Avis : Aïlo : une odyssée en Laponie - Page 2

Excellent documentaire sur le renne et d autres animaux en laponie. Une regale d images, de couleurs, les lois de la nature.

Alors là je ne sais pas quoi dire pour décrire ce que j'ai ressenti devant ce documentaire... Je suis fasciné & passionné par les animaux de la forêt boréale & là je m'en suis pris plein les mirettes ! Je pensais vivre l'odyssée d'un renne & ça me surexcitait déjà mais je ne pensais pas vivre un tel florilège d'émotion avec tous les amis de la forêt ! Et c'est vrai que j'ai été gâté ! J'ai vu des rennes bien sûr mais aussi des ours, des hermines, des loups, des renards polaires, des écureuils... mais surtout mon grand ami le glouton et j'ai du mal à redescendre tant j'ai adoré ça ! C'est pas dur c'est un des documentaire animalier que j'ai préféré à date... ca apaise, c'est beau, c'est fort, c'est cruel mais c'est tellement inspirant ! Merci Ailo !

Un récit initiatique pour petits et grands visuellement bluffant, très enrichissant et narré avec justesse spoiler: par le chanteur Aldebert
. Un bijou de poésie que tout le monde doit voir.

Voir la nature au cinéma est un plaisir, je ne suis pas déçue, la salle est comble et retentit, on embarque dans l’étendue de la Laponie, la région scandinave est belle, une terre de glace et sa musique folklorique superbe. Ça passe en boucle dans la mise en scène, des intrigues et de l’humour, comme un conte à raconter d’innombrables fois dont on s’en lasse pas. Ces rennes toutes frêles pleine de péripéties animalières, combat contre la vulnérabilité, instinct de survie dans la sauvagerie, un peu de douceur dans ce monde de brutes, un moment agréable à passer.

Le quotidien héroique d'un jeune faon et de son troupeau à travers les saisons , les dangers et les paysages spectaculaires du grand nord ; un voyage au coeur de la faune et de la flore laponienne , riche et variée . Le coté documentaire majoritairement présent tourne parfois un peu en rond mais le tout reste dans l'ensemble intéressant à suivre . Ma note : 6/10

Surfait, tout est faux. On sent les grosses ficèles à la Disney. Le commentaire est édifiant de mièvrerie. Les images sont belles et les décors aussi. Mais franchement ce film ne sert à rien ! Mes enfants ( 10 et 12 ans) nous sommes ennuyés comme jamais.

Du fin fond des plaines enneigées d’Europe du Nord, Guillaume Maidatchevsky nous émerveille de la vie de la faune qu’il filme au plus près de la nature.

Ailo est un film animalier comme tant d’autres que je qualifierais de mignon et tout public. Les magnifiques paysages lapons qui s’étendent de la Finlande jusqu’aux fjords norvégiens, le talent des cinéastes et filmé en respectant les animaux sont autant de critères qui m’ont fait aimer ce film. Au dire de Tuire Kaimio, la fiction sur la nature filmée par Guillaume Maidatchevsky parle d’elle même. L’humain est présent mais on ne le voit pas. Tout au long du film, nous observons la vie d’Ailo. En ces temps ou il est beaucoup question de changement climatique, le film ne sermonne pas, la nature parle d’elle même. Selon Tuire Kaimio, tous les animaux présent dans ce film ont leur rôle, du plus petit jusqu’au plus grand. L’hermine qui s’agite nous fait sourire, les lièvres et les écureuils ont également leur part, le rôle de chacun est bien déterminé. Les corbeaux en accort avec les loups pour les guider vers les proies, car ils savent gagner leur part du festin. Tuire Kaimio révèle que le film a été réalisé en respectant les animaux, sans les stresser et en les amenant doucement à passer la ou la caméra les filmeraient au mieux en jalonnant le passage de lichens. Un excellent film animalier ou la main de l’homme se remarque à peine..

Fantastique, une histoire féerique dans un cadre majestueux.
Merci Aldebert est comme toujours impeccable. Voilà un artiste un vrai pour enfant bravo !!!
A voir absolument seul, en famille et si vous avez le budget avec vos élèves.
Chaque classe devrait y emmener leur classe.

De superbes images, une plongée dans un monde méconnu, dépaysant, animal. Et un docu passionnant, pour les enfants dès 5 ans (expurgé de toutes les images un peu brutales).
Dommage que la musique soit si ronflante et omniprésente, et que les commentaires soient "anthropocentrés" : pourquoi nous faire imaginer la vie du renne en évoquant un ado le jour de la rentrée au collège ? pourquoi, quand un renard rencontre une renarde, la voix off siffle comme le loup de Tex Avery ? A part ça, belle histoire.

