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    America
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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 24 mars 2018
    Magnifiques prises de vues - De simples témoignages de cette amérique que l'on ne voit que de très loin quand on longe cette route 66, qui vous posent question quand ils vous servent dans les motels ou dans les restaurants . On ne juge pas, on écoute, c est tout. J'ai aimé.... merci
    willy holden
    willy holden

    3 abonnés 49 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 24 mars 2018
    Un film complètement raté, hormis les images sous influence Stephen Shore. C'est dommage car il y avait matière à faire un grand film, avec les paysages et les habitants de ce bled de l'Arizona dont finalement on n'apprend rien.. Le vide sidéral... Le réalisateur n'a rien compris à cette Amérique un peu white thrash et les raisons pour lesquelles elle a choisi Trump plutôt que Clinton. Le plus consternant ce sont les questions du réalisateur concernant le rapport que les Américains entretiennent avec les armes à feu. Un peu comme si un film US interrogeait les habitants de Rodez sur les raisons de leur vote pour Macron et de leur goût pour les croissants.
    Elsa B
    Elsa B

    5 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 mars 2018
    trop de parti pris à mon goût. pas de questions objectives. certains propos semblent sortis de leur contexte
    VILLE.G
    VILLE.G

    48 abonnés 630 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 23 mars 2018
    Très ennuyeux et prétentieux. Pas vraiment d’intérêt d’interroger les gens les plus paumés d’un bled de l’Arizona (les serveurs des bars ou des retraités pour la plupart) et de filmer les endroits les plus détruits du coin. Ça ne dit rien de la réalité de l’endroit et c’est très ennuyeux. Les quelques beaux paysages ne suffisent pas à sauver l’affaire.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 23 mars 2018
    C'et mieux qu'un western, une vision de l'Amérique profonde, sa décrépitude, le culte de l'armement individuel et l'électorat de l'actuel Président.
    Tieum
    Tieum

    8 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 mars 2018
    Excellent. Une Amérique qui fait froid dans le dos a certains moments, une culture tellement différente de la notre.
    Tout ça servie par des image magnifiques, filmées à très courte focale, des contrastes de couleurs (ciel bleu bleu, terre rouge rouge). Bref magnifique.
    Jmartine
    Jmartine

    153 abonnés 655 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 mars 2018
    J’avais été subjugué par le précédent film de Claus Drexel « Au bord du monde » où dans un Paris sublimé par les images de Sylvain Leser, un Paris vidé de ses habitants "normaux", filmé de nuit, à plusieurs saisons, où surgissaient des ombres , poussant des caddies lourdement chargés, des cabanes de cartons, des tentes Quechua ...des exclus, des marginaux, SDF ou clochards... Cette fois-ci Claus Drexel, toujours accompagné de Sylvain Leser, a posé sa caméra à Seligman , petite ville de l’Arizona d’à peine cinq cent habitants, au bord de la mythique route 66, animée entre 1926 et 1978 avant que le trafic ne soit dérivé sur la Highway 40…La vie semble s’y être figée, entre voitures « vintage » et motels plus ou moins abandonnés…Claus Drexel a cherché à comprendre cette Amérique profonde, celle de ces “rednecks� qui vivent plus ou moins d’expédients pour certains, qui restent les fidèles défenseurs du deuxième amendement qui garantit à tout citoyen américain le droit de porter une arme…chacun des personnes rencontrées saura décrire celles qu’elles possèdent, justifiant le sentiment de sécurité qui peut naitre d’une assemblée où les gens sont armés, reconnaissant pour un jeune couple , initier aux armes leurs enfants dès leur cinquième anniversaire ….
    Nous sommes à quelques mois des élections présidentielles et Drexel cherche à comprendre par anticipation ces américains déclassés, fermiers , anciens vétérans du Vietnam, employés ayant largement atteint l’âge de la retraite mais continuant à travailler par nécessité, qui ont le sentiment de vivre dans une Amérique au bord du gouffre, rejetant l’élite des politiques et notamment Hillary Clinton , et qui finiront par porter au pouvoir Donald Trump, parfois sans conviction, voire contre leur propre intérêt, et presque par bravade mais avec l’envie irrépressible de dégager tous ces politiciens qui, loin là-bas, à Washington, les ont abandonnés, tous ces technocrates loin des réalités du terrain. Devant cette caméra, ces laissés-pour-compte, s’expriment librement, assurés de ne pas être jugés, ni même interrompus. Le discours reste quand même simpliste nourri de rhétoriques populistes et ne nous apprend guère plus que nous ne savions déjà….mais on reste sensible à la splendeur des images de Sylvain Leser, hommage à une Amérique des grands espaces, de carte postale et de westerns
    Komodorr
    Komodorr

