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    Lettre à Franco
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    64 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 23 février 2020
    Il manque des éléments historiques aux spectateurs pour bien apprécier cette oeuvre. C'est un opus intéressant mais avec des longueurs nuisibles. Dommage.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 23 février 2020
    Ce film est en tous points ce qu'on appelle de l'Art cinématographique... Décors magnifiquement filmés dans la ville ancienne et la campagne de Salamanque… Gros plans permanents sur les jeux superbes des acteurs hommes et femmes : … Adultes dans et autour de la famille de l'écrivain Unamuno, confinés dans les intérieurs sombres de leurs maisons et appartements, bouleversés par les événements politiques inquiétants brutaux qui surgissent soudain dans les lieux extérieurs lumineux des routes, rues et places noyés de soleil et qui les déstabilisent et les submergent de questionnements, de doutes et de peurs… Moments lumineux où surgit l'enfant admiratif du vieux maître Unamuno… Brutales forces militaires fascistes qui prennent soudain possession de la cité, de l'Université et de la Mairie et éliminent immédiatement sans jugement les principaux opposants politiques : brèves séquences jalonnant le film et illustrant la violence primaire des exactions et enlèvements et les exécutions sommaires. Duels violents feutrés impitoyables entre les chefs militaires franquistes pour l'accession au pouvoir ou sa conservation… Impressionnants personnages de Franco, sobre bonhomme tout en rondeur s'accaparant sournoisement la totalité du pouvoir, aidé par le brutal et exalté héros primaire guerrier Millan-Astray, acteur tout aussi admirable…. Jeux superbe de l'acteur Karra Elejalde (Unamuno), des actrices et notamment celle qui tient le rôle de la femme de Franco, imprégnée de religion et écartelée entre l'idéologie fasciste et son admiration pour le vieil écrivain Unamuno, qu'elle sauve in-extremis de la mort en l'arrachant à l'amphithéâtre après son discours…. Bref un film "moment magique" qui laisse un long moment ému lorsque s'achève le film et que s'éclaire la salle...
    sameplayerparis
    sameplayerparis

    26 abonnés 134 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 février 2020
    Même si je connaissais le dénouement du film car Unamuno et la guerre civile espagnole ne me sont pas étrangers, j'ai été pris par ce film, très juste, très équilibré. Peut être certains le trouveront ils trop "propre" car la guerre, surtout celle là est tout sauf propre. Mais il est porté par de très bons acteurs, tout en finesse, sans pathos excessif alors que l'histoire racontée s'y prêtait pourtant. Même si vous croyez connaitre l'histoire de "vencereis pero no convencereis", ce film vous surprendra.
    islander29
    islander29

    774 abonnés 2 283 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 février 2020
    C'est un film assez froid dans sa mise en scène, l'époque, les décors, c'est assez sobre.
    (pas de musique, de champ contrechamp, de plan séquence, etc°
    L'intérêt vient plutot de ce portrait d'écrivain, mal dans son assiette, et qui esssaie
    d'assurer face à la pire chose, la naissance d'une dictature....Le fim est centré sur lui, sur sa vision du monde, de l'espagne face à ce qui va devenir une erreur politique monumentale.
    Ce n'est peit être pas un hasard que ce film sorte sur nos écrans actuellement? Amenabar
    agit comme un lanceur d'alerte....L'Europe doit se méfier des populismes en tout
    genre, solutions éphémères et erreur collective. Vive la mort criait on sous FRanco, voilà
    en gros le programme pour une démocratie qui se risquerait au fascisme (guerre, emprisonnement pour idées, asssassinats etc....° .le film est plutot convaincant et la fin devient émouvante quand on sait ce qu'est advenue à l'Espagne, privée de liberté pendant 36 ans.... Même si le film n'est pas captivant, il montre un homme seul face au destin collectif, les dialogues sont honorables, les personnages descriptifs....Si vous voulez aussi
    être plongé au coeur de l'histoire, voilà un film intelligent qui vous donnera quelques pistes sérieuses...Je conseille à un public avisé et soucieux de qualité.
    PLR
    PLR

    412 abonnés 1 487 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 février 2020
    Un récit sur une tranche de (fin) de vie d’un intellectuel espagnol à la manière d’une fenêtre ouverte sur la naissance du Franquisme en Espagne. Et sauf à être férus d’histoire, on peut supposer que les spectateurs d’ici n’auront pas vraiment de repères. Il leur sera donc assez vain d’apprécier si la narration est conforme, débat qu’il leur faudra laisser aux spécialistes. Mais on sent bien que, pour ne pas réveiller de vieux démons sans doute, certains passages sont édulcorés. Ça reste du cinéma qui n’est pas très grand public, pour se former, travailler son esprit, forger sa propre réflexion. Les faits relatés et la période font partie de l’Histoire avec un grand H certes, mais c’est un passé qui s’est éloigné et que nul n’a peut-être envie de trop ressasser, y compris dans ce film. Finalement, l’Espagne est arrimée à l’Europe aujourd’hui et au système parlementaire même si restée une monarchie. Paradoxe, le personnage principal de cet épisode historique alimentait ses idées et ses engagements politiques (à géométrie très variable) par la crainte que l’Espagne s’européanise. Présenter Franco comme fade et sans grande personnalité, il n’est toutefois pas certain que ce soit un bon service rendu à l’Histoire.
    poet75
    poet75

