Avis : Au bout des doigts - Page 7

Un joli film porté par de beaux morceaux de musique classique et un trio d'acteurs fort et plein de nuances.
Une critique plus détaillée et d'autres sur le-blog-d-elisabeth-g.blogspot.fr

Beau film sur le monde du conservatoire de musique.
un jeune homme inconnu et avec des problèmes personnels , va être projeté sur la scène grâce à son talent de pianiste , le film raconte son défit afin de le préparer au concours....

Un navet comme on n’en voit pas souvent. C’est tellement mal écrit, mal joué (la palme au personnage principal, qui n’a que 2 registres de jeu : faire la gueule ou s’énerver) qu’on est parfois obligé de fermer les yeux devant certaines scènes, tout simplement embarrassantes. Même Lambert Wilson parvient à être mauvais. On passe évidemment sur l’aspect absolument invraisemblable de l’histoire et les réflexions grotesques sur la musique (la musique elle est dans ton cœur, ce genre).

Le sujet et le casting étaient appétissants. Mais Ludovic Bernard annihile tout réalisme avec un script rempli de facilités et d’événements bien trop beaux pour nous paraître potentiellement plausibles. Jusqu’au compte à rebours final vraiment trop poussif et exagéré pour parvenir à complètement nous emporter dans son tourbillon d’émotions. « Au bout des doigts » souffre d’un scénario bien trop rocambolesque et cousu de fil blanc, à la limite du niais. Mais, si on prend ce joli film sous le prisme du conte de fées moderne et qu’on ne s’embarrasse pas des invraisemblances et du côté sentimentaliste et rêveur de l’ensemble, la mayonnaise prend et on passe un bon moment. On ne voit pas le temps passer et c’est le parfait remontant fait film.

En revanche, il faut tempérer l’interprétation. Si Kristin Scott Thomas rentre avec brio dans les habits d’une professeure de piano à priori rigide mais au final chaleureuse, Lambert Wilson a bien du mal à se dépêtrer de répliques trop écrites et qui sonnent faux. Un peu comme le jeu de Jules Benchetrit. Le garçon a du potentiel et du charisme, c’est indéniable. Mais son interprétation d’un délinquant n’est pas crédible et son jeu n’est pas toujours juste, un peu forcé par moments même. Mais loin d’être un mauvais acteur, on le découvre tout à fait magnétique lorsqu’il s’agit de jouer le jeune amoureux transi et le professionnel enfin accompli. Son incarnation d’un pianiste des cités n’est donc juste pas assez dirigée ou c’est la phase de casting qui n’a pas été bien menée. On a donc hâte de le découvrir dans un autre registre qui lui correspondrait mieux.

« Au bout des doigts » manie parfois aussi l’ellipse maladroitement et on a du mal à croire à ce jeune venu de nulle part que l’on présente à un grand concours de musique international. Et, en dépit d’un déroulement prévisible du début à la fin, on rentre dans le film avec plaisir, comme dans des chaussons. Certaines séquences sont même très réussies comme l’incursion chez l’épouse du directeur joué par Wilson, qui fait froid dans le dos et mal au cœur. Et les passages au piano bien sûr, qui sont fidèles à ce qu’on attend d’eux. Les moments attendus et tout le défilé de clichés qui vont avec sont emballés dans une mise en scène élégante et un sens de la dramaturgie plutôt bien négocié. Alors finalement, c’est plutôt une bonne surprise de voir un film avec autant de petits défauts s’avérer aussi plaisant à visionner. A voir si l’on est d’humeur tolérante et le cœur ouvert sans cynisme aucun.

Plus de critiques cinéma sur ma page Facebook Ciné Ma Passion.

Un film au niveau d'un téléfilm dans sa réalisation, son jeu d'acteur, son rythme et même son histoire. Aucun suspense n'est de mise car on connaît la fin dès la lecture du synopsis, il n'y a aucune surprise tout au long du déroulement du film, Wilson est bon, comme à son habitude et l'ensemble se laisse regarder, mais n'en attendez pas un grand bouleversement cinématographique, juste un divertissement correct.

L'ascension musicale d'un jeune délinquant qui a un don spécial pour le piano.. Un film au scénario ultra convenu qui accumule les clichés, même pas sauvé par son interprétation.

Un très beau film, plein d’émotions et de bienveillance et ce malgré certains stéréotypes inhérents aux personnages, cela n’empêche l’excellence de l’interprétation et le bonheur de la musique.
A voir sans hésitation.

Je mets pas mal uniquement parce que j'adore la musique classique et parce que les acteurs sont tous bons. Par contre, j'ai beaucoup de mal à croire qu'un gamin de banlieue, en plus délinquant, soit doué à ce point pour le piano, d'autant que sa mère ne l'a jamais poussé en ce sens. Mais bon, il faut croire que le citoyen lambda a besoin de success story pour améliorer son moral, mais je trouve que le scénario aurait pu être travaillé pour le rendre plus crédible.