J'ai adoré ce documentaire ! C'est mignon tout plein ! Qu'est-ce qu'il peut y avoir de plus mignon qu'un petit renne ? (Je spoil un peu, en vrai il va y avoir plusieurs petits rennes...) Bon aller, un peu de sérieux, il n'y a pas que les petits rennes dans la vie, il y a aussi les renards, les écureuils, les lapins... !

J'ai vraiment apprécié chaque minute de ce saisissant documentaire, qui nous entraîne dans les traces d'Aïlo, un petit renne de Laponie, qui doit apprendre à devenir grand pour survivre et perpétuer le voyage de ses ancêtres, des plaines à l'herbe tendre aux montagnes escarpées recouvertes de lichens qui leur permet de survivre à l'hiver. L'histoire qui nous est racontée est donc, en plus d'être mignonne, très intéressante, grâce à toutes les précieuses informations distribuées par la voix off, dont je reparlerai ensuite. Nous accompagnons donc le parcours d'Aïlo et sa grande famille de rennes, mais pas que. Le narrateur nous emmène aussi à la rencontre de nombreux animaux qui peuplent les territoires de la Laponie. Ma préférée est sans doute celle du petit renard polaire (Ah ! Romantisme, quand tu nous tiens !), et je fais aussi une mention spéciale pour madame l'hermine, un petit animal surprenant... dont on ne comprend pas vraiment tout ce qu'il fait, mais qui a clairement comprit, lui, que faire des choses qui n'ont aucun sens permet de survivre parfois. J'ai bien ris en tout cas.

La narration est assurée par le chanteur Aldebert, qui donne littéralement vie à tout ce que nous voyons. Sa voix a vraiment du corps, de la présence, et c'était une parfaite interprétation pour nous emmener du rire aux larmes, de la fantaisie au drame qui se jouent dans la nature en Laponie. De plus, j'ai adoré la chanson du film (et toutes les musiques d'ailleurs) qui se joue au générique, et que j'aurais bien voulu vous mettre en lien, mais que je n'ai pas du tout pu retrouver sur Internet (vous n'imaginez même pas ma déception, j'étais prête à me la passer en boucle pour au moins trois jours en sortant de la salle de cinéma).

Enfin, je dirais que ce documentaire est tout simplement vraiment beau à regarder. Les paysages en Laponie, les images de tous ces animaux sauvages, qui donnent l'impression d'être privilégié de pouvoir entrer comme ça dans leur vie, de les voir d'aussi près grâce à la caméra. J'en ai pris plein les yeux, et j'ai adoré ça ! Et puis on sourit, on rit, on a peur... je me suis sentie comme une enfant, presque toute seule dans la salle de cinéma, et c'était vraiment bien, de plonger dans ce récit, et d'oublier tout le reste.

https://www.lesplaisirsdesmots.fr/ailo-une-odyssee-en-laponie/

Un film très émouvant qui pousse les limites du film documentaire animalier. Raconté avec une touche d'humour sous forme de conte initiatique, l'histoire captivante d'Aïlo nous emmène dans les paysages grandioses et féeriques de Laponie. A voir à tout âge !

Un vrai magnifique film-documentaire autant pour les petits ( dès 5-6 ans selon la sensibilité de l’enfant) que pour les grands !
J’ai du mal à comprendre les mauvaises critiques ! Est-ce que les gens se rendent compte de l’énorme travail à faire pour rendre possible ce magnifique projet ? Il permet aux enfants ( et même à certains adultes) de comprendre le monde “sauvage� qui nous entoure ! Je le trouve à la fois très mignon et très instructif aussi ! Il a pu à ma fille et à moi nous émouvoir donc pari gagné pour ce beau moment merci

Autour de l’œuvre

Avant de vous parler directement d’Aïlo : une odyssée en Laponie, il me semble important de vous dire certaines choses autour de ce long métrage. Je suis allé au cinéma et j’ai regardé ce film sans avoir vu aucune bande-annonce ou secret de tournage auparavant. Dans ma tête, c’était donc un documentaire animalier. Plus précisément en fait, Guillaume Maidatchevsky a réalisé avec ce magnifique renne de Laponie un « conte animalier ». Alors je ne connaissais pas du tout ce registre je dois dire mais le fait de savoir me donne quelques éléments de réponse à mon questionnement. En effet, le conte animalier mélange le documentaire et la fiction, c’est-à-dire que le réalisateur a travaillé sur ce qu’il nomme « une fiction documentée sur la réalité de la nature ». Ainsi, le biologiste Maidatchevsky – réalisateur de plusieurs documentaires animaliers – a amplement plus de liberté. Au départ en fait, je me posais la question d’une mise en scène. Je me disais que certains événements étaient trop bien faits pour que ce soit fidèlement la réalité, qu’il y avait une narration derrière. Et bien je pense que parfois c’est le cas, mais c’est assumé. Mais je n’en suis pas sûr, donc je laisse le bénéfice du doute au film.

