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    La Lutte des Classes
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    301 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 22 mars 2020
    Distrayant. La lutte des classes est une comédie. Je ne voulais pas voir une comédie, j'ai été géné par ce sentiment d'avoir forcé l'aspect comique, là où la réalité du film et des situations de vie auraient suffi à faire sourire. Dans un malaise.
    Les acteurs sont agréables.
    VOSTTL
    VOSTTL

    66 abonnés 1 776 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 mars 2020
    Je commence à connaître Michel Leclerc et sa sensibilité de gauche qui transpire dans son écriture. Rassurez-vous, ce n’est pas un reproche, au contraire. « La lutte des classes » vaut par la présence d’Edouard Baer. J’ai apprécié son personnage Paul. Pour exercer dans une école primaire REP+, je connais, si je puis dire, la couleur des difficultés. Je la retrouve un peu dans le film. Au portail, je peux vous assurer de la présence d’un grand nombre de mères voilées dont quelques unes avec la fameuse « boîte aux lettres ». Ce qui est déroutant, ce sont les enfants. Pour mes CE1, en discutant avec eux, en s’amusant avec eux, je ne peux pas m’empêcher d’y voir un décalage avec leurs parents dont la mère peut être partiellement ou complètement voilée. Car ne nous trompons pas : l’habit est connoté religieux. Je ne peux m’empêcher de l’interpréter comme austère. Une austérité qui ne semble pas exister dans le comportement des enfants. Pour autant sont-ils vraiment en décalage avec leurs parents ? Pas vraiment après quelques conversations glanées ici ou là dans la cour de récréation. En effet, on peut y percevoir l’austérité de l’habit des mamans concernées dans leurs interrogations et curiosité. Je ne suis pas marié et j’ai trois enfants. Inconcevable selon eux. « Comment peut-on avoir des enfants sans se marier ! » Je passerai presque pour un bonimenteur ! Les câlins se refroidissent quand j’avoue ne pas croire en Dieu. « Tout le monde croit en Dieu ! » Ils me parlent de Paradis, me promettent l’Enfer et certains m’invitent à devenir musulman ! Il y en a même une qui m’invite à saluer son père en arabe ! Je suis « le sang » ! Informations rapportées à quelques collègues de CE1 qui me disent abattues : « La laïcité, c’est pas gagné ! ». C’est ce que veut certainement nous dire Michel Leclerc avec « La lutte de classes » à travers le fils de Paul et de Sofia (Leila Bekhti) ; on le voit perturbé à l’idée de ne pas éventuellement aller au Paradis aux dires de ses copains. Il ne faut pas se voiler la face (sans mauvais jeu de mots) mais ces discours tenus par des bouts de chou de 7-8 ans sont une réalité. Après tout, ils ne font que reproduire les schémas de pensées de leurs parents. « La laïcité c’est pas gagnée » cela préoccupe Paul devant le portail de l’école quand il côtoie des mamans voilées. Le dîner organisé par Sofia aurait pu être un bon moment du film. Malheureusement, cette séquence est ratée, elle a été négligée ; une porte de secours qui mène nulle part. Paul marque son désaccord aux propos tenus de Dounia et de Nadir, des propos connotés morale religieuse. Il est seul à assumer ses convictions. Il est lâché par Sofia qui préfère être bienveillante. Ce qui est louable. Mais dans cette séquence, on comprend sans comprendre la trahison de Sofia. Je dis sans comprendre car jusqu’à cette scène, le couple Paul et Sofia paraissait parler le même langage, être sur la même longueur d’onde quant à