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    En Guerre
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    263 critiques spectateurs

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    Philippe Delbos 83
    Philippe Delbos 83

    5 abonnés 27 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 mai 2018
    L'affiche ne ment pas : filmé caméra à l'épaule, avec plein de personnages devant qui gênent la vue pour faire documentaire.... et le titre : c'est la guerre ! C'est lourd, la guerre. Il faut émouvoir (ce bébé, ils l'ont trouvé où ? spoiler: A peine né, il joue mal ! ou alors c'est un faux -possible-)
    . Alors, on sort comme un cheveux sur la soupe une fille, un bébé, une femme à qui on fait 'la bise' (???), un verre de rouge spoiler: (ça m'émeut toujours beaucoup)
    . Le thème est bien : les multinationales spoiler: s'en mettent plein les poches
    en mettant les humains du monde entier en concurrence. Les arguments des uns et des autres sont tous sortis. Ils sont d'autant bien dit que c'est Vincent Lindon qui les dits, tous, et que c'est un excellent acteur qui sait bien dire les textes, y compris si ce sont des tracts syndicaux. Le film aurait pu être serré sur son sujet, tel "La Prime" de Sergueï Mikaelian. Mais non, malgré le jeu toujours impeccable de Vincent Lindon, on en rajoute, on en rajoute, jusqu'à la fin... Le jeu des non négociations y est parfaitement décrit. Si vous ne le saviez pas, spoiler: les négociations de fermeture de boîtes ne sont pas sérieuses
    . Bon, au cas où on ne le sache pas. Sinon, la lutte syndicale sans consession (ça me rappelle cette bien juste phrase : le jour où l'esclavage sera autorisé, la CFDT négociera le poids des chaînes), c'est la seule solution; ça aussi, on savait. Tiens, la CFDT, elle est pas là... il y a la CGT (le film se dit à son service), FO, la CFE-CGC, et le syndicat de boîte au service du patron. Mais c'est lourd... On dirait du Cayatte. Autant "La Loi du marché" avec du même Stéphane Brizé avec le même Vincent Lindon, était tout en finesse, avec des scènes particulièrement travaillées -la négociation autour de la vente du mobile home-, autant ici, trop d'artifices sont utilisés. Abus aussi des "images télé" : on se demande spoiler: combien BFM a payé
    pour le spoiler: placement de produit
    ... L'artifice le plus efficace est le son -pas vraiment musique- avec les paroles estompées. Autre artifice : pas de générique de début : on essaie d'assomer le spectateur d'entrée de jeu. En revanche, le générique de fin est intéressant : spoiler: Outre la CGT, et beaucoup de gens, on y remercie le MEDEF
    . On peut : certes, à priori, c'est pour le remercier d'avoir pu tourner à son siège ou avec ses affiches. Mais, moi, vous me connaissez, je suis tordu : spoiler: je veux connaître le nom de ceux qui ont détruit la manif du 1er Mai de la CGT
    . Je veux aussi connaître l'intérêt de participer à cette aventure cinématographique spoiler: hors des placements de produits BFM
    : Que se cache-il derrière ce film, à priori syndicaliste ? Tout simplement une fin courte, mais lourde, lourde, beaucoup trop lourde : Vous voulez savoir ce qui arrive à des syndicalistes qui ne cèdent rien au grand patronat ?
    fasskinder
    fasskinder

    25 abonnés 304 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 mai 2018
    ken loach pour les nuls, j'ai mis 2 étoiles juste pour soutenir ce genre de films politiques, mais sinon là on est plutôt dans le documentaire mal filmé pour se donner un style, désincarné, avec un Lindon qui ennuie au bout de 5 minutes... et les reportages télé (un par chaine lol) sont bidon, ça fait trop 1990s, c'est plus possible, non, non, non pitié !
    AZZZO
    AZZZO

