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    Un Peuple et son roi
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    Gérard Delteil
    Gérard Delteil

    173 abonnés 1 859 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 4 octobre 2018
    Auprès du film de Schoeller, celui d'Enrico sur la Révolution française fait figure de chef d'oeuvre. Je redoutais un film un peu académique. C'est du (très mauvais) théâtre filmé, académique, avec des dialogues ampoulés qui semblent droit sortis de (très mauvais) tracts. Côté théâtre, mieux vaut voir celui du Théâtre du soleil ou de Jolie môme, qui sont talentueux. On peut supposer que Schoeller manquait de moyens, de sorte que la prise des Tuileries met aux prises à tout casser 20 figurants déguisés en gardes suisses et en sans-culotte, noyés dans la fumée pour tenter de dissimuler cette pauvreté de moyens. Idem pour la fusillade du Champ de Mars. Aucun souffle. L'histoire dans l'histoire, une amourette entre une lavandière et un apprenti souffleur de verre, frise le ridicule. Les seules séquences dignes d'intérêt sont les discours authentiques des députés lors du vote de la mort du roi. Ca ne suffit pas à faire un film. Ce n'est pas un navet, mais c'est raté, long et ennuyeux. On pousse un soupir de soulagement quand tombe le couperet de la guillotine qui annonce la fin.
    ATON2512
    ATON2512

    53 abonnés 1 109 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 octobre 2018
    Le quatrième film de Pierre Schoeller (2018) est-il un film historique ou un film politique . Historique oui et non tant il ne reprend pas exclusivement l'histoire au travers ses grands évènements et une chronologie établie . Mais donc plus tôt et incontestablement politique! En ce sens qu'il traite dun des évènements majeurs constitutif de l'âme même du pays qu'est la France. Un film politique donc tant il nous plonge (un film immersif) dans les arcanes du manège où se déroulaient les débats de l'assemblée . C'a bouillonne , les débats sont passionnants et nous laissent entrevoir tout ce qui se tramait en ces années de révolution. Toutes les forces en présence tant nationales qu'aux frontières ! Un hyme à la construction d'un idéal toujours à construire. La force du film réside aussi dans ce qu'il montre finement comment s'est déroulé le glissement de l'amour du Roi en son rejet suite notament à ce qui est apparut comme une trahison ou du moins un abandon du pays. Il s'agit en effet de la fuitte de Varenne. Un film politique aussi et surtout de la façon où les évènements nous sont montrés. Du point de vu du peuple de Paris et on voit très bien, on percooit très bien l'évolution des sentiments . Le film est didactique et passionnant même si au premier jet , il peut surprendre les adeptes de film historique classique . De nombreuses scènes recellent des clins d'oeil allégoriques emplis de symboles . Sans rien trahir du film , le parallèle de la Bastille qui tombe et du soleil (avant signe divin du Roi) qui se lève sur le peuple de Paris. Des scènes fortes emplies de lyrisme et de symboles il y en a plein. L'autre très grande force du film réside en l'apprentissage de la démocratie qui ne saurait se décréter . Même et surtout aujourd'hui . filmé en décors presque naturels et à la lumière des feux (bougie, feux et autres) la lumière illumine la pellicule et la photographie est très belle . Enfin le film est incarné par des comédiens d'une force, d'une vérité exceptionnelle. On peut citer entre autre Gaspard Ulliel jouant un Basile à la basculant en la dévotion au Roi à l'aprentissage de la liberté et des idéaux révolutionnaires. Adèle Haenel, Olivier Gourmet en soufleur de verre mais aussi Laurent Laffitte en Louis XVI montré ici comme véritablement conscient de ses choix . Le jeune Louis Garrel en Robespierre d'abord un peu timide et dont l'inflexibilité va au fur et à mesure des débats, grandir . Denis Lavant en excellent Marat . En résumé un excellent film didactique, passionnant et servi par de grands comédiens .
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 4 octobre 2018
    Bon casting, j'aime l'histoire de France....mais je me suis terriblement ennuyé pendant ce film, pas de souffle épique (qu'on devrai avoir vu le sujet), tout sonne faux, une sorte de succession de scénette imposé pour illustrer les grandes dates de la révolution, j'ai regretté de ne pas être parti après 20 minutes....
    Yvan P
    Yvan P