Ce conte animalier – donc avec de vrais animaux – s’adresse aux enfants, bien que conseillé avant-tout à partir de six ans. Dans ma ville, il n’y avait que des personnages âgées et des enfants (pas très bien encadrés, je trouve dommage que le fait que ce soit un documentaire n’impose pas le silence comme dans tous les autres genres de film) et aucune scène explicite de violence ou de dégoût (chasse, sexualité) n’est explicitement montrée et le langage à ces propos est plutôt discret. J’ai lu sur Allociné que ce sont les enfants du réalisateur qui lui ont demandé de parler des « rennes du Père Noël », cette faune européenne « si proche de nous », plus que celle africaine, alors qu’on ne la connaît moins que cette dernière. Paradoxe. Donc principalement un film pour enfant, mais ça n’empêche pas aux autres de venir le voir car il est joli.

Dresser le portrait de la Laponie

Le conte animalier a trois objectifs : comment s’est déroulé la naissance d’Aïlo, un renne de Laponie ; comment il a grandi ; et pourquoi ils l’ont aimé. C’est donc pendant une heure et demie, que je n’ai pas vue passer que l’on suit les péripéties sauvages du jeune mâle et de son troupeau. Mais à travers la vie d’Aïlo, semée d’embûches, nous est dressé un riche et magnifique portrait sauvage de la Laponie, région finlandaise. En effet, prennent place dans le film des hermines, des gloutons, des renards polaires, des ours, des écureuils, des putois, des loups… et je n’occulte pas les paysages enneigés, boisés et les aurores boréales qui nous sont présentés. La jeunesse d’Aïlo – le film nous montre (malheureusement) que la première année de ce renne (ce qui a nécessité quand même 600 heures de rushes entre mai 2017 et juin 2018) – est finalement qu’une ligne directrice sur laquelle divergent quelques chemins ingénieux, ponctués parfois d’un humour plaisant, sans lourdeur.

Il faut mettre un point d’honneur à ce film et au réalisateur pour avoir pris comme sujet principal un animal de type « proie » et non un grand prédateur comme c’est généralement la norme, on pensera par exemple à Mia et le lion blanc, magnifique film qui a lui aussi mis en scène un animal connu, prédateur avec une certaine particularité. Tandis qu’Aïlo, lui, est pareil à ses congénères, aucun signe distinctif, il apprend la vie comme nous l’apprenons avec lui. Il faut dire que les commentaires du conte animalier sont plutôt utiles pour mettre en évidence pas mal de choses, d’informations, même si je trouve qu’il y avait moyens d’en dire plus sur ce patrimoine naturel très admiré. Aïlo : une odyssée magique est vraiment le premier film qui m’a ébloui par sa bande originale. Je ne parle pas du chant en générique qui est plutôt joli mais vraiment de la musique présente pendant le film et pendant les scènes d’action, notamment avec les loups. Ceux qui ont vu le film voient sûrement de quoi je parle, et je suis très heureux d’avoir eu aux oreilles une musique qui s’accorde très bien au territoire scandinave, et qui aurait parfaitement sa place d’ailleurs dans le jeu Crusader Kings II. Il est assez dommage que je n’arrive pas à trouver cette musique sublime sur Internet. On regrettera toutefois qu’à la fin, il n’y ait pas de carte qui montre tout le chemin qu’a parcouru Aïlo.

https://leschroniquesdejeremydaflon.wordpress.com/2019/03/13/ailo-une-odyssee-en-laponie-un-conte-animalier-pour-enfants/

Vu avec mon fils de 5 ans : une merveille ! Les images sont superbes ! C'est incroyable de pouvoir filmer ainsi la vie d'un animal sauvage d'aussi près sur une si longue période. La voix du narrateur nous guide avec douceur et poésie dans la compréhension d'une réalité trop loin de notre quotidien. De l'humour, de l'émotion. Rien à voir avec un documentaire et pourtant, on apprend beaucoup...