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Gentilbordelais
265 abonnés
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3,0
Publiée le 12 juillet 2019
une reconstitution assez classique d'un des personnages les plus terrifiants de ces 40 dernières années. étrangement, il nous est montré ici plutôt sous son aspect le plus sociable et aimant, ce qui dénote une personnalité complexe et même clinique! intéressant à suivre, avec notamment un dernier 1/4 d'heure intense psychologiquement. en campant ce T. Bundy, Z. Efron surprend agréablement.
Un film/documentaire tronqué, bien dommage. On a ici du trop peu ! Oubliez le coté thriller inexistant, un drame orienté sur un déroulé de procès très dans la retenue. Oubliez les faits relatant de la monstruosité de ce psychopathe passés quasiment sous silence, le débriefing des preuves ou aveux exprimés par la suite (photos collectées, têtes conservées, nécrophilie, mode opératoire etc...). L'accent mis du manipulateur larmoyant et empathique est poussé à l'excès (et plutôt convaincant) mais uniquement cette face est portée à l'écran avec beaucoup d'événements absents. 2.5/5 ! pas plus !!!
Rien de bien passionnant...... On s'ennuie ferme devant ce portrait bien trop sage d'un bien horrible personnage. Reste le dernier face à face entre Bundy et son ex fiancée, moment le plus réussi du film avec les images d'archives du générique. Pas grand chose de palpitant donc......
pas mal même si le choix de Zac Effron n'est peut être pas le plus judicieux? Bien que livrant une excellente interprétation, il dégage trop de bienveillance et surtout une "trop belle gueule" même si je l'adore. C'est certainement voulu pour justement dépeindre un Monstre sous les traits d'un homme lambda même si Z. Effron est tout sauf lambda justement..
ce qui me gêne un peu dans cette histoire, c'est qu'on rend ce monster beaucoup trop ampathique voir même victime jusqu'au bout si l'on ne connait pas la vraie histoire... mais c'ets voulu à priori car essentiellement centré sur la destruction psychologique de sa compagne de l'époque. je reste assez partagé sur le contenu même si la mise en scène est impeccable
Cette production Netflix est une excellente surprise et ce, sur bien des aspects. Une succession de choix faits par le réalisateur et le scénariste font de ce film au titre à rallonge, qui revient sur l’histoire vraie de l’un des plus grands tueurs en série de l’histoire des Etats-Unis, un divertissement malin, intéressant et prenant. On peut au début être désarçonné par la tonalité et l’angle choisi pour traiter l’histoire de Ted Bundy mais c’est ce qui rend « Extremely wicked, shockingly evil and vile » original et passionnant. En effet, plutôt que d’aborder plus communément cette tragique et morbide histoire sous l’angle du thriller, que ce soit du point de vue d’une victime, d’un policier ou de Bundy lui-même, le scénario part d’un point de départ bien plus malin et risqué mais tout aussi pertinent.
C’est en effet par le biais de l’une des deux seules femmes qu’il aura aimé (et pas tué) et de leur rencontre que va débuter le film. Loin d’être une comédie romantique, le long-métrage démarre tout de même sur un ton léger que l’on pourrait trouver inapproprié comme choix narratif au vu du sujet grave mais cela passe étonnement bien. Et cette tonalité un peu grivoise et théâtrale ne quittera que rarement cette œuvre puisque la partie judiciaire du procès est du même acabit. En outre, le montage est d’une fluidité rare. Il nous fait passer à la fois des aléas meurtriers du tueur à la vie de cette femme amoureuse sans celui qu’elle aime mais aussi d’une partie inaugurale présentant leur rencontre au grand procès qui validera sa condamnation de manière exemplaire. C’est une œuvre rythmée et prenante qui va traiter bien des aspects de la personnalité de ce tueur charmeur, d’apparence bien sous tous rapport. De sa psychologie à son amour pour cette jeune femme et de la fascination qu’il exerce sur la gente féminine à l’emballement médiatique autour de cette affaire, le sujet et l’homme semble traité de manière, si ce n’est complète, tout du moins concise et probante.
Ceux qui sont à la recherche d’hémoglobine et de suspense insoutenable seront en revanche forcément déçus mais l’intérêt de « Extremely wicked, shockingly evil and vil » est ailleurs et le long-métrage nous captive néanmoins durant deux heures sans aucune baisse de régime. Il parvient même à nous faire douter de la culpabilité du monsieur puisqu’on ne montre pas ses crimes. Dans le rôle, Zac Efron offre un contre-emploi inattendu qui colle à la perfection au personnage de cet homme qui plaît aux femmes mais finit par leur faire du mal. On regrette jusque qu’on ne le voit pas partir dans la folie et dans la démence mais, comme on l’a dit, ce n’est pas l’angle choisi pour ce film. On retiendra également le procès final où John Malkovich excelle en juge zélé, une partie judiciaire qui s’avère le meilleur moment d’un film aux dialogues succulents, des dialogues qui lui donnent d’ailleurs son titre. Parfois drôle, toujours passionnant, souvent étonnant, un tantinet émouvant lors d’un final à l’intensité folle, ce film Netflix est une excellente surprise à ranger dans le haut du panier des productions films de la plate-forme.