    132 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 mars 2018
    Après le formidable "Au bord du monde" à propos des sans-abri, le duo Claus Drexel (réalisateur) et Sylvain Leser (photographe) reprend du service pour nous tourner ce film "America". Sillonnant les routes américaines hors des grandes villes ils sont arrivé à spoiler: Seligman
    dans une ville de l'Arizona. C'est là qu'ils ont posé leur matériel pour tourner. Reprenant la même formule que dans leur précédent film, ils interviewent ou simplement laissent parler librement différentes personnes atypiques, de situations et de métiers divers allant d'homme à tout faire à cow-boy mais nous n'entendons que très peu la voix de Claus Drexel. Donald Trump, les armes, la vie en Amérique, le rêve américain, la peine de mort; l'Obamacare etc... de nombreux sujets sont abordés et nous ne sommes pas obligés d'être d'accords avec les propos tenus. La musique de Maalouf n'est pas très présente. mais les images et le superbe travail de photographie de Sylvain Leser fait encore toute la différence, c'est magistral On rit, on est ému, inquiet pour le présent et le futur, surpris mais ce qui est sûr c'est qu'aucune personne ne nous laisse indifférente et nous y sommes, en plein coeur de l'Amérique "profonde" ou tout simplement en Amérique.
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    99 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 mars 2018
    America dresse le portrait d’un pays complexe, attaché à son port d’armes et nostalgique d’un certain rêve américain, celui des pionniers. Passionnant.
    mickymarty
    mickymarty

    13 abonnés 1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 mars 2018
    J'ai assisté à la projection en présence du réalisateur Claus Drexel, ce fut passionnant. Drexel laisse parler ses témoins, sans jugement ni commentaire. Film à voir pour nous éclairer sur le pourquoi de l'élection de Trump, que je n'arrivais pas jusque là à comprendre.
    Le propos est servi par une très belle photo qui nous transporte dans le grand Ouest.
    Merci Monsieur Drexel!!!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 18 mars 2018
    J'ai adoré ce film! La beauté des images est à couper le souffle.
    C'est un vrai film de cinéma, une vrai regard de cinéaste sur le monde.
    Le spectateur plonge dans une Amérique à la fois splendide et dévastée.
    Et les personnes qui parlent sont incroyablement attachantes, malgré un discours qui parfois est choquant, troublant, ou même révoltant. Il n'y a pas de jugement de la part du réalisateur: il leur donne la parole, les écoute et nous permet de comprendre un peu mieux, ou tout au moins d'entendre, leurs arguments, les raisons de leur attachement aux armes ou leur volonté de voter pour Trump.
    La musique d'Ibrahim Maalouf est magnifique, elle souligne avec brio le montage qui donne la place au temps, à l'espace, au décor...
    Bref, MAGNIFIQUE!
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 18 mars 2018
    Des témoignages mille fois vu, avec les moyens de cinéma pour une belle photo, mais qui n'apprend pas grand chose sur l'Amérique très profonde
    poet75
    poet75

    258 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 mars 2018
    Intrigué par ce qui se profilait aux États-Unis lors de la campagne présidentielle de 2016, le cinéaste d’origine bavaroise Claus Drexel a eu l’idée d’aller à la rencontre des habitants de Seligman, en Arizona, non loin de la mythique route 66 et de paysages à couper le souffle, tels le Grand Canyon et Monument Valley qu’a immortalisé John Ford dans plusieurs de ses westerns.
    Cela dit, tout a bien changé depuis l’époque du grand cinéaste. La route 66 est plus ou moins délaissée au profit d’une autoroute et les habitants de la petite bourgade de l’Arizona ne bénéficient guère de ce qu’on appelle « le rêve américain ». La plupart sont des pauvres et des laissés-pour-compte, ils ne vivent que de petits emplois qui ne leur permettent guère d’excès. Sauf, pour beaucoup d’entre eux, celui d’acheter des armes, un des sujets les plus abordés dans le documentaire.
    On dit de cette Amérique-là, si éloignée des grandes métropoles, que c’est elle qui a voté massivement pour Donald Trump. C’est sans nul doute exact, mais le film de Drexel apporte à ce constat quelques nuances. spoiler: Parmi toutes les personnes à qui le cinéaste a donné la parole, plus d’une non seulement n’idolâtre pas le milliardaire mais affirme s’en méfier beaucoup. Certains prédisent même la catastrophe s’il arrive à la Maison Blanche. D’autres, il est vrai, en sont de fervents supporters. Quasiment tous les intervenants, en tout cas, semblent ne pas vouloir d’Hillary Clinton, ses plus farouches opposants se trouvant dans… un temple protestant, harangués par le pasteur qui a transformé la maison de Dieu en tribune politique ! Bien des superlatifs sont possibles quand il s’agit des États-Unis et de ses habitants. À Seligman, il se trouve des gens inquiets à l’idée que leur pays puisse laisser entrer sur son territoire des migrants venus de Syrie ou du Mexique voisin. La plupart (mais pas tous, car, même sur ce sujet, il y a des voix discordantes) estiment qu’il leur est nécessaire de posséder des armes et certains se sentent davantage en sécurité lorsqu’il y a des gens armés auprès d’eux (c’est-à-dire capables de les défendre en cas d’agression). Un pasteur à la retraite, lui, tient un tout autre langage que le prédicateur dont je parlais plus haut. Mais que dire d’une jeune femme qui vient d’accoucher et qui présume que son fils pourra posséder sa première arme à l’âge de 5 ans ?! La même femme se verrait bien assister à la mise à mort d’un criminel dans un pénitencier, juste pour savoir ce qu’elle ressentirait !

