Avis : Les Affamés - Page 2

Petit film québécois, doté tout de même d'un budget de 3.7M euro, Les affamés est un film d'épouvante zombie plus proche du film d'auteur que de la course effrénée pour sa survie. Comme toujours dans le genre zombiesque, une critique de la société se retrouve en toile de fonds de nos personnages, ici aisément matérialisée par ces amoncellements d'objets divers signe de notre consommation excessive ou par ces chaises probablement en symbole de notre attentisme aux bouleversements actuels. Peu de moyen signifie peu de maquillage ou de déchiquetage en règle, mais malgré cela, l'atmosphère reste pesante et les acteurs sont plutôt bons. Mais avouons le, face à la multitude de films de zombies sur le marché, on préféra un concurrent où on reste scotché sur son fauteuil avant et après le générique.

Le film de zombies est un sous-genre du cinéma d’horreur relativement prolifique et qui revient souvent sous différentes formes au cinéma (de l’action à la parodie en passant par l’horreur pure). Mais c’est surtout le cinéma anglo-saxon qui nous en propose de manière régulière. Cependant des essais d’autres pays s’égrènent également avec plus ou moins de succès, de l’Espagne (l’excellent « REC ») à la Corée du Sud (« Dernier train pour Busan »). Plus rare, ces films se déclinent aussi parfois sur un mode plus indépendant issu du cinéma d’auteur comme avec « The dead don’t die » de Jim Jarmush ou le français « La nuit a dévoré le monde ». Et voici que le cinéma québécois s’y essaye avec « Les Affamés » en offrant une réussite toute relative, surtout due à une tonalité et une atmosphère différente de ce que l’on peut voir d’habitude.



En effet, Robin Aubert (acteur bien connu au Québec que l’on a pu voir récemment dans « Une colonie » et « Jeune Juliette ») s’approprie ce genre et sort des balises habituelles en choisissant un traitement entre le contemplatif et le mystérieux. Et c’est la grande réussite du film puisque l’atmosphère très travaillée du film est clairement son point fort. Les paysages ruraux de la campagne québécoise donnent une palette visuelle originale à son long-métrage. Les bois, les fermes abandonnées et les routes vides permettent un cachet bucolique particulier qui tranche avec les morts-vivants que l’on voit débouler sans crier gare. Ce qui permet aussi quelques sursauts bien exécutés et du gore surprenant, bien qu’on aurait aimé en avoir plus. Certaines images sont même presque poétiques (l’amoncellement d’objets par les infectés, des lisières de forêt inquiétantes, …) et virent à l’onirisme laissant paraître un aspect singulier proche du rêve. Visuellement c’est donc particulièrement soigné, cohérent et cela permet à « Les Affamés » de sortir son épingle du jeu.



Mais tout n’est pas parfait dans cette œuvre rare pour le cinéma québécois comme pour le genre dans lequel il s’illustre. Il manque clairement d’explications à ce qui se passe et si certains vanteront le fait de devoir se faire ses propres conclusions, c’est tout de même frustrant. On a l’impression qu’il n’y a ni de véritable début ni de véritable fin. En outre, les différents personnages prennent bien trop de temps (plus d’une heure!) pour tous se retrouver et créer une cohésion de groupe nécessaire, on passe trop de l’un à l’autre sans véritable raison de ne pas les réunir plus tôt. Enfin, « Les Affamés » manquent de fond. Que ce soit dans la caractérisation des personnages, leurs motivations ou même le pourquoi du comment. C’est un film à voir en se laissant imprégner de l’atmosphère et en contemplant la mise en scène appliquée mais à éviter si l’on aime les films d’horreur rythmés ou qu’on ne supporte pas de ne pas tout comprendre. Intéressante tentative mais malheureusement pas à 100% aboutie.



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Sans rentrer dans les détails, ce film est une très bonne surprise! Il faut bien-sûr aimer les ambiances assez longues, si vous vous attendez à un world war z Québécois, changez de chaîne! Pour ma part j'ai aimé ce petit film sans prétention, qui prend le genre à contre-pied. Et j'entends d'ici les gens qui vont se plaindre qu'il n'y ai pas d'explications...dans walking dead et d'autres, on en a pas non plus.
Ici nous avons une belle photographie pour les moyens, c'est bien réalisé, les acteurs jouent très bien... pas de grosse surprise ou crise, ça discute, dans une ambiance assez résignée, avec simplicité et honnêteté. Une situation et des gens auxquels on peut facilement d'identifier et s'attacher. J'ai pas décroché tout du long, bravo!

