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    America
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    Yetcha
    Yetcha

    746 abonnés 4 292 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 juin 2021
    Un film documentaire glaçant et très intéressant avec le recul qu'on possède sur l'élection de Trump. Les discours ahurissants des pro armes qui avancent qu'ils se sentent en sécurité près d'une personne qui porte une arme à la ceinture, les parents qui sont fiers que leur fils de 7 ans tire bien, le listing des 2-3-10 armes qu'ils possèdent chez eux, c'est vraiment très inquiétant de voir et d'entendre ça. Une culture tellement loin de la notre avec en plus une composante religieuse forte omniprésente. Claus Drexel réussi à merveille dans ce portrait des États-Unis profonds et le manque total de connaissances des habitants, une triste réalité.
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    66 abonnés 1 656 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 mai 2021
    Documentaire sur le portrait d'américains dans l'Arizona la veille des élections présidentielle de 2016. Photo sublime, musique pleine de pureté et bienveillance du réalisation qui filme sans jugement et avec respect ces laisser pour compte qui défendent souvent l'indefendable et qui pourtant aiment profondément leur pays. Ils sont touchants ses portraits de l'Amérique profonde pour la plupart du temps pro-Trump. Un peu répétitif mais plein de charme.
    Eric M
    Eric M

    5 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 novembre 2020
    Je sillonne les routes américaines depuis 10 ans et ce documentaire est un portrait extrêmement émouvant d'une des facettes moins connues des Européens de ce qu'il est convenu d'appeler "l'Amérique profonde", celle des lieux oubliés et abandonnés, celles des citoyens oubliés de l'Amérique d'aujourd'hui.
    J'ai vu et revu lors de mes voyages tous ces "clichés" des maisons et commerces abandonnés, de ces maisons roulottes délabrées et de ces villages en décrépitude, et paradoxalement, j'ai aimé cette vie à l'abandon non pas en tant que ce qu'elle est aujourd'hui, mais en tant que témoin d'un passé plus lumineux.
    Au niveau social, il s'y retrouve la réalité ordinaire très variée des habitants du coin et cela permet une compréhension plus complète de la mentalité et de la culture de ce pays.
    Au niveau politique, Il y a des gens des "deux camps" et tous les avis sont représentés. Il y a l'explication très variée du 2ème amendement (que l'on soit pour ou contre) et au bout de cette fresque magnifique de personnages et d'ambiances, il reste une Amérique qui continue à vivre quoi qu'il arrive...
    La "cerise sur le gâteau" est cette musique originale de Ibrahim Maalouf qui habille à merveille ce chef d'oeuvre et qui transmet à merveille l'état d'esprit que peuvent susciter ces images. Sans doute un des meilleurs documentaires sur cette facette de la réalité Américaine qu'il m'ait été donné d'apprécier.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 11 janvier 2019
    l’Amérique profonde vue sans effets, sans jugement. Elle est posée là, sur son fauteuil de cuir, sous son chapeau de feutre, près de ses canassons, avec ses dégommeuses, ses sulfateuses, ses brownings, trois par habitants, enfants compris, et ses décors à tomber à la renverse dans la splendide lumière de l'ouest. Claude Drexel filme les gilets jaunes du nouveau monde qui pue l'ancien. on est mal partis!
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 15 mai 2018
    Sans intérêt. filmé sans aucuns commentaires du réalisateur ni aucuns narrateurs... interviews de différents protagonistes majoritairement racistes et pro-trump. aucunes de leurs affirmations n'est expliquées ni documentées... ex: pourquoi sont-ils tant révoltés par l'Obamacare ? ce programme est pourtant destiné à permettre une couverture santé aux plus pauvres. bref sans intérêt sauf si vous aimez perdre 1h30 de votre vie à écouter des rednecks gémir sur leurs vies et expliquer que tout est de la faute des politiques et de l'État... et qu'ils aiment leurs armes plus que tout au monde et qu'ils sont fiers d'apprendre à tirer à leurs gamins de 5 ans...
    Je ne pense pas que la description du film permette de vraiment comprendre l'objet de celui-ci à quelqu'un qui s'intéresse au sujet.
    Bref. Nul.
    (et je précise que je regarde quasiment TOUS les documentaires qui sortent au cinéma et que je suis une fan inconditionnellement d'Arte, du dessous des cartes, des Théma et autres documentaires en tout genre. celui-ci est certainement le plus nul que j'ai eu à subir ces 10 dernières années. heureusement que j'ai un Pass illimité car ça ne vaut vraiment pas le prix d'une séance de ciné !)
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    81 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 avril 2018
    Dans les paysages mythiques de l’Arizona et à l’approche de l’élection du 45ème président des États-Unis, Claus Drexel capte les états d’âme de citoyens ordinaires. Dans America, le documentariste tire un portrait sans condescendance de l’Amérique rurale. Une Amérique profonde toujours patriotique mais dont le déclin est désormais consommé et l’âme définitivement perdue. Cette Amérique ne rêve plus face à la réalité d’un quotidien marginalisé devenu bien commun. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com
    Daniel C.
    Daniel C.

