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Choupi C.
18 abonnés
318 critiques
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3,0
Publiée le 23 août 2020
Pas mal mais film présentant des longueurs et beaucoup de pleurnicheries parfois bien inutiles ainsi que quelques longueurs. Eva Green est modérément crédible en astronaute.. Sinon le sujet reste très intéressant et original
Les Américains auraient directement filé voir comment ça se passait une fois dans l’espace mais en Europe, on sait garder les pieds sur terre, enfin, à l’entraînement plutôt, d’abord au centre européen des astronautes de Cologne, puis à la cité des étoiles près de Moscou et enfin à Baïkonour, site de lancement situé au Kazakhstan. Alice Winocour, qui passe décidément sans problèmes d’un genre à l’autre, filme le parcours d’une astronaute française, qui doit partir pour l’ISS pour une longue période en compagnie de collègues américains et russes. Outre la dureté d’un entraînement qui n’a rien à envier à celui des commandos, la jeune femme doit également faire face aux commentaires goguenards de ses co-équipiers, pour qui le sexe féminin et le voyage spatial ne font pas bon ménage. La réalisatrice signe donc un plaidoyer féministe discret qui ne s’égare jamais dans les ficelles mélodramatiques et l’emphase des productions hollywoodiennes. D’autant plus qu’une large partie du scénario est consacré à la relation difficile entre Sarah, qui se prépare à une épreuve solitaire dont elle a rêvé toute sa vie, et sa fille de dix ans, fière de sa mère mais incapable de faire face à la longue absence qui s’annonce. C’est avec justesse, en esquivant toutes les facilités qu’on aurait pu craindre (le père de la petite fille est un type très bien, Sarah n’a pas le temps de tomber amoureuse, etc…) que Alice Winocour filme un drame finalement très intime et très resserré sur son duo mère-fille, comme en contrepoint au gigantisme du projet et du cosmos.
Que se passe-t-il dans la tête d'une mère astronaute et de sa fille de 8 ans qui vont être séparées pendant 1 an ? L'admiration de la fille pour la réussite de sa mère et la peur de la perdre dans cette mission dangereuse. La culpabilité de la mère qui sacrifie sa fille à sa carrière. Et puis c'est un vrai biopic pour nous faire vivre l'entraînement des cosmonautes et les derniers moments jusqu'au départ. On s'y croirait !
En s'apprêtant à regarder ce film il ne faut s'attendre à une aventure spatiale bourrée d'effet spéciaux. Mais à la suivie de la prédation d'une astronaute et sa relation avec sa fille. Un film certes pas incroyable dans son message qui est très vite compris. Mais ce qui ma vraiment passionné dans ce film c'est la préparation que l'on suit de l'astronaute qui je trouve est extrêmement réaliste! (Je ne suis pas astronaute loin de là!)
Alice Winocour livre un regard tendre sur cette mère et sa fille qui ont la tête plongée dans les étoiles. Si Eva Green se révéle magistrale dans ce premier grand rôle en français et que la petit fille est assez exceptionelle, on regrettera un certain manque de rythme dans le film ce qui casse un peu l'envie de voir le film. Toutefois, il faut féliciter le talent de Winocour pour nous raconter une histoire profonde sur fond de faits réels et la BO est magnifique. Mais le manque de rythme casse un peu cela. Dommage je m'attendais à mieux.
J'étais curieuse de découvrir le nouvel opus d'Alice Winocour après Maryland que j'avais beaucoup apprécié et qui tranchait avec la production française courante. Enfin, une cinéaste qui ne se cantonne pas à ausculter un petit microcosme parisien et s'approprie les codes du cinéma de genre américain (l'action movie pour Maryland, le film de spationautes avec Proxima) en y injectant une sensibilité toute féminine. C'est un peu la rencontre de Kathryn Bigelow et Sofia Coppola, pour citer 2 illustres cinéastes femmes.
Si le scénario de Maryland était un peu lâche (mais cela pouvait s'expliquer parce que le personnage point de vue était un soldat souffrant de crises de stress post-traumatique), Proxima a une histoire beaucoup plus construite. De nouveau, un personnage point de vue, celui de la spationaute brillamment incarnée par Eva Green, qui se prépare pour une mission sur la Station Spatiale Internationale et qui se trouve être aussi une mère qui va abandonner sa fille pendant 1 an. D'un côté, il y toute la rationalité de la scientifique de haut niveau, que l'on suit dans sa préparation dans des séquences à la précision documentaire, et de l'autre, il y a sa relation avec sa fille, qui donne matière à des petites scènes du quotidien pleines de tendresse et aussi à de belles envolées émotionnelles.