LES AUTRES. Le peuple québécois à faim. Tabarnak de film, rien n'excite le poil de mes jambes. Attirer par le festin du Garou je m'en calisse comme de l'an 40. J'ai une excuse, je me suis poigné le moine et comme le dit si bien Céline Dion, pour que tu m'aimes encore. Tout va mieux, je retourne a la diète.

Le pire film que jai jamais vu....
Mauvaise histoire
Effet spéciaux très mauvais
De très long temps mort

Vraiment un très mauvais film
Quelle honte !

Perdu 1h et demi de ma vie :(

Film de zombies "Made in Québec", "Les affamés" ne m'a effectivement pas mis grand chose sous la dent.


Pour un budget de près de quatre millions de dollars, ce long métrage paraît sacrément fauché. Pas un problème en soi si le reste du film assuré derrière. Avec 6000 $, Jeremy Gardner s'en était très bien sorti avec son "The battery". Tout est une question de talent. Or, dans le cas présent, la mise en scène est pauvre, le scénario inintéressant et l'ambiance tire plus vers le soporifique que l'horrifique. Il y a bien quelques touches d'humour agréables ici et là mais sans plus.


Bien tenté mais complètement raté.

Un genre à part entière, celui des zombie qui prend de l'ampleur dans le paysage cinématographique et de streaming. Ici on suit des personnages qui se lient afin d'avancer et survivre. Filmé de manière réaliste, le spectateur suit ce film dans la peau des personnages, se méfiant de son environnement, des personnes/créatures rencontrées. On ne sait pas où on va et c'est ce qui peut intéresser dans le film.
PLV : a quel moment du film pensez-vous que vous aurez deviné la fin?

La campagne québécoise est dévastée par des hordes de zombies. Quelques survivants tentent tant bien que mal de les éviter : Bonin (Marc-Antoine Grondin), Tania (Mona Chokri), Zoé, la gamine qu'ils recueillent, Pauline et Thérèse, deux femmes d'âge mur qui les abritent un temps dans leur maison, Céline (Brigitte Poupart), que la mort de son enfant a durcie à jamais, Réal, un vendeur d'assurances mordu mais pas encore contaminé et Ti-Cul, l'ado qui l'accompagne fidèlement....

Si "La Nuit des morts-vivants" (1968) de George Romero constitue l'œuvre la plus emblématique du genre, le film de zombies est presqu'aussi vieux que le cinéma. Il connaît son âge d'or dans les années soixante-dix, traverse dans les années quatre-vingt-dix une décennie d'oubli avant de revenir à la mode depuis une vingtaine d'années. "28 jours plus tard" (2002) et sa première demi-heure d'anthologie lui redonnent ses lettres de noblesse. L'hilarant "Shawn of the Dead" (2004) crée un sous-genre : la comédie de zombies. "World War Z" (2013) est le premier blockbuster à leur ouvrir ses portes. À partir de 2010, la série "Walking Dead" tient en haleine des téléspectateurs, petits ou grands, en mal d'émotions fortes.

Tabarnak d'ostie d'crisse de calisse ! "Les Affamés" est une nouvelle déclinaison de ce genre désormais bien balisé. Il n'a guère d'originalité, sinon l'accent à couper au couteau de ses personnages qui rend indispensable le secours des sous-titres. Il a remporté un grand succès au Québec, raflant pas moins de sept Iris, l'équivalent des Césars, dont celui du meilleur film, du meilleur réalisateur et du "film s'étant le plus illustré à l'extérieur du Québec" (sic). Pour autant, il n'est jamais sorti en salles en Europe où Netflix le diffuse depuis mars 2018.

Ce succès laisse rêveur. Car, à regarder "Les Affamés", la déception est grande. On n'y trouve rien qui justifie une telle moisson de récompenses. Le scénario voit s'enchaîner, sans originalité, quelques rebondissements attendus. Les personnages incarnent les différentes facettes de la résilience dans une atmosphère estivale et champêtre, aux antipodes de l'image qu'on se fait de la Belle province sous la neige. Grosse déception.

