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    Un homme intègre
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    3,9
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    56 critiques spectateurs

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    thierry T.
    thierry T.

    1 abonné 44 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 mai 2018
    Touchant, dur, révoltant, admirable. Très beau film. Bel exemple de persévérance, de combat qui semble perdu d’avance.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 172 abonnés 3 973 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 février 2018
    Prix Un Certain Regard au Festival de Cannes, Un homme intègre est une œuvre politique forte, interdit de projection en Iran du fait des pressions sociales qu’il dénonce. Nous rencontrons Reza qui vit avec sa femme et son fils. Lui élève des poissons d’eau douce, elle est directrice d’un établissement scolaire pour filles. Après avoir refusé de se faire exproprié, Reza va voir son eau contaminée. A l’image de ses poissons morts, Reza est englouti sous les dettes et les ennuis s’accumulent. Mohammad Rasoulof va alors filmer l’intégrité dans une société de trahisons, de coups bas et d’égoïsme. Mais est-il vraiment possible d’être irréprochable lorsque tout est fait de manipulation et de corruption ? Le cinéaste utilise le charisme de ses comédiens pour nous embrigader dans une chaîne de malversation sans fin. Un homme intègre est une œuvre douloureuse qui nous met face à une réalité désormais trop volumineuse pour être enterrée.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    rogerwaters
    rogerwaters

    127 abonnés 1 089 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 février 2018
    Encore un film iranien bien énervant qui nous contraint à suivre la descente aux enfers d’un homme cherchant à rester droit et honnête en toute circonstance. Or, il est confronté à un pouvoir qui valide la corruption à une échelle assez impressionnante. Finalement, le cinéaste fait passer le pouvoir religieux pour une institution mafieuse qui use de pratiques d’un autre âge pour faire régner la terreur. La démonstration est implacable et ressemble à s’y méprendre au récent film égyptien Le Caire confidentiel. On y retrouve le même type d’engrenage fatal et le même fatalisme face à une situation où le petit ne peut jamais l’emporter sur le pouvoir en place. A noter que tous les acteurs sont bons et que la réalisation, bien que très austère, est de grande tenue. Une belle découverte assurément.
    Bilade C.
    Bilade C.

    2 abonnés 53 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 janvier 2018
    Grand film noir, rythmé par un drame social et familial haletant ... et conclu par le cynique prix du courage. On lui regrette simplement un ton trop moral. L’investissement des acteurs est impressionnant. Photographie, jeux de caméras et montage magnifiques.
    Laurent C.
    Laurent C.

    238 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 janvier 2018
    On se demande toujours en regardant de tels fils comment le réalisateur est parvenu à trouver les financements et les réseaux de distribution. Car "Un homme intègre" parle de l'Iran, ce prestigieux pays qui brille de par sa culture perse, mais un peu moins de par ses vertus démocratiques. On nous présente un pays pluvieux, corrompu, autoritaire, parsemé d'images de propagande du gouvernement, où domine la violence des institutions face au désœuvrement du peuple. Du coup, l'intégrité est difficile. C'est le pari fou et naïf du héros, retiré dans la campagne iranienne pour mener à bien un projet de culture de poissons avec sa famille. Mais une compagnie des eaux convoite le terrain où il s'est installé, et s'engage l'inéluctable lutte du pot de terre contre le pot de fer. Le film est profondément anxiogène. Le drame quasi cornélien occupe l'espace de la narration dès les premières images et ne quitte plus le film. "Un homme intègre" déroule le cas de conscience posé par le Cid entre le pouvoir, la fidélité familiale, le devoir de morale, et la survie. L'Iran ne fait pas rêver et l'on ne peine pas à comprendre les mouvements politiques qui commencent à se dresser. Mais si la corruption généralisée des administrations hante le pays, demeure le spectre de la religion. "Un homme intègre" est un grand film courageux et engagé. On regrettera simplement quelques raccourcis du scénario qui empêchent de saisir parfois la complexité des rapports institutionnels et humains qui se jouent.
    Anton75
    Anton75

    20 abonnés 74 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 novembre 2018
    Film très maîtrisé, pas aussi « démonstratif » que certains l’ont écrit, car Reza, l’éleveur de poissons à qui tous les malheurs du monde arrivent, évolue de l’hostilité totale à un système vérolé et corrompu (il préfère payer une pénalité à la banque, en vendant sa voiture au rabais, plutôt que de graisser la patte du directeur d’agence en échange de deux mois de répit) à une compromission résignée et une « action radicale » totalement à l’opposé de ses principes. Les scènes de bains dans l’eau chaude d’une grotte où il se réfugie pour siroter, pensif et affligé, son alcool de pastèque sont magnifiques.
    Michaël L.
    Michaël L.