J'avais laissé Matt Dillon quelque part dans les années 90, et il est formidable dans son rôle de "chef" de mission, vétéran de l'Afghanistan, un peu cow-boy sur les bords et qui s'avère moins monolithique que prévu.
J'aime aller au cinéma, et me laisser surprendre par un film, et c'est le cas avec Proxima.
Le titre Proxima (nom donné à l’étoile α de la constellation du Centaure, l’étoile la plus proche du système solaire) laisse penser qu’on va voir plutôt un film sur le ciel et l’espace, mais non, Proxima est un film bien ancré sur terre, traitant de la proximité/éloignement des êtres humains entre eux. Et, tout spécialement, celles existant dans la relation entre cette mère qui va devoir quitter sa fille de huit ans pour séjourner un an à bord de l‘ISS. Il leur faut, pendant toute la préparation de la mission, trouver comment être loin physiquement et, en même temps, rester intimement le plus proche possible. C’est un film remarquable en raison de la sobriété de la mise en scène, de sa justesse de ton et de l’intensité des sentiments mère/fille, qu’on ressent fortement, sans parler de l’originalité documentaire du cadre de l’action. Tous les acteurs sont convaincants dans leurs dialogues et leurs expressions, et tout spécialement Eva Green et la jeune Zélie Boulant-Lemesle qui portent le film. On imagine que cette dernière, dont les notes en math s’améliorent, rêvera plus tard de pouvoir partir un jour à son tour dans l’espace… Seule la scène de l‘escapade vers le pas de tir, pour tenir une promesse, peu de temps avant le lancement, semble peu réaliste. Ce film devrait faire une belle et longue présence, tant sur nos écrans qu’à l’étranger, du fait de l’assemblage heureux de ses nombreuses qualités et également en raison de l’hommage ainsi rendu à toutes les femmes qui se lancent dans des carrières scientifiques, comme celle-ci pourtant à haut risque.
Un beau portrait de femme, une belle approche de la féminité confrontée à certaines professions. Peut-on être mère de famille et astronaute ? Un dilemme bien réel. Ce film est agréable à regarder et peut nourrir de belles discussions. Les dernières images à la gloire des femmes, des mères aussi, dans l'espace constituent un bel hommage !
Vu le 10/01/2024 Film que j'ai voulu voir essentiellement pour Eva Green parce que j'apprécie beaucoup cette actrice. Le film se veut une ode au monde féminin tout tourne autour dans ce film où l'on voit une mère essayer de concilier sa vie de mère avec celle d'astronaute alors qu’elle a été choisie pour faire partie d'un vol sur Mars, privilège rare pour une femme. Cetaines scènes sont assez époustouflantes puisqu'elle ont été tournées sur les lieux même des entrainement des astronautes ou du décollage de la fusée à Baikonour, ce qui est un privilège rarement accordé. Le film est fort et on apprécie aussi la présence de Thomas Pesquet au milieu du film pour une courte séance de cours sur l'environnement dans l'espace et les dangers qu'on peut y rencontrer. Eva Green (Sarah Loreau) montre encore tout l'étendue de son talent même si je reste mitigé sur la scène en fin de film où elle sort de la base pour voir une dernière fois sa fille et tenir sa promesse. Car mine de rien, en rompant la quarantaine, elle prend le risque de saboter la mission juste pour une promesse? Je comprends qu'il faille essayer de tenir ses engagements avec les enfants mais là l'enjeu est assez énorme... On a aussi droit à quelques scène ssur la plastique de l'actrice qui ne sont pas déplaisantes. Un film originale avec la présence de la star américaine Matt Dillon (Mike Shannon) qui ressemble plus à un documentaire qu'un film mais qui vaut le déplacement tout de même, il n'y a pas de scènes dans l'espace comme dans "Gravity" c’est différent mais très instructif tout de même
Une idee simple: filmer les preparatifs d'une femme astraunote. Tout se passe sur terre, sauf l'avant dernière scene. C'est filmé au plus pres, sans esbrouffe, avec juste la retenue et l'emotion necessaires. Et on sort de là enthousiasmé et heureux! Oui, heureux!
Un film original "sur l'espace", tres realiste (dans le bon sens du terme) qui explore la preparation des astronautes et la difficulte de quitter les siens et la Terre pour une longue duree. Eva Green est parfaite, mais impossible d'en faire une femme banale. Meme dans un film au realisme pousse comne celui-ci, elle conserve un charme un peu etrange qui ne (me) laisse pas du tout indifferent...