Avis : The Guilty - Page 10

tout le film se passe dans un centre téléphonique qui reçoit les appels au secours , on ne voit pratiquement qu ' un seul acteur et l ' action se déroule par le truchement des conversations téléphoniques , il faut un scénario solide et prenant et un acteur inspiré pour ne pas lasser le spectateur et c ' est ce que réussit avec brio le metteur en scène ! le film est passionnant et émouvant et réserve quelques surprises ! une réussite complète , à voir absolument !

pas mal mais pas non plus exceptionnel, un film original avec son côté huis clos d'appels téléphonique dans un poste de police pour protéger une femme en danger dans son quotidien. l'acteur principal joue merveilleusement bien le protecteur qui met un peu d'ambiance au film. car pour ma part je n'ai pas été plus que emballé, dû sûrement à trop de répétition qui mène parfois à de la lassitude, ne mérite pas un 4 étoiles, allant souvent au ciné il y a mieux à voir au ciné en ce moment. il se laisse voir une fois suffit amplement.

Excellent, un suspens haletant. Faisant écho chez nous en France avec la récente bourde du 117, ce film est plus que d'actualité et arrive a traiter de pas mal de sujet grâce notamment à un scénario jouissif ne se contentant pas d'un simple coup de fil urgent. L'acteur est plutôt bon et on prend plaisir à le suivre, on se demande ce qu'on ferait à sa place ? ... Très bon film

Scénario et mise en scène très originaux.
Tension et rebondissement. Excellent thriller.
L’acteur est excellent.

Deuxième fois que je suis épatée par un film d'écoutes où il ne se passe rien, l'émotion et l'étrange passant par les mots...
On ne voit rien mais on ressent énormément !
Actuellement sur ARTE.
La première fois c'était par "LA VIE DES AUTRES" qui m'avait profondément marqué avec une mention spéciale à Ulrich Mühe, acteur magistral, qui décéda peu après la remise de l'Oscar à son film, et qui se savait déjà condamné...
Juste magistraux les deux 🎥 🤩

The guilty est un thriller en huis-clos, l’action se déroulant uniquement dans deux pièces du standard de la police de Copenhague, en temps réel. On suit alors avec une tension grandissante un agent de police qui va essayer tout le long du métrage de régler une affaire d’enlèvement sans quitter les lieux. Le film est porté par Jakob Cedergren, qui interprète de manière convaincante, Asger, un policier impliqué dans une bavure et consigné provisoirement au standard le temps de son procès. Le scénario est prenant car on est facilement pris par cette intrigue qui connaît quelques rebondissements. En revanche, on peut s’interroger sur l’adaptation sur grand écran d’une histoire qui aurait mieux rendu au théâtre.

Un huis clos épuré et maîtrisé; je suis plus réservé sur la chute quelque peu prévisible... 🎬🎬/🎬🎬🎬

Le concept s'annonçait risqué. Et malgré le talent de l'acteur principal, l'ennui fait souvent surface, la faute à un scénario téléphoné.

Rien à redire sur la première partie effectivement haletante, ou l'on s'identifie à ce policier qui reçoit les informations en même temps que nous, on est dans sa tête, pris dans une situation angoissante et oppressante. Hélas, le film possède aussi des écueils, la tension allant plutot en diminuant dans le déroulé du récit. Surtout, je n'ai pas trouvé intéressant de créer un passé, qui plus est stéréotypé, à ce flic interprété avec talent par un Jacob Cedergren

Un suspens haletant. Une vraie performance de mise en scène. Le resultat est bluffant et montre que l on peut faire un excellent film avec des moyens dérisoires

Long, morne, des pauses sur le personnage se frottant les yeux pendant une dizaine de secondes tuant le rythme déjà pratiquement absent, un film à hui-clos limité à des cadrages souvent sous le nez de l'acteur, claustrophobe, sombre, mais des dialogues en revanche saisissants, une intrigue donnant envie de continuer jusqu'à la fin, du suspense, de supers rebondissements, pour un final jonglant entre ennuie et satisfaction, un film particulier pas pour un public large.
S'il existe des films muets, ce film là est limité au dialogue et l'image passe au second plan.