    270 abonnés 728 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 23 mai 2018
    Les films de Stéphane Brizé ressemblent aux dessins-animés de Walt Disney en cela qu'on identifie très vite qui sont les gentils et les méchants. De même que les héros de ces univers manichéens sont capables de tuer leurs ennemis tellement le crime leur est insupportable, les personnages de Stéphane Brizé peuvent dénoncer l'odieuse mondialisation avec leur smartphone. Pour le premier, le héros est généralement un animal allégorique, un chat, une poule, un dindon... chez Brizé c'est un Lindon. Et un Lindon qui crie, qui hurle, qui vocifère, qui répète inlassablement les mêmes arguments jusqu'à cette fin christique digne du pire des contes pour enfants. Merci Stéphane Brizé. Merci l'artiste qui dénonce. Merci l'intellectuel qui défonce. Tout. Surtout les portes ouvertes.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 17 mai 2018
    La photographie en images sur le grand écran du combat pour défendre son emploi.
    Une réalité face au dirigeant des grands groupes qui ne s'occupe que du profits pour les actionnaires.
    A voir sans modération...
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 21 mai 2018
    Uppercut cinématographique qui nous place au cœur des hommes et de leur dignité bafouée. La colère contenue de Vincent Lindon vibre nos émotions. Elle affleure une caméra qui nous tourne les tripes en plan séquences hyperréalistes.
    Encore une foi, après La Loi du marché, Stéphane a brisé la scission entre le documentaire et la fiction avec un réel talent. Au final, un brûlot qui incendiera nos mémoires et laissera des cicatrices.
    A voir absolument.
    La Java Bleue
    La Java Bleue

    3 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 mai 2018
    C'est un film choc dont on sort KO ! Stéphane Brizé révolutionne le cinéma social ! Sa mise en scène et sa direction d'acteurs, font exploser tous les codes pour créer le parfait équilibre entre fiction et réalité. Son immense talent nous entraîne dans un monde où tous les points de vue sont abordés afin de tous nous toucher au plus profond de nous-mêmes. Les scènes de groupes sont grandioses : les acteurs sont justes et Vincent Lindon parfait ! La bande son, sobre et magnifique en même temps, ponctue admirablement bien le thriller qui se déroule devant nous. Du très grand cinéma !!!
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 21 mai 2018
    Grosse déception.
    Impression de regarder Envoyé spécial, filmé par des apprentis cameramen.
    Musique assourdissante et Lindon qui joue les martyrs.
    Scénario répétitif et fin grotesque.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 25 mai 2018
    Cela faisait très longtemps que je n'étais pas sorti du ciné un peu hébété , sans vouloir parler a personne, sans mettre la radio dans ma voiture pour le chemin du retour . Ça prend les tripes , c'est extrêmement fort , ça laisse des traces , Vincent Lindon est impeccable voir incroyable d'humanité de combat de justice sociale . En face on voit ce qui touche notre société , l'immonde appétit des tous puissants, la dure réalité de la lutte entre ceux qui ne lachent rien car sont convaincus de leurs principes et de ce que représente la vie, et ceux qui n'en on pas la force . Le film ne les blâme pas, ceux qui face à l'incroyable puissance du fric s'agenouillent après avoir tenté de lutter .
    Chapeau ,pour ce film , courez y , conseillez le , assaillez vous dans le fauteuil et laissez vous emporter , vous en ressortirez avec forcément un peu plus d'humanité .
    Laurent S
    Laurent S

    1 abonné 33 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 mai 2018
    Excellent film pour vivre et comprendre une grève de l"intérieur avec grande finesse et humanité Vincent LINDON mais aussi les autres acteurs non professionnels éblouissants.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 20 mai 2018
    Film trop manichéen qui baigne dans le pathos ( surtout la fin ) ou tout est noir ou blanc et où les protagonistes se parlent mais ne s écoutent pas. C’est un film dans l air du temps qui plonge dans une certaine facilite et fait un peu suite commercial par rapport au précédent . Le monde du travaille et la protection des droits ne se résume pas à celui qui criera le plus fort. Il n y a aucune subtilité . Cela dit ma note est peut être trop faible mais je fait la balance avec toute la bien pensance actuelle. On ne cherche qu à montrer au final une vérité que pour faire pleurer la mère de famille. Ç est pathétique.
    Cinemadourg
    Cinemadourg

    686 abonnés 1 428 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 mai 2018
    Bien loin des super-héros Marvel et Comics, ce film nous propose un autre genre de personnage héroïque des temps modernes : un salarié qui se bat pour éviter la fermeture de son usine et la destruction de 1100 emplois.
    Vincent Lindon est tout simplement sensationnel dans cette histoire filmée en mode reportage, caméra à l'épaule.
    En résumé, nous allons suivre de l'intérieur un combat Syndicats-Patronat-Médias dans lequel les tensions sont forcément terribles.
    Si vous n'aimez pas les conflits d'une façon générale, passez votre chemin car "En guerre" va vous immerger dans une bataille certes sans balle, sans obus et sans arme, mais dans laquelle la violence des mots et l'intensité morale et humaine est forcément brutale et tragique.
    Le réalisateur Stéphane Brizé m'a touché avec cette oeuvre montrant le pot de terre contre le pot de fer : puissant et malheureusement d'actualité.
    Saisissant !
    --> Site CINEMADOURG
    lionelb30
    lionelb30