    257 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 février 2020
    En 2009, Alejandro Amenábar avait réussi à mettre en scène une page d’histoire se déroulant au IVème siècle à Alexandrie. Le film, ayant pour titre Agora, montrait avec intelligence et finesse les débats et les conflits d’une société multiculturelle, avec, d’un côté, la philosophe agnostique Hypathie et ses élèves et, de l’autre, le patriarche Cyrille et ses partisans, convaincus qu’il fallait chasser de la ville tous les Juifs. L’habileté dont avait fait preuve le cinéaste pour nous conter cette histoire des temps antiques, il ne la retrouve malheureusement pas aujourd’hui, alors qu’il revisite des faits historiques beaucoup plus récents.
    Le film est bourré de bonnes intentions, c’est évident. En évoquant la prise de pouvoir du général Franco, Alejandro Amenábar incite à la vigilance, il met en garde contre la résurgence des mouvements fascistes dans l’Europe d’aujourd’hui. Il a raison de le faire, mais, du coup, il s’encombre d’un didactisme tel que son film ressemble à un cours d’histoire, à une leçon, qui ne laisse plus de place ni à l’émotion ni à l’imagination des spectateurs. Or, j’ai déjà eu maintes fois l’occasion de l’affirmer, quand les cinéastes veulent être trop exhaustifs, ils prennent le risque de susciter pas mal d’ennui. Et c’est bien ce qui se produit avec Lettre à Franco.
    C’est d’autant plus regrettable que, pour raconter les débuts du fascisme en Espagne et les prémices de la dictature de Franco, le cinéaste a eu la bonne idée de convoquer une figure d’intellectuel controversée de cette époque : en l’occurrence, l’écrivain Miguel de Unamuno (1864-1936). Professeur à l’université de Salamanque, celui-ci commence par approuver les idées de Franco avant de se raviser de manière éclatante peu de temps avant sa mort, causée par une crise cardiaque.
    Dans un premier temps, Miguel de Unamuno ressemble à nombre de ses compatriotes de cette époque : il est obsédé par la peur du communisme, il est persuadé, comme les fascistes, que tous les moyens sont bons pour contenir leur progression. Mais des évènements qui le touchent de près lui ouvrent, petit à petit, les yeux sur ce que sont réellement Franco et ses amis, dont le général José Millán-Astray, l’auteur du sinistre cri de ralliement « Viva la muerte ! », ainsi que l’évêque de Salamanque Enrique Piá y Deniel. Ses amis proches, en effet, sont arrêtés l’un après l’autre, en particulier un pasteur qui se trouve être aussi franc-maçon et un de ses étudiants qui professe des idées de gauche. spoiler: En fin de compte, alors qu’il avait décidé de ne pas prendre la parole, Miguel de Unamuno, au cours d’une assemblée fasciste, se lève et se dirige vers la tribune où il prononce un discours bref mais retentissant, dont on retient en particulier cette phrase : « Vous vaincrez mais ne convaincrez pas ».

    Le film a indéniablement le grand mérite de mettre en lumière cet épisode et de faire retentir à nouveau les paroles susdites mais, je le répète, son didactisme ainsi que son académisme le desservent quelque peu. C’est dommage.
    Sylvain P
    Sylvain P

    305 abonnés 1 335 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 février 2020
    De facture classique, Lettre à Franco narre le paradoxe d'un grand écrivain espagnol qui voit dans l'insurrection fasciste des années 30 le moyen de sauvegarder la République avant de se rendre compte de son erreur. L'extrême-droite a pour habitude de faire croire a son respect des valeurs démocratiques avant de faire sombrer les pays dans le chaos. Un grand intellectuel peut lui aussi s'y laisser prendre, comme les jeunes idiots utiles qui les suivent et que l'on voit dans la mémorable scène finale de ce petit film.
    Stéphane R
    Stéphane R

    19 abonnés 325 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 février 2020
    Une complexité issue d'un récit simple et beau. Éviter l'anachronisme, se positionner au moment où tout bascule et non a posteriori une fois que l'histoire a rendu son verdict. Garder sa boussole même si on s'est trompé à force de "soutenir pour éliminer". Qu'il est complexe de toujours savoir où est le bien, ou à défaut le mieux. Amenabar magnifie par ailleurs les vieilles pierres ocres de Salamanque, la beauté de l'Espagne.
    Grain2Sable
    Grain2Sable

