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    Un Tramway nommé désir
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    167 critiques spectateurs

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    Roub E.
    Roub E.

    732 abonnés 4 823 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 décembre 2014
    C est toujours un peu curieux de découvrir ce qui est réputé pour être un grand classique, j en attend toujours quelque chose d exceptionnel et au final je suis soit déçu soit encore plus enthousiasmé. Pour un tramway nommé désir c est plutôt le premier sentiment qui domine. Adapté d une pièce de Tenesse Williams j ai effectivement trouvé le film trop théâtral et ce sont les scènes qui se passe juste devant l immeuble que je trouve les plus intéressantes comme si sortir de l appartement nous permettait de reprendre notre souffle et d échapper à son ambiance étouffante. Ensuite cela a déjà été dis et redis le film vaut en grande partie pour la présence d un magnifique Marlon Brando totalement animal dégageant à la fois une puissance et une force rare mais aussi un côté félin et chasseur. Rien que pour ça le film vaut d être vu car oui c est bien une légende que l'on voit à l écran.
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    208 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 février 2009
    Grand film de l’Actors Studio, «A streetcar named desire» (USA, 1951) d’Elia Kazan, pas moins que la trilogie du début des années 50 d’Antonioni, porte en son sein le trouble névrotique d’un monde endoloris, éclaté, reconstruit au lendemain de la seconde guerre mondiale. Tennessee Williams, écrivain de la pièce de théâtre originelle, est un grand auteur. La folie et le renfermement opaques que partagent ses personnages sont le fruit d’un monde ployé par la guerre mondiale. Le film de Kazan oppose deux grandes stars du cinéma américain : Marlon Brando et Vivien Leigh (dont l’interprétation insupportable de Scarlett O’Hara reste un douloureux souvenir). Autour de leur lutte, qui dresse violence physique contre faiblesse psychologique, Kim Hunter et Karl Malden apparaissent comme deux très grands acteurs. Films d’acteurs et de scénario, «A streetcar named desire» dispose d’une mise en scène qui, dans une grande efficacité, retranscrit parfaitement le déplacement des personnages, situe exactement les protagonistes dans l’espace pour accentuer leur impuissance à communiquer. La mise en scène d’Elia Kazan, comme souvent, est l’œuvre d’une grande rigueur. Pourtant, le dispositif scénique qui fonde la pièce de théâtre est rarement bouleversé. Hormis quelques fois où le personnage de Leigh rejoint celui d’Hunter au bowling, dans la scène du bal populaire et à l’usine, le tout se joue majoritairement dans la maison des Kowalski, conservant l’unité de lieu de la pièce de théâtre et, par ce biais, en accuse l’origine théâtrale. La musique d’Alex North et la photographie nébuleuse d’Henry Stradling Jr. participe à rehausser la valeur cinématographique de l’ensemble. L’acteur, pôle central et fascinant de l’œuvre, reste la grande réussite du film. Fruits de l’Actors Studio (à l’exception de Leigh), les comédiens réussissent à formuler, par leur geste et jusque dans la tonalité des voix, la nature viscérale des œuvres de Williams et de Kazan.
    maxime ...
    maxime ...

    196 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 janvier 2015
    Marlon Brando, quel Apollon ! Le charisme du type est hallucinant, on ne voit que lui tellement il accapare l'écran. Elia Kazan m'avait déjà fait rêvé avec James Dean dans East of Eden, et y arrive presque avec Un Tramway nommé Désir mais le coté un peu trop théâtral à fini par m'agacer ... La pression monte de minute en minute, comme Vivian Leigh et la folie de son personnage qui nous saute au visage assez violemment ( le passé de cette dernière fait froid dans le dos ... ). Mais voila, ce film prend un sacrée coup de vieux avec les années !
    Stephenballade
    Stephenballade

