Avis : Good Boys - Page 2

Max, Thor et Lucas ont tous les trois 12ans et s’apprêtent à se rendre à leur première fête. L’ennui, c’est qu’ils ne savent pas comment embrasser. Ils décident d’espionner la voisine et son petit-ami mais rien ne va se passer comme prévu et chaque décision sera plus catastrophique que la précédente… le tout, en devant échapper à de redoutables adolescentes, ainsi qu’à la police.

Premier long-métrage pour Gene Stupnitsky (Le Challenge - 2023) qui réalise ici une teen-comedy bon enfant et bien trop insignifiante pour marquer les esprits. Le film peut être vu comme étant la version pré-adolescente de SuperGrave (2007), il est d’ailleurs assez facile de faire cette comparaison quand on sait que le film a été coproduit par Seth Rogen & Evan Goldberg (tous deux scénaristes de la comédie de Greg Mottola), si la ressemblance est flagrante, le film est loin d’atteindre son niveau d’humour transgressif.

Good Boys (2019) semble avoir été pensé uniquement pour un public pré-ado, contrairement à la comédie de Greg Mottola qui s’adressait aussi bien aux ados qu’aux adultes. Le résultat s’avère au final trop gentillet pour ce qu’il a à raconter, compte-tenu que le film s’adresse à une tranche d’âge située entre 12 & 16ans, le film évacue d’entrée-de-jeu le côté scabreux et irrévérencieux (tout juste cité ou hors-champs), à la rigueur, on pourra toujours sourire sur deux ou trois références comme la sex-doll, les perles anales ou encore la sécurité enfant sur le flacon de vitamines (mais pas de quoi s’étouffer, on est vraiment loin de la franche rigolade). Signalons tout de même, l’excellent trio d’acteurs (Jacob Tremblay, Keith L. Williams & Brady Noon), pour une fois qu’Hollywood ne choisit pas des acteurs plus vieux pour incarner des pré-ados, on peut s’en féliciter.

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Une belle surprise ce film. Bon ce n'est pas un "grand" film mais les gamins jouent bien et on se laisse prendre à l'histoire.

C’est pas mal les gosses, on n’aurait pensé du bien de cette publicité, la casse est évitée au max ! Ces gamins comédiens tiennent dans la mise en scène, good boys you are..... les petits groupés collectifs participent à la vie commune orientation écolière bus school.
Ce n’est pas super mauvais, faillit presque, ni vulgaire, un tout petit peu, pas beaucoup, la bande annonce a été nettoyée avec des lingettes, l'ordinateur clavier aussi, internet accès restreint bloqué tous public 12 ans d’âge, ce qui parait plausible est le virus virtuel, entre dans le cadre programme scolaire.

Mwais...
Plutôt moyen
La bande annonce faisait plus envie et au final c'est un enchaînement de scène plus ou moins grotesques, plus ou moins déjà vues si ce n'est que l'as c'est avec des gamins (ah non pré ados)
Quelques gags qui font sourir mais le film sur sa totalité ne fera pas rire tout le monde
Se regarde une fois

"Good Boys" est un projet que je ne saurai pas expliquer. Dans le fond, soit je n'ai pas compris la subtilité du long-métrage, soit un grand nombre de personnes se sont fait avoir. Tout le parti pris de ce projet est de proposer une comédie américaine bien débile comme on en voit beaucoup. Sauf que contrairement à celle-ci, nos personnages ne sont pas de jeunes adultes, mais de jeunes enfants proches de l'adolescence. Et honnêtement, je ne comprends ce que cela à de si extraordinaire. On m'a vendu ce film comme très intéressant de par ce prisme, car il permet de jouer avec ce genre. Le problème est que c'est beaucoup trop mince pour fonctionner à mon sens. Prendre le même type de long-métrage habituel, mais juste changer les personnages, ne change pas tout un film. C'est de là que vient mon problème, c'est que j'ai vraiment eu l'impression de voir quelque chose de très classique, juste avec des enfants. La subtilité se joue peut-être ici, mais je ne trouve pas le décalage si intéressant, juste grossier et vulgaire. À part quelques moments plutôt drôles, je dois l'avouer, cela ne me fait pas plus rire de voir un film tournant autour de blague sexuelle ou en dessous de la ceinture juste parce que ces gags sont prononcés par des enfants. Je n'ai jamais réussi à rentrer dans le délire du film, celui-ci ne laissant pas le temps au spectateur de s'impliquer de toute façon. Il va vraiment beaucoup trop vite, le montage étant parfois extrêmement brusque. Par conséquent, on ne s'attache pas du tout à ces enfants, on ne retient que leurs aspects clichés. Il en devient donc très difficile de suivre ce que ce film aura à nous raconter. Je comprends que cela peut plaire à certaines personnes à la limite, on joue tellement avec les codes de base que cela peut être déroutant. Mais le fond reste le même dans tous les cas. On essaye de nous faire croire à un film sur le passage à l'adolescence, sauf que cela ne change pas le fait que ça n'a rien d'intéressant. Honnêtement, même pour une soirée entre potes, ce n'est pas un film que j'aurai envie de revoir. J'ai juste l'impression d'avoir vu un attrape-nigaud de haut vol. Pour conclure, pas du tout mon genre.

