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    Une intime conviction
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    4,0
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    312 critiques spectateurs

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    mat niro
    mat niro

    294 abonnés 1 720 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 mars 2019
    Antoine Rimbault retrace le procès en Cour d'Appel de Jacques Viguier suspecté d'avoir tué sa femme Suzanne et acquitté en première instance. Marina Foïs y joue Nora, un personnage fictif, mais sur qui repose en partie la réussite du film. Elle y est exceptionnelle dans le travail de fourmis qu'elle réalise pour faire innocenter Viguier, délaissant sa famille et son travail L'essence même de cette œuvre réside dans ce côté obsessionnel de Nora mais aussi dans le charisme d'Olivier Gourmet incarnant le célèbre avocat Eric Dupont-Moretti, nous gratifiant d'une plaidoirie finale mémorable. Un film qui porte bien son titre sur une affaire retentissante de ces dernières années.
    JudyCarlotta
    JudyCarlotta

    66 abonnés 166 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 février 2019
    ok, il y a un côté téléfilm commandé exprès pour les Dossiers de l'Ecran.
    Ok, je suis une fan absolue d'Olivier Gourmet. Ok, j'ai toujours cru dur comme fer que Viguier avait trucidé son épouse. Donc je ne suis allée voir le film que pour Olivier Gourmet et j'en suis sortie plutôt conquise. Le film est palpitant et tous les rôles sont bien distribués. Dommage juste que la mise en scène hors tribunal soit si plate. Il faut juste espérer que le film puisse contribuer un jour à "la manifestation de la vérité".
    cortomanu
    cortomanu

    63 abonnés 403 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 février 2019
    Intime conviction est surtout un film sur Nora / Marina Foïs, qui se prend de passion pour cette histoire sans qu'on ne sache vraiment pourquoi. Comme si elle aussi était la victime de sa propre vie au point de tout y sacrifier pour que son innocence soit elle aussi reconnue dans l'acquittement de l'accusé. Marina Foïs fait preuve d'un grand talent.
    Yves G.
    Yves G.

    1 281 abonnés 3 289 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 février 2019
    En 2000, Suzanne Viguier disparaît brutalement sans laisser de traces. Elle avait un amant (Philippe Urchan) et était sur le point de divorcer. Les soupçons se portent vite sur son mari (Laurent Lucas). Mais un premier procès devant la cour d'assises de Toulouse l'innocente. Fait rare : le ministère public fait appel. Un second procès va se tenir devant la cour d'assises d'Albi. Juré lors du premier procès, Nora (Marina Foïs) est persuadée de l'innocence de Viguier. Elle va convaincre le ténor du barreau, Me Dupond-Moretti (Olivier Gourmet) d'assurer sa défense.

    Deux films en un. "Une intime conviction" est d'abord un film de procès comme le cinéma hollywoodien, depuis le film noir des années quarante, nous a habitués à en montrer. Il commence à l'ouverture du procès d'Albi et se conclut au prononcé de son verdict dont on ne dira rien - même si un clic sur Wikipédia vous permettra d'en connaître le sens. Pendant une heure cinquante, avec les juges et les jurés, les avocats de la défense et ceux des parties civiles, on cherche la vérité : qu'est-il arrivé à Suzanne Viguier le dimanche 27 février 2000 ? a-t-elle pris la poudre d'escampette pour fuir un quotidien étouffant ? s'est-elle disputée avec son mari qui refusait qu'elle le quitte ? a-t-elle été assassinée par son amant qu'elle ne voulait pas pour autant épouser ?

    Mais "Une intime conviction" n'est pas que cela. En inventant de toutes pièces le personnage fictionnel de Nora, le réalisateur Antoine Raimbault a voulu l'entraîner dans une autre direction : c'est le film d'une obsession. Nora est obsédée par ce procès. Au point d'y abandonner son fils, qu'elle élève seule, son travail, dans un restaurant toulousain, son amant, qui pourtant déborde de tendresse pour elle. Sa vie se résume à ce seul objectif : faire innocenter Viguier que l'opinion publique, manipulée par les rumeurs distillées par Olivier Durandet, l'amant manipulateur, a dores et déjà condamné. Au risque parfois pour Nora d'utiliser les mêmes méthodes que celles de son ennemi.