    389 abonnés 2 502 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 mai 2018
    Sujet fort mais un peu deprimant. Cependant malgres une fin trop caricatural et la presence de vincent lindon forte , cela aurait etait encore plus avec des acteurs
    inconnus. Reste quand meme une tres bonne realisation , bien filme , une bonne bande son et un cinema realite efficace.
    bsalvert
    bsalvert

    327 abonnés 3 471 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 octobre 2018
    Plongée à l'intérieur d'un conflit social qui risque de mettre à la rue des centaines de salariés. Dialogues internes, confrontation, doutes, tout y passe au travers d'un Vincent Lindon particulièrement juste dans son jeu comme toujours, pas de débordement de sa part, le ton impeccable, c'est toujours l'histoire qui doit être servie.
    PLV : une vraie bombe
    poet75
    poet75

    256 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 mai 2018
    Après avoir adapté avec talent Guy de Maupassant dans « Une Vie » (2016), un film injustement snobé par une grande partie des critiques, Stéphane Brizé opte pour la voie de la prudence en revenant à ce qui a fait son succès, le drame à caractère social. Comme dans « La Loi du Marché » (2015), le seul acteur professionnel apparaissant dans le film est Vincent Lindon, mais le personnage qu’il incarne dans « En guerre » diffère assez sensiblement de celui qu’il jouait dans le film précédent. Au lieu d’être un homme rabaissé, voire même écrabouillé, par « la loi du marché », il interprète, dans ce nouveau film, un leader syndicaliste particulièrement déterminé à se battre et à ne rien lâcher.
    Pour raconter son histoire de lutte, Stéphane Brizé, bien plus qu’il ne l’avait fait pour le film de 2015, lui a résolument donné une forme quasi documentaire, alternant les séquences de reportages télévisés et les scènes prises sur le vif ou donnant, en tout cas, cette impression. Le dispositif mis en place par le cinéaste et son équipe ont clairement pour but de mettre le spectateur comme en immersion dans cette réalité des salariés en lutte contre un système qui les broie impitoyablement. Seules quelques scènes de la vie privée, en famille, du personnage joué par Vincent Lindon, nous rappellent le caractère fictif de l’œuvre, mais elles sont trop rares pour changer quoi que ce soit à la perception globale des spectateurs. Le film s’inscrit dans un certain courant très réaliste qu’adoptent volontiers certains cinéastes contemporains, un courant qui, je dois le dire, provoque toujours, chez moi, un peu de gêne, un peu d’insatisfaction. Un cinéaste comme Stéphane Brizé, qui a adapté un roman de Maupassant, ne devrait pourtant pas se méfier de la fiction… Or, ici, tout le dispositif vise à réduire à presque rien la dimension fictionnelle pour donner l’illusion d’une plongée dans une réalité déterminée. J’emploie le mot « illusion » car, en fin de compte, personne n’est dupe et l’on sait bien, quand on est spectateur d’un tel film, ne serait-ce que parce qu’on est assis dans son fauteuil, qu’on a affaire à du cinéma, avec tout ce que cela comporte du point de vue des choix de mise en scène, d’éclairage, de montage, etc. D’une certaine façon, on est en présence d’un cinéma qui voudrait se faire passer pour autre chose que ce qu’il est.
    Avec Stéphane Brizé, néanmoins, malgré la réserve que je viens d’énoncer, ni l’efficacité du film ni son impact ne sont en rien diminués. L’entreprise Perrin, dont il est question dans le film, ainsi que l’usine de sous-traitance automobile d’Agen que l’on projette de délocaliser, sont fictives, mais la lutte (voire la guerre, comme l’affirme le titre) que l’on voit se dérouler sous nos yeux ne correspond que trop à ce dont l’actualité se fait régulièrement l’écho. Il faut savoir gré au réalisateur d’avoir pris soin de dépasser l’aspect médiatique de cette sorte d’événements en mettant en parallèle, tout au long du film, des scènes de reportages télévisés et des scènes (les plus nombreuses) auxquelles n’assistent pas les journalistes et dont rien ne paraît sur les petits écrans. Or ce sont ces scènes-là qui sont les plus intéressantes, car elles nous font percevoir la complexité des discussions, des tractations, des débats. Elles s’opposent au caractère réducteur de ce que présentent les médias. Elles prennent soin aussi, et il faut complimenter le réalisateur à ce sujet, d’éviter le basculement dans un manichéisme qui serait simpliste et décevant. Il n’en est rien, les représentants patronaux étant eux-mêmes manipulés et, de ce fait, incapables de sortir de la logique qui leur est imposée.
    Même s’il dénonce clairement (et à juste titre) les dérives et les violences insupportables d’un système ultra-libéral qui se soucie comme d’une guigne des ravages qu’il cause sur les salariés, sur leur vie, sur leur devenir, pour ne se focaliser que sur des questions de rentabilité, le film évite d’autant mieux le manichéisme qu’il montre la guerre non seulement du point de vue classique salariés contre patrons, mais aussi à l’intérieur même du groupe des ouvriers en lutte. C’est là que le film s’imprègne de toute sa dureté, de toute sa dimension tragique, en mettant en scène, comme conséquence de la sournoiserie du système libéral relayée par les discours des représentants patronaux, les divisions qui se creusent, de manière très brutale, au sein même du groupe des salariés. Entre ceux qui veulent poursuivre la lutte jusqu’au bout afin d’essayer de sauver les emplois et ceux qui, pris à la gorge par leurs soucis financiers du moment, préfèrent baisser les armes afin de toucher le chèque promis par le patronat, le dialogue s’avère de plus en plus tendu.
    Comme je le disais précédemment, dans ce film, contrairement au personnage qu’il joue dans « La Loi du Marché », Vincent Lindon, tout comme ceux qui luttent à ses côtés, faire figure de battant, d’homme presque constamment en colère, ne cessant de se faire le porte-parole des salariés en détresse et de leur devenir. Pourtant, en fin de compte, les deux films se rejoignent dans un même constat très amer qui ne peut laisser insensible qui que ce soit. Les scènes finales de « En guerre », de ce point de vue, sont particulièrement terribles.
     Kurosawa
    Kurosawa

