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    Guy
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    Alligator 427
    Alligator 427

    23 abonnés 133 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 septembre 2018
    La performance d'Alex Lutz est extraordinaire mais qu'il est difficile de s'intéresser à Guy même à travers le regard de son fils caché. Situation figée et scénario plat pénalisent l'impression générale malgré de savoureux flashbacks.
    Stephenballade
    Stephenballade

    354 abonnés 1 235 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 janvier 2019
    Voilà un long métrage pour lequel j’ai bien du mal à attribuer une note, pour la seule, l’unique, la bonne et simple raison qu’il me manque quelque chose. Et pourtant, c’est un film qui a beaucoup de qualités, pour ne pas dire énormément. Et s’il ne manquait pas cette fameuse chose, je dirais même qu’il n’a QUE des qualités. Comme il faut bien commencer quelque part, autant parler d’abord du contenu du récit, très fourni en thèmes. Sans trop creuser, "Guy" est d’abord un très bel hommage à la chanson française. Mais pas seulement la chanson en général, non : la chanson à texte, la chanson qui veut dire quelque chose. Mais si on creuse davantage, alors là le film d’Alex Lutz explose de richesses, alors que l’histoire telle qu’elle nous est présentée est simple. Pour preuve, vous n’avez qu’à jeter un œil sur le synopsis. Dès les premières images, on découvre un homme qui ressemble trait pour trait à Alex Lutz, en plus âgé : un homme qui pourrait être son père ! Un homme qui porte les ravages du temps : des rides bien sûr, une peau distendue, mais aussi des tâches de vieillesse qui viennent compléter un visage fatigué surmonté de cheveux blancs que son propriétaire ne cesse de recoiffer. La transformation du comédien pour endosser le rôle-titre est tout bonnement spectaculaire ! Pour ceux qui ne connaissent pas encore l’acteur (pourtant apparu entre autres dans "OSS 117 : Rio ne répond plus"), il parait difficile de croire qu’il n’a alors qu’une quarantaine d’années tant le maquillage semble plus vrai que nature. Ah ben hein, ça valait mieux, histoire de ne pas avoir subi pour rien 4 à 5 heures de maquillage par jour de tournage ! Le travail ne s’est pour autant pas seulement focalisé sur l’aspect physique. Un gros boulot a été effectué aussi sur les gestes, les postures, et un rythme qui s’imprime à celui donné par les assauts dévastateurs d’une vieillesse inévitable. Ainsi on a un personnage qui évoque notre Bébel national avant son terrible AVC quand il parle, et qui rappelle Michel Sardou dans sa façon de chanter ainsi que Claude François par la sonorité et la rythmique de certaines musiques. Le plus remarquable de tout ça, c’est qu’on en vient à penser que Guy Jamet est un personnage qui existe vraiment ou a réellement existé tant la prestation d’Alex Lutz est hallucinante de vérité. Et si on croit qu’il est (ou a été) bien réel, c’est que le cinéaste a pris le parti de proposer cette fiction sous un air de documentaire filmé maladroitement, doublé d’un montage faussement bancal. Encore mieux, l’aspect amateur est renforcé par une bande son légèrement résonnante, avec une caméra tantôt à l’épaule, tantôt posée pour des plans purement et simplement contemplatifs, comme si on cherchait à définir l’homme dans sa plus stricte nature. Le contraste est d’ailleurs saisissant entre un homme public connu pour avoir su chanter l’amour, et un homme qui a un langage bien plus fleuri dans sa vie privée. Pour argumenter tout cela, le récit bascule adroitement entre le temps présent avec cette insertion dans son intimité et la vie d’artiste avec quelques excursions dans le temps passé par le biais de vraies fausses images d’archives. Cette façon de faire accroit de façon considérable la véracité du récit, une authenticité complétée par l’intervention de quelques têtes bien connues tels que Michel Drucker à travers une émission minutieusement reconstituée, Julien Clerc, Dani et Nicole Ferroni (les quatre dans leurs propres rôles), sans compter que les marques sont montrées sans retenue aucune et même vantée pour l’une d’entre elles. Alors certes les sempiternelles exigences de stars n’ont pas été oubliées par la description du côté caprice égocentrique du personnage avec son petit aspect parfois ridicule, encore qu’elles ne semblent pas si nombreuses, d’autant que le chanteur vit simplement dans une maison aux dimensions modestes. Il se dégage aussi du récit une grande tendresse (normal puisque c’est un fils illégitime qui filme son père sans que ce dernier sache qui est vraiment ce jeune journaliste), ce qui a le don de mettre en avant la sensibilité d’un personnage prisonnier de sa carrière de chanteur et en prise avec une certaine nostalgie (la boîte Icare), échoué quelque part qu’il est dans un océan inextricable de regrets, de tristesse et de déprime. Car cet homme-là n’est pas dupe, ni de quoi que ce soit, ni de lui-même. C’est là que cet homme au passé de crooner livre ses certitudes, ses fiertés, mais aussi ses doutes, ses craintes et ses angoisses, toute cette multitude de choses qui lui font établir un bilan de sa vie plus ou moins imposé par cette caméra omniprésente dont la mission « officielle » est de dresser le portrait d’un artiste au crépuscule de sa carrière. Ainsi sont évoqués le drame de la disparition de certains commerces (maroquinerie, droguerie…), la réflexion sur le flicage caché de la société dicté par les clauses du contrat liant le chanteur aux producteurs, mais aussi des sujets plus profonds comme la paternité, toujours difficile à assumer quand le succès, la célébrité et les obligations qui vont avec ont conditionné la vie d’artiste et même au-delà. Il y a également une remise en question sur l’utilité d’un tel reportage, et c’est là d’ailleurs qu’il y aura le plus notable changement de ton. Mais on aura aussi une vraie évolution relationnelle entre le jeune journaliste et le chanteur condamné à chanter ses vieux standards entre galas et pauvres concerts quasi anonymes donnés en restaurant : des chansons pour midinettes certes, mais des chansons qu’on se surprend à apprécier jusqu’à fredonner le "Dadidou" qui aurait fait, j’en suis sûr, un tube en son temps. Mention spéciale aux compositeurs et auteurs qui, volontairement ou pas, font penser par la teneur des textes à Michael François (lequel blinde toujours les salles) et Frédéric François. Seulement voilà : pour moi le sujet de départ n’a pas été clos. Le fils illégitime va-t-il au bout de sa quête ou pas ? Chacun ira de son interprétation, d’autant que Guy Jamet, comme je le disais plus haut, n’est pas dupe. Il est même doué d’une grande intelligence. Pour rappel, on voit son regard envers Gauthier changer au fil de cette fiction. Mais les choses n’étant pas explicitement dites, le doute est permis. Et c’est précisément ça qui m’incommode. Cela dit, ça a le mérite de changer, et on ne peut pas vraiment reprocher cette fin inachevée. Quoi qu’il en soit, porté par une vraie performance d’acteur, que ce faux vrai documentaire est touchant ! Que tout cela semble si véridique ! Bravo Alex !
    emma emma
    emma emma