Ouille ouille ouille... ce film n'est pas un chef d'oeuvre !! Dès les premières minutes j'ai compris que ça allait être d'un amateurisme incroyable mais pour autant je n'ai pas été capable de m'arrêter... bah non car j'aime les films de zombies pis j'aime les paysages du Québec pis j'aime aussi Micheline Lanctot & Marie-Ginette Guay alors que voulez-vous ? Je suis resté jusqu'au bout... pis il faut quand même avouer que certains passages sont prenants et l'angoisse monte même pendant quelques instants mais dans l'ensemble c'était pas terrible quand même... mais c'est pas rave hein Kiki !

Petite surprise dans le milieu des productions zombiesques, "Les affamés" est un survival efficace et intimiste en même temps, posant de grandes questions sur le rapport à l'autre et la nature humaine. Quelques passages gores nous rappellent où nous sommes, ainsi que des moments pour le moins surprenants. A voir.

Parlons tout d’abord de ce qui fâche : c’est du cinéma amateur, sans moyens ni talent ; c’est mal filmé, pas très bien interprété et sans véritable histoire. Les personnages errent sans véritable but spoiler: dans la forêt et les champs (pas de ville, question d’économie) en se faisant tuer les uns après les autres
. Le sous-titrage est nécessaire car les dialogues en français canadien sont incompréhensibles. Mais voilà, moi, les films de zombies, même filmés avec les pieds, ça me fait toujours peur. D’autant qu’ici l’horreur est présente (tête éclatée au fusil, morsures…), sans oublier spoiler: les cris particulièrement effrayants et la rapidité de déplacement
des individus contaminés. Sinon, il y a l’idée originale spoiler: des tas d’objets, surtout des chaises, dressés par les zombies vers le ciel devant lesquels ils restent contemplatifs
. Si le point de départ de la contamination n’est pas clairement expliquée, je pense qu’elle est d’origine spoiler: extra-terrestre
et que les zombies mordent les humains tout simplement pour spoiler: les envahir
. En effet, ce ne sont pas ici spoiler: des morts-vivants à la George A. Romero qui se nourrissent de chair humaine mais des malades qui mordent visiblement pour se multiplier.
Bref, ce film est d’un intérêt cinématographique très limité mais la tension est bien présente pour qui aime le genre.

Ce film ne renouvelle pas le film de zombie, et n'apporte rien de nouveau au genre, sur le mode de saison 34 épisode 4355 de walking dead : survival en milieu pèquenot hostile rempli de mechants " affamés ". N'était une bonne dose de distance, d'humour décalé, et d'exotisme campagnard québécois, qui sauvent le morceau et en font quelque chose d'assez réjouissant au total.

Ce film est un étonnant ovni à propos duquel il est difficile de se faire une opinion. Les canadiens livrent un film de zombies fauchés, qui compensent avec une réalisation très auteure, qui fait passer ses actions d’avantage par les hors champs et la suggestion que par la démonstration. En ressort un film inattendu, mais passablement ennuyeux puisque Les Affamés ne parvient pas à créer une véritable ambiance ou à dépeindre des personnages conséquents.

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Votre évaluation pour ce film : 1

Ce film est un somnifère,un bide, une perte de temps. Tout d'abord il est lent, et pourtant habituellement ca ne me dérange pas car cela permet de me mettre dans l'ambiance comme si j'y étais et de m'attacher aux personnages...mais la, non, impossible. C'est d'un ennui ! Quasiment aucun dialogue, en plus on comprends rien et pourtant d'habitude je comprends bien mieux le Canadien. Les personnages sont insipides, plats, ce qui fait qu'on s'y attache pas. On a aucun indices sur l'histoire, on aimerait en savoir plus. Puis cela fait trop kitch, film à petit budget qui se ressent fortement. Il n'y a pas d'histoire, pas d'émotions. Je n'aime pas vraiment les films avec trop d'action mais la y'en a pas du tout. On s'ennuie fermement, j'avais hâte que ça finisse, j'ai failli couper au bout de 20mn. J'aurai du. La fin est décevante, c'est une pure perte de temps. Puis je ne comprends pas certains de leur choix, comme spoiler: quitter la maison alors que s'ils c'étaient barricadés et bien ils auraient été en sécurité, en tout cas plus que de cavaler dans les champs puis ils auraient eux à manger. Puis pourquoi abandonner la petite ?
Bref, on sait rien sur chacun de ses personnages...trop de lenteur...une vraie perte de temps. Je ne recommande pas du tout, à part comme somnifère !

J'ai passé un bon moment horrifique 😉! spoiler: Beaucoup de questions restent sans réponse, mais
la réalisation est très soignée et le jeu des acteurs excellent.