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    Les Contes d'Hoffmann
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    4,0
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    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 803 abonnés 3 956 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 novembre 2014
    Cela fait quelques temps que je n'avais pas vu de film de Powell et Pressburger alors que j'avais adoré les chaussons rouges et le Narcisse Noir qui font tous les deux parties de mes films préférés. J'en attendais pas moins des contes d'Hoffmann, que je voulais voir, plus pour E.T.A. Hoffmann que pour Offenbach.

    Alors je suis un peu embêté, parce que je n'ai pas été ému et que le film a beau être visuellement très abouti, il ne l'est pas autant que la scène de la danse dans les chaussons rouges qui elle arrivait comme une claque en pleine gueule au milieu du film. Disons qu'à force le dispositif dans les contes d'Hoffmann n'est plus original et finit par lasser, ou du moins par ne plus surprendre, alors qu'il est splendide.

    Les quelques scènes où je suis rentré dans le film, sont les scènes où j'ai adoré la musique... Le reste du tout, je regardais, un peu somnolant, le film tout en trouvant ça très bien, mais sans pour autant être à fond. Et finalement j'ai été spectateur, mais pas forcément dans le bon sens du terme, j'ai regardé, sans chercher à comprendre (faut dire que la narration chantée, n'aide pas à la compréhension et que je n'avais aucune idée de quoi parlait l'opéra avant de voir le film). Ce qui explique sans doute ma déception (toute relative).

    C'est sans doute un film qu'il faudra que je revoie dans quelques années, en ayant au préalable lu la pièce de théâtre de Barbier et de Carré dont c'est adapté. Histoire de savoir de quoi ça parle exactement et de pouvoir apprécier pleinement. Peut-être me faudra-t-il avoir la musique en tête aussi, pour pouvoir pleinement apprécier la mise en scène.

    En gros, comme on ne va pas voir un opéra sur un coup de tête, c'est un film dont le visionnage doit je pense se préparer pour être pleinement apprécié. Même si le film a assez de qualité pour pouvoir être apprécié sans (la musique, la mise en scène... les décors baroques au possible)...

    Bref à revoir dans quelques temps.
    chrischambers86
    chrischambers86

    11 950 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 février 2016
    En 1948, Michael Powell et Emeric Pressburger tournent le lègendaire "The Red Shoes". Devant le succès mondial de ce chef d'oeuvre, les auteurs rècidivent avec un musical total, sans aucune scène parlèe, "The Tales of Hoffmann", film très cher à Martin Scorsese! La danse exquise chorègraphièe par Frederick Ashton, les dècors si colorès et flamboyants d'Hein Heckroth, la musique d'Offenbach, la charmante prèsentation des chanteurs d'opèra dans le gènèrique de fin (dont les voix figurent dans la bande son) ne dèpassent en rien la composition inoubliable de Moira Shearer! Sans elle, "The Tales of Hoffmann" aurait une toute autre saveur! Une Olympia enchanteresse avec des yeux d'une grande beautè! Une silhouette parfaite et un teint de porcelaine à damner un mort! Qui la voit dans ce film de Powell et Pressburger ne peut que l'adorer! il faut la voir danser durant une bonne dizaine de minutes sans reprendre son souffle! Les cieux lui rendent hommage et c'est regrettable que les deux autres histoires d'amour (surtout la dernière) soient quelque peu ennuyeuses! Tirons un coup de chapeau à la restauration mèticuleuse, surpervisèe par l'amie et collaboratrice de Scorsese, Themla Schoonmaker, qui a demandè vraiment beaucoup de temps! Le tout en 4k à partir du nègatif original nitrate trichrome, avec un son restaurè par Audio Mechanics! Ça en valait la peine...
    Estonius
    Estonius

    2 470 abonnés 5 224 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 août 2016
    Un enchantement visuel et vocal, on pourrait penser que vocalement les cinéastes n'y sont pour rien (c'est la musique originale de Jacques'Offenbach !) c'était malgré tout une gageure d'y associer les images qu'il fallait ! Et ce pari est parfaitement réussi. La mise en scène pétille autant que la musique, toujours à la limite de la bouffonnerie dans tomber dans la vulgarité, endiablée, dynamique, inventive, étourdissante. Ça n'arrête pas de nous éblouir les sens pendant les deux premiers actes, le second transcendé s'il le fallait encore par la beauté de Ludmila Tcherina. Le troisième acte du coup parait reposant mais la magie du magnifique trio vocal vient le hisser sans peine au niveau des deux autres. C'est un chef d'œuvre !
    Plume231
    Plume231