    5 abonnés 40 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 août 2020
    Un film qui dans l'ensemble est très inégal mais mérite tout de même d'être vu pour l'angle intéressant qu'il propose.
    de très bons acteurs, avec une mention spéciale pour le fabuleux Eduard Fernández qui joue Millán Astray, ce qui lui a valu en Espagne un très mérité Goya du 2nd rôle. De jolies scènes familiales. Mais ensuite, des moments & ficelles un peu trop attendus et prévisibles. Un film qui perd de son émotion à trop jouer la carte du pompeux et de l'emphatique.
    un film difficile à juger du point de vue historique autant en France où peu de personnes sont spécialistes de cette période historique, qu'en Espagne qui est touchée par un vrai tabou concernant les années de Guerre Civile / début de dictature, encore plus que dans ce cas précis l'angle (très intéressant au demeurant) est l'action d'un Unamuno qui n'est autre que le contemporain et équivalent de Zola (pardon pour le raccourci) dans l'histoire espagnole, mais sans prendre de précaution sur les doutes concernant cette "anecdote" historique.
    Donc un film à voir mais pour lequel on reste sur sa faim en se disant qu'il est passé à 2 doigts d'être un grand film avec plus de nuance autant dans la forme que dans le propos.
    Cinévore24
    Cinévore24

    303 abonnés 608 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 février 2020
    Une guerre des opinions et des convictions dans l'Espagne franquiste des années 1930.
    Une histoire au traitement très académique et à la mise en scène trop sage, sur l'une des périodes les plus sombres du pays.
    selenie
    selenie

    5 515 abonnés 6 034 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 février 2020
    La force du film réside justement dans cette évolution de pensée où un intellectuel renommé est dépassé par l'Histoire, où un philosophe s'aperçoit qu'il a manqué de lucidité au crépuscule de sa vie. On s'aperçoit donc aussi que les intellectuels ne peuvent pas grand chose devant la force des masses. Si les acteurs sont en général très bons on mettra un gros bémol pour Franco alias Santi Prego qui manque cruellement de charisme et d'impression alors même qu'il était un général que certains craignaient depuis longtemps et qu'il s'impose à l'Histoire. La mise en scène de Amenabar se fait discrète mais il signe un film ludique et diablement intéressant auquel il manque un peu de souffle et de passion Un film trop sage qui reste à conseiller.
    Site : Selenie
    norman06
    norman06

    306 abonnés 1 606 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 février 2020
    Amenabar s'efface certes derrière son sujet. Le film n'en demeure pas moins intéressant sur une période cruciale de l'histoire espagnole. Une curiosité à défaut d'un grand moment de cinéma.
    Drselb
    Drselb

    1 abonné 1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 février 2020
    Très bon film qui nous montre bien l'arrivée de Franco au pouvoir et les hésitations et contradictions du grand écrivain espagnol. Avec les excellents Karra Elejalde et Eduard Fernandez dans les rôles de Miguel de Unamuno et du général Astray. On apprend beaucoup sur cette période moins connue de la guerre d'Espagne.
    William Dardeau
    William Dardeau

    29 abonnés 176 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 février 2020
    Parfois il faut bien prêter attention au titre d'un film. Le titre original de Lettre à Franco est "Mientras dure la guerra", soit "tant que durera la guerre". Il s'agirait d'une phrase finalement supprimée dans un document donnant quasiment tous les pouvoirs en 1936 au général Franco. Celui qui avait exigé la présence de la phrase ne souhaitait pas que Franco soit encore au pouvoir une fois la guerre finie; on sait ce qu'il en advint. Avec ce titre le film prend tout son sens: pourquoi avoir permis au dictateur de perdurer jusqu'en 1975 ? Alejandro Amenabar (Mar adentro,,Les autres, Vanilla sky) n'est pas un débutant, et j'ai trouvé les critiques "officiels" bien condescendants à son égard. Certes son film est d'une facture plus classique que ses oeuvres précédentes, mais justement parce que le sujet lui tient à coeur: il s'agit d'une période trouble et sanglante de l'histoire espagnole, et de plus il s'agit aussi d'une interrogation sur l'engagement ou le non-engagement des intellectuels; le principal volet du film concerne en effet un écrivain qui soutient Franco dans un premier temps, puis ouvre les yeux sur le fascisme. On comprend qu'une certaine sobriété s'impose ! Certes Lettre à Franco manque du souffle des grands films politiques (Rosi, Costa Gavras et bien d'autres), mais il est constamment intéressant, et intelligent. Cela suffit à le recommander.
    beida
    beida

    5 abonnés 52 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 février 2020
    Un film très intéressant pour toute personne férue d'histoire, et particulièrement celle de l'Espagne. Évocation très soignée des débuts de la guerre civile, avec par exemple le transfert des troupes marocaines par des avions allemands. Et interprétation épatante de la figure du général Millan Astray. Je suis moins convaincu par le rôle titre (le personnage d'Unamuno).
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