    "Une intime conviction" est servi par une interprétation impeccable. Olivier Gourmet est, comme d'habitude, magistral. Il réussit à incarner Dupond-Moretti, dont la silhouette et les mimiques sont désormais bien connues, sans le caricaturer. Après "Le Grand Bain" et "Gaspard va au mariage", Marina Foïs, retrouve le haut de l'affiche qu'elle a déjà plusieurs fois occupé ces dernières années dans "L'Atelier" et "Irréprochable". Un mot sur les seconds rôles : Laurent Lucas n'a pas la tâche facile pour donner de l'épaisseur, sans quasiment prononcer un mot, à un accusé qui peine à se rendre sympathique. Philippe Uchand a la beauferie rondouillarde du méchant de comédie. Et la jeune Armand Boulanger joue avec grâce la fille Viguier, écrasée depuis dix ans par un drame trop lourd pour elle.

    Alors pourquoi trois étoiles seulement ? Parce que, malgré ses qualités, "Une intime conviction" ne parvient pas à se hisser au-dessus du lot, du tout venant (télé)visuel, par la faute de son scénario sans surprise, de sa mise en scène conventionnelle et de son dénouement attendu.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 1 mars 2019
    Ce film a fait l'objet d'un fort lancement. Or, il est double:
    * une histoire de meurtre et de procès, qui est en soi intéressante car le doute subsiste jusqu'au bout, faute de preuve, malgré une "intime conviction";
    * une histoire parallèle et parasite, sans aucun intérêt ni aucun rapport avec l'intrigue principale, pour une personne sans lien avec l'accusé, et dont on se demande pourquoi elle prend une telle importance, au point d'en devenir le personnage principal. Artificiel et non convaincant!
    Ce film est ainsi haché, et très fatigant, encombré de cette histoire parasite qui s'entremêle dans l'histoire principale.
    L'image est médiocre, et même parfois floue. Le son n'est pas mieux, et le phrasé souvent marmonné et incompréhensible....
    Le film est sauvé par le jeu des acteurs, et l'excellente scène de la plaidoirie finale.
    Pas suffisant pour en faire un vrai spectacle.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 15 mars 2019
    "Une intime conviction" est un bon film. Mais les deux acteurs principaux fument cigarette sur cigarette jusqu'à la nausée, c'est insupportable... Comment est-il possible, en 2019, de nous imposer des gens qui fument dans une chambre d'hôtel... À notre époque où la priorité est de préserver la qualité de l'air et sauver la Planète, c'est vraiment choquant. Les fabricants de tabac doivent se frotter les mains ! Pourtant j'ai adoré le film "Green Book", alors qu'on y fume encore plus ! Mais "Green Book" se passe dans les années soixante, à une époque où chaque mégot servait à allumer la cigarette suivante... Un fait historique ! Dans "Une intime conviction", le procès se déroule en 2010, donc après la loi ÉVIN qui, depuis 2007, interdit de fumer dans les lieux publics. Pour ma part, j'estime qu'une nouvelle loi devrait interdire de montrer sans raison valable des fumeurs dans un film si l'action a lieu après 2007. On sait très bien qu'à une certaine époque le cinéma a considérablement incité les gens à fumer. Il reste néanmoins que "Une intime conviction" est un film très intéressant, qui nous informe sur un sujet grave, celui des dérives de la Justice ! Olivier Gourmet est excellent.
    Xavier B.
    Xavier B.

    12 abonnés 269 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 mars 2019
    Une version cinéma de ‘’Faites entrer l’accusé’’, en un peu plus exigeant et intelligent.

    Histoire vraie du procès en appel de Jacques Viguier, acquitté en première instance pour le meurtre de sa femme.

    Consacré largement à l’éloge de Maître Dupond-Moretti, le film passe à côté d’une analyse de notre système juridique. On aperçoit cependant le poids anormal de l’opinion publique sur les décisions, et on comprend mieux que le rôle d’un avocat est plus de convaincre que de faire éclater la vérité.

