Avis : Orange mécanique - Page 9

Un excellent film qui s'approche biensûr de la perfection. Jamais dire qu'il n'est pas réussi car c'est complètement faux, se contenter de regarder ce film sans vraiment d'attention serait un affront au travail fourni par Kubrick donc aimons-le!

Un pur chef d'oeuvre ! A mon sens, le meilleur Kubrick et le meilleur tout court. Je vais essayer de faire une critique objective bien qu'il soit mon graal du 7ème art. Tout est parfait dans ce film. La première chose à souligner, assez inédite, est que l'on se "prend de passion" pour un personnage aussi ignoble et cruel que possible. Oui, en se prend de sympathie pour Alex, cet être si machiavélique et malsain avec son visage aussi diabolique qu'angélique, qui prend plaisir à torturer et violer à sa guise. Pourtant lorsque ses anciennes victimes lui font payer ce qu'il leur à fait subir, on se surprend à haïr ces victimes et on est bien du côté d'Alex. Vous l'aurez compris, le scénario est excellent avec 3 grandes parties: la première où l'on découvre les petites habitudes d'Alex et ses droogies, ensuite son arrestation, son "traitement", puis renversement de situation, la vengance de la société où l'on découvre un Alex complètement opposé à ce qu'il était, impuissant, et finalement pas vraiment mieux; inchangé au fond. Il nous fait nous interroger sur le problème de la violence, et on se surprend même à rire de certaines scènes aussi horrible soient-elles (le viol); puis on se dit mais pourquoi je ris ?! non sans une certaine gêne. En fait, on est pris par l'enthousiasme d'Alex qui nous fait oublier l'atrocité de la situation. Il y a de nombreux personnages, caricatures de certaines facettes de la société; comme la police où l'église. Et finalement ce film est assez philosophique surtout à travers l'image du prêtre; qui incarne la sagesse et qui fait figure de débat sur le libre-arbitre. Avec un Malcolm McDowell dans le rôle de sa vie (bien qu'il soit toujours excellent) et des seconds rôles tous aussi bluffants les uns que les autres. Les décors sont uniques, entre les 70's et le style futuriste. Pour finir la B.O qui est tout à fait originale et à l'image du film, du classique, du Beethov', du profond. Bref, un film Unique, Dérangeant à souhait et qui reste intemporel. Si vous n'avez pas vu ce film, courez !

Stanley Kubrick tu nous manques, là ou tu es, j'espère que tu continues à réaliser des chef d'oeuvre.
spoiler: Ce film est avant gardiste, futuriste et d'une violence extrême mais ce qui choque le plus ici, ce n'est pas la violence intrinsèque du personnage principale, mais le traitement de la violence faite pas la société. Comment le système pénitentier soigne la violence.

Un régal....

Le film culte de Stanley Kubrick.
Choquant, dérangeant, Orange mécanique est une adaptation parfaite du roman du même nom d'Anthony Burges.
Dénonciation criante d'une jeunesse en quête d'identité, maladive vis-à-vis de la société qu'elle déteste au plus haut point, ce film est un véritable coup de canon intemporel qui dérangea de nombreux pays de par sa barbarie gratuite, son atmosphère malsaine.
Rappelons que le film est encore interdit en Angleterre; les anglais n'ayant même pas le droit d'en posséder une copie chez eux en théorie.
Le personnage principal, Alex, est diaboliquement ensorcelant, charismatique et l'on en viendrait presque à rallier sa cause.
Sexuellement envoûtant, ce film a marqué son époque et continuera à marquer les esprits.
Un chef-d'œuvre.

Un pur chef d'oeuvre cinématographique conduit à toute allure par une réalisation moderne et habile de Kubrick. Chaque scène est travaillée jusqu'au moindre détail, les effets de caméra sont très bien pensés et chaque plan est un tableau d'une parfaite symétrie (même les chats de "Ladycat" sont disposés de manière symétrique!). Ajoutez y la musique de Beethoven qui accompagne parfaitement l'esprit et l'action du film et vous obtenez un cocktail hallucinant de folie, de cruauté et de décadence dans un esthétisme proche de la perfection. Même si de nos jours des films encore plus violent sont interdits aux moins de 12 ans, c'est la violence morale qui choque le plus ici et interpelle. Le sujet n'est plus que jamais d'actualité et le film semble toujours aussi jeune par ses innovations et ses originalités visuelles. A voir absolument!