    354 abonnés 1 235 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 septembre 2016
    Une œuvre dont le nom a traversé plus d’un demi-siècle sans tomber dans l’oubli. Bien au contraire. Il faut dire qu’en ce début des années 50, la réalisation d'Elia Kazan est un film choc propulsé au rang des chefs-d’œuvre, alors qu’elle n’est ni plus ni moins qu’une adaptation cinématographique d’une pièce écrite par Tennessee Williams, alors gros succès sur les scènes de Broadway avec déjà Marlon Brando dans les rangs. Je ne savais pas à quel point ce dernier était si beau gosse, et il faut avouer que son air de bad boy lui allait à merveille. Pas étonnant qu’il ait fait chavirer les cœurs des dames, et pas étonnant non plus qu’il ait éclairé de son talent d’abord la pièce de théâtre, puis le film, tant et si bien qu’il a quasiment étouffé celui des autres comédiens, hormis Karl Malden qui tire largement son épingle du jeu avec ses délicieux petits cabotinages puérils. Par ailleurs, Kim Hunter et Vivien Leigh proposent une prestation plus qu’honorables, mais plus dans un style dramatique à la sauce grecque (sans doute un héritage laissé par la pièce originelle), en particulier pour Vivien Leigh qui interprète ici son deuxième rôle le plus marquant de sa carrière après "Anna Karenina". Pour autant, on comprend très vite que son personnage semble avoir un grain. Ironie du sort, le rôle de Blanche Dubois allait sonner le glas de sa carrière psychologiquement parlant, et je vous laisse le soin de découvrir comment et pourquoi à travers les anecdotes du tournage et sa filmographie sur notre site préféré. Aussi, le film d’Elia Kazan prend après-coup un air de film visionnaire, en plus d’un film choc qui a marqué toute une génération. Plusieurs thèmes y sont abordés, tout en présentant tout un panel de caractères fondamentalement différents, avec pour toile de fond une opposition de modes de vie spoiler: (maladie psychologique, matérialisme, vénalité, sexualité, machisme, violence conjugale, conditions de la femme…)
    . C’est fait avec beaucoup de densité, et on se prend à craindre de tomber dans une ambiance malsaine. Et c’est si bien fait qu’on nous propose ici une réflexion sur nos différences, sur la nature humaine et tout ce qui la compose : son idéologie, ses besoins, ses envies, et même les pensées. Le pire est que les sujets sont encore aujourd’hui d’actualité. Heureusement, le personnage de Mitch (Karl Malden) amène un peu de fraîcheur et de légèreté, en complément des piques grinçantes de Stanley (Marlon Brando), si grinçantes qu’elles prêtent quelquefois à sourire, quand elles n’estomaquent pas le spectateur. C’est bien maîtrisé par Elia Kazan, et son art parle dès les premières images, avec ce mouvement glissé sur des personnes lambda avant de se fixer sur un écran de fumée d’où va sortir rapidement Blanche. Rien n’est laissé au hasard, les accessoires les plus anodins ont leur importance dans la psychologie des personnages, à l’image de la lanterne chinoise venue coiffer une ampoule nue. Une ampoule promue symbole de la lumière, avec laquelle l’équipe technique n’a cessé de faire joujou pour nous offrir cette ambiance teintée de clair-obscur, vitrine de la psychologie de Blanche. La tâche était compliquée, mais l’étroitesse des décors a facilité le travail des éclairagistes, et le résultat est des plus réussis, porté par un magnifique noir et blanc finement contrasté. Pour ceux qui se demandent pourquoi le titre de "Un tramway nommé Désir" (après tout, ce fameux tramway n’est qu’à peine vu en début de film), vous trouverez l’explication dans la version longue. En effet, une douzaine de coupes ont été faites par le monteur David Weisbat sans tenir le réalisateur au courant, à la demande expresse du studio Warner Bros, afin d’éviter une condamnation de la Ligue pour la vertu (Legion of Decency). En 1993, la Warner a ressorti le film dans son intégralité après avoir retrouvé et réintégré les séquences manquantes en 1989. L’inconvénient est que les morceaux manquants ne bénéficient pas des mêmes voix françaises pour le doublage. J’avoue que c’est un peu déstabilisant, d’autant plus que certaines scènes rajoutées n’apportent rien de plus. Quatre Oscars à la clé : Vivien Leigh pour la meilleure actrice (elle le mérite avec sa tuberculose déjà diagnostiquée depuis sept ans avant le tournage), Kim Hunter pour le meilleur rôle féminin, Karl Malden pour le second rôle masculin, et enfin… l’Oscar de la meilleure direction artistique. Rien pour Malon Brando, pourtant nominé pour l’Oscar du meilleur acteur. Alors si vous aimez aussi les films anciens, ne ratez pas la station qui voit "Un tramway nommé Désir" : il se fait tellement désirer sur nos écrans…
    CH1218
    CH1218

    153 abonnés 2 754 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 avril 2016
    Du texte de la pièce écrite par Tennessee Williams à la mise en scène d’Elia Kazan, « Un Tramway nommé Désire », est envoûté par l’animalité explosive d’un flamboyant Marlon Brando qui "bouffe" littéralement l'écran. L'énigmatique Vivien Leigh, Kim Hunter et Karl Malden complètent cette distribution qui a fait la renommée de cette adaptation. Souffrant de plusieurs cassures de rythme et de certaines longueurs, il se dégage de ce film, au sous-entendu sexuel évident, une belle intensité dramatique.
    Real C
    Real C

