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    Après La Guerre
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    Dois-Je Le voir ?
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    318 abonnés 1 707 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 juin 2020
    J’ai été vraiment déçu par ce film. En allant le voir, je m’attendais à en voir un vraiment axé sur la lutte politique. Mais non, ici, on va surtout parler de relation humaine. Celle notamment entre un père et sa fille. Lui que l’on peut voir comme un égoïste qui ne veut pas assumer ses responsabilités quitte à détruire la vie que sa fille s’est construite. Et elle, jouée par une Charlotte Cétaire remarquable pour son premier rôle, qui est tiraillée entre l’instinct familiale et ses envies de liberté. On ne parlera que brièvement de ce qui s’est passé dans le passé Italien, alors que pourtant c’est la base de APRES LA GUERRE, mais encore moins de faire une tentative d’analyse politique sur les raisons de ses attentats et les conséquences sur la société Italienne actuelle. Je me suis donc vraiment ennuyé alors qu’on aurait pu avoir quelque chose de passionnant, on se retrouve avec un long métrage qui n’ose pas se mouiller et préfère raconter une histoire qu’en réalité on aurait pu avoir dans plein d’autre contexte. Pour le rythme, pas de cavale folle comme dans LE FUGITIF, non plutôt une lente et sans action avec beaucoup d’attente, ce qui est quand même plus réaliste. Avec APRES LA GUERRE on se retrouve donc avec un film plat qui n’a pas su exploiter le potentiel pourtant fort de son histoire.
    Gérard Delteil
    Gérard Delteil

    176 abonnés 1 859 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 août 2019
    Un film qui sonne toujours juste, mais se cantonne à l'intimisme de l'ancien militant révolutionnaire italien et de sa famille. Aucune indication ne nous est donnée sur le contexte de la petite guerre civile que les groupes armés menaient contre l'Etat italien dans les années soixante-dix. Le seul passage politique, très bref, est l'interview du militant réfugié en France par une journaliste. Mais ses propos sont sans doute difficiles à comprendre pour qui ne connait pas l'histoire des années de plomb. Le début du film est un peu bizarre. Il met en scène une manifestation d'étudiants et un attentat, ce qui donne l'impression que nous sommes revenus dans les années soixante-dix, alors que ça se déroule en 2000, quand toute forme de lutte armée avait cessé. Peut-être pour donner un caractère un peu plus spectaculaire à ce film très sobre, et même dépouillé. Dans le cadre du choix minimaliste et intimiste de la réalisatrice, Après la guerre est une oeuvre très abouti. La psychologie de chaque personnage est finement tracée. Leurs relations sont passionnantes. On regrette néanmoins, que ce film n'ait pas davantage de souffle, d'ambition et d'envergure.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 16 juillet 2018
    tres beau film lent mais qui interpelle et fait reflechir. La jeune actrice est magnifique de sincerite et de simplicite
    Kino2015
    Kino2015

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 avril 2018
    On peut échapper à nos racines,? On doit payer les erreurs de nos pères, de nos frères? ces sont les questions que le film ,avec beaucoup de intelligence et subtilité, soulève. La réussite de ce film est d avoir remet l'humain au centre de son histoire plutôt que son cote politique. Le film est moins politique qu’un drame sur la relation du un ex terroriste avec sa famille et surtout avec sa fille. La relation entre Viola que veut vivre sa vie et son père rattrapé par son passe est bouleversant. La mise en scène est sobre avec des moments de poésie pure. A voir absolument
    PaulGe G
    PaulGe G

    101 abonnés 607 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 avril 2018
    20 ans après les années de plomb, les désarrois d'une famille, dont fils ancien terroriste et tueur fait reparler de lui. sur un sujet tres interessant du point de vue historique, la réalisatrice ne dit pas grand chose et en plus elle laisse vagabonder ses idées sur du n'importe quoi. c'est long, ennuyeux et une musique pas du tout adaptée dégouline sur des images sans intérêt. le genre de film n'apporte rien au cinéma.
    Christoblog
    Christoblog

    755 abonnés 1 621 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 31 mars 2018
    Après la guerre, de la réalisatrice Annarita Zambrano, marque le retour du cinéma politique italien.

    Le prétexte est passionnant : en 2002, l'assassinat d'un juge en Italie réouvre de vieilles blessures. Marco, ex-militant réfugié en France grâce à la doctrine Mitterrand, et sa fille de 16 ans Viola, voient tous deux leur vie bouleversées.

    La réalisation soignée et élégante sert bien un récit qui explore de nombreuses facettes. La façon dont les membres de la famille de Marco, qui sont restés en Italie et n'ont plus de contact avec lui, sont impactés par l'affaire vingt ans après, est proprement glaçante. On voit bien la promptitude de l'être humain à lyncher son prochain.

    Bien que présentant de nombreux points d'intérêt, le film ennuie tout de même un peu, par la faute d'un scénario qui s'étire trop. Les différents aspects de cette histoire compliquée peinent à se rassembler pour former une dramaturgie convaincante. Cette difficulté à vraiment savoir quelle direction emprunter est patente dans la fin du film, qui se termine en queue de poisson, par une péripétie caractéristique d'un état d'esprit "je ne sais pas comment finir".

