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    Lettre à Franco
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    Roub E.
    Roub E.

    735 abonnés 4 825 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 décembre 2020
    Le sujet est passionnant le film n’est cependant pas une réussite. Lettre à Franco parle de la montée de l’extrémisme et de la place des intellectuels dans des périodes troublées. Par anticommunisme dicté par sa chrétienté l’écrivain Miguel de Unanumo ne cache pas sa sympathie pour les militaires dans la guerre civile d’Espagne il va cependant découvrir petit à petit les conséquences de l’arrivée au pouvoir de Franco quand certains de ses proches vont se faire arrêter. Le film est une réflexion intéressante sur les mots face aux actes, sur le fait que bien souvent l’homme réagit trop tard face une situation quand celle ci a déjà dégénérée. Que les extrémismes quels qu’ils soient peuvent difficilement être combattus dans l’instant par des mots ou des idées. Le sujet est tellement vaste que par moment le film passe pour être trop simpliste. Mais il est déjà une porte d’entrée intéressante sur une période et des faits que je connais peu. Son principal défaut selon moi vient que pour un film qui a pour thème central les mots: il manque de souffle et de verve. C’est un peu trop académique à mon goût même si ce qu’il raconte m’a intéressé.
    Mathieu H.
    Mathieu H.

    20 abonnés 290 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 avril 2021
    Vu dans un cadre professionnel, "Mientras dure la guerra" relate les premiers mois du soulèvement militaire ayant conduit à la guerre civile espagnole, par le prisme d'un intellectuel déçu par la République qui choisit de soutenir les mutins. Le film donne lieu à quelques joutes verbales et débats d'idées entre son héros et les amis de ce dernier. Le fait de se concentrer sur une période courte (4 mois) montre les changements massifs opérés par les franquistes, la résistance qui se met rapidement en place et la "douche froide" pour certains soutiens à Franco. Le film a toutefois deux écueils majeurs : la différence de charisme entre les franquistes (Millan-Astray en tête) et Unamuno, présenté en vieillard en fin de vie, presque paresseux intellectuellement, qui ne reflète pas la réalité sur les penseurs espagnols qui se sont très majoritairement opposés à Franco. Enfin, si le revirement est simple à saisir entre le début et la fin du film, ce dernier met trop peu en avant les troubles et les hésitations de son héros, semblant n'être balancé d'un bord à l'autre que par les arrestations de ses amis sans passer par une réelle remise en question. Cette impression de platitude dans la 2nde partie du film tient aussi à la mise en scène restée très sage (parfois pompeuse : spoiler: le rêve d'Unamuno qui se revoit jeune
    ). Un film net et sans bavure dans sa forme, et surtout à portée pédagogique, mais trop sage dans le traitement de son sujet.
    riverainpsy
    riverainpsy

    23 abonnés 384 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 octobre 2021
    L'angle d'attaque de ce film intellectuel mais sans intellectualisme pompeux était original . Le film , à partir d'un argument en apparence assez mince, livre une réflexion passionnante . Servi par une mise en scène classique , il garde , malgré un contexte forcément sans action, un rythme soutenu avec une belle concision . Aucune scène n'est de trop . Et la photographie est de toute beauté, réellement amoureuse de l'Espagne . Que le film engendre des débats historiens passionnés en dans le pays montre à quel point les plaies sont encore à vif dans un Etat qui n'en finit pas de redéfinir son hispanité . Mais la portée de l'oeuvre est bien universelle : dans un monde plus que jamais balloté entre idéologie, propagande, realpolitik, affirmation de l'individu et revendications collectives de toutes sortes ...comment se débattre entre nos opinions souvent changeantes, nos illusions, nos déceptions, nos lâchetés, nos compromissions et nos courages ? Un film marquant , intelligent et salutaire .
    Paul B
    Paul B

    36 abonnés 850 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 décembre 2020
    Une critique sans équivoque et sans fausse note du fascisme en Espagne.

    Une histoire malheureusement vraie, mais qu'il est bon de rappeler à mon sens.

    Le film est de plus bien tourné, bien monté, les dialogues - en VO - sont bons, et la critique habilement maîtrisée.