Excellent film. J'ai passé un délicieux moment en compagnie de ces 3 supers (petits) acteurs. J'ai ri, j'ai pleuré et puis j'ai encore ri. Une superbe épopée bien rythmée par le jeu des acteurs, dont Jacob Rembley qui m'avait déjà émue et secouée dans "Room" et "Wonder".

Contrairement à de nombreux teen movies, cette œuvre n’aborde pas une croisade vers la maturité, mais une quête vers l’adolescence, terre de toutes les folies et des plus grandes découvertes dans la vie d’une enfant. Alors que le lycée est l’aboutissement de romances sophistiquées, mais qui reste surexploité sur tous les écrans, le collège est sous-estimé par son innocence. Gene Stupnitsky reste donc sur les bons appuis et transmet un discours sur une amitié sincère, tout cela dans une comédie trash, racontée par des enfants. C’est là qu’il s’est montré intelligent, en compagnie de Lee Eisenberg, car la complicité est quasi authentique, donnant ainsi du corps à tous les déboires d’un trio attachant.

Max (Jacob Tremblay), Thor (Brady Noon) et Lucas (Keith L. Williams) font leur entrée au collège et on pourra aisément s’identifier, même dans le système scolaire Européen, l’extravagance des US en moins. L’intrigue est toutefois basée sur un ton humoristique, à la fois inapproprié pour les enfants et la naïveté de ces derniers. Le contraste en fait une bonne comédie, très moralisatrice, mais qui mesure correctement ses propos dans un dernier acte touchant. Mais avant d’en arriver là, on passe au crible toutes les bêtises les plus loufoques et maladroites du groupe, tel un « Very Bad Trip ». Puis, dans les dialogues les plus reposés, on se repose sur le portrait de « Stand By Me », source d’inspiration majeure dans la plupart des films sur l’enfance d’aujourd’hui. Chacun combat son mal-être, mais possède également ses motivations qui divergeront au fur et à mesure que l’on avance. On ne peut vivre éternellement entre amis, et c’est sur cette frontière que l’on nous expose un dénouement, peut-être bien trop lisse pour qu’il soit immergé soit de nostalgie, soit de regrets.

Les Pouf Boys roulent et vont à la pêche d’un mythe ou encore du Graal, à savoir un baiser. Sujet tabou de la puberté, la question est abordée avec tendresse, car le trio fonctionne sur tous les registres. Nous aurions beau trouver cela explicatif ou démonstratif, mais ce portrait de l’adolescence et de cette vision limitée reste de qualité et nous offrent un divertissement savoureux. Le tabou aura beau être frontal par moment, la mise en scène dissimule bien des mystères si l’on ne possède pas le recul pour comprendre en quoi les accessoires utilisés peuvent gêner ou bien amuser. On reste gentil pour ne pas choquer, on préfère relancer les débats d’enfants dans une autre direction, une voie qui fait prendre conscience de la responsabilité de soi et d’autrui.