    11 abonnés 28 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 janvier 2018
    Un film sur le système de corruption plus ou moins installé en Iran à travers un personnage central confronté à ce système. Le film est assez prenant et permet d'appréhender certains éléments de la situation intérieure iranienne.
    bendelette
    bendelette

    16 abonnés 236 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 janvier 2018
    On sort de ce film un peu KO.Noir du début jusqu'à la fin,mais plein de surprises,un côté thriller qui donne du peps .Un seul tout petit reproche:la réalisation laisse parfois à désirer.En tout cas,un film que je ne suis pas près d'oublier.
    Jean-Patrick Lerendu
    Jean-Patrick Lerendu

    13 abonnés 152 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 janvier 2018
    Superbe film iranien, notre homme intégre (Reza AKhlaghirad) refuse de se préter aux pots-de-vin qui font fonctionner le pays. Son combat va même le mener en prison et et son épouse (Soudabeh Beizaee) doit l'aider à en sortir.Mais ne devra-t-il pas finalement accepter une certaine compromission pour arriver à régler les dangers qui le menacent.
    Acidus
    Acidus

    621 abonnés 3 648 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 janvier 2018
    Un homme de principes (intègre comme l'annonce le titre) face à la corruption banalisée de son pays; tel est le sujet central de ce sixième long métrage de Mohammad Rasoulof. Le cinéaste iranien dresse un portrait peu flatteur de son pays et a dû pour cela faire face à la censure comme nombre de ses confrères (Asghar Farhadi, Jafar Panahi,...). Si je l'ai trouvé un peu froid au niveau des émotions, "Un homme intègre" développe une intrigue qui dévoile progressivement sa richesse, une ambiance et une critique sociale acerbe. Une réalisation sobre et maîtrisé et d'excellents acteurs viennent parfaire le tout. Une bonne découverte que je conseille vivement.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 4 janvier 2018
    Un film qui se mérite : la trajectoire lineaire et prévisible du héros s'anime enfin dans le dernier tiers du film... Il faut donc être patient et profiter pleinement du formidable témoignage/documentaire que constitue ce film, autant qu'on puisse en juger. Les acteurs sont tous très bons, avec une reserve toutefois pour le jeu du personnage principal qu'on aurait aimé moins monolithique.
    ferdinand75
    ferdinand75

    453 abonnés 3 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 janvier 2018
    Un film assez éloigné de la plus production habituelle du cinéma Iranien ; ici l’action se passe dans la campagne et est décrite d’une manière très réaliste. On est dans une sorte de docu télé, sur la corruption et les malheurs d’un petit entrepreneur, producteur de poissons rouges pour les fêtes du Nouvel An Iranien. On est bien loin de la dissertation philosophique, comme dans le cinéma plus « culturel » iranien, Il y a une dispute pour des terrains, la main mise d’une famille sur tout le Business du village. Sa femme directrice d’école est heureusement originaire du village et l’aidera à se battre contre cette mafia locale. Il est intéressant de voir la vie au quotidien des Iraniens, surtout en ce moment où il y a des révoltes sur place , dont on peut comprendre les raisons avec cet éclairage différent. Mais en même temps le film manque un peu d’ambition et on reste sur sa faim..
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    111 abonnés 1 577 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 janvier 2018
    Description méthodique tout en finesse d’une société hypocrite où la corruption à tout niveau est érigée en système bien installé. Et au cœur du dispositif, un homme, intègre, affiche sa volonté dès une des premières scènes à rester droit dans ses bottes et refuse de se compromettre. Au banquier qui lui propose des facilités de crédits moyennant bakchich, il répond en vendant son véhicule préférant rembourser rubis sur l’ongle son prêt. Le décor est planté et très vite une phrase lourde de signification est lâchée et nous tiendra en haleine jusqu’au terme du film : choisir son camp, soit oppresseur soit oppressé. Et Reza, « Un homme intègre », va faire l’amer expérience de ne pas choisir toujours le bon camp et va entrainer toute sa famille dans un tourbillon. Cette corruption a été montrée récemment par le roumain Mungiu dans « Baccalauréat » et surtout le russe Zviaguintsev dans « Leviathan » ; lui, Rasoulof, malgré un sens de la distance (jamais de démonstration frontale) et de l’ellipse bien maitrisé, paie le prix fort de brulot en étant assigné à résidence et en risquant 6 ans de prison en Iran. Un talent et un courage reconnu à Cannes avec le Prix de la sélection « Un certain regard ». Tourné comme un western perse, le film est poignant, tendu et glaçant et la mécanique implacable. A chaque tentative de Reza pour échapper à la pieuvre, sa situation se corse de plus belle jusqu’à un final lourd incarné par un ultime plan sidérant. Cette réussite tient aussi à son couple de comédiens d’un charisme incroyable et d’une beauté simple. Le visage de Reza, fermé, à l’image d’un scénario empreint de raideur bascule petit à petit dans une rage contenue. Et puis contrairement au russe Zviaguintsev, Rasoulof fait vivre aussi de vrais moments de bonheur simple, d’amour et de chaleur humaine au sein cette cellule familial : un havre de paix. Et puis entre Reza et sa femme ; ce débat, un des thèmes majeurs du film : jusqu’où aller dans sa compromission avec un système pour vivre en paix ?
    Et pour finir : qu’a voulu exprimer le réalisateur dans sa première scène dans laquelle Reza injecte de l’alcool dans la pastèque ? On ne voie pas la pastèque mais plutôt un crâne ; comme si on instillait dans le crâne de la population qu’il n’y a pas d’autres échappatoires que le système en place. En contournant au maximum les dictats de la société des Mollahs, Rasoulof a dû maitriser tout au long du film les sous-entendus.
    Magnifique réussite
    Mon blog: tout-un-cinema.blogspot.fr
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    47 abonnés 734 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 janvier 2018
    Premier film de l'année, premier choc. Nous sommes en plein dans l'actualité, on ne parle que de l'Iran depuis quelques jours même si ce matin les "gardiens de la révolution" ont annoncé la fin des manifestations.
    Pour mieux comprendre la situation vue de l'intérieur et pas uniquement au travers de commentaires occidentaux de journalistes bien au chaud dans leur rédaction, il faut aller voir ce film. Rasoulof a pris le risque de perdre sa liberté d'expression et de travail pour avoir réalisé ce film, et avoir accepté qu'il soit sélectionné à Cannes.Son intégrité force le respect. Son homme intégre, éduqué, déjà rabroué plusieurs par le système, s'acharne à rester debout et à ne pas passer sous les fourches caudines de la corruption. Qui peut dire avec certitude comment il se comporterait à sa place?
    Voilà un film aussi déprimant que Leviathan de Zviaguintsev. La corruption est un produit qui n'a pas besoin de la mondialisation pour exister dans de nombreux pays.
    De surcroit, c'est un beau film, avec de superbes images spoiler: (la plongée dans la grotte, l'incendie, la fabrication d'alcool de pastèque
    ), avec deux acteurs principaux, jouant très juste, le couple de parents arrivés de Téhéran dans cette petite ville, dont ils n'ont pas encore compris toutes les règles tacites de survie pour échapper au filet tendu par le potentat local. Les non-dits, les fausses piste rendent parfois le scénario un tout petit peu complexe à suivre dans la dernière partie, mais cela n'a pas d'importance par rapport à la justesse psychologique des différents protagonistes, dont la veulerie et les mensonges sont vraiment gratinés! Rasoulof ne montre quasiment aucune violence à l'écran, mais que l'oppression morale est omniprésente et angoissante!
    Une réussite à faire connaitre autour de vous. GE 1 - janvier 2018
    Bernard D.
    Bernard D.