    102 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 décembre 2014
    Voici un film qu'on m'a recommandé très fortement. Oui on me dit toujours ça car mes goûts en matière de films ne sont pas terribles selon pas mal de gens (ceci dit je préfère un bon petit film de super héro qu'une comédie qui me face plus sourire qu'autre chose ces derniers temps !). Sauf que l'a on s'attaque à du lourd. Marlon Brando ! Le Parrain quoi ! Dans un film culte ! Rien que ça ! Et multi-récompensé ! Ouais !!! Et au final ! Ben...On va voir ça !

    Le film raconte l'histoire de Blanche, une femme fraîchement séparée qui vient rejoindre sa sœur Stella , mariée avec Stanley, un mari bourrin, irrévérencieux et beauf. Son arrivé va progressivement semer la zizanie dans un ménage qui auparavant tournait à peu près bien. Cependant, Blanche est aussi une femme mystérieuse cachant un passé flou.

    Alors diagnostique du film, et ben... j'ai eu du mal à le noter aussi haut. Non franchement. Ce qui m'a fait changé d'avis, c'est la contextualisation du film. Il s'agit d'un mélodrame novateur qui pour l'époque dénotait, car il n'y avait avant ça aucuns films avec une telle tension sexuel montrée et donc on peut lui accorder ce mérite. Mais l'histoire en elle-même, bien qu'efficace, a assez mal vieilli, ce qui fait qu'il est avec les yeux actuels assez plats. Néanmoins elle reste intéressante grâce à la confrontation Marlon Brando (Stanley) / Vivien Leigh (Blanche). Autre chose qui lui permet de sauver, c'est le ton du film. C'est vraiment théâtral, les confrontations sont justes épiques par moments et la tension va crescendo jusqu'au climax final. Ce qui est aussi un bon point.

    Bref, ce film culte est quand même bien, seulement il est dommage que l'histoire en elle-même ne soit pas aussi passionnante, mais c'est peut-être un jugement subjectif de ma part. N'empêche c'est quand même bien de revoir des films de plus de 60 ans d'âge pour voir le chemin qu'a pris le cinéma pour en arriver jusqu'à maintenant. Je me demande s'il y a eu un remake de ce film ,car ça aurait pu être bien qu'il fasse une version réactualisée et moins soft de ce film.
    GabbaGabbaHey
    GabbaGabbaHey

    185 abonnés 1 583 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 septembre 2011
    A la fois l'un des premiers rôles au cinéma de Marlon Brando et aussi sa première collaboration avec Elia Kazan, pour qui il jouera encore deux fois, et notamment pour le grand chef d'oeuvre "Sur Les Quais". "Un Tramway Nommé Désir" est une œuvre révolutionnaire, symbole de l'irruption des pulsions sexuelles dans le cinéma hollywoodien, superbement interprété par Marlon Brando (tenant deja le rôle dans la pièce de théâtre quelques années plus tôt) et Vivien Leigh.
    Ayrton M.
    Ayrton M.

    3 abonnés 10 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 janvier 2013
    Un grand film avec deux grands acteurs : Vivien Leigh, ancienne Scarlett O'Hara, interprète une enseignante à la beauté fanée et traumatisée par le mort de son mari, et Marlon Brando, dans le rôle d'un homme violent et brutal. La mise en scène est très théâtrale et la prestation de Vivien Leigh lui valut un second Oscar. Marlon Brando, quant à lui, fut révélée dans ce grand film. Les répliques et les personnages sont splendides et émouvants.
    Ce film est sans doute l'un des meilleurs films de l'histoire du cinéma grâce à la violence et à la ténacité des personnages.
    Ghibliste
    Ghibliste

    65 abonnés 577 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 décembre 2014
    Malgré l'énorme prestation virile de Marlon Brando, qui éclabousse cette pièce de théâtre (Tennessee Williams) filmée, aux dialogues réussis mais interminables, "Un Tramway nommé Désir" m'a trop souvent lassé, pour ne pas dire ennuyé... D'autant plus que Vivien Leigh à tendance à cabotiner par moments. Pourtant, le film d'Elia Kazan est très réussi d'un point de vue technique, mais cela ne fait pas tout... La dernière demie-heure du film - un peu plus folle^^ - est tout de même plus captivante. D'ailleurs, la dernière réplique de Blanche, qui conclut le film, est excellente : "Je ne vous connais pas, mais j'ai toujours eu confiance en les inconnus". Un tramway très mouais. :)
    Téo V
    Téo V