Un film totalement fou réalisé par Kubrick. La violence, le sexe ... et encore de la violence, ce film culte nous plonge dans l'univers horrible des génération fan d'ultra-violence. Ce film n'est pas à placer devant tous les yeux jusqu'à la seconde partie qui est moins violente. Film culte à ne pas rater si vous êtes cinéphile.

J'ai beaucoup aimé la première demi heure. Malcolm Mc Dowell joue très bien. Par contre je n'ai pas trouvé les scènes de violence si choquantes que ça. Je m'attendais à bien pire d'après ce que j'avais lu... Et tout le reste du film m'a laissé perplexe. Je ne m'attendais pas à ça et j'ai été déçue.

Un chef-d'oeuvre, Kubrick nous dévoile l'histoire violente et parfois touchante d'un jeune qui s’intéresse au viol, à l'ultra violence et à Beethoven, parmi les meilleurs films de tous les temps dans l'histoire du cinema.

Violent. Dérangeant. Culte.
Un film qui ne laisse pas indifférent. Une mise en scène hallucinante, une b.o géniale, un acteur principal dantesque.
Des images qui restent dans la mémoire encore longtemps après visionnage.
Complètement fou, à voir d'urgence.

Je n'arrive pas à croire que je n'avais jamais vu ce film avant ! Que de plaisir tout au long de cette histoire, qui débute dans un univers punk, nous fait redécouvrir un univers carcéral très strict, puis nous montre l'expérimentation humaine dans toute son horreur ! Tout au long du film, on peut se laisser emporter par le simple plaisir que procure ce film, dans son histoire en général, mais aussi dans ses scènes cultes (tout le film pour ma part), le bar à lait, les scènes de violence, de sexe, d'humour ou d'émotions sont toutes orchestrées d'une mains de maître.
La manière de s'exprimer du gang d'Alex est tout aussi géniale que sa propre transformation tout au long du film et ses (més)aventures, mais plus que tout dans ce film, c'est le jeu subtilement exagéré et délectable de tous les acteurs qui est extraordinaire. Malcolm McDowell domine tout ça avec une prestation simplement parfaite du début à la fin !
Durant tout le film on rit, on pleure, on est horrifiés, amusés, mais on sourit toujours. Rien n'est tout blanc ni tout noir mais le mal semble incurable...
Une satire de la société à interpréter de multiples manières mais à voir et à revoir encore et encore, surtout dans les moments où on se sent mal car il n'y a rien de tel pour retrouver le sourire.
Un chef-d'oeuvre doc, qui fait plus que se rapprocher de la perfection. Pour ma part je vais le ranger dans mes films préférés entre Gladiator, Cloud Atlas et Nausicäa !

Quel effet cela fait de revoir ce film que l'ont a peut etre vu dans son enfance et qu'on ai été charmé par ce film ? Dès les premières notes de la musique d'intro, on s'émeut immédiatement, on se remémore, une larme coule...Il s'agit bien du monument du 7ème art de Stanley Kubrick de 1971, et je ne peux que pleurer de joie durant ses trop courtes 140 minutes. Orange mécanique est définitivement LE meilleur Kubrick de tous les temps!!! et peut être même le meilleur film de science-fiction/anticipation de tout les temps !!! à point c'est tout ! Comment ne pas être ébahis devant la beauté de ce monde futur dans lequel la violence et le sexe raigne en maitre à Londres, le cœur battant au son de sa fabuleuse musique inégalable en synergie absolue avec les images ? Comment ne pas être ébahis devant sa richesse visuelle incommensurable qui va bien au de-là de la satire sociale ? Comment résister à cette œuvre si fascinante ? Les designs des personnages punk se croisent et se recoupent avec maestria, allant de la caricature à la dystopie science fictionnelle en passant par le drame "rape and revenge". La caméra de Kubrick sature ses séquences d'images vives et découpe son film avec une perfection éblouissante : pas un plan de trop ni un qui soit vraiment inutile. Tous est chargé d'idées à foison. Leur sens ayant parfois une multitude d'interprétation, et le tout aboutissant à un ensemble d'une cohérence et d'une profondeur inimaginable. Alex est un méchant du futur digne de Hal 9000 le robot de 2001 l'odyssée de l'espace, Dark vador de Star wars ou même Biff Tannen de Retour vers le futur (Tout aussi inquétant que Carl, tout aussi cruel que Dark Vador et voyou comme Tannen), Frank Alexander l'écrivain fou victime d'un viol conjugale, quand aux droogies d'Alex qui se sentent innocents face à la grande méchanceté d'Alex. Bien sûr que ce film parle de cette face de post apocalyptique, mais il va plus loin, dans sa caractérisation des personnages, dans le ton adopté surréaliste (le fameux traitement), dans sa façon de magnifier ses propos. Tout s'appuie cependant sur une structure de conte fantastique, d'une histoire pour adolescents, ce qui revient à graver dans le marbre du mythe les propos tenus, en revenant à ce qui nous à le plus touché dans notre enfnce, à ce qui constitue la base intrinsèque du récit. C'est d'une beauté imparable, d'une mélancolie sublime, parsemé de moments éternels, d'une perfection inégalable. Pour en trouver l'équivalent, il faut aller chercher du côté des américains et piocher dans la filmographie de Spielberg ou d'autres grands comme Coppola. Pour moi qui a grandis avec, Orange mécanique continuera d'exercer à mon égard une incroyable fascination tout en gardant intact l'émotion si bouleversante qu'il diffuse, chose si rare qui me rend ce chef d’œuvre vraiment irremplaçable.

