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Laurent C.
239 abonnés
1 133 critiques
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3,5
Publiée le 16 juillet 2018
Steven Soderbergh est un cinéaste prolixe et éclectique. En témoigne son nouvel opus « Paranoïa » qui constitue un habile thriller aux confins de la folie psychiatrique. Le réalisateur met en scène une jeune banquière, Sawyer Valentini, qui, en plus d’être tout à fait élégante, est brillante et sûre d’elle. Du moins, dans sa vie professionnelle, car d’un point de vue personnel, elle essaye d’échapper aux démons d’un traumatisme ancien où elle a subi le harcèlement sexuel d’un terrible prédateur. Ce combat intérieur emmène notre héroïne à consulter un psychiatrique qui l’enferme à son insu dans une clinique, plus préoccupée par son chiffre d’affaires que l’éthique de soins.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que « Paranoïa » est effrayant. La caméra est toujours savamment située, provoquant un effet d’étouffement indéniable. A cela se rajoute un travail d’étalonnage qui donne à l’image un grain très particulier. Au-delà des enjeux techniques, la mise en scène fait montre d’une volonté d’enfermer les personnages, et les spectateurs, dans un sentiment terrible qu’aucune issue n’est possible pour la jeune héroïne. Le film déroule deux récits ingénieusement emmêlés, celui de l’institution psychiatrique et celui du harcèlement sexuel. Il pose la question politique de la protection des malades psychiques, de l’affirmation de leurs droits, et aussi celle de la protection et du crédit que la société accorde aux femmes victimes de harcèlement.
L’héroïne, interprétée par une magistrale Claire Foy, est toujours à la limite du normal et du pathologique. Pour autant, la comédienne ne surjoue pas la folie paranoïaque. Elle incarne même une héroïne pouvant être elle-même manipulatrice et désagréable. Soderbergh a réussi un film complexe, haletant jusqu’à la dernière séquence, et qui ne cède jamais à la facilité du scénario.
Cela faisait tellement longtemps que je n’avais pas été scotchée à mon siège, le suspense et l’ambiance est si realiste qu’on ne peut rester insensible. Le scénario est parfait et cela aurait pu être « too much » avec un synopsis comme celui-là mais non tout colle.
Un Soderbergh en dents de scie, un film mineur, loin de ses deux précédentes productions;. Ici on est dans le thriller en milieu psychiatrique, avec une histoire entre un infirmier dérangé et une jeune femme psychotique….Mon sentiment c'est que le film aurait pu être tourné", par n'importe quel réalisateur inconnu, faisant un premier film….le scénario n'a guère de surprise et a quelque chose de très profane…..On navigue entre psychiatrie et émotions amoureuses, ce qui diluent parfois le sérieux du discours…..Techniquement, c'est d'une banalité sans nom, autant images que musique, que mixage, que découpage, que etc....Vous m'avez compris...Bref un petit film, pour un public qui pourra surveiller son portable de temps en temps sans beaucoup des perdre. A vous de voir
La bande annonce m'a plu et j'apprécie ce réalisateur donc j'ai été voir ce film. Je n'ai pas décroché un seul instant de cette histoire complètement captivante. Et aussi l'actrice est sensationnelle. C'est super agréable de voir un thriller de cette qualité et qui très réussi sur tous les plans.
Steven Soderbergh a donc le droit de faire un film qui n’a ni queue ni tête. Ça pourrait être un film sur le harcèlement, qui plus est, traité de façon horrifique, avec une vraie tension. Le film nous tient en haleine, oui, mais il se moque un peu de nous. Faut-il crier au génie parce qu’un réalisateur est dérangé au point de ne pas savoir ce qu’il veut faire ? Est-ce un cinéma révolutionnaire que tout mélanger ? Est-ce si original de tourner avec un iPhone 7 Plus ? Tout le monde peut aller dans le monde et expérimenter : une mante religieuse qui emprisonne un criquet, suivi d’une abeille échappant à une araignée crabe, suivi d’un coup de vent sur un nid de frelons, suivi d’un martin pêcheur qui fonce sur un têtard. Dans ce film, qui n’est qu’un long court métrage, il y a une institution psychiatrique effrayante, une femme traumatisée à vie (ça c’est clair, et c’est d’ailleurs super bien joué –Claire Foy), des policiers gras, une arnaque à l’assurance, une enquête molle, un tueur en série idiot et malin comme tout tueur en série, une mère habillée comme ses rideaux. Tout rentre dans l’ordre à la fin, mais on ne sait pas trop, entre les invraisemblances et les trous de scénarios. En attendant, la tension est retombée depuis longtemps quand ça s’arrête. Réalisateur dérangé ? Réalisateur fatigué ? C’est une expérience, ça c’est sûr. C’est donc pour ceux qui aiment les films expérimentaux. Le titre français interpelle : ‘paranoïa’ c’est déjà une opinion arrêtée sur le film. Le titre original a le mérite de s’interroger : ‘unsane’ n’est d’ailleurs ni insane, ni nonsane –les anglicistes réfléchiront à ça en même temps qu’à l’expérience.