    Le seul personnage fictif de ce film, une juré du premier procès qui se démène pour défendre J. Viguier, est certes sympathique, mais insuffisamment crédible.

    Sur un procès réel, allez plutôt voir Lindy Lou, jurée n°2 de Florent Vassault…
    this is my movies
    this is my movies

    617 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 mars 2019
    Très bon film qui prend le prétexte d'une histoire vraie pour au final raconter une bien belle fiction qui pose des questions sur les notions de justice, en tout cas au sens où le personnage de Dupont-Moretti l'entend. Ce dernier est superbement interprété par un O. Gourmet encore une fois impressionnant, bien servi par un texte magnifique, notamment la plaidoirie finale, et qui impose son charisme et son côté fauve sans trop forcer le trait. En face, M. Foïs confirme une fois de plus son immense talent dramatique. Si son personnage est parfois horripilant dans sa quête, et que le film joue volontairement avec certaines limites, notamment dans sa notion de justice là encore, ça reste très bien fait. Au niveau mise en scène, on est dans le coté documentaire, avec une caméra qui tremble légèrement, qui suit ses personnages, et qui nous immerge dans les prétoires, et parfois ses coulisses. Rien de bien excitant, mais un principe bien tenu, qui nous prend parfois aux tripes. Le monde sonore est également très bien rendu, et on a au final un très bon film de genre, réussi et intègre. D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com
    stallonefan62
    stallonefan62

    237 abonnés 2 470 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 juin 2020
    De bons acteurs pour une histoire prenante qui nous tiens captivé jusqu'au dénouement !!
    DAVID MOREAU
    DAVID MOREAU

    104 abonnés 2 176 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 mars 2020
    UNE FEMME DISPARAIT. Raimbault warrior. Je jure de dire la vérité toute la vérité rien que la vérité. De grandes convictions naissent les grandes actions. Fois un produit Gourmet. L'ombre d'une femme, le doute au procès. Un sentiment intérieur, les impressions des uns et les raisonnements des autres. Cet essentiel qu'on appelle cinéma.
    ANDRÉ T.
    ANDRÉ T.

    68 abonnés 482 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 mars 2019
    Le film a tout pour plaire; un fait divers qui a intéressé la France entière, d’excellents comédiens et même, une façon originale de filmer l’exercice de la Justice.

    Le réalisateur a pimenté le scénario avec le personnage de Nora (Marina Fois); la mise en scène est rythmée et inventive.
    Reste l’interrogation centrale; Viguier coupable ou innocent ?
    « mieux vaut un coupable en liberté qu’un innocent condamné! » (souvenir de Cayatte).
    Tout est bien mais j’ai du mal à être enthousiaste….
    ____________________________________________________________________________________
    Maurice Colonne
    Maurice Colonne

    5 abonnés 152 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 mars 2022
    Direction d'acteurs impressionnante. Olivier Gourmet et Laurent Lucas sont, comme d'habitude, remarquables. Mais le plus impressionnant sont les quelques minutes de Philippe Uchan, absolument prodigieuses. La finesse du propos et l'intelligence d'analyse sur le rapport à la justice, à la morale, à la présomption d'innocence, rendent ce film vraiment passionnant.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 10 février 2019
    Je n’ai pas aimé. Connaissant très bien l’affaire Viguier, je n’ai pas aimé le personnage de fiction de Nora. Gourmet est bon mais fait trop son dupont moretti. Quant à Laurent Lucas que j’adore, on ne le voit pas assez. Le film est long...Mon intime conviction à moi n’a pas changé malgré ce film.
    Mellot J.
    Mellot J.