    24 abonnés 26 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 février 2014
    Elia Kazan orchestre sa petite troupe de luxe de façon sobre et élégante respectant une dimension de tragédie sociale chère à Tennessee Williams. On plonge directement dans une Amérique sombre et profonde perdue dans un misérable quartier français de la Nouvelle-Orléans délabré et ravagé par l’alcool. L’entaille douloureuse qu’a laissée la guerre ne cicatrise pas. C’est dans cette ambiance d’angoisse lourde et corrosive que l’on va découvrir Blanche Dubois, professeur de littérature anglaise qui vient rendre visite à sa sœur Stella et découvrir son beau-frère, le bestiale Stanley Kowalski (Marlon Brando). Le personnage de Vivien Leigh reflète l’élégance et le raffinement français pour mieux caché un manque d’affection certain, une peur profonde de voir apparaitre des rides aux coins de ses yeux et un passé douloureux. Ce séjour, d’abord temporaire, s’éternise à mesure que l’on prend conscience des problèmes que Blanche cherche à fuir en se réfugiant dans un romantisme outré et luxueux qui ne tarde pas à agacer son nouveau beau-frère. Et c’est dans ce sens que le personnage de Blanche Dubois vient s’opposer directement à celui de Stanley Kowalski, leurs fréquents face à face dans le film donnent l’impression que Vivien Leigh (Blanche Dubois) se serait égaré dans la cage d’un fauve. Insensible à la poésie et à l’élégance de Blache, Kowalski réponds par son manque de délicatesse qui semble être en lui une seconde nature, et une violence sauvage. Hurlant à travers son taudis, Kowalski est un beauf à la démarche nonchalante, alcoolique et macho, pourtant si émouvant. C’est un personnage auquel on a envie de s’identifier car il faut le reconnaître que Stanley dégage une classe inexplicable. Vêtu d’un t-shirt baignant de sueur devenu célèbre, Marlon Brando réalise une performance qui mélange violence, vulgarité mais aussi sensualité et charisme difficilement critiquable bien accompagné par la musique d'Alex North, avec son blues brillant de toute la séduction frelatée. Le personnage de Stanley Kowalski fait désormais écho au nom de Marlon Brando de façon indélébile.
    Vivien Leigh offre tout aussi une interprétation remarquable et fascinante. Son personnage de duchesse exigeante, terrifié à l’idée de ne plus pouvoir séduire aucun homme est tout à fait étonnant. Toujours motivée par le désir égoïste d’être admiré comme une star de cinéma, comme si elle voulait être un fantasme pour ceux qui la regarde. Une façon pour elle de la rassurer. Un jeu dans lequel Kowalski refuse catégoriquement de s’enfoncer. Le personnage de Blanche DuBois aura durablement affecté l’actrice qui souffrait, comme elle d’une certaine manière, de maniaco-dépression. La réalité de Vivien Leigh dépassant la fiction de Tennessee Williams. Ce n’est donc pas une simple performance d’actrice récompensée par un oscar, mais bien le lent naufrage d’une femme troublante et ambiguë, d’une humanité bouleversante, qu’Un tramway nommé Désir nous expose avec une acuité assez stupéfiante.
    Même si on peut reprocher au film de ne pas être impeccablement rythmé, Un tramway nommé désir est néanmoins très proche du chef d’œuvre d’une part grâce à l’interprétation incroyable de ces comédiens mais aussi par la magie de ce décor merveilleusement photographié par Harry Stradling. Le film ressemble à un immense tableau, une immense fresque peinte avec la caméra d’Elia Kazan à la manière de Rembrandt, jouant avec un clair-obscur tout à fait métrisé. Une ombre dont le personnage de Blanche se sert pour tenter de dissimuler ses rides. Des rides, ce film lui n’en a pas pris une seule.
    fabrice d.
    fabrice d.