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Plutôt correct. L'un des tueurs les plus célèbres est à l'écran dans une production Netflix. J'ai été surpris par Zack Efron que j'imaginais toujours dans des comédies romantiques. Pas mal dans son jeu. Je connaissais déjà l'histoire du protagoniste et j'avoue que les situations sont pas trop mal reproduites. Même si par moment, c'est un peu répétitif, l'ensemble reste simple mais bon. L'époque est bien retranscrite même si je trouve que ça manque de détails. Le gros problème, c'est que l'on se concentre plus sur les relations couples, le procès et la prison que les actes en lui même. J'aurai bien voulu un peu plus de séquences sur ça. La bande originale est un peu fade également. Sympa de revoir Kaya Scodelario pour qui le rôle va plutôt bien. Enfin bref, je ne pourrai pas dire que ce long métrage est exceptionnel mais il n'est pas mauvais non plus. On peut presque dire qu'il est pas trop violent et donc pour un public élargi. Bon film à tous. 10/20.
L’adaptation de ce fait réel est un peu légère. Elle aurait mérité une ambiance plus grave. Mais elle a le mérite de nous faire découvrir cette histoire et de maintenir l’ambiguïté jusqu’au bout. Zac Efron, en dehors de son registre habituel, s’en sort plutôt bien.
LES AVEUX DE L'INNOCENCE. Des nouvelles de la planète Terre. Il était beau, il sentait bon le sable chaud. Un Zac Efron en zone d'aménagement dans un rôle surprenant et prenant. Un autoportrait d'un tueur qui prend à contre pieds les traditionnels rouage du film de ce genre. Un point de vue original, sans sang, sans meurtre et sans gore. Un gars sympa, père de famille charismatique au procès jubilatoire.
Le choix de faire la biographie d'un tueur en série (Ted Bundy) sans montrer une seule image de ses exactions, de n'illustrer que son discours négationniste et le point de vue de ses compagnes qui le pensent innocent, est très intéressant et judicieux. On en arrive même à douter de sa culpabilité, ce qui fait comprendre aux spectateurs combien ce personnage était intelligent, séducteur et manipulateur. La contrepartie en est que le côté thriller est totalement ignoré et que rien ne viendra pimenter un ensemble qui se concentre sur des relations amoureuses et sur le discours du monstre qui se clame innocent.
Le célèbre serial killer Ted Bundy porté à l’écran par un excellent Z.Efron qui sublime le côté normal mais tellement fourbe de ce drôle d’olibrius qui aura tué plus de 30 personnes. Le scénario de ce biopic met l’accent sur le procès et la vie perso de T.Bundy. Un excellent film de Netflix, ce n’est pas souvent donc disons le.
Avec un titre improbable dont la signification est expliquée par le discours final du juge, ce film trace le parcours judiciaire de Ted Bundy, l'un des pires tueurs en série de l'histoire américaine. Ce biopic d'une personne méconnue en France est passionnant puisqu'on fait du tueur un personnage sympathique, charismatique pour lequel on éprouve de l'empathie. Si bien que si l'on ne connaît pas l'histoire, il est inconcevable d'imaginer les actes horribles de cette personne. Ce point de vue peut dérouter mais c'est justement le but recherché car avant sa condamnation et ses aveux, le public américain se passionnait et se divisait pour cette histoire. Captivant pour qui ne connaît pas l'histoire, on apprécie également le jeu d'acteur de Zac Effron qui continue de se détacher des comédies pour ado avec talent.
J’ai bien aimé cette évocation du tueur en série qui a défrayé la chronique aux US dans les années 70. Belle « gueule », très intelligent (il a assuré lui-même sa défense au tribunal), il trompait très largement son monde. Le réalisateur n’a pas voulu le montrer, sauf sur la toute fin, dans ses « oeuvres », et j’ai trouvé qu’il y avait un léger manque à ce niveau, comme si le film devait rendre le personnage plus sympathique qu’il n’était, ou nous faire croire qu’il était innocent. Toutefois intéressant.
Le parti pris de faire vivre au spectateur l'affaire du point de vue du tueur tant qu'il clame son innocence permet de comprendre la fascination exercée par cet homme - incarné parfaitement par Zac Efron - mais aussi de questionner notre rapport à la justice et aux apparences. L'insertion d'images d'archives donne du poids à l'intrigue qui demeure rythmée au fil des péripéties justement choisies, de même que les dialogues, souvent repris de la réalité (et attribués avec plaisir à John Malkovich comme à Jim Parsons!). spoiler: How could anyone live in a society where people they liked, lived with, and admired turn out to be the most demonic people imaginable?
La vie d'un tueur en série hors du commun, ZAC Efron est assez convaincant. Il manque quand même quelque chose. Le film occulte la face sombre du personnage, se concentrant sur l'aspect théâtral du tueur.
Un biopic réussi, qui attise la curiosité sur cette histoire sordide. Zac Efron est assez bluffant, et le fait que le film tourne autour des relations du serial killer, lui donne (malheureusement) un côté plus humain. Le réalisateur, après avoir mis en image un documentaire bien ficelé et très fidèle à l'histoire du psychopathe, prend cette fois-ci quelques aises vis-à-vis de la réalité. Cavales, Mensonges, Evasions,... 1h50min signées Netflix durant lesquelles on ne s'ennuie pas un instant.