leurs valeurs, à leur philosophie de vie. Tout comme Paul, je me suis senti lâché. Je n’ai pas compris la frilosité ou la diplomatie (voire l’hypocrisie) de Sofia. Et ce qui est déplaisant dans cette scène, Paul est éméché. Ce qui a pour conséquences d’affaiblir son discours pour renforcer celui de Sofia. Michel Leclerc sacrifie Paul et invite le spectateur dans le camp de Sofia, la bienveillante. Paul passe pour ce qu’il n’est pas, en plus d’en faire un convive ivre, il en fait un facho gaucho bobo avec le coup de la kalash ! D’accord, le réalisateur veut faire son petit twist à sa manière, ainsi on apprend subitement que Sofia étouffe, qu’elle est sous l’influence de Paul. Ce n’est pas elle qui est contre le mariage, c’est Paul et bien d’autres choses qu’elle ne semble plus partager. Et soudainement, elle nous dit que cela ne peut pas durer, la séparation est inévitable. Michel Leclerc, par la voix de Sofia, se défile. Le film est ainsi, il n’apporte pas de solution, il tangue entre le principe de laïcité et les valeurs religieuses exposées au grand jour. On peut admettre l’habit, on peut se réjouir que l’école de la République rassemble toutes les communautés, sans aucune distinction, l’école de toutes les chances ; par contre, on ne peut pas admettre un discours religieux sous-jacent dans ladite école de la République et dans une société laïque. Voilà pourquoi Paul semble bien plus préoccupé que Sofia, car l’habit n’est pas innocent. Ce qui ne préoccupe pas Sofia, préoccupe Maryam Touzani et Nabil Ayouch dans « Razzia » ; lors de la Première à travers la France, des jeunes femmes sont venues lui dire qu’elles s’approprient le film ; ce que vivent les femmes au Maroc est semblable à certaines de nos concitoyennes dans les quartiers. Maryam Touzani, militante engagée contre le conservatisme religieux dans son pays, s’étonnait de constater qu’il était aussi à combattre dans nos sociétés laïques ! Seulement, Michel Leclerc, sans nous faire de l’angélisme de gauche, opte pour un récit prudent. Il n’arrête pas de botter en touche dès qu’il s’agit de nos concitoyens musulmans. Ne pas vexer, ne pas ajouter de l’huile sur le feu. Et puis, comme nous sommes dans un pays laïc, on tolère ce qui se combat âprement dans d’autres pays où la femme est soumise par la morale religieuse. Par contre, il s’autorise à blasphémer sur le Pape. Rassurez-vous, rien ne me choque dans l’Art, je l’écrirai aussi souvent que l’occasion m’en sera donné, et j’ai toujours crié, revendiqué le droit à blasphémer, mais que ce droit ne concerne que la religion catholique me paraît malhonnête. Par la voix de Sofia, Michel Leclerc choisit des pincettes ; par contre, il préfère se défouler avec la chanson sur le Pape ! On peut rire de tout, de nous-mêmes mais surtout rester prudent avec l’autre ! Coluche disait : « Si on ne peut pas se moquer des Arabes, c’est qu’ils sont vraiment Arabes. A partir du moment où l’on pourra se moquer d’eux comme des c*** ordinaires, alors il n’y aura plus de racisme ». Un soufflé qui se dégonfle à partir de cette scène du dîner qui n’assume pas « sa laïcité » et qui finit par se ratatiner avec la dernière séquence où une femme voilée vole au secours du directeur de l’école ; une scène navrante qui achève de plomber tout le film. Toutefois, l’étoile supplémentaire est pour le personnage Paul. Libération : " …la Lutte des classes" se contorsionne aussi pour ménager la chèvre et le chou, si bien qu’il finit par aligner un nombre impressionnant de clichés gênants".
    Dik ap Prale
    Dik ap Prale