    42 abonnés 27 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 février 2019
    Ce n’est pas un grand film mais un excellent téléfilm dans la série des thrillers ou des émissions comme ‘faites entrer l’accusé’. Le sujet, ’l’intime conviction’ est en lui-même très captivant ; tout le film repose sur ce principe et sur ce qui permet de le fonder, à partir d’éléments qui rivalisent dans le troublant procès de Jacques Viguier, de mensonges, de flagrantes et honteuses manipulations, de rumeurs, en l’absence de preuves formelles. Difficile d'y voir clair ! De plus, la présomption d’innocence est bafouée par les services publiques, aussi bien par le piètre officier de police qui, sans preuve, a l’intime conviction que Jacques Viguier est coupable, que par le Parquet qui, fait rarissime, fait appel du premier procès de 2009 qui innocentait Jacques Viguier ; c’est un comble ! Pas de quoi réconcilier les français avec l’appareil judiciaire.
    Mais, le film se termine avec beaucoup de brio et de panache avec l’impérial et savoureux plaidoyer d’Olivier Gourmet qui, comme avocat de la défense, incarne Eric Dupont-Moretti ; un vrai défi ! il sauve la justice prête à commettre une éventuelle erreur judiciaire en rappelant à tout ce petit monde qu’on ne peut pas envoyer quelqu’un derrière les barreaux sans preuves formelles. C'est pourtant simple, mais pas évident pour les magistrats et pour le procureur, semble-t-il. L'avocat met toutes ses espérances dans le bon sens des jurés, les mettant en garde contre la subtile distinction entre ‘juger’ et ‘rendre la justice’ ! tout un programme.
    Et c’est le Happy End libérateur avec l’acquittement du prévenu Jacques Viguier. Ouf ! les spectateurs quittent la salle satisfaits. Sans ce ténor du barreau, le prévenu était mal parti !
    Marina Foïs, dans le rôle de Nora, l’amie de Suzanne, la femme de Jacques Viguier qui est accusé de son meurtre, croit mordicus en l’innocence du prévenu, avec opiniâtreté jusqu’à rentrer en conflit avec l’avocat et nous offrir des scènes où ce dernier surjoue, à de trop nombreuses reprises, au risque de caricaturer à l’excès Eric Dupont-Moretti.
    Globalement, ce film est une réussite en ce sens qu’il démonte sans ménagement les faiblesses de l’appareil judiciaire et des procédures policières, lorsque ces institutions ne font pas correctement leur travail et piétinent la présomption d’innocence, ce qui en l’absence de preuves est criminel.
    Mon 'intime conviction', c’est que ce long métrage a le grand mérite de montrer sans ménagement la société telle qu’elle est et non telle que nous souhaiterions qu’elle soit. C’est un constat navrant mais réaliste.
    Je lui mets un 3/5, et non un 4/5, en raison de ses trop grandes faiblesses sur le plan technique : un son très médiocre, des prises de vue moyennes et trop sombres, des longueurs, des plans brutalement coupés sans justification apparente, du remplissage sans intérêt, en bref une architecture de téléfilm pour une oeuvre qui aurait mérité une ossature plus solide.
    Mais, il faut voir ce film pour se créer son 'intime conviction' !
    saxoman
    saxoman

    11 abonnés 168 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 février 2019
    Avec des acteurs sublimes comme Olivier Gourmet et Marina Foïs, on ne pouvait que s'attendre à passer un bon moment. Certes il y a le magnifique plaidoyer final de l'avocat hors norme. Certes il y a cette justicière (personnage fictif) joué par Marina Foïs, dont ne sait si elle est en mode folie ou redresseuse de tort acharnée (même si on ne comprend pas pourquoi elle s'est prise de passion pour la cause de Viguier).
    Mais on saute de grotesque en absurde, d'absurde en extravagant. Ah bon, ça existe un avocat de renom qui confie toutes ses archives enregistrées pour les écouter et les décrypter ?!! Et il y a l'amant (Olivier Durandet) que la femme disparue de Viguier (joué par Laurent Lucas) aurait préféré à ce dernier ! Ceci dit, si le mari était aussi vivant au lit que dans le box des accusés, ça peut se comprendre. D'ailleurs un mannequin avec la même expression fermée aurait fait l'affaire et coûté moins cher !
    J'ai fini par m'endormir (c'est rare !) puis j'ai été réveillé en sursaut par cet impressionnant accident de voiture duquel Nora ressort avec une minuscule cicatrice au front. Peut-être que je me suis rendormi ensuite...
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