    28 abonnés 54 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 juin 2021
    Alex Lutz est vraiment le roi de la transformation. Après Catherine et Liliane, il se grime cette fois en vieux chanteur un peu ringard, un peu revenu de tout, et ça marche du tonnerre. J'ai été assez bluffée par ce film, par le talent de Lutz qui arrive à nous faire croire à sa gloire passée, à sa nostalgie.. Un très bon moment de cinéma (et drôle, en plus...)
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    304 abonnés 1 697 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 mars 2020
    Ce film est assez agréable à regarder. Déjà, il faut saluer la performance titanesque d’Alex Lutz. Il acarne son rôle avec un naturel tel qu’on pourrait croire que ce Guy Jamet existe vraiment. Ce personnage est extrêmement touchant. On sera suspendu à ses monologues sur la vie qui vont en émouvoir plus d’un. Mais grâce à sa personnalité atypique, on rigolera beaucoup. Entre jeux de mots et réflexion cinglante, Guy Jamet ne se prive pas de dire ce qu’il pense. Il est dommage que Tom Dingler n’est pas un personnage plus travaillé afin d’avoir des interactions plus intéressantes. On sent qu’il subit plus le film qu’autre chose. D’ailleurs ce principe de tout construire sous forme d’un reportage ajoute un côté personnel qui aide à s’approprier Guy. Cela me rappelle MOI, MICHEL G, MILLIARDAIRE, MAITRE DU MONDE seulement lui était un peu plus scénarisé. Et c’est vrai qu’ici, on ressent par moments des lenteurs dans l’avancée du film et des transitions. C’est regrettable car dans l’ensemble il était de qualité mais par moments il y avait des blancs assez longs pouvant se transformer en quelques instants d’ennui. Avec GUY, on ressentira la douce nostalgie d’une époque révolue à travers les traits d’un personnage authentique.
    Jean Noel Lanthiez
    Jean Noel Lanthiez

    15 abonnés 26 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 septembre 2018
    Film atypique, film étonnant, bouleversant... Quelle justesse quelle délicatesse !! C'est un film pas prétentieux, sans en avoir l'air.... qui touche juste et fort tout en douceur....assez difficile à exprimer ; courez y !!! Et vous verrez...
    Victor A.
    Victor A.

