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    Un Peuple et son roi
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    260 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 4 octobre 2018
    De grosses erreurs historique et un parti pris contre le roi.
    Le titre ne correspond pas au film
    Les acteurs sont bons mais la mise en scène, ou plutôt l'écriture des scènes n'est pas à la hauteur
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 4 octobre 2018
    Il y énormément de scènes, trop de Scenes, trop de personnages principaux
    Plein de scènes qui apportent rien au film
    Malgré tout cela , on s'ennuie j'avais envie de partir au bout de 30 mn
    Très Très déçu
    Alexandre Cacheux
    Alexandre Cacheux

    40 abonnés 508 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 4 octobre 2018
    Franchement, il y avait longtemps que je n'avais pas vu un film aussi mauvais.
    Fauché, prétentieux, faux, ….j'ai beau cherché je n'arrive pas à trouver un plus. Même Laurent Laffite en Louis XVI a l'air atterré d'être dans une telle galère.
    De plus, ce film est terriblement élitiste. Si vous connaissez mal votre histoire, vous allez beaucoup patiner.
    Mais la cerise sur le gâteau, ce sont les dialogues. Surréalistes, aberrants, comiques…J'en été tout gêné pour les malheureux artistes.
    La révolution française méritait beaucoup beaucoup mieux.
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    37 abonnés 1 093 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 octobre 2018
    Comme le sous-entend le titre, le film couvre la période qui va du Jeudi Saint 1789 où le Roi lave les pieds des enfants pauvres à l’exécution de Louis XVI (Laurent LAFITTE) le 21 janvier 1793. Le film est vu à travers un groupe de familles [verrier (Olivier GOURMET et sa femme, Noémie LVOVSKY), lavandière (Adèle HAENEL) et comédiens] de la rue St-Antoine dont les immeubles voient peu le soleil à cause de la hauteur des tours (24 m) de la Bastille. Ces personnages, qui incarnent le peuple ou une fraction [ils sont proches du club des Cordeliers (dont les membres les plus connus sont Georges Jacques Danton, Jean-Paul Marat, Camille Desmoulins et Fabre d’Eglantine)] participent aux différents événements historiques, de près ou de loin : prise et démolition de la Bastille, marche du 6 octobre 1789 où des femmes en majorité, sous la pluie, vont chercher la famille royale à Versailles pour la ramener à Paris, retour du Roi à Paris (23 juin 1791) après son arrestation à Varennes, fusillade (ordonnée par Lafayette) du Champ-de-Mars (17 juillet 1791), réunion de l’Assemblée Nationale Législative, qui sert de transition jusqu’à la naissance de l’an I de la république, le 21 septembre 1792, journée du 10 août 1792 où les insurgés parisiens prennent d’assaut le palais des Tuileries, procès du roi le 15 janvier 1793 (l’un des moments les plus intéressants du film : 370 votes pour sa mort, 319 pour son bannissement, le vote commençant par les députés du Gers) et son exécution à la guillotine le 21 janvier. Malgré une belle photographie, notamment des intérieurs et une reconstitution des événements historiques, le film déçoit un peu car n’apportant rien de plus que les précédents sur le même sujet, de Jean Renoir (« La Marseillaise ») en 1938 à Robert Enrico et Richard Heffron (« La Révolution française ») en 1989. Volontairement et malheureusement, le rôle du Roi est au second plan et seule une scène onirique (où ses prédécesseurs, Louis XI, Henry IV et Louis XIV le tancent) dévoile son état psychologique. .
    Nathalie B
    Nathalie B

    1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 4 octobre 2018
    Film élitiste réservé à des exégètes de la révolution
    Anti pédagogique, pénible, long et confus pour qui n'a pas relu la chronologie exacte des évènements. J'ai voulu faire découvrir la révolution à ma fille de 10 ans, mais les discussions à l'assemblée nationale étaient sans queue ni tête. Quelqu'un écrit ? Danton ? Non c'est Robespierre. Le roi ? De qui de quoi on parle ? Il est inexistant..... Il n'était pas là pendant la révolution? Sont ce les femmes qui ont fait la révolution française ?
    C'est dommage, c'est décevant. En revanche, certains personnages sont bien joués.
    Einleiger
    Einleiger

