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Elfy70
2 critiques
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1,0
Publiée le 9 octobre 2018
Une succession de personnages sans consistance, une écriture sans finesse qui enchaîne clichés et citations, il n’y a pas de corps, pas d’âme, dans ce film que les excellents petits rôles ne parviennent pas à sauver. Certaines séquences frisent le ridicule et nombre de spectateurs pouffaient dans la salle... Passez votre chemin.
Malgré une réalisation originale qui nous plonge au sein d’un peuple en souffrance, le film reste très didactique. Il arrive cependant à nous épargner tous les détails de cette période très riche en événements, tout en étant assez complet ... surtout n’hésitez pas à réviser un peu vos cours d’histoire avant d’aller voir le film, la compréhension n’en sera que meilleure.
Sachant tout le travail de recherche historique fait par le réalisateur, il est toujours intéressant de relire les faits historiques et de voir l'enchainement des événements. Intéressant également de mieux connaître les grands noms de cette révolution : Marat, Robespierre, St Just, Danton et surtout la vraie personnalité de Lafayette, loin du libérateur des Etats-Unis... On colle au plus près de la réalité. Intéressant.
Lamentable ! D'innombrables erreurs historiques côtoient des répliques affligeantes (La Fayette, j'irai cracher sur ta tombe !) et des clichés lourdingues. 2 heures d'ennui incommensurable et ce n'est même pas drôle. Olivier Gourmet très décevant en fait des tonnes tandis que Denis Lavant, toujours égal à lui-même fait juste du... Denis Lavant, c'est à dire qu'il joue exactement de la même manière tous les rôles qu'il incarne, de Louis-Ferdinand Céline il y a deux ans à Marat aujourd'hui, aucune nuance, comme si c'étaient les mêmes personnages... A fuir.
Un film sans liant, il aurait mérité d'être vu de l'intérieur par un seul acteur (un valet de l'Assemblée par ex). Ici les scènes s'enchaînent sans émotions. Les réalisations avec autant de personnages sont dures à maîtriser, sans doute aurait-il mieux valu en faire une série. Reste une reconstitution honnête et des jolies costumes.
Une suite de belles cartes postales,de beaux tableaux,un fil rouge Basile-Françoise passablement insupportable,peu d'émotion,une exception,la froideur de l'exécution de Louis XI donne froid dans le dos.Un intérêt historique ,la chronologie des événements.
Apres quelques craintes au debut du filmé, on est vite pris non pas dans une epopée mais dans une fresque decoupée en chapitres dans lesquels chacun joue sa partition, sans que l'une où l'autre " vedette" ne prenne l'ascendant. On passe durant tout le film du particulier à l'historique, mais toujours traité de maniere intime. Les personnages historiques parlent peu finalement, et le grand chapitre du procès du roi est probablement le plus reussi et le plus passionant.
Le projet était très ambitieux : revisiter la relation entre le roi et le peuple français au moment de la révolution. Mais le cinéma se prête mal à ce type de réflexion anthropologique. Il aurait mieux valu à mon sens réaliser une fiction (comme avec le Sens de l'Etat) avec deux ou trois personnages emblématiques qu'on suivrait au travers des situations mouvantes. Le film se disperse trop ; les scènes sont sans rapport clair les une avec les autres. Beaucoup sont d'une longueur inutile. j'avais l’impression d'en savoir moins sur la révolution après le film. Grosse déception.
Rien à ajouter à l’excellente analyse de Christophe D. On ne peut même pas parler de film raté, "y a pas de film !" car ce n'est pas une succession de "belles images" qui fait un film, c'est aussi une une intention. EX : que venait faire là-dedans l'histoire du souffleur de verre ?... Pour compléter l'article de Christophe un mot sur les dialogues théâtralisés et certainement pas respectueux du langage du peuple parisien de 1789 ! J'en ai ri. La pauvreté du peuple ne s'exprime pas seulement par son aspect physique mais aussi par la pauvreté du langage, la carence du vocabulaire...