    520 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 juin 2018
    Le duo Brizé-Lindon est de nouveau associé pour un film politico-social qui montre avec précision – c'est le mot qui s'impose – le combat d'ouvriers qui se battent pour garder leur emploi, alors que la direction a décidé de la fermeture de l'un des sites. Le parti pris est clair mais ne fait pas perdre pour autant l'objectivité du regard dans la mesure où Brizé ne caricature jamais les stratégies des patrons mais décrit avec réalisme leurs intérêts : ce pouvoir ferme une usine parce qu'elle ne fait pas assez de bénéfices et parce qu'elle est donc déficitaire par rapport aux autres sites; au contraire, les ouvriers ne comprennent pas qu'ils puissent perdre leur emploi alors que, de leur point de vue, l'entreprise se porte très bien. Toutefois, si le film s'en était tenu au simple constat, à l'image de "La loi du marché", il aurait été intéressant sur le plan formel mais limité dans sa démonstration; or, Brizé va ici plus loin en louant le courage d'employés qui surenchérissent dans la provocation de leurs actions pour parvenir à leur fins. Au milieu de ces hommes et femmes qui luttent se trouve Laurent Amédéo (Vincent Lindon toujours aussi percutant), leader jusqu'au-boutiste d'un groupe syndicaliste dont la radicalité va trancher avec l'avis d'autres ouvriers, prêts à négocier une somme de départ avec le patronat. La division entre les employés leur fait perdre le combat mais elle est pourtant inévitable, et donc difficilement critiquable : il est plus facile de prôner l'union quand on a le pouvoir que lorsqu'on a une situation précaire et une famille à nourrir. Être avec son personnage tout en le remettant en question, c'est le double mouvement opéré par Brizé, sensible notamment au maniement de la parole. Par exemple, quand Laurent discute avec ses collègues et négocie avec ses patrons directs, il a le contrôle relatif de la discussion car les échanges sont vifs et concrets; tandis que lorsque la parole circule beaucoup moins vite pendant l'entretien avec le grand patron Martin Hauser, le syndicaliste se heurte à un mur et apprend la différence entre un dialogue social et une réunion politique, uniquement destinée à marquer les différences de positions entre les intervenants. Cette scène d'humiliation n'est pas sans liens avec la manipulation médiatique fortement critiquée par le cinéaste car, en insérant des images de journaux télévisés diffusant des éléments extérieurs aux négociations, il rend compte avec lucidité du rôle erroné que les journaux veulent bien attribuer aux salariés, celui de casseurs n'acceptant pas la "juste" évolution d'une mondialisation impitoyable broyant tous ceux qui refusent de s'y soustraire.
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