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rouyard74
38 abonnés
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3,5
Publiée le 1 octobre 2019
Quel plaisir de retrouver Woody Allen à ce niveau au travers de cette si belle histoire. Celle ci semble universelle et intemporelle. Les acteurs sont excellents avec une mention spéciale a Timothée Chalamet qui est touchant au possible dans la peau de ce grand rêveur. Elle Fanning est pétillante bien qu un point caricaturale....
Mon seul regret vient du cote un peu prévisible de l histoire et de certains personnages secondaires un peu clichés. De plus le propos derriere le film autour du cinéma des actrices et des réalisateurs est un peu poussif et provoquant...
En conclusion un beau film extrêmement bien joue mais qui aurait mérite d être moins prévisible et politique.
Un film avec pleins de belles énergies, une patte Allen évidente et un scénario efficace. Il y a une dimension psychanalytique intéressante notamment en ce qui concerne le pact dénégatif. Les deux protagonistes sont très convaincants.
L’histoire est simple : Gatsby Welles (Timothée CHALAMET) et Ashleigh Enright (Elle FANNING), étudiants à l’université provinciale de Yardley dans l’état de New York, décident de passer un week-end en amoureux, profitant de l’occasion qu’a Ashleigh d’interviewer un cinéaste qu’elle admire beaucoup, Roland Pollard (Liev SCHREIBER). Tout ne va pas se passer comme prévu, de surcroit sous la pluie et on assiste au déroulement du samedi de chacun des jeunes gens séparés. C’est du marivaudage mièvre (avec quelques bons mots) auquel on a du mal à s’intéresser car les personnages sont trop caricaturaux : Gatsby, intellectuel, rejette sa famille newyorkaise très riche (et particulièrement sa mère) mais en accepte les prodigalités (dont il essaye de se passer en jouant au poker), Ashleigh, elle aussi issue d’une famille riche mais de Tucson (Arizona), est nunuche, a peu d’esprit critique mais devient lucide sous l’influence de l’alcool ! Sans oublier le réalisateur dépressif, le scénariste cocu et l'acteur bellâtre. Les scènes sont filmées avec fluidité, sous la direction de Vittorio STORARO (79 ans) qui après avoir longuement travaillé avec son compatriote Bernardo Bertolucci, est le chef opérateur de Woody Allen depuis 2016. Le film de trop ?
Bien, le film colle à son scénario, avec quelques passages plus verbeux qui restent un peu gratuits.
Parfois, il faut vraiment que je me force pour avoir quelque chose à dire. J ai vu deux films et aucun ne m inspire, ne me donne envie de partager un avis.
Les trames principales sont très bien : un fils et sa mère, sa petite amie que l on découvre au fil du film bien moins intelligente que lui, leur amour résistera t-il. Ça fonctionne plutôt bien, mais cela ne m a pas enthousiasmé. J ai eu l impression que le film manquait d âme, de message, d envie, d implication. Un peu comme si Woody allen était spectateur du film qu il a fait.
Les rares passages verbeux qui sortent un peu de la simple trame scenaristique ne m ont pas intéressé. Beaucoup trop de noms de gens que je ne connais pas. A un moment, Ashleigh dit à un réalisateur qu il est entre Renoir (Jean donc j imagine) et un autre qui m était inconnu. La comparaison perd de son intérêt lorsqu on ne comait qu une des deux limites (et du coup, l objet comparé, on ne sait même pas sur quel axe et s il est plus ou moins de cet ace - la direction). Van Gogh je crois est noyé dans une série d inconnus, ou s il y en a un ou deux que je connaissais, cela ne change rien, je ne comprenais pas l ensemble. Le seul qui m a parlé c est Sargent (en encore, en cherchant sur Google son prénom john, j ai cherché sergeant).
Globalement, je n ai pas grand chose à en dire car le film est probablement un peu pauvre en sujets, qu il colle bien à son scénario, et qu il est honnêtement réussi.
Dès le début, on comprend que c'est un mauvais cru. Pas d'intrigue, pas de bons mots, pas d'émotion ni d'empathie pour des personnages falots. Un WA en roue libre, et c'est le ravin au bout de la route.
les années passent, les acteurs changent mais le ton reste le même. Manhattan toujours, cet air et sa bande son rétros, reconnaissables du cinéma de W. Allen. puis, un scénario sans intérêt, du bavardage inconsistant, un enchaînement de situations et un montage improbables, un cadre prétentieux. bref, comme toujours, le film se fini, sans saveur, rien ne s'est passé et l'on reste quoi! que de temps perdu depuis toutes ces années…!
Un film d'1H30 qui m'en a paru le double tant l'intérêt est minime pour ces péripéties amoureuses d'un jeune couple étudiants qui va vivre un curieux week end New Yorkais. C'est beaucoup trop bavard, mièvre, improbable, répétitif, Woody Allen un peu à bout de souffle sur le coup. Pas grand chose à retenir, la photographie sûrement, l'envie de retourner à New York, la toujours petite musique jazzy fort sympathique mais assez maigre toutefois, ce réalisateur nous ayant habitué à tellement mieux. Oubliable....
