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L'AlsacienParisien
592 abonnés
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4,0
Publiée le 21 juillet 2018
"The Guilty", premier film du danois Gustav Möller, est étonnant de finesse et d'originalité : en effet, par le biais d'un interlocuteur téléphonique sensé alerter les forces de police pour agir sur le terrain, chaque spectateur décuple ses sens et son imaginaire pour suivre le thriller qui se passe au bout du fil. La tension est haletante, le scénario est surprenant et on vit le tout par le filtre d'un très bon acteur, Jakob Cedergren, qui, comme nous, subit l'action par le biais de son ouïe. On pense alors à d'autres huis clos téléphonique étouffant comme "Burried" et "Phone Call" et bien que "The Guilty" n'invente rien, il n'en est pas moins très efficace et prenant. Le travail autour du son est peaufiné au détail près : que ce soit les voix des acteurs qu'on ne voit jamais et qu'on s'imagine ou encore les ambiances et les actions qui dessinent un mystère et un suspense sans pareil. Sans jamais quitter une seule fois le centre d'appel de la police, on est rivé sur l'avancée de la situation mais aussi sur la (dé)construction du personnage principal qui a lui sa dose de secrets. Bien que certains rebondissements m'ont paru évident, ça ne m'a pas empêché d'être harponné par cette action minimaliste et totalement mentale, à la fois percutante et originale. C'est une expérience sensorielle qui pourra plaire à bon nombre de curieux, amateurs de nouvelles sensations. Une chose est sur, il y a pas de quoi s'ennuyer !
Ce film se regarde avec plaisir sauf.... quand on a compris dès le début de quoi il retournait.... Dommage mais en ce qui me concerne, il n'y a pas eu de suspens. Reste l'interprétation toujours très juste de ce comédien emblématique de la télé danoise.
Véritable huit-clos, « The Guilty » ne m'a séduite qu'à moitié. Le policier réceptionne un appel d'une femme, il comprend qu'elle s'est faite kidnappé. Il va donc de son poste, tout faire pour obtenir plus d'informations afin de la sauver. Il y a plusieurs rebondissements même si certains sont prévisibles, et l'acteur principal est à fond dans son rôle. Mais je n'ai pas forcément trouvé le film haletant. Malgré la courte durée de l'histoire, il y a trop de longueurs et donc facilement la possibilité de décrocher. C'est dommage car le scénario reste tout de même intéressant.
Beaucoup de critiques positives pour ce film. C'est vrai que c'est bien écrit, bien trouvé, quelques dialogues qui font froid dans le dos, et un retournement de situation assez inattendu. Mais l'atmosphère générale est toujours la même, pire au bout d'une heure elle devient étouffante, voire lassante. Je ne suis pas certain que ce "guilty" survive à un second visionnage. N'en déplaise à certains journalistes, n'est pas Hitchcock qui veut.
Un script d une grande intelligence comme la performance de l acteur principal et la mise en scene. Pour un premier film , c est presque un chef d’œuvre d’autant que ce genre d’histoire a ete faite de nombreuses fois - au point d en etre un genre - mais il est largement au dessus des autres, de tous les autres - a ma connaissance.
Le thriller téléphonique est devenu un genre en soi, avec en point d'orgue des réussites telles que Phone Game ou Buried. The Guilty s'inscrit dans une démarche similaire : un huis-clos, un téléphone, une situation d'urgence. Respectant trois unités (temps, lieu, action), le film narre le service d'un agent au standard de police. Et cette nuit va être longue pour lui...et haletante pour nous. Le réalisateur Gustav Möller et donne le tempo sans attendre. Les plans sont souvent fixes, le montage serré et l'oppression grimpe à mesure que les évènements poussent Asger à l'isolement. C'est l'une des brillantes idées de The Guilty, se servir de l'espace pour traduire l'état émotionnel de son héros. Minimaliste et asphyxiante, la mise en scène utilise les outils les plus rudimentaires pour créer le suspense : les sons, les voix et le hors-champ. C'est déjà bien suffisant pour prendre Asger (et le spectateur) au piège. Cela fonctionne également grâce au talent impressionnant de Jakob Cedergren, qui fait passer une foule de sentiments sans jamais tomber dans le surjeu. Petit à petit, le film retire les oripeaux recouvrant son héros pour le mettre face à sa ligne de conduite. Tout en interrogeant le public sur sa capacité de discernement face aux informations dont il dispose. Ce qui déjà plus que bien pour un thriller, et suffit à faire de The Guilty un nouveau modèle dans son genre.