Alfred Hitchcock avait toujours dit qu'il aurait rêvé de réaliser un film uniquement avec deux acteurs dans une cabine téléphonique. Joseph Mankiewicz avait ouvert la voie avec un (immense) duo d'acteurs... dans une maison, Gustav Möller fait encore plus fort avec (presque) un seul acteur... devant son écran d'ordi !! Et il faut reconnaître que cela a beau être ultra-minimaliste, cela fonctionne plutôt bien. Alors je ne vais pas vous mentir, j'ai eu de grosses baisses de régime parfois, l'aspect très « statique » de l'action et logiquement de la caméra n'étant pas le meilleur moyen d'être au taquet. Mais le scénario est extrêmement précis et souvent d'une grande habileté, prenant soin de réserver pas mal de surprises spoiler: (notamment quant aux apparences parfois trèèèèès trompeuses)
et de dresser un portrait finalement assez touchant d'un héros profondément humain, car commettant plusieurs malgré une réelle volonté de bien faire, d'autant que Jakob Cedergren l'interprète avec une vraie sensibilité. Il y a de quoi être un peu déconcerté, mais si vous aimez les polars originaux, sachant renouveler une forme en général très formatée, « The Guilty » peut être une alternative aussi intéressante que crédible : franchement, ça se tente.

Gustav Möller instaure d'emblée une atmosphère tendue, une atmosphère pesante mais qui prend une tournure particulièrement angoissante et anxiogène dès lors que l'appel fatidique plonge le policier dans une mission qui le prend plus à coeur comme pris par surprise, par là même le spectateur est aussitôt impliqué. Par contre on peut rester perplexe sur l'isolement de Asger, comment comprendre et pourquoi tait-il cet appel en particulier ?! Dommage car on frôle le chef d'oeuvre... Gustav Möller signe un thriller captivant et terrifiant mais aussi émotionnellement éprouvant. A voir et à conseiller.
Site : Selenie

Tout se passe par téléphone, en dehors des voix, on entend surtout le personnage principal, policier d'un standard téléphonique. Il aura fallu très peu de moyen et il n'y a rien à voir, juste à écouter.

Multi-récompensé dans des festivals spécialisés à travers toute l'Europe mais aussi à Sundance, "The Gulity" s'est taillé une réputation plus que flatteuse auprès de la critique française qui ne tarit pas d'éloges sur le jeune metteur en scène danois Gustav Möller ainsi qu'à propos de son acteur principal Jakob Cedregen qui spoiler: occupe quasiment seul l'écran durant presque 1h30.
Le pari d'installer un suspense dans le huis clos de la salle du centre d'appels d'urgence de la police de Copenhague (le 112) était plutôt osé. Asger Holm (Jakob Cedregen), un inspecteur placé provisoirement en base arrière en attendant son passage devant une commission devant se tenir le lendemain pour décider de ses capacités à œuvrer sur le terrain doit montrer durant ce stage-test, sa capacité à s'intégrer dans un processus d'action très compartimenté qui ne lui laisse que peu d'initiatives. spoiler: Très impliqué, il ne peut se résoudre à ce rôle de répartiteur qui lui intime d'orienter l'appel vers le bon service en fournissant le maximum d'informations qu'il aura pu recueillir de son interlocuteur puis de s'effacer dans un souci d'efficacité pouvant être vécu comme frustrant . On comprend assez vite que l'on ne quittera jamais la salle où se trouve Asger ni d'ailleurs son visage
, scruté en permanence par la caméra de Möller. Le procédé tout d'abord surprend avant d'intriguer puis d'intéresser pour enfin montrer ses limites narratives sur la longueur à cause des invraisemblances qu'il oblige à admettre. Le procédé est certes original et plutôt bien manié par le jeune Gustav Möller mais les plus anciens finiront par se dire qu'il serait plus efficace sur un court-métrage de vingt à trente minutes comme le faisait si bien Alfred Hitchcock dans sa fameuse série télévisée "Hitchcock présente". C'est donc la dimension psychologique du film qui retient l'attention, poussant le spectateur à se demander ce que sa hiérarchie peut bien reprocher à Asger qui certes parait de prime abord un flic de haute volée à la perspicacité redoutable mais dont on s'aperçoit qu'elle n'est pas accompagnée du recul nécessaire permettant de bien peser les conséquences de chacunes des actions qu'il génère . C'est incontestablement la grande réussite du film d'interroger sur le processus de décision qui guide les enquêtes de police. Au final "The guilty" s'avère être un film très prometteur mais crier au génie parait sans doute un peu prématuré.