Quelle déception ce jour! Un film politique faste .. un film retraçant la vie sur le seule peuple parisien. (Aucune scène de l’arrestation de Varenne, aucun mot de la bataille de Valmy, très courte prestation de l excellent Laurent lafitte). Certes, un film de ce genre demande un budget conséquent.. mais, respectant au moins une bataille en dehors d’un halle d’entrée !!!! 😡 15 euros dans l’air
Une catastrophe ! Malgré des costumes et décors magnifiques et une série d'acteurs reconnus, ce film consacré à la révolution française, de la prise de la Bastille à la mort du roi, est extrêmement ennuyeux. Peu de musique, des dialogues incompréhensibles, on a l'impression d'assister à une mauvaise pièce de théâtre avec des acteurs qui surjouent. À fuir !!!
C'est un film sur la Révolution qu'on regarde avec intérêt, mais parce qu'il est impossible de rendre inintéressant un film qui traite de cette période passionnante qu'est la Révolution. Le film en lui-même se révèle d'un intérêt très limité, avant tout parce qu'il trahit ceux qui avaient été attirés par son titre. Un peuple et son roi devrait plutôt s'intituler un peuple, son roi. J'espérais en savoir plus sur l'évolution de la relation entre Louis 16 et les Français, j'ai simplement suivi, à quelques moments choisis par le réalisateur dans la période 1789-1793, les pérégrinations du peuple, et celles de son roi. Au-delà de ce qui est connu (le roi qui est vraiment aimé des Français au début de la Révolution, aimé encore jusqu'à la fuite à Varennes qui dégrade beaucoup son image, les menaces des puissances étrangères envers le peuple s'il était fait malheur au roi n'arrangeant rien), au-delà de ces quelques éléments donc, le film ne nous apprend rien sur la relation entre le peuple et son roi. N'était-ce pas supposément l'objectif majeur du film pourtant ? Objectif non atteint, et film raté donc, les petites historiettes et amourettes rajoutées par-dessus ne sauvant rien, bien au contraire.
des costumes splendides, une musique qui sonne vrai , une histoire d'amour qui est le fil conducteur, on ne s'ennuie jamais, les acteurs sont excellents: à recommander vivement
En 1989, à l’occasion du bicentenaire de la Prise de la Bastille, était sorti La Révolution française de Robert Enrico et Richard T. Heffron, un film en deux époques (chaque réalisateur s’occupant d’une d’entre elles) s’étalant sur près de 6 heures. Si une période de l’histoire de France a regorgé d'événements, c’est bien la période évoquée dans celui-ci. La durée de ce diptyque était donc tout à fait justifiée pour pouvoir correctement la décrire. Voir donc Pierre Schoeller raconter ces années (même s’il s’arrête un an et demi avant) sur seulement 2 heures avec Un peuple et son roi amène donc le réalisateur à offrir une espèce de zapping évoquant brièvement chaque événement sans réellement créer une véritable implication du spectateur. En effet, l’inclusion de sous-intrigues inutiles faisant perdre encore plus de temps, il aurait fallu montrer uniquement soit la Révolution vue par le peuple soit le déroulement des grands événements : le mélange des deux fait que le premier n’a pas le temps d’être approfondi et donc d’être attachant et que le second va trop vite pour être totalement suivi par un spectateur non-initié (même si le spectateur français, à qui le film s’adresse principalement, connait normalement plus ou moins la majorité des événements décrits). En outre, il est étonnant de voir un film intitulé Un peuple et son roi n’offrir que très peu de dialogues au roi justement. Toutefois, on peut noter l’intéressante idée de montrer Louis XVI être hanté en rêve par les fantômes de ses ancêtres Louis XI, Henri IV et Louis XIV, le mettant face à son échec. Enfin, il est surprenant de voir presqu’occulté la violence d’une période marquée par un déferlement d’exécutions. Peut-être est-ce dû à un budget trop faible pour décrire cela correctement (auquel cas on peut se demander si l’argent utilisé pour engager des acteurs aussi connus et pourtant peu bankables, ce qui n’enlève rien à leurs talents, que Adèle Haenel, Noémie Lvovski, Olivier Gourmet ou Izia Higelin n’aurait pas dû plutôt être utilisé autrement) ? Au final, Un peuple et son roi se révèle être assez décevant et il est plus recommandé de visionner le diptyque de 1989 pour se faire une réelle idée des événements de cette période.