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    The Third Murder
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    3,5
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    89 critiques spectateurs

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    Ali R
    Ali R

    26 abonnés 41 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 avril 2018
    Le film est pas mal, il faut aimer les longs dialogues que sait très bien mettre en place Kore Eda dans ses réalisations. Car on sent que tout lui vient des tripes et il le rend bien sur le plan des émotions que peuvent provoquer les échanges entre les différents personnages. Dans ce film Kore Eda sort du contexte sociétal habituel car on a à faire face à un polar cette fois-ci, donnant l'occasion de suivre tout le jugement d'un criminel. Plus on avance dans le film, plus on se rend compte de la patte du réalisateur qui adore analyser la société japonaise et à nouveau les relations parents-enfants. De plus il aborde fortement des points comme la vérité et le mensonge ainsi que les non dits, les tabous.
    Un film qui se veut philosophique, aussi Kore Eda traite comme à son habitude de la psychologie des individus et la perception que chacun peut avoir face à une même situation.
    Anne M.
    Anne M.

    62 abonnés 626 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 avril 2018
    Usant d’une palette de couleurs ternes, de beaucoup de dialogues et de questions posées sur la peine de mort ou le droit de vivre, Hirokazu Kore-Eda nous livre un thriller judiciaire avec plusieurs facettes et rebondissements.

    La scène initiale nous montre Misumi en train de tuer puis de brûler un homme qui s’avère être son ancien patron. Il sera arrêté et défendu par un célèbre avocat, Shigemori.

    Les versions de Misumi et de témoins évoluent au fur et à mesure que le procès avance. Le cinéaste aborde la question de la filiation.

    Les échanges entre l’avocat et le suspect sont passionnants et bénéficient d’une excellente mise en scène.

    On en vient à douter des images elles-mêmes, en l’occurence de la scène initiale. Qui dit la vérité, qui ment ? Pourquoi ? Au spectateur de se faire son idée.

    Mon blog : larroseurarrose.com
    Loïck G.
    Loïck G.

    282 abonnés 1 629 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 avril 2018
    Il y a des points positifs dans ce film (dont l’ironie passagère) qui malheureusement sur la durée s’inscrit sur un ton monocorde et un faux rythme qui ne s’emballe que dans les scènes de parloirs. Je crois n’avoir jamais vu de tels lieux ainsi filmés. Un tension magnifique accentuée par une lumière au contraste saisissant. Avant ou après, Kore-Eda n’arrive pas à coordonner le fond et la forme sur les ressorts d’une intrigue inexistante. Quand elle se révèle, elle s’effiloche sur des révélations qui n’en sont pas. Dans ce labyrinthe scénaristique, aux réflexions esquissées sur la justice, on se perd beaucoup trop pour tenir la distance : 2 h 05 mn.
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    L'AlsacienParisien
    L'AlsacienParisien

    591 abonnés 1 402 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 avril 2018
    Vu un peu par défaut, j'ai découvert "The Third Murder" de bout en bout sans connaitre le synopsis ni le genre. Même si le cinéma asiatique a peu de visibilité en France, hors manga et films de kung-fu, j'avoue avoir été séduit par cette histoire classique mais très bien racontée. Ici, il s'agit d'un polar centré sur un avocat reconnu qui doit se charger de défendre un meurtrier qui a confirmé sa faute. L'affaire qui semble alors prendre une tournure évidente se révèle rapidement ambiguë et mystérieuse suite aux différents témoignages contradictoires de la famille de la victime. J'avais vu "Tel père, tel fils" du même réalisateur Hirokazu Kore-Eda, drame intimiste et familial, où le style japonais, au rythme lent et plat, m'avait ennuyé et peu convaincu. Ici, bien que le style diffère de nos habitudes occidentales et américaines, que ce soit dans le rapport à l'action ou dans l'efficacité d'une scène, une certaine tension captive notre attention, complexifiant ainsi chaque personnage. Ceci après un petit temps d'adaptation, cela va s'end dire... Les acteurs sont bons et dévoilent une palette d'émotions variée et complexe, si bien qu'on en déduit notre propre vérité à la fin du film, selon les indices et les pistes qui ont été lancées et sans cesse brouillées ! Il y a des longueurs, c'est certain, mais il y a tout de même l'envie d'en savoir plus qui préserve notre intérêt. Les questionnements sont multiples, que ce soit sur le rapport de la justice à ses affaires le plus complexes, la culpabilité d'un homme, la légitimité du mensonge, ou le rôle humain d'un avocat face à son client coupable. Notre empathie est elle aussi mise en doute face à ce portrait d'un homme en souffrance. Les scènes de parloir sont particulièrement prenantes et pesantes, tout comme celles avec la famille de la victime qui est loin d'être toute blanche. On hésite, on se perd, on imagine ce que la vérité a pu être... Ce thriller judiciaire, dans sa quête de la vérité absolue, vient secouer en permanence les évidences, via une mise en scène alambiquée, noire et maitrisée et des acteurs habités.
    moket
    moket