Trés particulier. Ca m'a fait penser à ces tableaux de Picasso trés connus où l'on voit un sein à un endroit, le nez à coté... On est trés loin des films d'aujourd'hui façon grand public, à vrai dire ce n'est pas vraiment de la science fiction, du moins ça n'en est que trés légèrement. Je n'ai pas trouvé que le film était moralisateur pour le sujet qu'il abordait (la violence gratuite des jeunes), pour tout dire la manière dont le sujet est traité ne m'a pas passioné, ça a l'air futile, peut être parce que j'ai passé trop de temps à admirer les plans et décors. Enfin le thème de la violence gratuite tombe à l'eau pour être remplacé par de la politique sur les délinquants, ce dernier thème est toujours d'actualité mais le premier thème se retrouve trop réduit à mon gout voir même oublié vers la fin du film. Le film est trés dérangeant dans certaines scènes, pas tellement par le sang mais par les viols et le sexe, préparez vous à voir beaucoup de viol (beaucoup trop...). Malgré ceci je mets 3 étoiles pour les plans, ce film est un vrai musée d'art moderne à lui tout seul, le son est aussi d'une certaine qualité, la VF n'a pas été faite par des imbéciles pour une fois. La musique est essentiellement du classique-romantique et c'est tant mieux. Je le déconseille vivement aux mineurs et à ceux qui ne pourront jamais voir un viol au cinéma. Pour les autres, c'est un film à voir.

Un chef d'œuvre dérangeant, corrosif et violemment subversif de Stanley Kubrick avec une BO fracassante, un scénario bien écrit, une mise en scène simple mais terriblement efficace, une superbe réalisation, des musiques incroyables, une histoire intelligente et dérangeante, un acteur principal formidable, des plans parfaits et des acteurs époustouflants.

C'est avec un certain plaisir que j'écris la critique de ce chef d'oeuvre de Kubrick, qui est selon moi le plus abouti de tous ses films. A commencer par la géniale interprétation de Malcolm Mac Dowell, pleine de charme et de charisme. Comment ne pas tomber sous le charme de ce personnage esthète au regard ironique, qui jubile au son de la Neuvième Symphonie de Beethoven et qui se "tolchoke" avec des "maltchiks" sur l'air de la Pie Voleuse de Rossini. Parlons a présent de la mise en scène du maître. Kubrick nous livre ici une réalisation étourdissante, aux effets aussi délirants que déroutants ( je pense notamment au long plan séquence d'ouverture du Korova Milkbar, mon dieu quel style! ). Le tout accompagné d'une bande originale à la fois classique et baroque, et tout simplement merveilleuse. Penchons nous enfin sur le scénario, dense et complexe, adapté du fameux livre d'Anthony Burgess, au sujet toujours d'actualité: la violence sociale et le droit au libre arbitre. Et c'est ce pourquoi le film de Kubrick n'a pas pris une ride. Il est encore et sera toujours d'actualité. Les dialogues aux résonnances poétiques apportent quant à eux une certaine légèreté à l'emsemble du film, pourtant d'une rare profondeur.
J'ai visionné ce film une bonne quinzaine de fois et je ne lui trouve toujours pas le moindre défaut. Je crois même qu'il s'agit de mon film préféré, toutes catégories confondues. Un chef d'oeuvre incontournable !

Un chef d'oeuvre !!! Malcolm McDowell fait des apparitions dans Mentalist en gourou d'une secte , dans le dernier Silent Hill Revelation !!!