    On ne se plaint que de quelques rares temps morts.

    Une réussite dans l'ensemble.
    Hervé L
    Hervé L

    61 abonnés 602 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 mars 2020
    Un honnête film historique qui mets en scène un vieil écrivain célèbre mais girouette politique qui soutient le régime de Franco sans penser se salir les mains en conservant son poste administratif et sans sauver ses amis. Aveuglant de naïveté !
    Biertan64
    Biertan64

    42 abonnés 1 410 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 juillet 2020
    A travers la prise de conscience progressive de l'écrivain Miguel de Unamuno, Alejandro Amenabar décrit les débuts de la guerre civile espagnole et les déchirements qu'elle induit.
    Malgré une reconstitution de l'époque réussie, le film manque un peu de souffle historique, y compris dans le discours final où la puissance des mots prononcés n'est pas assez mise en valeur (par une musique?).
    Un Franco presque sympathique et qui semble endosser à contre coeur le costume de Caudillo qui répond "que croyez vous qu'ils fassent dans l'autre camps" , en face d'un de Unamuno pour lequel il s'agit d'un "combat fascistes contre communistes": tout laisserait presque penser que les deux camps se valent et Amenabar ne prend pas franchement partie, même si les exactions et la répression sont montrées exclusivement du côté des putschistes.
    Aussi un éclaircissement de la part d'historiens ne serait pas superflu mais le film a le mérite d'exister, tellement il peut être difficile de regarder en face les heures les plus sombres de son passé.
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    307 abonnés 1 701 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 mars 2020
    J’ai trouvé ce drame Espagnol assez bon. Ne connaissant pas trop cette période historique, je l’ai trouvé fort intéressant. J’ai pu apprendre pas mal de chose grâce à celui-ci. Malheureusement, je dois dire que le contexte historique n’est pas bien présenté. Tout commence le jour du coup d’État. Il aurait été judicieux de nous faire un bref récapitulatif de la situation précédente afin que l’on puisse mieux comprendre les protagonistes. En effet, la psychologie et la réaction de chacun face à cet événement sont passionnantes à voir. Du groupe de trois amis, personne ne réagira pareil. Que ce soit un communiste, un chrétien, ou un républicain, la vision n’est pas la même sur la prise de pouvoir de Franco. C’est pour cela qu’un petit coup de pouce historique n’aurait pas fait de mal. Les compères sont très bons à commencer par celui qui occupe le rôle phare, Karra Elejalde. Luis Zahera et Carlos Serrano-Clark m’ont fait aussi une grosse impression. Il ne faut pas oublier l’une des pièces maitresses de ce film avec Santi Prego qui interprète Franco. Celui-ci donne une image peu connue du général. Un homme discret mais qui cache un affamé de pouvoir. Une double vision civil/militaire complémentaire. J’ai un doute cependant de la véracité historique de tous les faits afin de ne pas trop ternir l’image de Miguel de Unamuno. Tout n’est cependant pas idéal dans cette réalisation, notamment le rythme. Cela traine en longueur à de nombreuses reprises. Les 1h50 vont par moments se faire sentir. Quelques petites accélérations auraient été la bienvenue car les instants forts sont surtout à la fin.
    Jose de la Peña
    Jose de la Peña

    5 abonnés 13 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 octobre 2020
    L'écrivain allemand Thomas Mann a déclaré : "La guerre est la voie lâche pour sortir des problèmes de la paix". Je suis d'accord, comme je m'en souviens également, avec le premier professeur d'histoire qui m'a parlé de la confrontation entre Espagnols : "La guerre civile est une aberration parce qu'elle sème la haine et la mort entre frères". Je crois qu'Amenábar fait appel à la réconciliation avec son film émotionnel et intime, avec une perspective historique et à partir du présent convulsif où les blessures semblent s'ouvrir à nouveau. Et il le fait en racontant les derniers mois de l'intellectuel, dramaturge et professeur Don Miguel de Unamuno, un patriote basque et espagnol, qui a vécu des moments terribles dans une Espagne à la dérive. C'est sans doute un bon prétexte pour réfléchir au dilemme latent des deux Espagnols qui s'opposent.