    11 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 octobre 2018
    Je me suis pas mal ennuyé. Ce film est une succession de scènes pendant les épisodes de la révolution. Cela m'a rappelé mes cours d'histoire. Mise à part un bon casting, des décors magnifiques, j'ai pas trop accroché.
    PaulGe G
    PaulGe G

    101 abonnés 607 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 octobre 2018
    un grand film historique vu coté peuple et agrémenté de chansons de l'époque. un scénario excellent qui relate les principales actions de la révolution. éclairé a la bougie le cadrage est somptueux et donne toute sa valeurs aux comédiens exceptionnels le réalisateur ne juge pas mais donne l' avis tous les protagonistes de l'époque une fresque admirable et une bouleversante histoire d'amour.
    Edith V
    Edith V

    1 abonné 4 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 octobre 2018
    Long et chiant. Pas de personnage attachant. Musique lancinante.
    Je n’ai ressenti aucune empathie pour qui que ce soit
    ninilechat
    ninilechat

    68 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 octobre 2018
    Des films sur la Révolution française, Louis XVI et son Autrichienne, la fuite à Varennes, Danton et Robespierre..... on en a vu plus qu'un évêque ne peut en bénir! 

           Mais le point de vue de Pierre Schoeller est original, et intéressant. Il s'agit de voir la personne du Roi.... à travers l'oeil du petit peuple de Paris. A ce moment, tout le monde croit en Dieu, à part quelques intellos -et encore! rien ne permet de douter de la sincérité de Voltaire lorsqu'il parle du Grand Architecte, celui qui permet à la terre de tourner rond comme une aiguille de montre. Donc, il y a Dieu. Et le Roi est le représentant de Dieu sur terre. Donc, intouchable. Vous me direz: les anglais avaient déjà fait couic à leur Charles.... oui mais les Anglais sont protestants! ils ont un rapport différent à la hiérarchie. Il suffit de voir comment les Rois-citoyens sont acceptés dans les pays nordiques. Le film a donc pour ambition de montrer comment, petit à petit, Capet est passé d'intouchable.... à guillotiné.

           Pour cela, le réalisateur nous propose une succession de focus sur des grands événements, entre la prise de la Bastille et la décapitation de Louis. Spots plus ou moins longs, mais qui empêchent de saisir l'évolution des mentalités et des personnages. Donc, de ce point de vue, on peut dire que c'est un film raté, eu égard aux intentions de Schoeller. Inutile d'y traîner vos ados pour qu'ils aient une leçon d'histoire: ils ne comprendront rien. 

           C'est magnifiquement filmé, avec des effets de contre jour à la Caravage; le dialogue est souvent tiré des documents d'époque, comme l'épatante scène où les députes de la Convention viennent, un par un, à la tribune, voter la mort ou le bannissement. Cette scène là, on aimerait qu'elle dure beaucoup plus longtemps.

           Sans doute pour plaire à l'air du temps, Schoeller a fait la part belle aux femmes. On ne voit qu'elles!  Allons allons, les tricoteuses qui faisaient la queue au Tribunal révolutionnaire pour applaudir aux condamnations à mort n'occupaient pas toute la tribune..... On en voit donc un peu trop, largement dépoitraillées, tous cheveux flottant au vent, à commencer par Françoise, interprétée par Adèle Haenel, plutôt convaincante, comme d'habitude, dans ce rôle de pétroleuse exaltée. On n'en dira pas autant de son compagnon, Basile (un marginal sauvé du pilori par un brave curé qui croit à la fraternité), rôle envahissant et dépourvu de tout intérêt qui permet de mettre en valeur le mignon minois de Gaspard Ulliel. A part cela, à quoi sert il? Supprimez son personnage, vous aurez du temps pour rendre explicites certaines situations historiques! Non, et c'est bien dommage, le seul personnage fort parmi le peuple est celui interprété par Olivier Gourmet, maître verrier qui accueille chez lui, avec son épouse (Noémie Lvovsky) toute une maisonnée de nièces (dont Françoise). On voit le personnage, plutôt adepte de l'ordre et de la loi au début du film, prendre une conscience révolutionnaire au fil du temps, en particulier après la fusillade du Champ de Mars où La Fayette fait tirer la Garde Nationale sur des manifestants pacifiques réunis à l'appel du Club des Cordeliers (Denis Lavant est un Marat exagérément caricatural). A ma grande surprise..... mon coup de coeur est, qui l'eut cru, pour Louis Garrel, donc je déteste en général les afféteries, mais qui est ici un Robespierre des plus convaincants!