    3 abonnés 78 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 octobre 2018
    En début d'année, je me faisais la réflexion qu'à part le 14 juillet, le serment du jeu de paume et Robespierre, je ne connais rien à la Révolution française. Depuis j'ai lu Jacques Roux spoiler: (qui aurait pu apparaître dans ce film)
    de Markov et j'ai vu ce film. Bien qu"Un Peuple et Son Roi" soit précis historiquement, et parce que les scènes ne sont pas annotées, il faut le regarder à travers l'opposition "Peuple" et "Roi". Ce n'est pas un film sur la Révolution, mais un regard sur le roi et ses sujets qui deviennent des citoyens. Le Roi, c'est Louis XVI et le peuple est représenté par un foyer, d'où les amours, la romance, les morts, les naissances, le travail, la Politique avec un P majuscule. Le spectateur voit peu le Roi mais il est présent dans toutes les bouches, présents dans les têtes et je trouve ça bien rendu. J'ai adoré la lumière du film, les scènes filmées aux bougies, le travail sonore.
    csma
    csma

    4 abonnés 66 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 octobre 2018
    Il faut aimer les fresques historiques...qui s étirent en longueur. C'est long long, très long, trop long...interminablement long...des scènes qui se juxtaposent dans un décor parfois onirique..le réalisateur aurait il voulu composer une fable ?...le réalisme de cette époque troublée n'est pas reproduit. Le talent de Laurent L n'aurait pas dû se compromettre dans un lyrisme décalé.
    Jorik V
    Jorik V

    1 206 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 octobre 2018
    Pierre Schoeller nous avait épaté avec un film à priori austère et rébarbatif sur le fonctionnement étatique. Il se nommait très logiquement « L’exercice de l’état » et vulgarisait le quotidien d’un ministre avec brio dans un film passionnant, fluide et qui parlait à tous. L’ambition de nous rappeler le fonctionnement politique de notre pays lors d’une période charnière, si ce n’est la plus importante, de notre Histoire est louable. Avec « Un peuple et son roi », on replonge donc à la fin du XVIIIème siècle entre la Prise de la Bastille et l’exécution du roi Louis XVI. Le film entend développer les rapports entre le peuple et le roi durant ces quatre années tout en décrivant les conditions de vie de chacun et le contexte politique du moment. Vaste ambition qui ne supporte pas les deux petites heures d’un film de cinéma et qui aurait davantage eu de résonance et de pertinence en série télévisée. Au final, le résultat nous apparaît fastidieux et paradoxalement long. Pour ne pas dire boiteux et raté. Tout cela ressemble à un cours d’Histoire pour les nuls mal dégrossi et finalement nébuleux pour qui ne connaîtra pas les grandes lignes de l’Histoire de France à cette période.

    Au rayon des (rares) bonnes choses présentes, il faut souligner la reconstitution opulente et soignée du Paris de l’époque. A ce niveau, il n’y a rien à redire. La mise en scène de Schoeller regorge d’idées, elle est élégante et met bien en valeur décors et costumes tout en restant ample et adroite dans sa manière de prendre le pouls de cette époque tumultueuse. C’est indéniable, certains plans sont aussi beaux que des tableaux d’antan et semblent n’être que les vestiges ou les fulgurances esthétiques de ce que ce film malade aurait pu (et du) être. Louis Garrel en Robespierre et Denis Lavant remontent aussi le niveau de l’interprétation dans d’illustres seconds rôles qu’ils magnifient. Pour le reste, le casting est impressionnant avec de grands acteurs jusque dans les seconds et même troisièmes rôles. Mais au service de pas grand-chose puisqu’ils n’ont pas grand-chose à jouer, juste des ombres de personnages mal dégrossis. Reste la longue séquence du vote de la mort ou non du Roi, peut-être la plus intéressante du film…