    132 abonnés 715 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 avril 2018
    Claus Drexel a l'art de filmer les vrais gens. J'avais été époustouflé par la beauté de son incursion dans le Paris des sans logis. Cette rencontre des américains du far west est organisée sur un modèle semblable : aller à la rencontre d'américains dans un endroit lointain de l'Arizona et explorer l'élection de Trump depuis là-bas. Une belle promenade ethnologique, qui nous montre l'attachement au second amendement sur le port d'armes, combien le sentiment de liberté et de démocratie est lié à la possession d'armes. Parmi ceux, qui perçoivent la folie du futur président, l'un raconte qu'il n'a plus le droit de voter suite à une bagarre avec le patron d'un bar et aussi un policier... Il y a l'attachement des gens à ce pays, qui est aussi narré. Il y a aussi ces interminables convois ferroviaires, dont un est filmé alors qu'il transporte des tanks.
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    47 abonnés 735 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 avril 2018
    Un français d’origine allemande tourne au fond de l’Arizona dans un village de 500 habitants, le long de l’ancienne route 66. Drexel a su visiblement se faire admettre dans une communauté qui n’aime pas les étrangers, il a écouté sans juger et obtenu des témoignages saisissants. America n’est pas toute l’Amérique bien sûr, mais ce documentaire donne quelques pistes significatives pour appréhender la sociologie de l’électeur moyen de ce trou perdu, en majorité pro-Trump. Des trains interminables passent en fond d’écran pour montrer qu’on est loin de tout. Des photos de paysages sublimes, dont regorgent les catalogues de voyages dans les grands parcs américains, complètent le tableau d’une société marqué par l’espace, la liberté individuelle, le droit de se défendre par les armes. Les raisonnements sont simplistes, mais sensés et désarmants (enfin, si l’on peut dire…). Un certain nombre de ces habitants (ou de leurs parents) ne sont sortis de leur comté que pour aller faire la guerre à l’étranger et prouver la grandeur de la bannière étoilée (qui flotte partout). Beaucoup de citations de ces « braves gens » mériteraient que l’on s’y arrête mais de quel droit peut-on, nous européens, s’arroger de critiquer ces fans de Trump ? Le bain est salutaire, même si incomplet, et illustre un certain cynisme à ras-à-terre qui existe aux States : « les indiens ils n’avaient qu’à se défendre, ils auraient gardé la possession de leurs territoires » ou « dans un café, je me sens en sécurité si d’autres consommateurs portent un colt à la ceinture, au cas où il faille se défendre de voyous ! » La musique de Maalouf distille des notes éparses de piano cristallines et souligne encore plus la distance qui nous sépare de Seligman. Si vous avez aimé la ville fictive d’Ebbing dans le Missouri et ses fameux trois panneaux publicitaires, vous devriez apprécier ce documentaire sobre et efficace. Cinéma 1 - avril 2018
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 3 avril 2018