    22 abonnés 1 383 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 mars 2018
    Ce film est un classique. Tout le monde connait ce titre de film et pourtant, qui l'a vu?
    L'acteur principal que tout le monde connait, Marlon Brando, impose sa stature dans ce film. C'est lui qui donne le rythme au film. Pourtant c'est son premier film ou presque, en tout cas il sera la révélation du film. C'est grâce à lui que le film n'est pas trop ennuyeux, car il y a de nombreux dialogues: c'est bien sur tiré d'une pièce de théâtre d'un non moins illustre Tennessee Williams.
    Ce dernier en partenariat avec ce grand réalisateur qu'est Elia Kazan à réussi à transformer la pièce en un film, qui bien que théâtral, se regarde comme un film classique.
    J'ai pu revoir Karl Malden en amoureux transi que je connaissais par Les rues de San Francisco.
    A noter la présence de Vivien Leigh qui joue le rôle clé: elle est omniprésente, et remplit son rôle de manipulatrice pseudo-névrosée à la perfection.
    Angela Ki La
    Angela Ki La

    51 abonnés 586 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 septembre 2012
    Poursuivit par sa réputation et l’étiquette « chef-d’œuvre » que tout le monde répète à l’envie. C’est vrai qu’il y a du beau linge (Kazan, Leigh, Brando, et Tennesse Wiliams). Avec tout ça je m’attendais à atterrir dans les nuages…Je pense que le côté pièce de théâtre filmé prend le pas sur le film avec le temps, (unité de lieue, de temps, d’action, dialogues très riches, et très posés, comme sur scène, jeu d’acteurs très posé). Malgré le jeu de lumière en clair-obscur, très symétrique qui plonge tour à tour l’un et l’autre sous sa par d’ombre ou de lumière, cela reste du théâtre. Ressort d’autant plus la bluffante interprétation de Vivien Leigh, bouleversante par moments, et comme tout tourne autour d’elle, on a parfois l’impression qu’elle en fait des tonnes, mais son personnage excessif dans les sentiments et les conflits intérieurs le demande. J’aurais voulut voir plus « l’animal » Brando, objet sexuel et repoussoir en même temps, mais on ne le voit pas tant que ça. Et puis le côté puritanisme forcené qui suit tout le récit, je trouve cela un peu daté, un peu vieillot.
    Sid Nitrik
    Sid Nitrik

    43 abonnés 416 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 décembre 2014
    Pour parler moderne, voilà un beau film de fous. Oui de fous, car entre la folie bestiale et explosive de Marlon Brando et la schizophrénie latente à tendance mythomane de la belle Vivien Leigh, cette adaptation de la célèbre pièce de Tennessee Williams par Elia Kazan génère une œuvre ne manquant pas de piment pour l'époque. Bardés de tensions sexuelles, notamment lors des confrontations entre le viril Brando, Apollon sanguin et fondamentalement grotesque, et la vaniteuse Vivien Leigh, sorte de princesse fanée à la beauté atypique, « Un tramway nommé Désir » est un film à l'atmosphère malsaine et parfois presque vénéneuse, marquant un tournant dans l'univers feutré et calibré du cinéma américain des années 40. Le carcan social crasseux et la violence des relations entre protagonistes retournent tous les codes préétablis des romances hollywoodiennes dîtes « classiques ». Marlon Brando explose littéralement et acquiert son statut de sex symbol, sa prestation lui ouvrant les portes des plus grands plateaux. Avec sa réalisation fiévreuse, ses quelques longueurs au démarrage et son casting très bien dirigé, ce film multi-oscarisé s'impose comme une référence solide du cinéma américain.
    AlexTorrance
    AlexTorrance

    22 abonnés 486 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 janvier 2012
    Le cinéma d'Elia Kazan comporte souvent des longueurs qui font sans cesse régresser le récit, à chaque fois. Sans ça, il est clair que le résultat n'aurait pas été "que bien". Marlon Brando voit dans ce film un de ses très grands rôles de jeunesse même s'il est tout de même moins marquant que dans Sur les quais, autre collaboration avec Kazan. Un Tramway nommé désir est donc un bon moment mais ne laisse pas non plus de traces indélébiles derrière lui.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 395 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 mars 2021
    Tennessee Williams lui-même a écrit sur la performance de Vivien Leigh dans Un tramway nommé Désir. Il a dit elle a apporté tout ce que j'avais prévu pour le rôle et même beaucoup plus que ce dont j'avais osé rêver. Brando est merveilleux dans le rôle de Stanley Kowalski mais les nouveaux spectateurs du film semblent repartir avec la grandeur obsédante de Vivien Leigh dans ce qui est l'un des rôles les plus déchirants et les plus bouleversants jamais réalisés au cinéma. Si quelqu'un est intéressé par un grand jeu d'acteur regardez ce film pour la performance de Vivien Leigh qui a remporté un Oscar. Le casting de soutien est exceptionnel de Kim Hunter et Karl Maldentous tous deux ont reçu des Oscars pour le film. Tout cela avec Kazan son excellente réalisation et sa musique jazzy. C'est pourquoi je considère Un tramway nommé désir comme l'un des plus grands films jamais réalisés...
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