    A voir si vous aimez l'Italie ou les films politiques.
    Hortense H
    Hortense H

    12 abonnés 78 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 31 mars 2018
    Un film quelque peu monotone qui méritait plus de dissension et de circonvolution (sans tomber dans des excès iniques de type "A nos amours"). Au lieu de cela, l'attention portée sur les personnages reste cantonnée à leur état flottant avec plusieurs plans dont on peut questionner l'appétition ou l'utilité. Certains moments, ainsi que le déploiement binaire du scénario (le père et sa fille et leur famille en Italie) sont pourtant crédibles et bien agencés, mais l'ensemble manque de densité. Un sujet traité avec pudeur et délicatesse, mais qui échappe à une dramaturgie sourde qui aurait peut-être écarté cette fin un peu trop scénarisée.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 206 abonnés 4 028 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 mars 2018
    En 1985, François Mitterand décide de ne pas extrader en Italie, les activistes et militants venus se réfugier en France. En 2002, la doctrine prend fin. Cette année est également synonyme de crise et à Boulogne les universités manifestent contre la loi travail. Un juge va être assassiné. Le film nous resitue rapidement en France et suit la fuite de Marco et sa fille de 16 ans. En effet, le père est en France depuis 20 ans et est soupçonné d’avoir commandité l’assassinat du fait de son passé de militant d’extrême gauche. Présenté en compétition Un Certain Regard à Cannes, est un film politique qui se concentre sur les effets des lois et événements passés sur le présent d’une famille. En toute sobriété, les acteurs incarnent les émotions nécessaires à rendre Après la Guerre un aspect réaliste et quasi documentaire. C’est un film poignant qui manque néanmoins de lâcher-prise.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 29 mars 2018
    Un film assez intéressant, mais qui manque de souffle. Il est centré sur le vécu douloureux des proches (fille, mère, soeur, beau-frère) d'un ancien terroriste italien d'extrême gauche exilé en France (grâce à l'amnistie qu'avait accordée Mitterrand) mais désormais menacé d'extradition vers l'Italie. Cet ex-révolutionnaire continue de justifier ses crimes passés en les assimilant aux moyens légitimes d'une guerre juste contre l'Etat italien. Selon lui, il n'y a pas de responsabilité individuelle en la matière, car les faits de guerre sont par nature des faits collectifs. On le sent miné par des contradictions, mais il se dit incapable d'éprouver la moindre pitié pour les victimes du terrorisme d'extrême-gauche. Sans doute y a-t-il de la rancoeur derrière cette persistance obstinée ; peut-être aussi faut-il y voir un mécanisme de défense contre l'angoisse de culpabilité. En tout cas, le film met en lumière l'égoïsme du militant et ses nuisances collatérales (que l'on perçoit, que l'on devine)... D'où le spectacle d'une certaine lâcheté. D'autant plus qu'au bout du compte, la rencontre avec la mort ne se fait pas dans la lutte pour la "cause", mais elle se fait absurde, accidentelle, presque grotesque, sur le chemin de la fuite...
    Zief
    Zief

    8 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 mars 2018
    Et dire que nous étions que 4 dans la salle (certes un lundi soir) pour découvrir ce premier film qui en dit long sur le talent de sa réalisatrice. Courez vite le voir. Il se déguste ! Personnages touchants dont la complexité apparaît au fur et à mesure d’un scénario qui, mine de rien vous entraîne inexorablement vers sa fin coup de poing. Acteurs très justes, tout en retenue dans cette histoire originale ou l’économie de mots est plus explicite que ne l’auraient été de longs dialogues. Un lieu inédit (la forêt des Landes) parfaitement choisi pour la partie huis clos de ce film où les images en clair-obscur donnent beaucoup d’intimité aux scènes. Une musique somptueuse qui apparaît tout à coup et vous fait vous rendre compte qu’il n’y en avait pas pendant la première moitié du film et qui du coup vous prend. Bref, un très bon moment de cinéma. Vite un second fils de cette réalisatrice italienne pleine de promesses.
    traversay1
    traversay1

    3 170 abonnés 4 653 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 mars 2018
    "Une mise en scène grandiose qui renoue avec la grande tradition du cinéma politique italien." Parfois, les accroches marketing racontent à peu près n'importe quoi ! Si Après la guerre est un excellent film, ce n'est pas par sa mise en scène "grandiose" mais plutôt par sa réalisation feutrée et précise, sans ostentation. Quant à son aspect politique, il ne représente pas son caractère essentiel, le métrage s'attachant à décrire des dégâts collatéraux et familiaux quand un ancien terroriste est menacé d'être extradé de France vers l'Italie, 20 ans après l'assassinat qui lui est imputé. Après la guerre ne hausse jamais le ton, instillant subtilement la pression qui pèse sur les épaules de la fille du militant, en France, et sur celles de sa mère et de sa soeur, restées en Italie. Entre deux scènes violentes, au démarrage et à la fin du film, c'est mezza voce que se déroule le premier long-métrage d'Annarita Zambrano, en une progression qui pourrait sembler aride mais qui est au contraire riche d'une multitude d'impressions et de sentiments on ne peut plus humains. Le cas de cet homme réfugié en France, rappelle évidemment une affaire célèbre et médiatisé mais le scénario élargit le propos dans une perspective qui rappelle, avec un sujet malgré tout différent, l'excellent A bout de course de Sidney Lumet. Moins direct que de nombreux films italiens consacrés aux fameuses "années de plomb", Après la guerre, en empruntant des sentiers de traverse, n'en exprime pas moins avec acuité le traumatisme qui a marqué pour longtemps la société transalpine.
    Yves G.
    Yves G.