Ce film reste une série B, mais il explore plein de genres intérressants de façon assez originale : critique sociale, thriller psychologique et médical, pour finir par un slasher beaucoup moins crédible, mais bon, c'est une série B on a dis !
La bande-annonce de ce film étant de nature spoileuse, mieux vaut voir le film sans l'avoir vue, au risque sinon d'en gâcher le plaisir. Sinon, pour ceux qui font la comparaison par déception, ça n'a rien à voir avec Vol Au-dessus d'un nid de coucous. Certains passages flirtent avec le film d'horreur. Je l'ai trouvé parfait, tant au niveau de la forme que du rythme et du jeu, avec une Claire Foy exceptionnelle. Un très bon Soderbergh dont l'usage de l'iPhone se révèle tout à fait approprié à l'atmosphère de folie distillée tout au long du thriller.
Paranoïa n’est pas un mauvais film. Le scénario est intéressant, le développement du thriller est réussi et le casting est intéressant. Principalement Claire Foy pour sa transmission des angoisses de son personnage et Joshua Lenoard qui offre un personnage assez rigide et froid dans la lignée d’un Norman Bates. Le fait de tourner le film avec un Iphone n’est pas une mauvaise idée en soit, car cela permet d’obtenir des plans au plus près des acteurs et donne un côté intimiste au film. Mais si cela constitue une force, c’est également une faiblesse. On ne peut pas faire avec un Iphone ce que l’on peut faire avec une caméra classique. Le fait de tourner avec un téléphone donne un résultat très cassé lors des changements de champs ou le passage d’une scène à l’autre. Cela casse le rythme du film au point qu’il n’y ait plus. Et tout cela fait que le film est vraiment trop lent et l’ennui s’installe très facilement.
Une tension qui va crescendo, le malaise qui augmente; Soderbergh nous happe et nous enferme petit à petit dans Paranoïa jusqu'au dénouement. Il y a quelquechose de Haneke et d'Aronofsky dans ce film donc un film anxiogène très bien réalisé.
Comme on l'avait un peu oublié ces derniers temps, avec toutes ces superproductions, nul besoin de millions de dollars pour produire un bon film, et nul besoin de matériel high tech, pour arriver à ses fins. Steven Soderbergh nous le prouve avec une facilité déconcertante. Malgré une fin qui aurait mérité d'être plus aboutie, on reste bluffé par le résultat, et on assiste bel et bien a un véritable thriller, froid et effrayant. Mais ce qui est encore plus effrayant, c'est la paranoïa omniprésente de nôtre société, si bien démontrée dans le film. La directrice de la clinique, en est un parfait exemple. Le monde à l'envers, ma pauvre Lucette….
un thriller qui dans l'ensemble et relativement "mou". la façon de filmer du haut d'un iPhone dans les quatre coins d'un hôpital psychiatrique augmente le côté pesant malsain que l'on pourrait trouver par nous-même. l'histoire s'installe peu à peu où l'on va commencer à connaître la personne clé de ce reportage si on peut dire et l'interprétation de ce rôle lui colle parfaitement à la peau Avensan en même temps que le film avance et en s'appropriant au plus près le rôle d'une personne instable. sans être aussi speed que les genres pu blockbustres su genre. ici tout se fait avec me temps. quelques choses qui d en ce format nous mets le film comme un souci., accentuant la pesante que peu avoir le film si l on a suivi tout depuis le début. on est devant un film où il fait prendre son temps et où adversaire où non vont tenter d embrouiller votre idée! tant de chose à dire pour terminer dans un oeuvre culte mais injustement distribué (prod Danemark n aidé pas l idée de ses films qui souvent sont jugée au nom d ou sa vient pu alors sauf dans d extrême cas. et lui il en est un! brillante surprise en tout point! s disposer vite en DVD. une histoire banale mais qui est très tortueux... un bon produit comme peu on voit au Danemark où même ailleurs.ne pas hésité à.. mais il faudra peut être plus d un vidionnage.....
Dommage que la réponse nous soit donnée dès la première heure, qu'on ne puisse pas rester dans ce climat à la Polanski, car ensuite le film bascule un peu dans le thriller bête et méchant, mais le résultat est plutôt positif, et j'aime bien comment Soderbergh dirige et filme son actrice principale, difficile de douter du personnage, on ressent l'oppression rien que dans son regard, et c'est communicatif.
Une intrigue de dérangée comme son personnage principal féminin, le crépuscule visuel s’abat dans ce film venant d’un IPhone 7Plus, donnant une obscurité clarté. Le point de vue sur cette femme conduit directement vers l’asile des malades mentaux, ça lui va avec commodité, elle finira par faire craqué les os violemment, un chef-d’œuvre glacial.
Ce film raconte la mesaventure d une employe Sawyer qui consulte un psychologue dans une clinique assez speciale et qui se retrouve internée en psychiatrie pendant quelques semaines. Le film tourne au thriller quand la victime reconnaît parmi les infirmiers un homme qui la harcele depuis longtemps. Mais Sawyer ne souffre t elle pas de delire de persécution.? Avec intelligence Soderbergh brouille les pist es pour finalement nou s parler de la folie.Pour info le realisateur a filmé a l aide de 3 iPhone 7 ce qui donne des plans particuliers.