Une expérience cinématographique. Ce n'est évidemment pas le premier film dont le scénario s'organise autour d'un huis-clos téléphonique. Un type d'exercice par nature périlleux au cinéma mais qui a connu de belles réalisations et mises en scène. Le réalisateur reconnait avoir été marqué et donc inspiré par notamment "Phone Game" (2003). J'ai envie d'ajouter aussi "Une sirène dans la nuit" (1999), certes réalisé pour la télévision puisque c'est un format qui correspond sans doute mieux à ce type d'exercice. Mais même pour le cinéma, c'est pleinement réussi ici. Les scènes extérieures, parfaitement calibrées au travers des dialogues, s'inscrivent et défilent dans le mental du spectateur au travers de son écoute et de son attention. Nul besoin de plans extérieurs. C'est même mieux qu'il n'y en ait pas eu ! La mise en scène verbale remplit pleinement son office. En cela, c'est un film différent et qui marque. Le public ne s'y trompe pas et est au rendez-vous.
C'est le film révélation de l'année car sans action, sans acteur connu, avec un minimum de décor (huis-clos) et pourtant qui vous tiendra en haleine. PLV : une très bonne surprise
Arche narrative globale élaborée, pour finir dans les détails d’un scénario à la construction certes prévisible mais imparable sur le plan fictionnel et dramatique. Ou comment les « recettes » de base, faire un film très puissant (voire éprouvant), savoir-faire inclus. D’une puissance inouïe, cadres et montage son/bande-son deviennent des « personnages » à part entière du film pour délivrer un thriller des plus majestueux vu récemment, dur et profond. Le cinéma danois continue de briller. requiemovies.over-blog.com
Un bon petit film, assez prenant, mené par un acteur de talent. Le suspense est assez présent même si la conclusion aurait pu être un peu plus surprenante. Sans oublier le fait que tout se passe dans le commissariat et que cela laisse une grande place à l'imagination.
Thriller où il y a plus à écouter qu’à voir, on peut se poser la question de la légitimité d’une sortie au cinéma pour un tel projet. The Guilty n’a en effet pas grand chose de vraiment cinématographique et se place un peu comme l’antithèse de l’Hollywoodien The Call en délaissant le coté spectaculaire. Si vous cherchez un thriller bourré d’action, mieux vaut passer votre chemin. Le film de Gustav Möller s’adresse principalement aux spectateurs à l’imagination débordante qui aiment faire divaguer leur esprit en regardant un film. Pas si original que ce qu’on voudrait nous faire croire, The Guilty ressemble à la majorité de ces thrillers téléphoniques qui n’ont jamais été très convainquant. [lire la critique complète sur FreakinGeek.com]
Huis clos angoissant très réussi d inspiration hitchkockienne. L'acteur principal - remarquable par l' authenticité de son jeu - porte le film de manière magistrale. Une révélation.
Les avis étaient très encourageant, et finalement c'est une grosse déception. Le policier joue bien son rôle, cependant les dialogues avec ces interlocuteurs notamment la femme Iben sont plus que faibles et incohérents. Personne dans cette situation ne discuterait ainsi avec un policier au téléphone, ça frise le ridicule parfois. Et lorsque qu'elle est enfermée à l'arrière de la camionette avec son téléphone portable (aucun agresseur vous laisserez avec votre téléphone au passage et ça le policier il ne trouve pas ça étrange) et qu'elle dit être dans le noir et ne pas voir ce qui l'entoure... On a envie de lui dire "et ton téléphone il peut pas t'eclairer !" Bref incohérence sur incohérence, un thriller bien faible, avec des rebondissements qui tentent de nous accrocher mais sans beaucoup de succès, ce qui rend les autres avis difficilement compréhensibles. Passez votre chemin et économisez 1h25 de votre temps.
Je l'avoue je me suis fait avoir d'aller voir ce super navet où on voit un gars au téléphone pendant 1 heure 25 !!! Et rien de rien sinon... Ce film doit être le moins cher du monde à tourner. Par contre question soporifique c'est un des meilleurs films. A éviter formellement : ne vous faîtes pas avoir !