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    Après La Guerre
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    3,0
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    Gérard Delteil
    Gérard Delteil

    176 abonnés 1 859 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 août 2019
    Un film qui sonne toujours juste, mais se cantonne à l'intimisme de l'ancien militant révolutionnaire italien et de sa famille. Aucune indication ne nous est donnée sur le contexte de la petite guerre civile que les groupes armés menaient contre l'Etat italien dans les années soixante-dix. Le seul passage politique, très bref, est l'interview du militant réfugié en France par une journaliste. Mais ses propos sont sans doute difficiles à comprendre pour qui ne connait pas l'histoire des années de plomb. Le début du film est un peu bizarre. Il met en scène une manifestation d'étudiants et un attentat, ce qui donne l'impression que nous sommes revenus dans les années soixante-dix, alors que ça se déroule en 2000, quand toute forme de lutte armée avait cessé. Peut-être pour donner un caractère un peu plus spectaculaire à ce film très sobre, et même dépouillé. Dans le cadre du choix minimaliste et intimiste de la réalisatrice, Après la guerre est une oeuvre très abouti. La psychologie de chaque personnage est finement tracée. Leurs relations sont passionnantes. On regrette néanmoins, que ce film n'ait pas davantage de souffle, d'ambition et d'envergure.
    Hortense H
    Hortense H

    12 abonnés 78 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 31 mars 2018
    Un film quelque peu monotone qui méritait plus de dissension et de circonvolution (sans tomber dans des excès iniques de type "A nos amours"). Au lieu de cela, l'attention portée sur les personnages reste cantonnée à leur état flottant avec plusieurs plans dont on peut questionner l'appétition ou l'utilité. Certains moments, ainsi que le déploiement binaire du scénario (le père et sa fille et leur famille en Italie) sont pourtant crédibles et bien agencés, mais l'ensemble manque de densité. Un sujet traité avec pudeur et délicatesse, mais qui échappe à une dramaturgie sourde qui aurait peut-être écarté cette fin un peu trop scénarisée.
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    318 abonnés 1 707 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 juin 2020
    J’ai été vraiment déçu par ce film. En allant le voir, je m’attendais à en voir un vraiment axé sur la lutte politique. Mais non, ici, on va surtout parler de relation humaine. Celle notamment entre un père et sa fille. Lui que l’on peut voir comme un égoïste qui ne veut pas assumer ses responsabilités quitte à détruire la vie que sa fille s’est construite. Et elle, jouée par une Charlotte Cétaire remarquable pour son premier rôle, qui est tiraillée entre l’instinct familiale et ses envies de liberté. On ne parlera que brièvement de ce qui s’est passé dans le passé Italien, alors que pourtant c’est la base de APRES LA GUERRE, mais encore moins de faire une tentative d’analyse politique sur les raisons de ses attentats et les conséquences sur la société Italienne actuelle. Je me suis donc vraiment ennuyé alors qu’on aurait pu avoir quelque chose de passionnant, on se retrouve avec un long métrage qui n’ose pas se mouiller et préfère raconter une histoire qu’en réalité on aurait pu avoir dans plein d’autre contexte. Pour le rythme, pas de cavale folle comme dans LE FUGITIF, non plutôt une lente et sans action avec beaucoup d’attente, ce qui est quand même plus réaliste. Avec APRES LA GUERRE on se retrouve donc avec un film plat qui n’a pas su exploiter le potentiel pourtant fort de son histoire.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 21 mars 2018
    Un film librement inspiré…
    A la fin de la projection du film en avant-première à Seynod, nous avons eu la chance de rencontrer sa réalisatrice Annarita Zambrano et l’actrice du film interprétant Anna, où plutôt devrais je dire uniquement la réalisatrice, l’actrice ayant choisi la lutte clandestine contre…le sommeil ! Et sa ressemblance sur l’affiche du film nous embruma un peu…
    Le film aborde un sujet public, la fin de l’amnistie des terroristes italiens par la France (une décision pour beaucoup d’entre nous incompréhensible), dans la sphère du privé, et comprendre l’inverse provoquerait les foudres de la réalisatrice ! Le choix d’une fiction permet de pouvoir tout faire, et pourquoi pas même n’importe quoi, dans un cadre choisi préalablement. Pour faire bref c’est un film français qui parle de l’Italie : aucune référence à des évènements historiques, aucune idéologie ni même à un quelconque baratin et bien sûr aucune trace judiciaire.