Après le long périple de garnements, se croyant disciplinés, on y évoque que ces « douze travaux » ne sont que mineurs ou éphémères. La véritable quête fut spirituelle et c’est dans l’âme et depuis la bouche d’un enfant qu’on saura sensibiliser ou bien susciter l’intérêt de chacun. « Good Boys » est comme le cousin de « SuperGrave », qui explore une bromance des plus chaleureuses. Aujourd’hui, les enfants grandissent plus vite que prévu et le contrôle parental doit en permanence être remanié, car finit par être dépassé. Et c’est au cœur d’une aventure émouvante qu’on y découvre une âme d’adulte, chez l’enfant qui tire des leçons de ses erreurs, prenant alors conscience de ce qu’il possède réellement et de leur valeur.

Version primaire de supergrave avec toujours le duo Rogen/Golberg cette fois-ci à la production, le film se laisse suivre grâce un rythme soutenu ou les gags s'enchaînent à vitesse grand V. Dommage que les thèmes abordés ne sortent pas des sentiers battus, et sont aux finales une redite en plus aseptisé de ce qui a déjà été vue et fait dans d'autres productions du même genre. À ce rythme le prochain projet pourrait de passer à la maternelle. Correcte donc mais pas franchement mémorable, surtout que les gags sont inégaux et certains sont plus proches du ridicule qu'autre chose.

Good Boys s'avère plus mature qu'il n'y paraît, du moins assez pour ne pas tomber dans le graveleux. La comédie potache fait rire et s'en être totalement calibrée pour toute la famille, elle réussit à réunir les ados et leurs parents.

Film sans prise de tête mais improbable et tiré par les cheveux, adressé à un public très jeune. J'ai pas du tout accroché et j'ai trouvé ce film même malaisant par moment.

Vraiment excellent. Qu’est ce qu’on rigole avec cette bande de 3 gamins qui s’entendent comme larons en foire malgré toutes leurs différences. Très drôle, très très osé (je recommande la scène où les gamins regardent sur internet comment savoir embrasser) sans JAMAIS être vulgaire. De la grande comédie US à voir en toute urgence. Les scènes avec les drones sont également une réussite. J’avour que ça faisait longtemps que je n’avais pas vu une aussi bonne petite comédie pleine d’imagination. Merci aux scénaristes.

Excellente comédie que ce Good Boys qui pouvait faire peur sur le papier. Confronter ces gamins prépubères à des situations sexuelles nécessitant un double niveau de lecture est absolument hilarant. Le difficile équilibre entre audace et maintien d’une certaine dignité des gamins est tenu de bout en bout. On aime notamment que les réflexions apparemment matures de gamins de 12 ans soient systématiquement suivies d’attitudes qui les renvoient directement à l’âge de leurs artères. Ils utilisent notamment des mots crus, mais dont ils ne comprennent pas le sens exact, ce qui est toujours tordant. Les répliques font mouche et l’ensemble constitue donc un spectacle éminemment sympathique et potache dans le bon sens du terme. Ne vous laissez pas influencer par certains qui disent que le film n’est pas drôle. Dans la salle où je l’ai vu, les spectateurs, plutôt dans la vingtaine en termes d’âge, étaient hilares et moi avec eux.

Ce film américain est particulièrement drôle, sympa et divertissant.
Désolée pour les deux ou trois personnes qui ont été choquées, mais franchement il n'y a rien de choquant à l'heure actuelle.
Ce film montre tout simplement la réalité d'un gamin de 11 ans, qui débute sa puberté, et qui avec ses copains du même âge, découvre l'amour envers les filles, la sexualité et est confronté aux sex toys des parents.
Tout cela est tout à fait normal et il n'y a absolument rien de choquant.
Aussi, ce film n'est pas qu'amusant, il est aussi émouvant.
J'ai adoré.

film un peu décevant un peu décalé mais reste divertissant s'il y a rien à la télé je m'attendais à voir un film un peu comme American Pie version plus jeune mais pas du tout ça reste juste une bonne deux trois petits jeunes un jour peu ordinaire

Incroyable de penser que ce film soit classé R aux Usa, pays plus malade que jamais ou on peut tuer sans crainte son voisin mais où un gode a l'écran est inconcevable. Bref, c'est plutôt gentillet (d'ailleurs aucune restriction en France) et la bande de gamin est aussi attachante que drôle. C'est bien rythmé, et si on peut regretté que ça reste aussi sage et polissé, on s'amuse quand même des aventures de ces 3 pré ado qui découvrent que l'enfance à une fin. C'est souvent touchant et juste en plus d'être drôle et les gamins sont plutôt convainquants.