    3 471 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mai 2009
    Le fait que je n'ai pas accroché ce film comme j'aurais dû le faire n'est pas à cause du film en lui-même mais au fait que l'opéra filmé n'a jamais été ma tasse de thé. C'est pour cette raison que je ne met pas une note négative à ce film. De plus, le faire serait une injustice au vue du travail remarquable effectué sur les couleurs, les décors, les costumes, les chorégraphies et les effets visuels. Sans parler bien évidemment de la musique de Jacques Offenbach et de l'interprétation dont se distingue celle de la très gracieuse Moira Shearer. Donc c'est en toute objectivité que je met trois étoiles à cette oeuvre du duo Powell-Pressburger.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    913 abonnés 4 837 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 mai 2015
    Dans l'ensemble je suis assez déçu. C'est vraiment surchargé et il faut reconnaître que les personnages sont assez laids. La musique d'Offenbach est tout à fait charmante et belle, mais c'est le traitement de l'opéra filmé qui n'est pas mon préféré.
    Dans Olympia, je n'ai pas aimé les nombreux personnages loufoques assez pénibles qui entraînent le film vers le burlesque au lieu de l'emmener davantage vers le fantastique. Il manque des moments de grâce et de lyrisme (même si certaines scènes en possèdent, mais elles sont peu nombreuses) au profit de nombreuses gesticulations ridicules. C'est dans Giuletta que la grâce s'approche à touts petits pas, mais un décor trop fourni et très moche gâche l'ensemble. Même les moments de danse sont oubliables. On termine par Antonia. Là c'est l'opéra qui sauve le film car il y a moins de foule, et le duo est davantage sensible et émouvant. Même la caméra est plus douce dans ses mouvements. Je dirai qu'il manque tout simplement d'émotion dans ce film et l'ensemble est inégal.
    benoitparis
    benoitparis

    94 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 février 2011
    De l’opéra magnifiquement interprété, mis en scène et filmé. On reconnaît des références à tout un imaginaire germanique, au cinéma expressionniste, à la peinture de Böcklin, de De Chirico… Malgré les effets cinématographiques (surimpressions, disparitions, apparitions, transformations, décuplement, jeux de proportions et de perspectives…), ça reste essentiellement de l’opéra filmé et c’est un peu frustrant, en tout cas lorsque l’on n’est pas un passionné de cet art. L’aspect fantastique s’y trouve de ce fait un peu affadi (décevant quand on aime Hoffmann en tant que précurseur du fantastique littéraire, et qu‘on est aussi amateur de fantastique cinématographique), même si l’aspect proprement romantique s’en trouve de son coté magnifié. C’est de toute façon visuellement splendide et d’une exigence artistique admirable.
    Felipe
    Felipe

    13 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 18 juin 2021
    Bien loin de surprendre, les "effets" kitchissimes lassent rapidement. Si de plus, on connaît l'opéra et l'une ou l'autre des bonnes voire excellentes captations qui en ont été réalisées (Covent Garden 1981, Liceu 2013, Metropolitan 2015), on arrêtera le visionnage de cette curiosité au bout de quelques minutes.
    Freaks101
    Freaks101

    126 abonnés 619 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 mai 2014
    Sublime adaptation de l’opéra d’Offenbach, mis en scène dans le style visuel inventif, quasi fantastique, typique du tandem Powell/Pressburger. La gageure est d’autant plus grande que l’opéra filmé n’est pas un genre facile à adapter. Le film fit sensation à l’époque et reçu de nombreuses récompenses à Cannes et à Berlin. Cela dit on peut tout de même lui préféré « Les chaussons rouges », plus facile à aborder quand on n’est pas féru d’opéra.
    brunocinoche
    brunocinoche

    69 abonnés 1 072 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 décembre 2010
    Un très beau film tout simplement que l'on peut apprécier sans être fou de la musique d'offenbach (c'est mon cas). Une mise en scène inventive et merveilleuse.Tavernier a raison, Powell est l'un des plus grands cinéastes anglais de tous les temps.
    Redzing
    Redzing

