge de rebondissements jusqu'à un final touchant.

    https://soundcloud.com/marceau-henault-476440546/podcast-polart-parasite?fbclid=IwAR0rAR8aZ7JMZ6bTMs-ruVv4ldiuZPL03qwriicxuEFch5gV_S5qSXb7Dzk

    https://onsefaituncine.com/2019/05/29/parasite-une-palme-dor-totalement-meritee/
    Yves G.
    Yves G.

    1 281 abonnés 3 289 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 juin 2019
    Appelons cela le jeu des deux familles. Il se joue à huit cartes. D’un côté, les Kim. Ils sont quatre : le père, la mère, le fils et la fille. Ils sont pauvres, vivent dans un sous-sol insalubre et mal aéré. Affreux, sales, mais pas méchants pour paraphraser Ettore Scola. De l’autre, les Park. Ils sont quatre eux aussi. Mais, à la différence des Kim, ils vivent eux dans un luxe insolent. Ils habitent une villa paradisiaque dans les hauteurs de Séoul, assistés par une abondante domesticité. Monsieur travaille, Madame, pas très maline, tue le temps en s’inquiétant pour l’éducation de ses enfants. Loin d’Ettore Scola, plus proche de Claude Chabrol.
    Le jeune Kim s’y fait recruter comme répétiteur d’anglais de la fille Park. Suivent sa sœur, embauchée comme art-thérapeute du cadet, puis son père comme chauffeur et enfin sa mère comme gouvernante.
    Tout irait pour le mieux dans la meilleure des arnaques si n’apparaissaient de(ux) nouveaux joueurs.

    Les Palmes d’or se suivent et se ressemblent – un peu. L’an passé, le japonais Hirokazu Kore-Eda l’emportait en mettant en scène une famille sympathique de va-nu-pieds, tire-au-flanc, profiteurs débonnaires de l’assistanat social. Cette année, le coréen Bong Joon-ho met en scène une famille similaire.
    Mais les ressemblances s’arrêtent là. "Un air de famille" tirait le lait de la tendresse humaine ; "Parasite" traite de la fracture sociale.

    Tout est parfait dans "Parasite". À commencer par son titre (vous aurez noté le singulier) qu’il est difficile de disséquer sans révéler les rebondissements de l’intrigue.
    On va répétant que "Parasite" marie intelligemment tous les genres. Et on a raison.
    Il s’agit d’abord d’une aimable comédie sociale. On y voit comment les Kim réussissent lentement à berner les Park pour s’incruster chez eux. C’est intelligemment amené, un poil trop long et un chouïa prévisible. Mais ne boudons pas notre plaisir : on est dans la très bonne comédie sociale, drôle, grinçante et bien huilée.
    Puis, sans qu’on s’y attende, la farce tourne au drame. Le temps s’accélère. Si la première partie du film s’étire sur plusieurs semaines (mois ?) la seconde se condensera en vingt-quatre heures. On n’est plus chez Ettore Scola mais chez Park Chan-wook, le réalisateur volontiers gore de "Old Boy" et "Lady Vengeance". "Parasite" est d’ailleurs interdit aux moins de quinze ans en Corée du Sud. Cache-cache vaudevillesque, inondation diluvienne, barbecue sanguinaire, cette seconde partie est riche en retournements de situation.

    Tout est parfait disé-je. Oui.
    La stratification sociale vue de Corée est autrement plus mordante que vue de France. S’il n’y était question de cave ou de grenier, on n’oserait rapprocher "Les Femmes du sixième étage" et "Parasite" tant la comparaison ridiculiserait le cinéma français.

    Mais "Parasite" souffre d’un défaut rédhibitoire. Cette mécanique trop bien huilée ne m’a pas touché, ne m’a pas ému. Certes, je me suis identifié à la famille Kim. Je me suis attaché à elle – avec une rougissante préférence pour la fille, aussi jolie que déterminée. Je me suis réjouis de voir la roublardise des Kim se jouer de l’arrogance des Park avant de m’affliger de leur sort. Mais pour autant, à aucun moment je n’ai vibré.

    "Parasite" a-t-il mérité sa palme d’Or ? Assurément.
    Est-ce pour autant le meilleur film de l’année ? Non
    Shephard69
    Shephard69

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    4,5
    Publiée le 16 juin 2019
    Palme d'Or du dernier festival de Cannes, un nouveau long-métrage signé par le réalisateur coréen Bong Joon-ho qui se situe à mi-chemin entre "Funny games" de Michael Haneke ou le plus récent "Us" de Jordan Peele pour cette histoire d'intrusion mais adoptant cette fois le point de vue des agresseurs et "Panic room" de David Fincher pour ce huis-clos extrêmement riche en rebondissements. Avec en toile de fond, une peinture de la lutte des classes, un thriller diablement excitant, parfaitement maîtrisé tant au niveau de son écriture que de son rythme sans failles ni temps morts. Une première partie qui met lentement en place le canevas de son intrigue et du plan machiavélique, génialement tordu de la famille d'antagonistes puis une seconde moitié orientée vers l'inévitable confrontation due à l'enfermement. Un dernier segment qui tourne presque au film d'épouvante gore, violent mais toujours impeccablement contrôlé. Un scénario extrêmement malin, surprenant, touffu mais sans jamais proposer trop de pistes. Une perle de mise en scène dans la lignée des précédentes oeuvres du réalisateur, un humour noir caustique à souhait franchement très drôle, des acteurs très inspirés, l'excellent Song Kang-ho au jeu toujours aussi juste en tête. Une sacrée claque.
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