    J'avoue que je suis entré dans le cinéma avec certains préjugés, habitué au manichéisme fréquent qui a émergé à travers d'innombrables films ces dernières années sur une période aussi regrettable. Heureusement, il traite les deux parties avec respect, sans tomber dans l'erreur de lâcher son opinion personnelle, qui est clairement évidente, mais à laquelle il tente d'échapper. C'est un film avec une grande mise en scène, une technique impeccable, souvent passionnant grâce à des acteurs qui transmettent la complexité du moment critique, sauf pour le personnage de Millán Astray, qui est assez histrionique et, à mon avis, frise la caricature. Un film plein de sensibilité, typique du cinéaste, où il préfère suggérer plutôt que montrer, la plupart des actes violents sont racontés hors caméra. L'autre personnage qui domine l'histoire avec Unamuno (excellente Karra Elejalde), est Franco (Santi Prego dans un rôle de contenu), décrit par ses généraux comme "Un loup déguisé en mouton"), tous deux forment la colonne vertébrale de ce drame au côté tragique.

    Au-delà de la célèbre séquence où le recteur apparaît dans l'auditorium de l'université ("Vous gagnerez mais vous ne convaincrez pas"), j'aime d'autres moments beaucoup plus humains qui reflètent l'angoisse d'un homme d'idées qui doit affronter le pouvoir de la force, la tentative d'être juste envers tous, y compris envers sa propre famille, pour sauver l'avenir incertain de ses amis les plus proches qui sont persécutés et avec lesquels il est le plus en désaccord, mais toujours avec respect (je m'excuse, de l'avoir appelé "meapilas", avoue-t-il amèrement). C'est la conscience du penseur, son penchant pour l'origami, la création de figures à travers les plis du papier pour transmettre son agitation intérieure. Cette cassette est fortement recommandée, malgré le fait qu'elle nécessite certaines licences, ce qui est logique si l'on parle de cinéma. La musique composée par le cinéaste lui-même me semble discrète, mais il sait choisir l'"Ave Maria" / Gounod de Bach, un délice, pour des moments stellaires. C'est un film opportun parce que ce n'est pas le moment de réécrire l'histoire, comme certains le prétendent, c'est le moment de l'assumer et d'apprendre de nos erreurs.
    Stéphane R
    Stéphane R

    18 abonnés 320 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 février 2020
    Une complexité issue d'un récit simple et beau. Éviter l'anachronisme, se positionner au moment où tout bascule et non a posteriori une fois que l'histoire a rendu son verdict. Garder sa boussole même si on s'est trompé à force de "soutenir pour éliminer". Qu'il est complexe de toujours savoir où est le bien, ou à défaut le mieux. Amenabar magnifie par ailleurs les vieilles pierres ocres de Salamanque, la beauté de l'Espagne.
    Jane D
    Jane D

    4 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 mars 2020
    Ce film est poignant. Tu ne peux sortir sans être émue, touchée, énervée, attristée et j'en passe. Quand tu es petite fille de républicain espagnol d'autant plus.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 419 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 7 août 2020
    Lettre à Franco est un film inutile qui dépeint une personne dont vous ne comprendrez jamais ce qu'elle représente vraiment. Je n'ai perçu que des critiques envers le parti républicain et un franco presque comique, peu sûr et je ne vais pas mettre son nom avec des majuscules. Unamuno ne mérite pas de pardon pour son soutien à franco. À la fin du film rien ne se passe et vous venez de gaspiller deux heures de votre vie...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 mars 2020
    J ai adoré, très bons acteurs,une histoire très bien relatée, très belles images,émouvant aussi bravo
    EaalXamar
    EaalXamar