           Quant à Laurent Lafitte, il est un roi opaque, incolore, qui ne prend de décision qu'acculé, alors qu'il est déjà trop tard. Un non-personnage. Pas du tout travaillé, creusé, investigué, ce qui eût été la moindre des choses!.

           Un demi ratage donc, malgré des qualités filmiques évidentes. Je pense que Schoeller n'a pas eu les moyens de ses ambitions. Eh oui, Pierre, c'est sacrément plus facile de filmer nos minables petits politicards modernes et leurs minables petites ambitions... que de filmer un peuple en marche vers ce qui est, in fine, la mort de Dieu!
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 3 octobre 2018
    Un film d’histoire sans histoire et décousu, un casting exceptionnel qui n’est pas utilisé un jeu très moyen en ressort. Décevant.
    poet75
    poet75

    258 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 octobre 2018
    Quand Jean Renoir tourna, en 1938, un film sur la Révolution française intitulé « La Marseillaise », il fit le choix radical de n’évoquer la grande histoire que par le biais des petites histoires des anonymes. Pas de prise de la Bastille ni de combat des Tuileries mais les petits événements de la marge, ceux qui peuvent sembler anecdotiques à qui ne jure que par le spectaculaire mais qui, en vérité, en révèlent bien plus qu’on ne croit sur la vérité d’une époque. Nul besoin de grandiloquence pour montrer l’impact de la Révolution sur les gens, estimait avec sagesse le grand cinéaste.
    Aujourd’hui, Pierre Schoeller, en proposant à son tour un film sur la Révolution, n’oublie pas la leçon du maître Jean Renoir, sans en conserver cependant toute la radicalité. « Un peuple et son roi » commence le 9 avril 1789 et s’achève le 21 janvier 1793, jour de l’exécution de Louis XVI. La première scène du film nous montre le roi, le jour du Jeudi Saint, lavant les pieds de quelques enfants pauvres. La dernière nous montre sa tête brandie par le bourreau qui vient de la trancher en le guillotinant. Entre ces deux dates, le cinéaste égrène quelques évènements-clés de ces premières années de la Révolution. Et, contrairement à Jean Renoir, il ne fait l’impasse sur aucun des faits importants de cette période. Il les montre d’ailleurs assez habilement, ces évènements. La Bastille, que l’on est en train de détruire au début du film, laissant ainsi passer les rayons de soleil sur les visages et sur des rues qui, à l’ombre de la forteresse, en étaient jusque là privées, cela fait forte impression. De même lorsqu’il est question de péripéties plus violentes, plus sanglantes, plus tragiques.
    La limite du film vient de ce qu’il se doit de résumer plusieurs années de Révolution dans une durée d’à peine deux heures. Difficile de ne pas être didactique dans ces conditions. Le film n’échappe pas à cet aspect scolaire, surtout quand il fait se succéder à la tribune du parlement, puis à celle de la Convention, des orateurs célèbres comme Robespierre, Danton, Marat, Sieyès et quelques autres.
    Le film est beaucoup plus intéressant quand, comme le faisait Jean Renoir, il dévie du côté des marges, donnant à la Révolution les visages de quelques-uns de ceux qui n’ont pas laissé leurs noms dans les livres d’histoire, mais qui en sont, néanmoins, eux aussi, les acteurs. Que serait une Révolution sans le peuple ? Dans le film de Pierre Schoeller, elle s’incarne dans les personnages d’un souffleur de verre (Olivier Gourmet), d’un vagabond (Gaspard Ulliel) ou d’une lavandière (Adèle Haenel, formidable). Il faut d’ailleurs remarquer la place accordée aux femmes dans ce film. Lorsqu’on évoque la Révolution française, ce sont des noms d’hommes qui viennent aux lèvres. Or les femmes n’ont sans doute pas joué un rôle mineur dans toute cette aventure. C’est, j’en suis convaincu, le plus gros point fort du film de Pierre Schoeller que de rendre manifestes leur rôle et leur présence.
    selenie
    selenie

