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Sylvain P
301 abonnés
1 331 critiques
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2,5
Publiée le 19 décembre 2011
Le seul intérêt désormais de voir Les Dieux sont tombés sur la tête réside dans sa capacité à faire cohabiter des rudiments d'anthropologie et de sociologie et des scènes dignes de vidéo gag. Vieilli!
Film méconnu pour la nouvelle génération mais adulé par les anciennes, Les Dieux sont tombés sur la tête est une comédie tout droit sortie du Botswana -eh oui !- et dont le pitch semble bien étrange. En effet, une bouteille de Coca-Cola jetée d'un avion atterrit en plein milieu d'un village africain, ce qui sème la discorde entre les habitants qui veulent s'en débarasser. Original, certes, mais aussi fort comique, le film aborde également des sujets plus dramatiques comme l'apartheid, mais sa manière d'y faire référence et de le traiter par la voie de l'humour lui confère d'autant plus un statut de film culte. Une belle manière de faire rire, sans gros artifices.
On a le film qui est décomposé en deux parties. D'un côté c'elle avec le bushmen qui cherche le bout de l'autre monde voulant se débarrasser à tout pris de la bouteille de soda, de l'autre c'elle sur un occidental et ses maladresses. Si la partie sur le bushmen nous fait voir de beaux paysages, elle nous questionne aussi sur le poids de nos croyances, et c'est vrai que le côté irrationnel pour un européen va créer un décalage, qui va nous apparaître drôle et forcément tendre.Ensuite, la partie sur les maladresses proposes un comique de situation pas très élaboré, mais qui fonctionne grâce à la fraîcheur de l'acteur principal. Après le film ne va pas révolutionnait l'humour, mais ce regard anthropologique, dont la voix off nous plonge, est assez original pour qu'on se prenne au jeux.
Fous rires garantis avec ce film, le film enchaine des scènes délirantes à partir d'une idée de départ simples. On se laisse facilement prendre au jeu. 3/5
Une comédie assez moyenne ; au départ drôle et rafraîchissante, elle tombe cependant trop rapidement dans la facilité et se permet de trop nombreuses scènes potaches. On pourrait trouver à redire sur le rythme un peu lent, mais voir Khi déambuler au milieu des hommes civilisés a quelque chose d’irrésistible et attachant. Et bien que tombée dans l’oubli, cette sympathique aventure humoristique a assez de trouvailles et d’idées ingénieuses pour assurer un bon moment.
C’est incompréhensible qu’un film tel que celui-ci ai pu rencontrer un tel succès auprès du public (plus de 5 millions d’entrées dans l’hexagone !). Les Dieux sont tombés sur la tête (1980) se voulait être une comédie familiale, mais le film ayant tellement mal vieillit qu’il en devient rapidement insupportable. Jamie Uys abuse à outrance (et encore, je pèse mes mots) d’un effet cartoonesque qui colle à son film du début à la fin, les gags s’avèrent tous ratés, pas un seul ne parvenant à sauver le précédent, les images constamment accélérées ne font qu’user de notre patience face à une avalanche de gags burlesques, ridicules et au combien répétitifs (les séquences de Jeep en sont le parfait exemple ou alors l’homme empoté face à la femme). Un scénario qui aurait mérité un meilleur approfondissement, notamment en traitant du fossé qui existe entre les cultures occidentales et celles des bushmens africains. Hélas le film ne fait que survoler ce thème (à savoir les 5 premières minutes du film), privilégiant la comédie afin de s’ouvrir à un plus large public au lieu de les instruire ou au risque de les ennuyer en leur inculquant certaines notions concernant une ethnie qui nous est totalement étrangère. Mettez votre cerveau sur OFF durant toute la durée du film, ne cherchez pas à vous instruire, à part de magnifiques paysages, il n’y a rien à sauver dans ce film.
Un réel plaisir de revoir ce petit bijou. Personnages attachants, situations comiques réussies, il y'a même un arrière goût d'amateurisme qui fait toute l'essence de ce film. Le temps passe vite signe que l'exercice est réussi !
Un documentaire transformé en fiction, une histoire très intéressante sur la quête utopique d'un africain pour retrouver le pays des dieux qui ont envoyé une bouteille de soda. Même si le film a un aspect artisanal, il est très agréable à regarder et nous apprend la vie dans la savane.
« Les Dieux sont tombés sur la tête » de Jamie Uys, réalisateur Sud-Africain, fut à sa sortie en 1983 une comédie innovante de par son originalité et sa fraîcheur. Nous sommes dans le désert du Kalahari avec ses 9 mois de sécheresse, une terre vierge de tout contact extérieur et habitée par quelques Bushmen. Une bouteille de Coca-Cola tombée du ciel (en fait d'un petit avion de tourisme) est considérée comme un présent des dieux mais grâce à ses multiples usages, elle finira par induire la convoitise, le désordre, les disputes parmi la communauté de ces petits hommes jusque-là très paisibles et heureux. De fait la tribu décide que Xi (N!xau) doit aller au bout de la terre pour jeter ce cadeau maudit ! A côté de ce voyage au sein de paysages superbes, le réalisateur nous montre avec humour l’enfer de la vie moderne à 1 000 km au sud (en Afrique du Sud) et à 2 000 km au nord les guérillas fratricides contées sur un mode cocasse… sans oublier une histoire d’amour entre Andrew (Marius Weyers), un scientifique qui étudie sur le terrain la consistance des crottes d’éléphant et de Kate (Sandra Prinsloo), une jeune journaliste du Cap qui veut devenir institutrice dans le Botswana avec bien sûr une gaucherie maladive d’Andrew dans des situations assez singulières sans oublier une jeep plus que réparée par Mpudi (Michael Thys), l'assistant d'Andrew qui est le seul à comprendre le langage singulier des Bushmen avec ses claquements de la langue. A la fin du film et après de multiples péripéties, Xi arrivera au Blyde River Canyon recouvert d'une « mer de nuages », c’est donc le bout de la terre et Xi de jeter cette maudite bouteille et de retourner dans sa tribu qui retrouvera toute sa quiétude. Ce film primé au festival de l’humour de Chamrousse fut un énorme succès commercial (près de 6 millions d’entrées en France). Une suite est sortie en 1989 moins appréciée peut-être du fait de son caractère de déjà vu ?