Un joli conte moderne avec pour héros un jeune de banlieue, Mathieu (Jules Benchetrit) né dans une tour du 93 (on imagine) mais qui n'a en réalité rien à faire là. Le hasard (qui n'existe pas) de la vie met sur son chemin un professeur de piano dans sa tour, lequel lui donne son piano, un directeur de conservatoire dans sa gare, lequel lui offre des cours de haut niveau. Les images sont magnifiques, le son est splendide, ce qui nous permet de profiter avec joie de la musique omniprésente. Lambert Wilson et Kristine Scott-Thomas incarnent à merveille cet univers austère du conservatoire, tout en donnant sa chance à ce jeune, attitude altruiste qu'on rencontre rarement dans ce milieu codifié. Parmi les morceaux qu'en entend, outre le Concert pour piano n°2 de Rachmaninov (ne me demandez pas de le reconnaître !), Where Is My Mind des Pixies en version classique m'a rappelé de beaux souvenirs. Je ne vous dis rien sur la fin, en suspension.

Un scénario simpliste aux clichés en veux tu en voilà qui n'a rien de nouveau, et ce n'est rien de le dire, mais bon... on passe tout de même un bon moment.
Aucun suspens, aucune intrigue, puisqu'on connaît déjà le déroulement et l'issu de l'histoire dès les premières minutes.
Pas mal mais rien de bien original.

Houla !
Cela fait un moment que je n'avais pas vu un scénario échouer autant.
Dans le principe pour un feel good movie je suis prêt à faire l'impasse sur certains défauts mais pour Au bout des doigts cela va être difficile.
En sois la réalisation est plutôt bonne, les acteurs sans être exceptionnelles font le travail.
La musique est heureusement bonne et les passages qui la traite font plaisir.

Mais il va falloir parler du héros principal du film et de son interprète.
Déjà je n'ai pas du tout apprécié l’interprétation de Jules Benchetrit.. Mais je ne suis pas sûr que ce soit uniquement de sa faute !
Le scénario traite d'un jeune de banlieue qui va se sauver grâce à la musique et son talent personnel..
Gros problème, je n'ai aucune, mais alors aucune sympathie pour le protagoniste !!
Tout le monde souhaite le sauver pour son talent, mais personne ne se demande si il mérite vraiment cette attention !
Que ce soit pour se battre pour avoir la chance de s'en sortir, que ce soit avec ses amis, avec sa romance, avec sa famille a aucun moment il ne fait les bons choix ou n'a le bon comportement.

Il est juste détestable. Ce qui est dommage pour un film ou tout va dépendre de l'affection pour le personnage.
Résultat je trouve le film très moyen et je n'ai aucune envie maintenant ou dans l'avenir de le revoir.

Pour ceux qui cherche un film sur le même thème je ne peux que conseiller de regarder le film Ténor qui est très similaire.

Comment rater un film lorsque l'on possède un sujet en or ? "Au bout des doigts" en est l'exemple. Le parti pris du scénario de situer le jeune dans une Cité est le premier écueil car le choix de Jules Benchetrit est une erreur, pas crédible dans le rôle d'un jeune de banlieue, trop falot, trop mono-expressif.
Deuxième erreur : un jeune de banlieue, totalement passionné de piano, hyper doué, à l'avenir incertain ( la scène du cambriolage installe une idée de future délinquance), ne fait pas sa diva et fonce devant une chance pareille.
Tout est écrit de fil blanc, et il ne reste à l'arrivée que le sentiment d'être passé à côté de ce qui aurait pu être un bon film...

On se sent tout petit lorsque l'on sort de la salle où on a entendu ce concert classique joué Conservatoire de Paris, magnifiquement interprété, entouré d'un orchestre prestigieux. Il faut bien sûr aimer la musique classique et le piano mais on vit réellement ce qui se passe sur scène grâce au jeu des acteurs excellents. Même si Mathieu a un don on est à ses côtés dans le travail auquel il doit s'astreindre. Etre doué est un avantage mais cela ne suffit pas sans un réel acharnement pour vivre pleinement ce que l'on ressent et surtout le plus important le faire partager aux spectateurs. Un très bon moment.

« Au Bout des Doigts » est un bon film, bien joué, avec de la bonne musique. Il est toutefois conseillé de ne pas lire le synopsis avant de le voir pour éviter de savoir automatiquement ce qu’il va se passer.

pourquoi le "classique " serait réservé à une élite. un postulat montré avec brio dans un film touchant . un ado qui vit de cambriole avec ses "potes" pas fréquentables joue au piano des heures dans une grande gare. découvert par un directeur de conservatoire il va en faire un grand. la forte tète a force de travail, de désillusionnée compromission de renoncement va pouvoir vivre de la musique.c'est un peu mélo, mais la teneur est forte .