    52 abonnés 388 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 février 2019
    Ce très bon concept parciens très bien à nous faire passer d’émotions en émotions (rire, peine). Tout ça emmené par un Alex Lutz à fond dans son rôle fait de Guy l’une des très grosse surprise de l’année. Il faut tout de même noter quelques longueurs durant le long métrage.
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    35 abonnés 1 077 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 août 2018
    Suite au décès de sa mère, Gauthier décide d’interviewer Guy Jamet (Alex LUTZ), artiste de variété française et dont il serait le fils adultérin. Le film débute comme un documentaire. Le journaliste suit le chanteur, tant dans sa vie privée spoiler: [il vit en Provence avec sa 2nde femme, Sophie (Pascale ARBILLOT), plus jeune que lui, gaga de ses chihuahuas et fan d’astrologie canine (sic)]
    , que dans sa tournée en province. Alex Lutz est totalement crédible en vieux chanteur [superbe maquillage (d’une durée de 4h30 !) et beau travail sur la voix] un peu désabusé mais lucide et content de son parcours qu’on découvre grâce à des flash-back [duo avec sa 1ère femme, Anne-Marie (jouée jeune par Elodie BOUCHEZ puis par DANI)] avec qui il a eu un fils. spoiler: On y croise même Julien Clerc et Michel Drucker dans leurs propres rôles
    . Sans oublier les dialogues justes, caustiques sans être vachards et les chansons créées (par Vincent BLANCHARD) pour le film et qui sonnent, elles aussi, juste. Seuls bémols : des longueurs vers la fin, où les scènes s’enchaînent, sans vraiment d’enjeu dramatique spoiler: puisque Gauthier ne révèle pas sa filiation.
    .
    fabrice d.
    fabrice d.

    22 abonnés 1 384 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 septembre 2020
    Ce film est bluffant non seulement par la prestation d'A. Lutz, qui l'air complètement barge, et loufoque dans son rôle d'ancienne rock-star toujours pas complètement oubliée et par le côté très original du scénario.
    La première scène du film donne le ton. On est un peu étonné de voir A. Lutz dans ce rôle, parlant à une caméra, car un jeune journaliste a décidé de faire un portrait de lui.
    On aurait pu imaginer que le film allait passer ensuite à autre chose, mais non c'est toujours Guy Jamet au premier plan et toujours filmé par la caméra du jeune journaliste et ça en devient un peu lassant.
    Il n'y a pas vraiment d'histoire. C'est un docu-portrait. Et on voit Guy Jamet dans sa maison, sur scène, en répet, avec son fils et son ex. Tout ça dans une narration un peu décousue à mon sens.
    Certains verront dans ce personnage beaucoup de références à d'anciennes gloires de la chanson française et certaines sont plus ou moins flagrantes d'ailleurs.
    Parti sur une bonne idée, ce film m'a néanmoins lassé au bout d'un moment. Néanmoins je trouve que c'est super d'avoir fait un tel film un peu anti-conformiste, cynique et moqueur.
    tyrionFL
    tyrionFL

    16 abonnés 381 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 octobre 2019
    Guy est un documenteur qui se veut tellement réaliste qu'il devient quasi documentaire.
    La ou le chant du loup est un excellent film français 100 % d'inspiration américaine, Guy reste authentiquement local avec un documentaire sur la vie d'un faux chanteur de pop inspiré de Cloclo par exemple.
    L'exploit du film, outre la performance impressionnante d'Alex Lutz est d'avoir su rendre le film terre à terre tout en se révélant assez touchant sur quelques moments.
    Même si le montage et la réalisation paraissent classique, le parti-pris de filmer le tout en caméra immergée rend l'expérience immersive et l'on se sent proche des personnages et surtout de Guy qui est très bien caractérisé.
    Le montage reste tout de même sympathique surtout en ce qui concerne les chevauchements d'époques qui permettent au chef-op de varier les formats d'images ainsi que leur origine (num ou analogique) si bien que certaines scènes paraissent avoir été tournées en Péloche .
    Le mélange est très harmonieux.
    Le tout nous donne un film aussi beau techniquement que narrativement et font de Guy un film riche et intéressant.
    Y Leca
    Y Leca

    20 abonnés 904 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 juin 2020
    Faux documentaire sur un vieux chanteur ringard.Gros numéro d'acteur de Lutz bien vieilli par le maquillage (mais qui force sur le tic lingual). Par contre il faut subir la guimauve de chansons qui va avec...Trop long sur la fin qui ne résout rien.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 31 août 2018
    Magistral ! Scénario très original, superbe jeux d'acteurs. sublime ! Tendre, drôle, un brin dramatique. Bref, à voir absolument !
    Glouyie
    Glouyie

    14 abonnés 296 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 mars 2019
    Excellent jeu d'acteur de la part d'Alex Lutz, un très bon film qui fait très spontané et naturel. Une très belle réussite.
    Marc L.
    Marc L.