    434 abonnés 4 202 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 mai 2019
    Vérité, mensonges, mystère, faux-semblants... On se perd un peu dans cette intrigue à tiroirs. La réalisation est un peu austère mais ne manque pas de classe.
    Laurent C.
    Laurent C.

    237 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 mai 2018
    Hirokazu Kore-Eda est l’un des plus brillants réalisateurs japonais. Il offre une œuvre souvent intimiste, qui donne du pays qui est le sien, une représentation à la fois des plus poétiques mais aussi socialement difficile. « Notre Petite Soeur », « I wish » ou encore « Tel père, tel fils » étaient l’expression d’un cinéma d’auteur authentique, où la photographie proposait une approche des plus soignées, afin de mettre en valeur des drames familiaux et sociologiques, la famille au Japon constituant avec l’entreprise une institution particulièrement importante.

    Ici, le réalisateur nous entraîne dans les voies du Polar. Ce n’est sans doute pas le meilleur choix que Kore-Eda aura fait dans sa carrière. Si en effet, l’esthétique de l’image est indéniablement remarquable grâce à ce jeu de couleurs entre le noir, le gris, et le blanc, elle n’est pas au service d’un scénario assez solide. L’histoire se centre surtout sur la relation entre un avocat et un tueur en série. Certes, le réalisateur revient à ses obsessions artistiques comme la filiation avortée, l’intimité affective, le non-dit qui hante les relations sociales. Mais toutes ces thématiques sont noyées par une enquête assez poussive où jusqu’au bout du film, on a du mal à comprendre le dénouement juridique. Peut-être que ce n’est pas l’essentiel pour le réalisateur. Néanmoins, un récit policier ne peut pas faire autant l’impasse sur la cohérence narrative et l’aboutissement de l’enquête. On ressort de ce long fleuve de paroles sinon désorienté, en tous les cas totalement perdu sur les prétendus auteurs du crime.

    Il y a aussi cette bande-son pour le coup très intéressante. Elle porte le récit dans sa chair la plus diabolique. « The third Murder » devient alors un film beaucoup plus politique que policier. On reconnaît le talent de son auteur à draper derrière la petite histoire de ses héros, celle de tout un pays qui cherche des repères et reconstruit son référentiel moral et spirituel. Hélas, nous n’aurons pas été convaincus totalement par cette aventure dans l’âme meurtrière de ses héros.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 23 novembre 2021
    Le talentueux et multi-récompensé réalisateur Hirokazu Kore-eda s'attaque au thriller judiciaire avec The Third Murder, s'éloignant ainsi des sujets familiaux et sociétaux auxquels il nous a habitué et sur lesquels il excelle. La verdict est tout aussi positif même si l'oeuvre ici-présente, intellectuelle et subtile, manque peut-être d'un poil de rythme. Jouant sur un face-à-face entre le condamné que tout accuse et son avocat qui tente à la fois de découvrir la vérité et de protéger au mieux son client, le cinéaste parvient à maintenir un mystère constant, une ambiguïté déstabilisante, troublante, et à dépeindre un système judiciaire arbitraire, inadapté aux zones grises. L'exercice est remarquable et parfaitement réussi, avec des passages exceptionnels, magnifiés par le charisme des deux acteurs principaux.
    DarioFulci
    DarioFulci

    83 abonnés 1 412 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 avril 2020
    Kore-eda quitte sa zone de confort, le drame familial, pour s'aventurer du côté du polar. Pas un film spectaculaire et haletant, mais une enquête psychologique qui s'attarde sur les versants sombres de ses protagonistes.
    J'avoue n'avoir pas trop bien suivi l'histoire. Beaucoup de bavardages, de scènes très longues, et un rythme finalement très mou. Une lenteur assez soporifique, en tout cas sur moi. C'est dommage, car Kore-eda sait faire des portraits intéressants. Ici, les codes sont repris mais trop de lenteur tue l'intérêt.
    Charlotte28
    Charlotte28