    153 abonnés 2 756 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 mars 2020
    Une ouverture qui donne le ton mais pas que. Sous cette comédie des mœurs se cache un hymne à la tolérance avec de belles paroles.
    Guillaume
    Guillaume

    90 abonnés 1 543 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 mars 2020
    Une thématique éculée (la diversité sociale à la française) ne pouvait aboutir qu'à un scénario d'une confondante banalité. Les clichés tant de fois vus et revus s'enchaînent avec dextérité, pour une soupe de bons sentiments moralisateurs.
    Reste un jeu d'acteurs honnête...
    Zipzap
    Zipzap

    3 abonnés 222 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 mars 2020
    J'avais beaucoup aimé Le nom des gens. J'ai retrouvé le même plaisir avec cette lutte des classes. oui, c'est parfois ( souvent) très drôle et bien-sûr excellemment joué, Edouard Baer en tête avec un rôle détonnant.
    Mais au delà de la fantaisie du film, il y a toutes les questions posées (mixité, école publique,…) avec une volonté de ne jamais vouloir y apporter une réponse définitive. Et finalement, c'est bien quand un film ne nous dit pas quoi penser et qu'il nous laisse ainsi notre part de réflexion.
    Chantou 26
    Chantou 26

    12 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 mars 2020
    Un sujet intéressant.
    Quelques passages et une fin un peu "lourd dingue" comme souvent dans les comédies.
    Je me suis réconcilié avec Edouard Baer très juste dans ce rôle de vieux rockeur.
    Leila Bekhti est lumineuse comme toujours.
    Kev T
    Kev T

    38 abonnés 658 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 septembre 2020
    Quelques messages socio-politiques qui interpellent mais l'ensemble est parfois un peu gros et absurde. Plutôt mitigé.
    Sébastien D
    Sébastien D

    94 abonnés 541 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 mars 2020
    Très bonne surprise. J'ai trouvé ce film très juste, franc, parfois à la limite du brutal tout en étant tendre et drôle. Un film nécessaire, avec un casting 5 étoiles.
    Uther Zendrest
    Uther Zendrest

    2 abonnés 296 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 février 2020
    Une comédie sociale noire rarement juste, totalement cliché, voire même dérangeante par moments. Ce terme de "blancs" est rédhibitoire.
    Kloux
    Kloux

    1 abonné 3 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 février 2020
    Un "Qu'est-ce-qu'on a fait au bon dieu" version France Inter : agréable à regarder pour se divertir, beaucoup de passages font sourire voire rire, mais film inutile pour réfléchir ! Les idées anarchistes du personnage touchant d'Edouard Baer sont souvent ridiculisées. Sujet plus qu'intéressant mais traité sans engagement. Veut bien faire mais ne parle pas de fond, une petite phrase à la volée "ils (?) nous laissent crever" mais c'est tout ;)
    Ghighi19
    Ghighi19

    51 abonnés 1 758 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 février 2020
    Un joli film sur un sujet pas évident surtout sur grand écran . Un ton différent servi par de très bons comédiens . Etonnant voire même parfois émouvant en tous cas ne laisse pas indifférent .
    ned123
    ned123