    A côté de ces quelques sursauts de qualité que reste-t-il ? Et bien un film fantôme au scénario totalement décousu et à qui il manque l’essentiel, à savoir une ligne directrice claire et une narration cohérente. Le script d’éparpille sur une douzaine de personnages sans qu’aucun ne soit réellement creusé. De fait, on ne s’attache à personne. Alors que de se concentrer sur quelques-uns aurait certainement élagué le vide et recentrer l’intérêt du spectateur. « Un peuple et son roi » nous semble relever de la fausse bonne idée et on trouve le temps bien long plus les minutent passent. Il n’y a aucun souffle épique dans cette fresque, aucune émotion. Les scènes s’enchaînent sans logique narrative si ce n’est celle de la chronologie. On passe d’un personnage à l’autre sans véritable raison pour que soit dit l’essentiel de l’Histoire. Pourtant, on n’a pas l’impression de sortir de la projection plus éclairé, la faute à une œuvre à la fois trop précise et trop vague. A force, ça devient rébarbatif et fatiguant bien que cela nous rappelle tout de même quelques vérités essentielles grâce aux personnages historiques connus, bien mieux esquissés que ceux du peuple. C’est donc un long-métrage bien poussiéreux qui s’étire sous nos yeux, un film duquel les belles images auraient pu juste être utilisées pour une publicité pour un parfum ou une banque !

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    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 4 octobre 2018
    Une partie de la salle s'ennuie, l'autre s'endort... les grands yeux d'Adèle Haenel n'y changeront rien pour ce film qui devrait s'appeler plutôt "le radeau de la méduse"....On ne la sent pas du tout la révolution; juste l'impression de voir un documentaire en costume pour la télévision...
    kris-31
    kris-31

    1 abonné 144 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 octobre 2018
    j'ai vu ce film en avant première lors d'un festival, il y a un réel travail de recherche et de mise en scène ! c'est énorme ! Par contre je l'ai trouvé long, pour ma part trop de scènes à l’intérieur de l'assemblée et pas assez de scènes sur les personnages sélectionnés dans le "peuple", c'est un film très historique qui manque de romance à mon goût...
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 4 octobre 2018
    J’avais véritablement hâte de découvrir ce nouveau film sur la Révolution Française, l’une de mes périodes préférées de l’histoire de France, l’une de celles que je connais le mieux. C’est donc en terrain ami que je pensais m’aventurer… Le retour a la réalité a été aussi brutal que désolant. C’en est presque effrayant.

    Par Victorien Biet.

    Comment a-t-on pu en arriver là ? Non, franchement, à 48 heures post-visionnage, j’ai encore du mal à m’en remettre. La Révolution Française est une période si vaste, si riche, si incroyable et (bordel) si facilement adaptable à l’écran qu’il était humainement impossible de se louper ! Alors comment expliquer ce rattage intégrale ? Comment justifier qu’on torche le socle de notre histoire contemporaine en deux heures de temps (si l’on oublie que la moitié du film n’est que pure fiction) durant lesquelles nos héros nationaux ne font pas que briller par leur absence mais aussi par le dégout qu’ils peuvent nous inspirer ? De quoi devenir monarchiste.

    Une insulte à l’histoire de France.

    Je dois avouer que, du début à la fin de la séance, je suis resté pour le moins dubitatif même si, dans les faits, je bouillonnais intérieurement, bouche-bée. Car, finalement, et c’est peut-être ça le plus grâve, Un Peuple et son Roi ne fait pas d’histoire. Il fait de la sociologie et de la philosophie… et un peu d’art aussi (mais j’y reviendrai après). Et attention ! Pas le temps de faire dans le détail ! Nous n’avons que deux heures pour raconter cinq ans d’histoire et montrer l’inutilité du personnage fictif de Gaspard Ulliel.

    Les femmes de Paris prenant d’assaut le château de Versailles ? Connais pas. Les États Généraux ? Qu’est-ce que c’est ? Ça se mange ? La fondation de l’Assemblée Nationale ? Pas le temps. Non, on préfère consacrer un quart d’heure à Basile (Gaspard Ulliel) apprenant le métier de forgeron tel Bruce Wayne s’initiant au kung-fu dans Batman Begins. C’est même pas lamentable et pathétique. C’est juste insultant. Rien que pour cette raison, Un Peuple et son Roi, s’il n’est pas totalement inutile, est largement dispensable. (...