    1 325 abonnés 3 319 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 mars 2018
    Marco est un militant d'extrême-gauche italien, réfugié en France dans les années quatre-vingts. La "doctrine Mitterrand" l'y protège d'une extradition vers l'Italie. Mais cet usage vacille quand un nouvel assassinat est commis à Bologne en 2002, par un groupuscule qui se réclame de sa mémoire.
    Marco quitte immédiatement Paris et se réfugie avec sa fille, Viola, seize ans, dans une maison landaise perdue au fond des bois, en attendant de passer au Nicaragua.
    Pendant ce temps, en Italie, sa mère et sa sœur, avec lesquelles il a rompu tout lien, voient resurgir les fantômes du passé.

    "Après la guerre" est inspiré de l'affaire Battisti. On se souvient que cet Italien, condamné par contumace à la prison à perpétuité, réfugié en France à partir de 1990, avait été arrêté en février 2004 et menacé d'extradition vers la France (sa requête devant le Conseil d’État tendant à l'annulation du décret le concernant puis sa plainte devant la CEDH ont été respectivement rejetées en 2005 et en 2007). Battisti s'est soustrait à son contrôle judiciaire en août 2004 et s'est enfui au Brésil où le statut de réfugié politique lui a été accordé et où il vit depuis lors.

    "Après la guerre" s'éloigne considérablement des faits réels. Il se concentre sur les premiers jours de la cavale de Battisti. Il en modifie radicalement l'issue - dont nous ne dirons rien. Il choisit de la reconstituer moins du point de vue de son principal protagoniste que de ceux de ses proches : sa fille, sa sœur et sa mère.

    Ce choix de scénario est discutable. Outre qu'il écartèle le film en deux parties nettement distinctes, l'une en Italie, l'autre dans les Landes, que rien ne rapproche, il présente l'inconvénient de raconter des histoires de famille comme on en a déjà filmé tant et plus. La jeune Charlotte Cétaire a beau être excellente, sa prestation ne suffit pas à faire échapper son rôle des sentiers trop sages de la rébellion adolescente.

    Il aurait été plus intéressant de se focaliser sur le prisonnier en cavale. "Après la guerre" le fait, dans une scène trop brève où il est confronté aux questions d'une journaliste jouée par la toujours juste Marilyne Canto. Elle lui demande s'il regrette le crime qu'il a commis vingt ans plus tôt, s'il a de la compassion pour l'enfant de huit ans qu'il a laissé orphelin. Marco biaise, ne répond pas. C'est cet évitement qu'il aurait fallu disséquer, souligner, critiquer. C'était là le vrai sujet du film qu'hélas "Après la guerre" a loupé.
    fasskinder
    fasskinder

    25 abonnés 304 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 mars 2018
    Cinéma politique ? c'est plutôt l'histoire d'une ado et de sa famille, tout le reste c'est un prétexte pour attirer les spectateurs... Canto ne sait toujours pas jouer, le comédien italien n'est pas convaincant, l'ado a 1 expression à nous offrir et évidemment elle tombe amoureuse après 3 minutes dans le nouvel "endroit" où ils cachent... Pour terminer le deus ex machina tombe bien pour régler un scénario complétement inabouti... 2 étoiles pour encourager quand même la jeune comédienne.
    Michaël L.
    Michaël L.

    11 abonnés 28 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 mars 2018
    Ce film, sur l'exil d'un ancien terroriste d'extrême gauche italienne réfugié en France à la suite la doctrine Mitterrand et rattrapé par son passé à la suite d'un attentat en 2002 après la fin de cette doctrine, fait le choix de s'attarder plus sur la situation personnelle de ce persnnage et de sa fille que sur l'évolution de la situation politique en Italie. Pourquoi pas, c'est le choix du réalisateur même si, pour ce genre de film, la combinaison des deux me semble nécessaire.Le souci, c'est que même dans le suivi de la situation de ce Marco et de sa fille, ce film est assez superficiel.
    PLR
    PLR

    413 abonnés 1 492 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 mars 2018
    Pour un film sur le registre politique, la réflexion, la démonstration ou même le parti-pris restent superficiels sinon même assez largement absents. On aurait voulu que la question du terrorisme (ou de l'action violente et criminelle s'agissant d'actions ciblées et non pas de masse) et sa justification (sociale pour ce qui concerne l'Italie des années 70) soient davantage analysées et explorées. Or, c'est l'aspect "après la guerre" qui domine le plus largement, laissant trop de côté le cheminement des tenants et aboutissants. On est prévenu, puisque c'est le titre.
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