    Claus Drexel donne la parole aux habitants d'une petite ville perdue au fin fond de l'Arizona. En pleine période électorale, ces hommes et femmes abimés, marginaux, vivants à mille lieues de ceux qui dirigent le pays, parlent librement. Ils se confient sans aucune censure. Ils défendent ou fustigent Trump et Clinton. Ils expliquent l'importance des armes avec un argumentaire pragmatique ou naïf, déstabilisant pour les spectateurs que nous sommes. A ces témoignages, le réalisateur associe de nombreux plans fixes. Des paysages désertiques époustouflants qui nous font rêver, mais aussi des bâtiments et habitations abandonnés, délabrés. Nous rappelant ainsi que dans le paysage de nos vacances, des américains, oubliés des politiques, continuent pourtant de croire en leur pays.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 27 mars 2018
    Après avoir donné la parole aux sans-abris peuplant la ville de Paris, Claus Drexel s'intéresse à une autre population marginalisée, celle des confins de l'Amérique profonde, les white trash des petits villages de l'étouffante Arizona. Usant d'une approche quasi-sociologique pour nous faire découvrir des groupes humains trop méconnus à nos yeux, Drexel offre une véritable rencontre où l'écran de cinéma n'est qu'une interface dans la découverte de personnes auxquelles notre imaginaire a pu attribuer une certaine étiquette sans toutefois essayer de comprendre leur mécanisme de pensées.
    En cela, "America" mérite d'être vu tant il nous porte au plus près de ses défenseurs des armes à feux et autres personnages improbables affublés de stetson et vivant reclus loin de toute civilisation urbaine. Alors oui, le documentaire de Drexel ne révolutionne absolument pas les codes du genre et n'use de pratiquement aucun artifice pour porter son sujet (mis à part ses superbes plans d'une nature à la fois merveilleuse et hostile) mais il porte ce regard dénué de tout jugement sur ces Américains victimes des clichés et souffrant terriblement de l'évolution sociétal de leur pays.
    Entre pro-Trump, progressistes et désintéressés de la politique américaine, le cinéaste offre une belle série de portraits où chacun est libre de dénoncer et de se livrer à ce moment charnière de la vie politique américaine. Trump, bien présent durant tout le film, est représenté par une voix-off énonçant ses fameux discours populistes qui, mis en parallèle avec les images du documentaire, trouve alors une certaine résonance et semble être la seule voix capable d'être entendue jusque dans ces contrées aussi reculées (ou du moins, la seule s'adressant véritablement à eux).
    Une plongée intéressante dans la psyché d'une certaine Amérique trop souvent sujet de railleries et qui a pris une certaine forme de revanche en élisant Donald Trump à la Maison-Blanche mais aussi un voyage dans une région où l'avancée de la civilisation semble s'être figée il y a maintenant des années pour ne laisser qu'une sorte de Mad Max chez les rednecks. Dépaysant et enrichissant.
    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    149 abonnés 1 025 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 mars 2018
    Claus Drexel pose sa caméra de documentariste dans une petite ville de l'Arizona pendant la dernière campagne électorale américaine. Gueules cassées et vies cabossées dans une Amérique un peu perdue et presque entièrement dévouée à Trump, des gens ordinaires, quelques fois flippants, toujours dignes semblant regarder de loin le rêve américain qu'ils ne connaitront jamais. En écoutant ces témoignages on se demande comment les conseillers de Clinton et les médias n'ont pas entendu le grondement sourd de ces habitants désabusés.
    Maxence!
    Maxence!