    La suite : https://victorienbiet.com/2018/10/02/un-peuple-et-son-roi-la-desillusion-francaise/
    jaja77
    jaja77

    59 abonnés 1 326 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 octobre 2018
    pas trop mal, un film historique sur la révolution de 1789. une belle reconstitution de la prise de la bastille jusqu'à l'exécution du roi louis XVI. puis belle brochette d'acteurs qui se défend pour remettre le peuple au droit à la liberté, égalité et fraternité. il y a quelques longueurs mais franchement cela m'a fait du bien de se remémoré cette histoire passé que l'on appris étant au collègue. surtout de voir l'exécution du roi en montrant avec joie sa tête coupée pleine de sang au peuple est très répugnant et dure à voir.
    Charles R
    Charles R

    48 abonnés 424 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 octobre 2018
    Tourner un film sur la Révolution Française et qui plus est en condenser les moments déterminants, de la prise de la Bastille à l'exécution de Louis XVI, voilà qui témoigne d'une fameuse ambition. Pierre Schoeller n'a pas reculé devant l'immensité de la tâche et il a pris soin de se documenter avec le sérieux d'un thésard ou plutôt d'un historien consciencieux mais désireux de s'adresser au plus grand nombre. Tout dans ce film exprime un labeur et une honnêteté intellectuelle. Le pari était d'autant plus risqué que deux mondes sont d'abord envisagés dans leur spécificité, puis confrontés et réunis pour le meilleur ou pour le pire (selon les appréciations des uns et des autres). Pierre Schoeller a exprimé le souhait d'envisager la Révolution du point de vue du peuple, de ses propres valeurs qui vont façonner progressivement l'édifice à construire tandis qu'un autre - l'ancien Régime - sera impitoyablement démoli. Ainsi deux mondes, mais aussi deux esthétiques vont se trouver confrontés : d'un côté le peuple, évoqué à la lumière des flambeaux dans une nuit qui évoque l'obscurantisme de l'ancien Régime, ce qui nous vaut des éclairages à la Georges de La Tour ; de l'autre, un nouveau monde en gestation, celui de l'Assemblée nationale, depuis la Constituante jusqu'à la Convention, avec tous les ténors de la vie politique que l'on connaît, ce qui amène le réalisateur et son chef opérateur à privilégier des décors sobres et plutôt froids et à mettre en place une esthétique qui cette fois rappelle le David champion du néo-classicisme. Et de tout cela ressort-il un réel équilibre ? Pas vraiment. Autant la représentation du peuple est moyennement convaincante (Olivier Gourmet domine largement cet univers de son indéniable présence), autant l'évocation des assemblées successives procure un vrai bonheur : distribution impeccable, mais aussi plaisir d'entendre les mots de Robespierre, de Saint-Just ou de Marat énoncés selon une diction exemplaire même si parfois de telles paroles peuvent heurter les sensibilités contemporaines. La distribution, justement, parlons-en. Pierre Schoeller a pris le parti d'engager des acteurs d'exception. Denis Lavant dans le rôle de Marat, voilà qui est tout bonnement hallucinant ; Louis Garrel dans celui de Robespierre, il fallait oser, le résultat est éblouissant ; Niels Schneider dans celui de Saint-Just, on applaudit ; Gaspard Ulliel et Adèle Haenel forment pour leur part un bien joli couple ; Olivier Gourmet est fidèle à lui-même, un immense acteur. Mais précisément cette abondance de célébrités du cinéma français nuit quelque peu au propos du cinéaste : on eût peut-être préféré plus de modestie dans la distribution, ce qui eût été plus conforme au sujet évoqué. Il n'empêche que ce film est une réussite et que les deux heures que dure le film assurent un vrai bonheur au spectateur heureux de voir défiler des images d'une Histoire certes cruelle, mais fondatrice de nos valeurs d'aujourd'hui.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 octobre 2018
    Très grand film qui traite de façon magistrale le sujet défini strictement par son titre " un peuple et son roi"; l'action se déroule entre deux dates très précises : le 14 juillet 1789, prise de la Bastille - Louis XVI est encore un monarque de droit divin dont l'autorité n'est pas contestée - et le 21 janvier 1793, date de l'exécution du roi. Entre ces deux dates Pierre Schoeller retrace en 2 heures chrono la déchéance progressive du monarque ainsi que la lente désaffection (désamour serait trop fort) du peuple à son égard, le peuple étant symbolisé par une famille d'artisans de la petite bourgeoisie parisienne autour du chef de famille, maître verrier admirablement incarné par Olivier Gourmet.
    C'est le roi qui est le centre du film et pour illustrer son propos, Schoeller choisi les événements qui vont provoquer sa chute de manière inexorable: après la prise de la Bastille, c'est ,en octobre 1789, les femmes de Paris qui se rendent à Versailles pour ramener le roi dans la capitale qui devient de ce fait le siège du pouvoir du royaume. Ensuite en juin 1791 c'est la tentative de fuite du souverain qui échoue à Varennes qui entraine en 1792 la déchéance du roi et la proclamation de la république. Arrive ensuite le débat parlementaire qui condamne le roi à mort suivi par l'exécution de la sentence le 23janvier 1793.
    Bien sûr, le film ne durant que deux heures tout cet enchaînement d'événement est très intelligemment évoqué par le réalisateur comme par exemple la très belle scène de la démolition de la forteresse de la Bastille qui provoque l'ensoleillement des maisons avoisinantes et le ravissement de leurs occupant. Plus développé le débat amenant à la condamnation du roi est remarquable.
    Très belle encore la scène finale où le roi fait face à la mort avec beaucoup de dignité devant une foule muette et quine laissera éclater sa joie qu'après un long moment de sidération.
    Parallèlement à cette chute du roi qui met fin à plusieurs siècle de monarchie absolue, il y a l'évolution des gens du peuple qui, simples sujets du royaume avant le 14 juillet 1789, deviennent peu à peu des citoyens engagés dans l'action révolutionnaire.
    Décidément, Pierre Schoeller qui nous avait déjà donné un film très fort avec "l'exercice de l'état" (et là déjà, tout était dans le titre) signe là une oeuvre totalement abouti.
    benoitG80
    benoitG80

