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conrad7893
258 abonnés
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2,5
Publiée le 22 mars 2020
très déçue par ce fillm dont j'attendais beaucoup avec les 2 têtes d'affiche. Un film très très lent pourtant j'aime bien ce genre de film mais là je m'y suis ennuyée. A part la plaidoirie d'olivier gourmet impeccable. je suis restée sur ma fin
Un film de procès solide dans sa documentation et son interprétation, seulement un "détail" me dérange. Le réalisateur fait le choix de conserver les noms des protagonistes, de retranscrire les écoutes telle-quelle, et plein d'autre chose, sans doute pour apporter plus de vérité et de crédit à l'histoire. Excellent! Mais alors pourquoi tout basé sur un personnage fictif? Surtout quand celui-ci à un comportement si improbable (spoiler: elle quitte son taff, délaisse complétement son fils, se met en danger, pour un homme qu'elle ne connait pas du tout.) , et une importance semble-t'il si grande dans le résultat final.
Un énième film de procès, mais qui tient bien la route. Davantage qu'une intrigue à tiroir, le film montre le tribunal comme un lieu ou chacun arrive avec un parti-pris, des intérets à défendre, l'impartialité n'existe pas. Au final, un plaidoyer pour le doute nécéssaire au bon fonctionnement d'une démocratie, et servi par deux remarquables comédiens, Marina Foïs habitée et énergique, et Olivier Gourmet qui utilise sa voix comme un ténor.
Était-ce utile de rajouter tant de fiction à la réalité? Un éternel débat que l'on pourrait poursuivre longtemps, et que ce film nourrit en insérant un personnage fictif pour enjoliver l'histoire déjà bien romanesque en soi. Pour le coup, il est difficile de faire des reproches à Marina Foïs dont la prestation, ainsi que celle d'Olivier Gourmet, vient relever la sauce de ce drame judiciaire, avec une certaine dose d'invraisemblance mais dans une mise en scène maîtrisée qui calcule ses effets. Un film aux racines carrées et à l'écriture solide.
Une intime conviction est un film pouvant interroger sur son honnêteté : n’est-ce pas gênant de retranscrire une affaire judiciaire en le racontant avec le regard d’un personnage principal totalement fictif ? Une fois cette question (sur laquelle son réalisateur, Antoine Raimbault, est totalement honnête puisqu’il la précise dans les cartons finaux) mise de côté, qu’en est-il de l'œuvre en elle-même ? Le cinéaste offre un film de procès très prenant, malgré une forme très classique, qui doit sa force notamment à une superbe direction d’acteur : outre les belles prestations de Marina Foïs (comme toujours excellente) et Laurent Lucas, c’est la prestation d’Olivier Gourmet qui est la plus remarquable car il incarne à la perfection Éric Dupont-Moretti et arrive à retranscrire le charisme du célèbre avocat, nous le faisant totalement oublier. Pour un premier film, Antoine Raimbault signe donc un excellent film de procès, une fois mises de côté les questions sur la création de son personnage principal.
Ce film est plutôt bien fait, mais il ne renouvelle pas le genre. Le côté publicité pour "le grand avocat Dupond Moretti" est assez irritant. Le caractère le plus intéressant est le personnage imaginaire interprété par Marina Foïs. Pour le reste, on a parfois un peu de mal à comprendre les tenants et les aboutissants de l'affaire. Le film oscille entre reconstitution et fiction, sans que le réalisateur ait fait un choix clair. Le résultat en souffre. La plaidoirie finale, qui devrait être le clou du spectacle, est totalement convenue, longue et ennuyeuse, même si Olivier Gourmet, à son habitude, s'en tire bien. Peut-être Depardieu, pressenti au départ pour le rôle, aurait-il apporté un grain de folie qui aurait permis de dépasser le niveau du sempiternel "téléfilm à thèse"...
Le film prend le partie d’être très technique et très précis. Pari risqué mais très bien relevé par une réalisation et des interprètes qui arrivent à rendre cela passionnant et digeste. Outre cet aspect technique du procès, ce film propose une vraie réflexion sur la notion de culpabilité, de justice, sur le rôle et la stratégie de l’avocat. Instructif et passionnant le film atteint son paroxysme lors de la plaidoirie finale. Un grand moment, captivant, voir hypnotisant.
C'est un film important sur le plan de la plaidoirie de la défense. Si le personnage central Nora est pure fiction, l'idée est quand même un bon moyen de mettre à jour les petites magouilles des uns et des autres. Plus précisément, le manque de professionnalisme du commissaire, le manque de sincérité de l'amant avec toutes ses manigances révélées dans les écoutes et bien sûr, sa subordination de témoins. Nora, ce juré du premier procès, en fait sans doute un peu trop pour être totalement crédible seulement elle permet d'ajouter une dose de tension et rend finalement l'ensemble plus humain.
Deuxième film plutôt convaincant d'Antoine Raimbault, inspiré d'un fait réel véridique : bine rythmé, bine mené, porté par 2 acteurs plus que convaincants, Marina Fois, une nouvelle fois juste dans un rôle limite borderline, Olivier Gourmet, franchement impressionnant en avocat de la défense. Même si le personnage interprétée par Marina Fois est un peu limite au niveau crédibilité (on ne comprend pas bien ses convictions et ses motivations), le film nous prend du début jusqu'à la fin, sans grande surprise mais solide dans sa mise en scène.
De Antoine Raimbault (2019). Un film de procès particulièrementèrement bien mené . Entre le thriller et l'enquêtte policière et le film de procès . L'un se nourrissant de l'autre . L'intrigue est intéressante . Mais surtout c'est la partie procès qui est passionnante avec les plaidoiries d'une grande richesse . et un Olivier Gourmet au top de sa performance .
Un thriller judiciaire inspiré de faits réels qui ne manque pas de panache. L'histoire nous tient en haleine jusqu'à la dernière minute. Certains passages sont parfois un peu lent et le rythme du film en pâtit un peu par moment. Mais globalement on tient un bon film français bien ficelé.
Un film intéressant sur un fait divers réel et qui est assez captivant dans son ensemble. Mais sans remettre en cause l'interprétation des principaux personnages et le montage plutôt bien ficelé pour que l'on ne décrochera pas à l'intrigue, force est de constater qu'il reste des zones d'ombre notamment la provenance de tous ces enregistrements qui reviennent régulièrement et l'enquête de police lors du déroulement des faits à l'époque. Malgré tout, ce long-métrage peut être vu sans risque de déception à partir du moment où l'on s'intéresse aux plaidoiries avec des scènes de tribunal parfaitement reconstituées.