    13 abonnés 107 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 mars 2018
    C'est une Amérique décrépite et statique, loin de la course de rats des grandes cités qui nous est contée à travers ces portraits touchants de citoyens rustres mais pragmatiques et humains.
    Gfa Cro
    Gfa Cro

    46 abonnés 573 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 mars 2018
    Vu et avis le 20180326

    Très intéressant. Le documentaire à deux sujets principaux : le second amendement sur les armes et l élection de Donald Trump. Mais il réussi à aller bien au delà.

    On sent bien la préférence du réalisateur, mais il semble néanmoins avoir réussi à être respectueux des points de vue de ceux qu'il filme. Il y a une bonne palette de sujets, de points de vue. En voyant la bande annonce, je m'attendais à quelque chose de plus partial, de plus démonstratif. Au lieu de cela on a un tableau assez nuancé, plutôt diversifié de cette région.

    En plus, on sent un beau travail de réalisation : très beaux paysages pour faire respirer le film, rythme très agréable (assez inhabituellement lent), alternance des intérieurs, des cadrages, des personnes, des sujets. On passe à autre chose, on y revient.

    J'ai beaucoup apprécié.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 26 mars 2018
    Des images magnifiques qui donnent à voir le coeur de la "Rust Belt" américaine : des paysages somptueux mais des dizaines de bâtiments laissés à l'abandon. Le discours des personnes interrogées laisse penser que l'esthétique est une belle métaphore de ces protagonistes : une humanité et un potentiel de splendeur peu à peu gagnés par un sentiment d'abandon (les politiques, l'économie, le monde les auraient progressivement oubliés). Ils rêvent d'un grand retour de l'American Dream et se battent pour conserver leur mode de vie à tout prix : le port des armes, la chasse, la liberté, la sécurité sont autant de points de cristallisation du débat. Chaque personne semble porter avec elle le poids d'une trajectoire de vie pas tout à fait linéaire (des vétérans traumatisés, une mère célibataire qui a élevé seule ses enfants, un jeune sans éducation quasi-alcoolique, un homme qui a vécu 3 ou 4 divorces..) qui nous laisse tout au long du film avec des sentiments contradictoires. On éprouve tantôt une certaine empathie pour ces vies un peu cabossées, tantôt un franc dégoût pour des idées qui nous dépassent. Un fim qui permet donc de comprendre une (petite) partie de l'électorat de Trump sans pour autant lui pardonner.
    Laurent C.
    Laurent C.

    238 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 mars 2018
    Les documentaires abondent sur les écrans de cinéma depuis quelques années et on ne va se plaindre. Le documentaire est en effet un genre hybride qui hésite entre une construction esthétique de la réalité et la volonté du cinéaste de transmettre un message, souvent politique. En l’occurrence, « América » présente le portrait de quelques habitants de l’Arizona, à l’aube de la victoire de Donald Trump. On ne peut pas reprocher au réalisateur de connaître déjà l’issue des élections, bien que le montage laisse penser qu’il a soigneusement choisi des personnages qui ne font pas dans la nuance, quant à l’affirmation d’un patriotisme exacerbé ou la défense du port d’armes.

    Bien sûr, nous sommes aux Etats-Unis, dans une région qui a été très marquée par la présence d’Amérindiens sur son territoire et une immigration mexicaine importante. L’Etat compte de nombreuses communautés. Mais le réalisateur ne présente essentiellement que des blancs qui vouent pour leur pays un culte suspicieux. Ainsi, le film ne fait pas beaucoup la part à la contestation de son point de vue, sauf peut-être dans le filmage de quelques bourgeois bobos, plus éclairés que les autres.

    Le risque est de penser que les Etats-Unis se réduisent à ce que Charles de Gaule auraient résumé à un pays de veaux. Véritablement, le film manque de subtilité dans un ce panorama de personnages étonnants, dont on comprend en les écoutant, sur quoi, hélas, reposent la victoire de Donald Trump et le creuset idéologique de son élection. Une des séquences dernières du film regarde un train qui traîne à l’infini des armements sur ses wagons, ce qui conforte le point de vue du réalisateur qui nous présente un pays au bord du gouffre politique et économique.
    Sans doute, la qualité certaine du film demeure pour un spectateur européen, le spectre de la bascule nationaliste qui hante nos pays. En ce sens, « America » est un film universel qui accule les spectateurs à l’ignominie de la facilité idéologique. De plus, le point de vue courageux sort enfin d’une vision manichéenne d’un immense pays habité par des supers héros. On ressent avec acuité le risque d’un emballement des patriotismes aveugles à travers la planète, avec, en point de mire, la potentialité d’une multiplication des conflits meurtriers entre pays riches et pays pauvres.

    « América » est une œuvre très pessimiste. On va essayer de penser que le point de vue du réalisateur est partial et ne dit (presque) rien de la réalité de nos alliés américains.
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