    Des propos effarants, des personnes gouvernées par de multiples peurs, il n’en manque pas dans ce documentaire qui reste toujours à hauteur d’homme, sans regard de mépris pour qui que ce soit. Mais sans illusion ni mensonges sur un pays toujours en proie à de vieux démons.
    ldebernede
    ldebernede

    1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 mars 2018
    Un reflet authentique de l’opinion d’une partie de la société américaine sur des sujets de société qui ont pesé sur l’élection de Donald Trump. De très belles images et une bande son magnifique. Bref, un très beau documentaire à aller voir sans hésitation !
    Yves G.
    Yves G.

    1 314 abonnés 3 314 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 mars 2018
    À la veille de l'élection de Donald Trump, en pleine campagne présidentielle américaine, Clause Drexel est allé poser sa caméra dans le désert de l'Arizona, un État qui, sauf en 1996, a depuis toujours porté ses suffrages sur le candidat du parti républicain. Au bord de la mythique route 66, dans la petite ville de Seligman, il a longuement interrogé ses habitants, des "rednecks" pauvres à la langue bien pendue, viscéralement attachés au deuxième amendement et volontiers favorable à Donald Trump. Son directeur de la photographie les filme dans des plans millimétrés.

    Le documentaire de Claus Drexel est glaçant ; car il donne à voir la frange la plus pauvre, la plus entêtée des États-Unis, celle qui donne ses suffrages à Donald Trump - même s'il donne la parole également à une ex-beatnik électrice de Bernie Sanders et à un couple d'immigrés sri-lankais dont rien n'est dit sur les préférences politiques. Le raisonnement de ces fortes têtes, dans une région où la mythologie du western et de la "fronteer" n'est pas morte, est profondément individualiste. Porter des armes est pour eux un droit irréductible ; car il garantit leur sécurité. Refouler les étrangers n'est pas xénophobe ; car il s'agit de défendre sa terre et le droit d'y vivre en paix contre toute immixtion extérieure. Glorifier la domination des États-Unis, se lamenter de son soi-disant déclin et aspirer au retour de sa puissance est une évidence.

    Claus Drexel joue sur du velours en nous montrant à nous, spectateurs français, des échantillons monstrueux du rêve américain. Loin de New York, loin de L.A., nous voici dans l'Amérique profonde, celle des derniers cowboys, aux cheveux longs et aux idées courtes. Et nous Français, qui avons tant aimé Obama et qui considérons à tort ou à raison Trump comme un clown dément, comme un phallocrate dangereux, sommes révulsés d'entendre ses supporters. Les arguments de la NRA nous choquent car un homme en armes est pour nous une menace. Attachés au bien public, à l'intérêt général, nous ne partageons pas l'individualisme forcené des Américains. Inquiets de voir le patriotisme dégénérer en nationalisme et conscients de la fragilité de l'hégémonie occidentale, nous sommes mal à l'aise face aux manifestations débridées de chauvinisme cocardier.

    On me rétorquera que Claus Drexel - qui avait réalisé en 2013 un documentaire bouleversant sur les SDF parisiens - ne juge pas les personnes qu'il interviewe. Ce n'est pas tout à fait exact car, s'il affiche une objectivité de principe à leur égard, les spectateurs français ont tôt fait de faire leur procès, qui se scandalisent par exemple lorsqu'une mère avoue qu'elle a donné son premier pistolet à son fils dès l'âge de cinq ans. "America" n'est pas tant un documentaire sur l'Amérique pro-Trump que la mise en scène esthétisante des reproches que, nous Français, lui adressons.
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