    Le film est assez bien narré et filmé, en panoramique pour plus d’immersion dans la vie des personnages, mais à l’exception des gros plans du début sur l’adolescente que je juge déplacés et inutiles, avec quelques lenteurs dans le rythme, ponctué de quelques effets chocs non gores ! Les personnages ne sont pas trop superficiels, les acteurs s’investissent pleinement dans leur rôle, pour certains leur premier. La réalisatrice n’a pas choisi de prendre partie si bien que le juge, le beau-frère du terroriste (qui devient un art de créer des combles…) nous paraît aussi antipathique et terne que le criminel !
    Annarita Zambrano a fait un film, à défaut d’être surhumain, humain en laissant une empreinte féminine bon gré malgré elle. J’ai pu lui faire cette remarque à la sortie, elle m’a répondu : « Féminin ?!!…Allez il est tard nous devons partir… » Comme par exemple l’histoire d’amourette de adolescente était-elle nécessaire, ou n’étions nous pas déjà un peu pris par le temps ??!! En plus d’être à la fois humain, féminin, c’est un film intimiste. A travers le portrait qu’elle brosse de Viola, sûre d’elle, possédant un caractère bien trempé…fille de terroriste tout de même !, a un désir d’indépendance et surtout ne veut pas être écrasée par le père, tout comme la personnalité de la réalisatrice et scénariste : fille de juge qui n’a pas eu une personnalité écrasée en la voyant, est la première à faire un film sur cette période italienne post années de plomb, va donc à l’encontre des archétypes sur la famille italienne. Annarita est à l’image de son film.
    La réalisatrice a fait s’entrechoquer durant tout son film deux mondes antagonistes où leur substance est différente de ce que l’on pourrait penser au premier abord : un vaste espace libre en France où pourtant les protagonistes sont recherchés par la police, et un enferment moral en Italie dans un pays libre en apparence. Pour comprendre le choix de certaines scènes sous-jacentes du film, la lecture peut se faire à travers le prisme psychanalytique : lorsque la mère de la sœur du terroriste gronde sa fille fortement dans sa voiture, peut nous dire que l’épisode envers cette violence ou la violence est non bouclée, héréditaire et banale. Le complexe d’Œdipe mis progressivement en place serait le fil directeur du film aboutissant à son issu final et fatal : pour s’émanciper, avoir une nouvelle vie c’était le prix à payer pour Viola…

    En conclusion, nous restons sur notre faim car nous avons les mêmes interrogations qu’au départ : quelles peuvent être les solutions envisageables pour ces deux pays et les victimes, pourquoi dans le film le couperet de la justice ne peut tomber. A l’inverse on s’attarde sur des aspects de la vie de certains personnages nous éloignant du sujet traité, tout ceci traduisant en fait les faiblesses du scénario. Alors pour un film intimiste oui mais un rendez-vous manqué avec l’histoire.

    Dami
    Zief
    Zief

    8 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 mars 2018
    Et dire que nous étions que 4 dans la salle (certes un lundi soir) pour découvrir ce premier film qui en dit long sur le talent de sa réalisatrice. Courez vite le voir. Il se déguste ! Personnages touchants dont la complexité apparaît au fur et à mesure d’un scénario qui, mine de rien vous entraîne inexorablement vers sa fin coup de poing. Acteurs très justes, tout en retenue dans cette histoire originale ou l’économie de mots est plus explicite que ne l’auraient été de longs dialogues. Un lieu inédit (la forêt des Landes) parfaitement choisi pour la partie huis clos de ce film où les images en clair-obscur donnent beaucoup d’intimité aux scènes. Une musique somptueuse qui apparaît tout à coup et vous fait vous rendre compte qu’il n’y en avait pas pendant la première moitié du film et qui du coup vous prend. Bref, un très bon moment de cinéma. Vite un second fils de cette réalisatrice italienne pleine de promesses.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 16 juillet 2018
    tres beau film lent mais qui interpelle et fait reflechir. La jeune actrice est magnifique de sincerite et de simplicite
    Kino2015
    Kino2015

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 avril 2018
    On peut échapper à nos racines,? On doit payer les erreurs de nos pères, de nos frères? ces sont les questions que le film ,avec beaucoup de intelligence et subtilité, soulève. La réussite de ce film est d avoir remet l'humain au centre de son histoire plutôt que son cote politique. Le film est moins politique qu’un drame sur la relation du un ex terroriste avec sa famille et surtout avec sa fille. La relation entre Viola que veut vivre sa vie et son père rattrapé par son passe est bouleversant. La mise en scène est sobre avec des moments de poésie pure. A voir absolument
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