    126 abonnés 1 662 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 janvier 2020
    J'ai vu un film... tellement touchant, tellement vrai, tellement troublant sur les fractures que la société française recèle. L'école, la mixité, la crainte de l'avenir... Dans ce film porté par un Edouard Baer et une Leila Bekthi au mieux de leur forme, dans une complicité belle et émouvante. On se laisse prendre par cette chronique douce-amère sur le thème de la dégradation (et de l'espoir) du vivre-ensemble. C'est un film insolent qui pose des questions fortes, sans apporter de réponses réelles... Tout est fragile et à construire par étape. L'école laïque est interpellée dans son absence de vision sur cette population mélangée de Bagnolet, où se côtoient sans se parler vraiment les Bobos du quartier qui préfèrent mettre leurs enfants en école privée plutôt que de mettre leurs enfants dans l'école publique. Sous couvert de personnages, parfois truculents (M. Tolédano, l'instit', le directeur de l'école), parfois réalistes (les parents des enfants), on assiste à des dialogues qui portent. entre une vision de la gôche d'apparence et la réalité des actes... Car effectivement, parfois le discours est complètement déconnecté de la réalité, de l'envie, des valeurs que l'on aimerait voir partagées par l'humanité entière. Et Edouard Baer excelle dans cet exercice où il peut parfois paraître antipathique par tant d'indécisions. Et ensuite la question profonde posée à la société française, particulièrement sécularisée, de savoir comment une grande religiosité (l'enfer, le paradis, la charia) peut vivre sans imposer, sans exiger... Grande question posée à cette famille lorsque Corentin est interrogé sur son âme.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    582 abonnés 2 751 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 janvier 2020
    Cette manière qu’a Michel Leclerc de rassembler des clichés qui n’en sont finalement pas, des êtres dont le vêtement et la couleur de peau suffisent un temps à fonder préjugés et jugements, pour, dans l’altercation de leur caractère propre – un peu comme dans une comédie de Molière –, extraire l’essence même de la mixité sociale, fait de La Lutte des classes une œuvre en tout point aboutie. Car le film interroge beaucoup et a l’intelligence de ne pas répondre. Ou alors, de répondre en recourant à des artifices, des déguisements et des masques comme les enfants et leurs enseignants se déguisent pour la fête de fin d’année. Les baisers de Sofia marqués par une trace de rouge à lèvres rassemblent les confessions : le politique – relatif à la vie de la cité – est pensé par le prisme de ressorts, quant à eux, strictement comiques (ou dramatiques). Ce faisant, le réalisateur atteste une véritable foi en la diversité humaine, conclut son film sur une scène de carnaval rappelant, il y a peu, le Coincoin de Bruno Dumont. Et le farcesque n’est d’ailleurs pas en reste : l’humour diffuse l’ensemble du long-métrage une légèreté d’esprit et de ton qui permet aux stéréotypes de se dissoudre aussi vite qu’ils sont mis en scène. Édouard Baer en batteur punk d’extrême gauche est délicieux de drôlerie et de tendresse mêlées, Leila Bekhti en avocate incarne la réussite professionnelle, grâce aux études supérieures, des milieux modestes, et le jeune Tom Lévy représente aussi bien le nœud dramatique que l’espoir placé dans l’École républicaine et ses valeurs. Car si le film se déguise, il ne triche pas : une impression de véracité se dégage de chacune des séquences, et la façon qu’il a de résoudre les conflits a ce quelque chose d’atypique qui témoigne de la justesse de son regard. Une belle séquence onirique offre au film l’occasion de développer l’autre thème du long-métrage, autre mais pourtant au centre de tout : la peur que suscite la solitude, prolongement terrible de la ségrégation sociale et ethnique. Dès lors, La Lutte des classes affirme d’emblée sa croyance dans le conflit comme seul vrai moyen de remédier à l’isolement et donc à la haine, le conflit qui seul peut déboucher sur une prise en compte des limites à ne pas franchir, et donc sur un apprentissage pour chacun des partis. Parce qu’il plaide contre la surveillance paranoïaque et défend l’ouverture et la circulation des êtres au sein d’un espace multiculturel mais français, le film transmet un acte de foi en l’enfant et en sa capacité à faire prendre conscience aux adultes de leur aveuglement dogmatique. Une très bonne comédie, un film intelligent et de grande qualité.
    Biertan64
    Biertan64

    42 abonnés 1 410 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 décembre 2019
    Caricature assumée de la vision de la société et des relations entre individus par un couple d'idéalistes, adeptes d'anarchie (pour l'un tout au moins),d'égalité et d'écologie, des gens que l'on a aujourd'hui tendance de désigner par le terme de bobos. Les traits sont volontairement forcés, quelques dialogues valent le coup et l'éloquence d'Edouard Baer sied à son personnage. Mais pas la peine de rechercher un message profond, ici on est plus dans la comédie sympathique qui nous provoque quelques sourires que dans la satire sociale.
    Benito G
    Benito G

    585 abonnés 3 159 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 décembre 2019
    La lecture du synopsis nous mets fasse au sujet délicat que le film va traiter. Apres je pense que parfois c est un peu mal vraiment défini, même si ce soucis d actualité est connu. mais j ai trouvé mis en scène peut-être pas de la meilleur façon au final plus que prévisible et un ensemble assez gentillet. Peut-être maladroitement expliqué ou compris pour ma part. Le réalisateur arrive tout de même a tenir son point de départ et ne pas nous ennuyer avec quelques touche d humour et des acteurs faisant correctement leur prestation.
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