C'est tout de même dommage de dire d'un film de Woody Allen que voilà, oui, c'est du Woody Allen. C'est à dire qu'on le reconnaîtrait, même si on ignorait qu'il en est le réalisateur. Mais malheureusement, dans le cas présent, principalement pour de mauvaises raisons. Film sans aucune surprise, on prend quasiment les mêmes ingrédients, le même décor, la même musique, les mêmes obsessions ou névroses, et on recommence.Au final, le film ne m'a semblé qu'un mince prétexte (scénario inexistant) pour se remettre en scène, lui Woody, dans le jeune premier amoureux stupide, intello bobo vaguement rebelle à une société dont il n'envisage pas sérieusement de se dépendre, car que serait il sans elle? et aussi dans tous les avatars de cinéaste /acteur vieillissants et déprimés, attirés par la nunucherie de lolitas ecervelees et enamourees (seul point réellement positif de ce film, ce personnage est fort bien joué par la jeune actrice).Bon, on rit un peu, mais comme gêné d'être complice de ce nihilisme snob et bavard, de cette ironie complaisante, de cette légèreté presque écoeurante. Mais après tout, on se dit aussi que Woody Allen n'a peut être jamais voulu incarner autre chose et que somme toute, c'est son droit et qu'à sa manière il y parvient d'une façon indéniablement personnelle.
Très mauvais film, encombré de clichés en tous genres, affecté par un casting qui le dessert totalement: les acteurs tout jeunes parlent comme des vieux, se promènent dans des appartements vides de riches et jouent affreusement mal, de vraies patates. Le scénario traîne en longueur, on s'ennuie ferme, tous les poncifs y passent. Rien n'est crédible, la soi-disant critique du monde du cinéma est éculée jusqu'à la corde, le "bouquet final" avec la surprise concernant le passé de la mère est grotesque, les vues de Ny sont inexistantes ou moches, c'est selon. Mais qu'est-il arrivé à mon idole, ce formidable Woodie Allen que j'ai croisé un jour dans le restaurant "Helen's" après qu'il ait réalisé les superbes Annie Hall, et autres Manhattan qui ont marqué l'histoire? Bah, tout se perd, même le génie.
Rythmé, léger, poétique et drôle. Woody Allen fait plus ou moins toujours le même film, mais celui-là est à classer parmi les meilleurs. Des comédiens superbes avec une mention spéciale pour les seconds rôles.
3 395 abonnés
18 103 critiques
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1,0
Publiée le 5 août 2020
Quelqu'un m'a dit que les acteurs faisant Shakespeare avaient rarement la moindre idée de ce qu'ils disaient et cela s'applique à Woody Allen. Les jeunes acteurs n'ont aucun contexte, chemin, cadre, expérience pour jouer tout cela de manière crédible. Je n'aime pas Timothée Chalamet sous toute cette pluie. Il est l'image d'un enfant riche donc c'est déjà un chemin très étroit pour gagner le public. Il peut fonctionner comme un excellent archétype. Un prince ou un sujet de sculpteur. Il ne travaille pas de façon contemporaine mais plutôt vocale et je le vois lutter pour donner au film un contraste. Plus il parle plus il brise le charme. La fille avec le visage de l'adolescente de 12 ans eh bien c'est tous les deux il l'entraîne plus profondément dans le surréel. Y a-t-il un dilemme de l'amour en jeu ? Non. Mais pendant que le monde est inondé ce n'est pas une pause de la pluie. C'est une indulgence du paysage quand ils sont inquiets de toutes les mauvaises choses. Le monologue de la mère est plus un spectacle de la façon dont son indulgence intellectuelle a détruit le monde. Woody c'est mauvais et c'est compris...
Bien que le film soit porté par des acteurs très talentueux qui ne font qu'un avec leurs personnages, et qu'il est visuellement très plaisant, il n'en reste pas moins soporifique. Étant très insensible à l'humour du film, je n'attendais qu'une chose: que chaque scène interminable se finisse.
un mauvais film paresseux sans scénario!quelle déception!les critiques qui ont fait des gorges chaudes l ont ils simplement vu?si ce n était pas woody allen personne n en aurait parlé!de plus la version française est détestable et on ne peut une seconde adhérer à ces personnages prétentieux oisifs et ytrop riches dans des hotels hyper chics!meme la ville est mal photographiée
Voilà la parfaite illustration des films ratés de W.A; Un soliloque interrompu, comme sur un divan. Il n'y a pas une seconde de pause dans les dialogues des différents personnages. Au point que cela constitue un monologue, un flot de paroles assourdissantes qui crépitent pendant 90'. Des dialogues affligeants, posés sur un scénario totalement plat, sans aucun intérêt au niveau de l'histoire abbracadabrante où tous les personnages ont un "petit problème" existentiel au même moment...Le degré zéro de l'inspiration qui génère un ennui immédiat pendant 90'. Les acteurs sont fades, sur des répliques d'une grande platitude, le contraire aurait été étonnant. Un film vide heureusement que l'on oublie très vite, sinon c'est le divan! Il faudrait que cet artiste (W.A) fasse une pause afin de retrouver la virtuosité des ses grandes références cinématographiques et celle des grands acteurs. G. BARGER Franchement c'est triste comme un jour de pluie....