    90 abonnés 1 728 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 mars 2019
    Quelques longueurs cassent le rythme de ce drame judiciaire qui au-delà de l'enquête menée par les avocats s'intéresse aux notions de culpabilité et de vérité. Une mise en scène symbolique jusqu'au dernier plan, magistral.
    Pascal I
    Pascal I

    664 abonnés 4 048 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 août 2018
    Du soigné, du précis, du tortueux et au final, le prisme de la culpabilité et l'ordre du jugement misent à mal.
    Très typé drame huis clos, piégeant et même où le manichéisme côtoie la manipulation. Un film qui ouvre de nombreuses portes sans toutefois les refermer ou du moins y laisser son libre arbitre, son jugement. 3.5/5 !!!
    Newstrum
    Newstrum

    30 abonnés 261 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 mai 2018
    Kore-eda change de genre mais continue d'explorer ses thèmes favoris. A nouveau, ici, les pères sont défaillants, absents, voire abject pour l'un, et les enfants en subissent les conséquences. Intéressantes scènes de parloir où la progression des liens entre l'accusé et l'avocat est illustrée à travers des jeux de reflet sur la vitre les séparant. Un bon cru du réalisateur japonais. Voir ma critique complète sur mon blog : newstrum.wordpress.com
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    80 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 avril 2018
    Depuis le formidable Nobody knows sorti en salle en 2004, Hirokazu Kore-eda n’a cessé de livrer des drames familiaux à la qualité déclinante et bâtis sur des thématiques ressassant des réflexions sur les liens du sang. Ainsi, au fil des années, le cinéaste japonais a réalisé une œuvre cinématographique maîtrisée, limpide et bien rangée. Autant de qualités devant lesquelles nous pourrions placer l’adverbe « trop ». En l’absence de prise de risque et de renouvellement des thèmes abordés, les films de Kore-eda sont devenus prévisibles. En conséquence, notre sentiment de déjà-vu n’a cessé d’augmenter et notre intérêt de diminuer.
    Présenté lors de la Mostra de Venise 2017, The third murder était, il y a quelques semaines, en compétition à Beaune dans le cadre de la dixième édition du Festival international du Film Policier ! Ce long-métrage semble donc matérialiser le changement de registre tant attendu et donc un possible regain d’intérêt. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com
    Sudhir
    Sudhir

    14 abonnés 480 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 septembre 2018
    Le cinéaste Hirokazu traite d'un procès dans le système judiciaire japonnais. La fluidité de la mise en scène porté par un trio d'acteurs insaisissables permet de suivre cette tragédie parsemé de moments de grâce. Tous les messages délivrés ne sont si accessible.....
    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    148 abonnés 1 025 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 août 2018
    Comme moi, les fans du japonais Kore-Eda ont toutes les raisons d'être heureux en 2018 puisqu'il sort 2 films en France, en attendant sa Palme d'Or cannoise à l'automne voici un bel amuse-bouche sorti un peu plus tôt dans l'année. Ce thriller psychologique dont le scénario est suffisamment retors pour nous tenir en haleine aborde la peine de mort, dont on parle plus facilement aux Etats-Unis qu'au Japon ainsi qu'une multitude d'autres thèmes qui dessinent en filigrane un portrait de la société nippone. Avec comme à son habitude une mise en scène sobre, sans esbroufe,un peu trop lente par moment, Kore-Eda s'autorise ici et c'est plutôt rare quelques répliques comiques. Avec une retenue toute japonaise bien sûr.
    Carlos Stins
    Carlos Stins

    69 abonnés 657 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 avril 2018
    Ces dernières années, les cinéastes coréens ont démontré leur habileté à investir les genres du polar et du thriller et c'est donc avec beaucoup d’enthousiasme que j'attendais "The Third murder". Peut-être que je plaçais d'ailleurs un peu trop d'attentes en ce film qui tient globalement la route mais mais dont j'ai trouvé l'exécution laborieuse. La mise en scène est très inspirée et porteuse de sens, notamment lors des remarquables scènes d'interrogatoire. Je découvre avec ce long-métrage le cinéma de Hirokazu Kore-eda qui m'a séduis par son travail du cadre et par le regard très profond qu'il porte sur des problématiques très complexes. Mais cette réflexion sur la justice et la culpabilité porté par le cinéaste coréen reste à mon sens un peu pompeuse, le film s'enfermant dans des dialogues interminables et des métaphores gratuites. C'est un film difficile d'accès, rendu quelque peu indigeste par son intrigue complexe et la foisonnance de ces dialogues. "The third murder" n'est pas un film dénué d'intérêt mais j'ai eu tout de même eu du mal à appréhender cette oeuvre ambitieuse et foisonnante.
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