    3 326 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 octobre 2018
    « Un peuple et son roi », ou un film sur la Révolution française avec un titre qui précise son angle d’attaque, tout en étant un sacré défi à la clé.
    Après un excellent « L’Exercice de l´État », Pierre Schoeller tente justement cette fois un exercice plus compliqué et plus risqué, en changeant forcément d’époque et de style, et en privilégiant cette fois les décors et les costumes au détriment de toute la force et de toute La fièvre nécessaires indispensables à cette grande période de l’Histoire de France.
    Il manque en effet toute l’exaltation que ce peuple réduit à une poignée de Parisiens, ne peut faire passer...
    Trop propres sur eux et en trop bonne santé évidente, ces êtres opprimés et affamés ne sont déjà pas crédibles, bien que les prestations de quelques acteurs (Noémie Lvovsky ou Olivier Gourmet) soient à la hauteur, sans pour autant qu’aucun d’entre eux n’arrive à devenir véritablement charismatique ou même attachant pour nous enflammer comme on l’attendait.
    Laurent Lafitte est en tant que figure de Louis XVI, complètement escamoté, sans que son attitude vis à vis du peuple ne soit montrée un minimum !
    Le cinéaste choisit par ailleurs de faire de quelques moments charnières, des clichés à la portée symbolique certes, comme à titre d’exemple, résumer la prise de la Bastille à quelques pierres qui en s’écroulant d’une tour, vont laisser filtrer le soleil dans une rue sombre et étroite...
    On passe ainsi de tableaux en tableaux juste datés, sans que la relation entre eux soit explicite et claire au risque de nous embrouiller plutôt que nous éclairer !
    Le film assez académique dans sa forme n’en devient donc pas didactique dans le fond...
    Car si ce film évoque l’esprit des docu-fictions, censés illustrer les émissions historiques au fond déjà bien plus pédagogiques, nous sommes ici évidemment privés du côté documentaire et des explications des historiens.
    Cette longue fresque, même si elle se découpe en très belles scènes, en devient donc assez décousue et peu lisible !
    Dommage d’en arriver là pour un si beau projet qui sans être désagréable, a malgré tout le mérite d’avoir été mis sur pied...
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