    100 abonnés 604 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 janvier 2018
    La crise actuelle en Iran m’amène à vous parler du 15ème film de Mohammad Rasoulof, « Un homme intègre » que j’ai vu il y a une quinzaine de jours.
    Reza d’un caractère entier a dû quitter la faculté pour « insoumission » et s’est installé comme éleveur de poissons rouges dans une petite ville où il l’étranger et où son terrain est convoité par une société privée via Abbas, le caïd du coin épaulé par son fils délégué de la mosquée. Reza va subir de multiples pressions et dans sa quête utopique de justice, il va se heurter à la corruption qui régne à tous les niveaux : les petits fonctionnaires dont les salaires sont insuffisants ; la banque qui l’assomme d’agios ; des menaces physiques par les « mafiosi » locaux … Aidé par sa femme (dont la place est particulièrement développée dans ce film avec même une scène où elle commence à retirer son voile avant de rejoindre son mari sous la douche), son beau-frère malgré les on-dit locaux, et par un mystérieux personnage qui ne cherche qu’à renverser Abbas, Reza va lutter par tous les moyens … mais en Iran « on est oppressé ou on oppresse » … et telle sera la problématique de Reza rapidement acculé à la misère.
    Je ne dévoilerai pas la fin de ce film qui nous montre – si besoin en était – les ravages de la corruption d’un système politique (un peu comme dans l’admirable « Léviathan » d'Andreï Zwiaguintsev (2014) qui se déroulait une petite ville au bord de la mer de Barents, au nord de la Russie), corruption à tous les niveaux avec ici en plus et le poids de la religion et de la société (scène du café, de l’enterrement, du renvoi du lycée d’une petite fille non-musulmane …).
    Malgré à mon sens 2 incohérences dans le scénario (les pastèques et le rôle professionnel de poids que joue la femme du héros), le film est fort bien fait et baigné d’une grande sensibilité. Le montage nous tient en haleine et il y a quelques très beaux plans (l’attaque des corneilles digne d’Hitchcock, le défilé de motards digne de Fellini …).
    Un film très courageux sur la corruption qui a reçu le prix Un Certain Regard au festival de Cannes … alors que le passeport de son auteur lui a été confisqué dès son retour à Téhéran et qu’il est toujours sous la menace de 6 ans de prison … à méditer quant à la liberté d’expression des artistes !
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