    918 abonnés 4 294 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 novembre 2021
    Dans "The Red Shoes", Michael Powell et Emeric Pressburger avaient incorporé une hallucinante séquence de ballet, mêlant habilement les meilleurs techniques du cinéma et de l'opéra. Souhaitant aller plus loin sur cette idée de mariage artistique, il décident d'adapter en anglais l'opéra français de Jacques Offenbach, "Les Contes d'Hoffmann". Ou l'histoire d'un amoureux transi qui conte ses mésaventures. Soyez avertis, il ne s'agit pas ici d'une comédie musicale, mais bien de l'adaptation d'une œuvre d'opéra par les techniques cinématographiques. Il n'y aura donc aucun dialogue classique, tout est chanté, et mis en musique en quasi permanence. Dès lors, deux options : on adhère, ou on n'adhère pas ! Clairement, voir des acteurs jouer devant la caméra comme s'ils étaient sur scène, et chanter avec des voix grandiloquentes, est quelques peu perturbant. On a parfois l'impression de voir un spectacle filmé, ce qui peut vite sortir le spectateur du long-métrage. Il est par ailleurs vivement recommandé de se renseigner sur l'histoire de ces contes avant de s'y plonger, sous peine d'être complètement paumé si, comme moi, vous avez du mal à comprendre les "dialogues" chantés façon opéra. Néanmoins, les réalisateurs ont déployé un arsenal de moyens qui émerveilleront ceux qui parviennent à adhérer. Côté inspiration scénique, plusieurs acteurs principaux sont des danseurs d'opéra (déjà vus d'ailleurs dans "The Red Shoes"). Ils sont en outre doublés par des chanteurs professionnels, et évoluent dans un univers visuel somptueux : costumes recherchés, décors à tomber par terre, et ambiance visuelle très marquée d'un conte à l'autre. Et évidemment, la musique est celle de l'opéra, donc assez puissante (dont quelques airs bien connus). Côté inspiration cinématographique, les réalisateurs, connus pour leur inventivité, déploient toute leur énergie. Gros plans, contre-champs, arrêt de caméra, matte painting : de nombreuses techniques propres au septième art sont utilisées pour enrichir ces histoires d'amour tragiques et scéniques ! Sans compter des audaces visuelles comme le duo en a le secret, qui donnent toujours un coup de jeune à leurs œuvres. Film complètement atypique, "The Tales of Hoffmann" vaut clairement le coup d’œil, mais est plutôt à réserver à un public qui sait dans quoi il s'engage !
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    80 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 septembre 2016
    En 1948, Michael Powell et Emeric Pressburger avaient inséré un ballet d’une quinzaine de minutes dans Les chaussons rouges. Trois ans plus tard, dans Les contes d’Hoffmann, les deux cinéastes britanniques poussent l’expérience plus loin en adaptant au cinéma le célèbre opéra éponyme de Jacques Offenbach. Une adaptation scrupuleuse qui conserve la structure originelle de cet opéra en cinq actes, à savoir trois contes encadrés d’un prologue et d’un épilogue. La partition d’Offenbach, clé de voute du long métrage, guide à la fois le scénario et la mise en scène (chorégraphies, mouvements de caméra).
    Dans le déluge de couleurs des costumes et décors, chaque conte acquiert une identité symbolisée par sa couleur dominante : un jaune solaire pour Olympia, puis un bleu froid pour Antonia et enfin un rouge vénéneux pour Giulietta. Ainsi, chaque conte hérite de l’une des trois couleurs primaires. Ces teintes saturées et les riches décors baroques parent le long métrage d’un atmosphérique féérique, parfois fantasmagorique qui se marie parfaitement avec les chants et chorégraphies qui jalonnent cet opéra. Ces aspects visuels recherchés sont surlignés par le déploiement de nombreux effets spéciaux tels que des flous produits par surimpression.
    Les contes d’Hoffmann, spectacle visuel et sonore, valut à ses réalisateurs l’obtention du prix spécial du Jury au festival de Cannes de 1951.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 juillet 2013
    Absolument magnifique ! Du très grand art. Quand le Cinéma atteint le sublime. Somptueux technicolor.
    La plus belle adaptation cinématographique d'un opéra. Osez découvrir ce très beau film.
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