    5 534 abonnés 6 035 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 octobre 2018
    Le film démarre à la prise de la Bastille et se termine à l'exécution du roi Louis XVI. Comme souvent pour les films historiques le casting est particulièrement riche. Pierre Schoeller avoue avoir la volonté de dépasser la succession d'évènements pour mettre en avant les pensées politiques du peuple et surtout mettre en avant la place des femmes lors de cette période charnière. On salue la reconstitution, costumes et décors, mais on apprécie surtout les petits détails comme les gestes des travailleurs qui nous immerge de façon douce à cette époque. Mais le plus gros soucis reste que le film est beaucoup trop didactique.
    Site : Selenie
    pgioan
    pgioan

    25 abonnés 133 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 3 octobre 2018
    Ni un film historique, ni un film intimiste , psychologique , ce qu'il voudrait semble t il être : on colle à quelques personnages du peuple, mais ....sans la moindre empathie , sans le moindre partage . Quant au titre : non, il n'y a rien qui touche à la relation entre le roi et son peuple. Le roi, il n'existe pas , d'ailleurs , on ne sait RIEN de ce qu'il pense , mais alors RIEN . Idem pour les quelques figures de révolutionnaires qu'on devine plus ou moins , à part MARAT , qu'on entend un peu. Danton, Robespierre, St Just, qu'est-ce qui leds motive ? D'ailleurs, le réalisateur prend un malin plaisir à leur préférer des d'putés incnnus lors des séances de la convention . PRECIPITEZ VOUS pour voir ou revoir le très très bon " La révolution Française" d'Enrico, avec des acteurs autrement attachants !!!
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 3 octobre 2018
    Aïe Aïe. j'ai trouvé le temps long. historiquement j'ai appris quleques chose sur la révolution. mais manque de rythme, pas d'intrigue ou de scénario prenant (d'autant qu'on connait d'avance la fin)
    Véronique P.
    Véronique P.

    38 abonnés 125 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 octobre 2018
    Excellent sujet historique
    Limite reportage bien que de de 200 ans passés
    Merci aux ancêtres d’avoir eu le courage que nous avons perdu
    Priorité à une vie et non d’artifices dont nous sommes addict
    Grands comédiens
    A voir
    jeff21
    jeff21

    54 abonnés 296 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 octobre 2018
    Je m'attendais à un film renversant, bouleversant compte tenu de l'époque. Je pensais également voir sur l'écran des personnages du peuple ou des assemblées illustrant l'ambiance de la Révolution avec ses excès et ses folies politiques. Mais c'est davantage un film mou et insipide qui nous est présenté. La première partie avoisine la comédie musicales avec des lavandières en dentelles. Des personnages sans consistance apparaissent ensuite comme Saint Just, Danton ou Robespierre ce qui me permet d'exprimer des doutes sur le casting...Bref, on s'ennuie avec cette production qui ne mérite pas vraiment le détour..
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 3 octobre 2018
    Une plongée à l'époque de la Révolution Française, je suis dans les faubourgs de Paris, je suis ces femmes et ces hommes je vibre à leurs questionnements à l'Assemblée et me souvient de mes cours d'histoire.
    Dans ce grand jeu d'échec le roi était indispensable à la suite, j'aurai aimé avoir davantage son point de vue mais là il aurait fallu quatre heures...
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