    4 abonnés 148 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 avril 2021
    1936 : la guerre civile espagnole éclate, voyant les militaires nationalistes s'attaquer aux communistes et anarchistes. Don Miguel de Unamuno, vieux philosophe, républicain, catholique modéré, hostile au fascisme, ancien recteur de l'université de Salamanque, prend à la surprise de son entourage parti pour le camp de Franco...
    Ce film a tout d'abord un intérêt majeur : il met en scène la guerre civile espagnole, ou tout du moins un de ses pans, à partir d'un certain angle, celui de Unamuno. C'est assez rare pour être noté, et sauf erreur de ma part, c'est la première représentation au cinéma du "caudillo" Francisco Franco. Dans un pays qui est sorti de la dictature en 1975, la période franquiste est encore à explorer sur écrans.
    De facture assez classique, le film réussit à poser clairement ses enjeux. Si le camp républicain est quasi-absent dans la représentation à l'écran, c'est parce que le film choisit de se centrer sur la montée au pouvoir de la junte militaire, puis celle de Franco au sein de celle-ci. La représentation de Franco a de quoi étonner, tant l'homme est présenté comme un bigot, à la personnalité effacée, mais respecté par ses pairs pour ses talents militaires. Et c'est donc les prises de positions du vieil universitaire face à ce régime encore en formation, se radicalisant de plus en plus, qui constituent le cœur. Ainsi le film montre efficacement comment un universitaire républicain, mais hostile au communisme, bascule dans la complaisance vis-à-vis d'un coup d'état nationaliste.
    Les prestations des acteurs sont toutes remarquables, la photographie est soignée, la reconstitution en décors et costumes sans tache, le film s'impose, malgré son formalisme, comme un film marquant sur le franquisme des débuts. En espérant voir dans les années à venir d'autres films explorer la période...
    LASER PLANET
    LASER PLANET

    1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 février 2020
    Un coup d'essai pour Amenabar et un coup de maître.... dans un registre nouveau et difficile! Certes, en France, la période pré-guerre civile espagnole reste une grande inconnue et le restera sans doute face à l'importance qu'aura pris la seconde guerre mondiale dans l'éducation scolaire mais.... il n'empêche.... que le réalisateur apporte beaucoup à la connaissance de cette époque trouble et si importante de l'Espagne. La figure de Miguel de Unamuno (inconnu en France) est fidèlement reproduite avec ses hésitations et revirements ainsi que l'évolution de Franco en tant que leader non naturel d'un mouvement putshiste qui finira malheureusement par triompher grâce au soutien des allemands, des italiens et des généraux "golpistas" comme Milan Alstray (très bien joué ici en tant qu'acteur)! Le film est admirable par sa qualité technique et les fondus entre documents historiques et le film. Chapeau Aménabar!
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 23 février 2020
    Ce film est en tous points ce qu'on appelle de l'Art cinématographique... Décors magnifiquement filmés dans la ville ancienne et la campagne de Salamanque… Gros plans permanents sur les jeux superbes des acteurs hommes et femmes : … Adultes dans et autour de la famille de l'écrivain Unamuno, confinés dans les intérieurs sombres de leurs maisons et appartements, bouleversés par les événements politiques inquiétants brutaux qui surgissent soudain dans les lieux extérieurs lumineux des routes, rues et places noyés de soleil et qui les déstabilisent et les submergent de questionnements, de doutes et de peurs… Moments lumineux où surgit l'enfant admiratif du vieux maître Unamuno… Brutales forces militaires fascistes qui prennent soudain possession de la cité, de l'Université et de la Mairie et éliminent immédiatement sans jugement les principaux opposants politiques : brèves séquences jalonnant le film et illustrant la violence primaire des exactions et enlèvements et les exécutions sommaires. Duels violents feutrés impitoyables entre les chefs militaires franquistes pour l'accession au pouvoir ou sa conservation… Impressionnants personnages de Franco, sobre bonhomme tout en rondeur s'accaparant sournoisement la totalité du pouvoir, aidé par le brutal et exalté héros primaire guerrier Millan-Astray, acteur tout aussi admirable…. Jeux superbe de l'acteur Karra Elejalde (Unamuno), des actrices et notamment celle qui tient le rôle de la femme de Franco, imprégnée de religion et écartelée entre l'idéologie fasciste et son admiration pour le vieil écrivain Unamuno, qu'elle sauve in-extremis de la mort en l'arrachant à l'amphithéâtre après son discours…. Bref un film "moment magique" qui laisse un long moment ému lorsque s'achève le film et que s'éclaire la salle...
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