    40 abonnés 1 487 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 juillet 2019
    Même si, au minimum depuis les capsules présentant les opinions éclairées de Catherine et Liliane, on sait qu’Alex Lutz est un transformiste de génie, on pouvait craindre, à la lecture de sa note d’intention, que ‘Guy’ soit un simple ego-trip tout entier dévoué à faire applaudir une performance, celle des responsables maquillage, Laetitia Quillery et Grégory Felle, qui vieillissent Alex Lutz d’une trentaine d’années de façon bluffante, et celle de Lutz lui-même, qui offre une synthèse réinventée de toutes les grandes figures de la chanson française des années 60 et 70, jusqu’à composer pour ce Guy Jamet de fiction une poignée de chansons originales qui n’ont rien à envier aux authentiques scies de l’époque. Dès lors, la décision de présenter les performances en question sous la forme d’un faux-documentaire réalisé par un jeune homme qui aurait découvert sur le tard qu’il était le fils de Jamet semblait n’être qu’un emplâtre, une maigre concession à l’originalité pour un projet ayant pour vocation de faire rire aux dépens d’une sorte de rejeton caché de Dave et de Michel Sardou. Sauf que ce n’est pas du tout cette idée là que Alex Lutz avait en tête, bien que le film débute comme une sorte de ‘Spïnal tap’ de la variétoche, avec l’alternance des tournées et des galas et des périodes de repos dans une belle maison de la Garrigue, avec une femme dont on devine qu’il ne l’a pas épousée pour son intelligence (et qu’il trompe sans vergogne en tournée), où ce chanteur finissant, exigeant, grincheux et bougon, un peu vaniteux, soliloque sur tout et sur rien. Pourtant, à mesure que le projet progresse, à mesure que le regard du faux-documenteur sur l’homme et l’artiste évolue, le portrait cesse d’être une accumulation de lieux communs (à la demande expresse de Jamet face caméra, c’est une des bonnes idées de Lutz) pour creuser un peu le sujet en profondeur. Oui, Guy Jamet est ringard mais il le sait. Il a construit sa carrière sur des bluettes sentimentales aux paroles navrantes...mais il n’a pas honte du plaisir qu’elles ont apporté à ses fans, encore moins de ce qu’elles lui ont permis de s’offrir et de ce que les ultimes échos du succès lui permettent encore : à savoir, la possibilité de profiter de tout sans avoir de comptes à rendre à qui que ce soit. Ce personnage archétypal, qu’on aurait instinctivement catalogué comme beauf est juste quelqu’un de terriblement lucide, sur les femmes, sur le succès, sur les autres et sur lui-même, surtout : c’est ce qui fait l’intelligence et le charme du portrait d’Alex Lutz.
    Albert D.
    Albert D.

    6 abonnés 135 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 avril 2019
    Dvd dans sa boite, j'ai fini par oser le lire. Au début j'ai cru que je n'allais pas tenir longtemps, avec ce parti pris de camera à l'épaule, de faux interviews, puis petit à petit le film m'a accroché, performance d'Alex Luz, certainement, mais aussi l'évolution de l'histoire, les vraies scènes en live, les rencontres improbables. Aucun regret d'avoir vu un bon film
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 405 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 3 août 2020
    Guy est une version fictive de l'air de rien et le fait que le chanteur soit le père illégitime du journaliste n'est qu'anecdotique. Dans Guy le patronyme de la star n'a jamais été, «Jamet» (homonyme du mot français jamais) est révélateur. Dans l'air de rien Michel Delpech apparaissait comme un homme qui avait retrouvé la tranquillité d'esprit et il ne semblait pas jouer un rôle. Il agissait naturellement et la plupart du temps ses scènes ressemblaient plus à du "cinéma vérité" qu'à l'histoire fictive d'un has-been. D'où le paradoxe dans Guy. Alex Lutz l'acteur /réalisateur essaie désespérément de sonner cinéma-vérité mais ce n'est qu'un film et il ne peut jamais tenir la bougie d'une carrière réelle. Jouant sur la nostalgie Lutz a même présenté la chanteuse pop des années 60 Dani en tant qu'ancienne chanteuse. Mais dans la vraie vie elle n'était qu'une petite chanteuse dans les années 60. Sa carrière n'approchant jamais celle des quatre meilleures chanteuses de l'époque. Un duo avec Lutz sur Da-di-da une chanson pop agréable en parallèle avec un autre duo qu'ils ont joué une vingtaine d'années auparavant culmine le film qui met également en scène Julien Clerc un artiste dont la carrière est toujours florissante. Le film est essentiellement une sorte d'interview interminable entrecoupée de chansons. La première moitié retient l'attention traitant de la nostalgie de la situation difficile d'un has-been. Mais à long terme cela devient répétitif et montre la tendance de Lutz à monopoliser la scène. Les dernières scènes par exemple sont prétentieuses et ne sont guère plus que des philosophies de biscuit de fortune...
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