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    Nobody
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Nobody" et de son tournage !

    Une équipe spécialisée en action !

    Nobody est mis en scène par le Russe Ilya Naishuller (à qui l'on doit le survolté Hardcore Henry), écrit par Derek Kolstad (John Wick) et produit par David Leitch (John Wick, Deadpool 2, Atomic Blonde).

    Ilya Naishuller emballé !

    Ilya Naishuller se rappelle comment il est arrivé sur le projet : "Mon agent m’a envoyé le script de Derek Kolstad et j’ai tout de suite été intrigué par cette épopée écrite par celui qui a créé la série des John Wick. C’est un spécialiste des films d’action et ça tombe bien, puisque je m’y connais dans ce domaine ! A la lecture du scénario, j’ai tout de suite compris ce qu'était le thème central de ce long métrage bourré d’adrénaline. J’en ai parlé avec Derek et Universal et ils ont accroché à mon idée de ce qu’était le véritable sujet du film ; à savoir l’addiction à la violence."

    Sortie repoussée

    Nobody devait sortir en août 2020 mais a été déplacé à février 2021 puis avril et juin de la même année, en raison de la pandémie de Covid-19.

    Dans le froid...

    La plus grosse difficulté de tournage, selon Ilya Naishuller, a été le froid. Les prises ont en effet eu lieu en hiver au Canada, dans la ville de Winnipeg. Le cinéaste se rappelle : "En février le thermomètre descend jusqu’à -15 degrés ! Ce n’est pas évident de rester concentré et de demander à ses acteurs de refaire la même scène plusieurs fois. Mais au final, tout le monde a su combattre le froid. Cela donne d’ailleurs une certaine ambiance à l’écran. Vous verrez..."

    Hutch selon Ilya Naishuller

    Hutch Mansell, le personnage principal, est joué par Bob Odenkirk, star de la série Better Call SaulIlya Naishuller explique au sujet de ce personnage : "Hutch est quelqu’un qui enchaîne les mauvais choix et ceux-ci vont le conduire sur la voie de la violence, il ne peut y échapper. C’est une sorte de James Bond, mis de force à la retraite à l'âge de 30 ans, qui doit reprendre une vie “normale”. C’est bien sûr impossible quand vous avez vécu une vie pleine de violence comme cela. Comment redevenir “normal” après avoir passé votre vie à tuer des gens ? Comment redevenir un “nobody” ?"

    Bob Odenkirk anticipe

    Bob Odenkirk s’est entraîné deux ans et a commencé sa préparation avant la préproduction de Nobody. L'acteur explique pourquoi : "Les chances qu’un tel film se fasse à Hollywood sont assez minces, mais je savais qu’en cas de feu vert, il fallait que je sois prêt. Je ne pouvais pas laisser passer cette opportunité, et il était évident que je partais de très loin, surtout que je m’étais décidé à faire mes propres cascades !!! Et quand on voit les acteurs que j’ai en face de moi... Il fallait que je sois à la hauteur... J’ai donc pris un peu d’avance. J’ai toujours adoré les films de Jackie Chan, et leur charme réside principalement dans le fait que vous savez que c’est lui qui fait ses propres cascades. Il n’y a ni doublure, ni effets numériques pour compenser. C’est exactement ce que j’avais en tête."

    Bob bien entouré

    Daniel Bernhardt, le responsable des combats ayant officié sur John Wick et Atomic Blonde, a pris en charge l'entraînement de Bob Odenkirk. Les deux hommes se sont vus deux fois par jour pendant deux ans, et ce même pendant le tournage de Better Call Saul.

    Wolverine comme modèle...

    Ilya Naishuller voulait que Hutch fasse penser à... Wolverine. Greg Rementer, le directeur des cascades, explique : "Pas au film, ni à Hugh Jackman, mais à l’animal, cette espèce d’ours mal léché. Quand Odenkirk est arrivé pour la préparation, il était déjà physiquement prêt, mon travail a donc été de le pousser juste encore un tout petit peu plus loin. Le véritable pari avec les scènes d’action aujourd’hui, c’est qu’elles aient l’air inédites et pour cela, il faut laisser l’acteur s’exprimer dans son corps."

    La scène du bus

    Pour concevoir cette scène, Greg Rementer a pris le bus pendant des semaines pour observer ce qu’il s’y passait. Il se rappelle : "Nous avons décidé de faire cette scène dans un espace exigu, pas comme dans la scène du corridor de Old Boy, où le décor avait été coupé en deux pour permettre une belle ampleur de mouvement. Ici on a visé exactement le contraire, on voulait cette atmosphère oppressante pour souligner la manière dont le héros s’est lui-même empêché de vivre vraiment jusque-là. (...) Nous savions tous que Bob avait bossé comme un fou et qu’il allait tout déchirer. Sauf lui. Il était tendu, sous pression, deux ans de préparation allaient se jouer cette nuit-là. Il a tout déchiré, coup de poing après coup de poing."

    3 univers distincts

    Nobody possède trois univers distincts : la banlieue qu’habite Hutch, la zone industrielle en centre-ville et l’univers sous-terrain du mafieux Yulian. Trois décors qui ont été créés en différents endroits de la ville de Winnipeg au Canada. Ilya Naishuller note : "Nous voulions commencer dans des tons assez ternes pour aller vers une explosion de couleurs au fur et à mesure que la personnalité du héros s’épanouit. Un peu comme si on passait du thriller à la BD."

    De précieux alliés

    A noter la présence de l’acteur légendaire Christopher Lloyd dans le rôle du père du héros, ainsi que le célèbre rappeur RZA dans celui de son frère.

    Quelques décors...

    Le chef décorateur Roger Fires s’est inspiré des derniers films qui l’avaient marqué comme DriveBlue Ruin et Joker. Il se souvient : "Nous avons voulu créer une atmosphère qui ressemble à l’époque où Hutch a décidé d’arrêter de travailler pour la CIA, vers la fin des années 80/90... Les décors les plus ambitieux étaient peut-être le bar karaoké de Yulian complètement synthétique et la quincaillerie de Hutch. La boîte dont nous nous sommes servis pour le karaoké était recouverte de lambris, ce qui rappelait trop l’univers de Hutch, alors nous l’avons retapissée avec un trompe-l’œil en marbre. Quant au magasin de bricolage, nous en avons visité plusieurs mais au final il a fallu le reconstituer totalement, afin de laisser de la marge à l’équipe technique pour réaliser tous les plans."

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