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    Le Journal d'une femme de chambre
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    Philippe C
    Philippe C

    80 abonnés 1 007 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 juillet 2013
    Excellent film de Luis Bunel, sévère, acerbe sur l'humanité... il y a du cynisme même chez la femme de chambre interprétée par Jeanne Moreau. Bourgeois, valets, curés, hommes, femmes, chacun en prend pour son grade. Bien écrit, bien réalisé, bien joué. Images et dialogues au service d'une jolie oeuvre
    LucienLaurent
    LucienLaurent

    2 abonnés 392 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 juillet 2013
    Dans ce film du maître Luis Bunuel, Jeanne Moreau tient le rôle titre. Elle incarne une femme de chambre venue de Paris et qui se retrouve en province, entourée de personnages ambigus et parfois inquiétants. Un bon film de genre.
    kpupatou
    kpupatou

    2 abonnés 94 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 juillet 2013
    On ne peut pas vraiment en retenir grand chose. C'est un film platement contemplatif comme sait, certes, si bien le dépeindre Bunuel. Un théâtre un peu écoeurant au milieu duquel Jeanne Moreau rayonne comme d'habitude. Une grande actrice que toutes les générations doivent connaître et reconnaître !
     Kurosawa
    Kurosawa

    515 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 juillet 2013
    Avec ce "Journal d'une femme de chambre", Luis Buñuel réalise un film d'abord étrange et cynique, puis devient tout à fait lucide et effrayant, en profondeur. Jeanne Moreau interprète une jeune femme qui s'établit en tant que domestique dans une famille qui n'a rien de rassurant. Elle va tenter de trouver sa place dans cet univers gangréné par l'arrivée du fascisme et de ses conséquences. Pour parvenir à ce terrible constat, on remarque la progression continue de l'atmosphère régnante. On prend d'abord un malin plaisir à savourer des dialogues d'un comique décalé, puis à s'inquiéter lentement devant un film basculant dans le policier. L'œuvre est donc une démonstration de la montée des pensée racistes et xénophobes, mais manque cependant d'un point de vue fort. Le film est très personnel, mais n'est pas assez audacieux dans la façon de montrer l'horreur ambiante. Il reste toutefois très intelligent et ingénieux.
    Akamaru
    Akamaru

    2 805 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 juillet 2013
    Probablement le film le plus accessible pour entamer un cycle Luis Bunuel,"Le journal d'une femme de chambre"(1964) dresse le portrait d'une bourgeoisie d'antan sclérosée,décadente,hypocrite et fasciste par le biais d'une nonne citadine,qui découvre avec horreur et fascination cet univers figé. Le plus grand mystère de ce film relativement limpide est bien évidemment contenu dans la figure de Célestine,magistralement interprétée par une Jeanne Moreau mutine,provocatrice,lucide,qu'on devine farouchement féministe. Célestine donc évolue entre une maîtresse de maison obsessionnelle,son mari rustre et frustré,leur fille aux tendances voyeuristes,le chasseur très douteux et le voisin libidineux. une belle galerie d'une bourgeoisie dégénérée,que Bunuel accentue en parlant de la montée aveuglante et irréfléchie de l'extrême-droite dans les années 20(date des faits). On parle de tuer les juifs aussi froidement que d'aller chercher son pain. Si le film ressemble à une chronique surannée,il s'oriente vers le fait divers,toujours de façon corrosive,mais pas toujours subtile.
    vinetodelveccio
    vinetodelveccio

    54 abonnés 802 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 juillet 2013
    Un film parfaitement rythmé et délicieusement malsain. Bunuel est un orfèvre pour décortiquer les travers de l'humain et dépeint encore une fois parfaitement les perversions de la bourgeoisie et la nature profondément tordue des femmes et hommes, quel que soit leur milieu. Il égratigne magnifiquement la sagesse feinte des bigots et les faux-semblants en n'hésitant jamais à mettre en scène la domination et le fétichisme, en y associant cette fois une critique acerbe de la montée du nationalisme en France. La mise en scène est bourrée d'idées et d'une grande finesse. Malgré la crudité des propos, jamais le réalisateur n'est vulgaire : il suggère, mais jamais ne montre. Le rythme est divin, tout coule parfaitement et le suspense monte au fil du film avec une maîtrise absolue. Jeanne Moreau est pétillante et Piccoli délicieusement grivois et pervers. Un délice de film.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 2 juillet 2013
    Ce Luis Buñuel me plaît bien dans sa façon de concevoir la richesse d'une famille ainsi que l'impuissance totale du maître et le père de la maîtresse de maison envers la femme roublarde (la petite Célestine). L'ambiance reste froide du début à la fin, avec des dialogues tournicotant dans les avances glaciales du mâle. Que dire des voisins, plus énervés que jamais (le capitaine ne reste pas insensible à la beauté de la femme de chambre lui aussi). Et au milieu de ce duel, cette dernière va calmer la cohue générale. Le jeu de regard dévoile aussi beaucoup sur chaque personnalité et pèse littéralement sur l'histoire d'un quotidien tout compte fait bien triste, bien terne.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 3 juillet 2013
    Le journal d'une femme de chambre est un film à la réalisation très soignée de Buñuel. La critique de la bourgeoisie est un des thème favoris du réalisateur et fidèle a son habitude, il dépeint au vitriol une famille bourgeoise juive française sur fond de montée de l'extrême droite. L’héroïne Célestine entre au service de la famille Monteil constituée de Mme Monteil une femme puritaine frigide et psychorigide, de son mari sexuellement frustré, au désir bestial et du père Monteil, un vieux fétichiste des pieds (les pieds, toujours le pieds chez Buñuel).
    Buñuel reste maitre dans l'art du portrait et chaque personnage est décrit avec minutie, il nous expose ses pulsions, ses passions et ses haines.
    Jeanne Moreau, l’actrice principale est sublime dans ce rôle de femme de chambre évoluant dans ce monde nauséabond et hypocrite. Elle va faire tout son possible pour en montrer les travers et faire éclater la vérité sur un meurtre.
    La fin du film laisse un goût d'inachevé et un peu décevante surtout quand on sait ce dont est capable de faire Buñuel.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 2 juillet 2013
    Les critiques ont beau dire que c'est un magnifique film qui dépeint une société en voie de pourrissement et tout.. et tout... Mais à la fin, on a quoi ? Quasiment rien ! L'intrigue se résume juste au titre à savoir le quotidien d'une femme de chambre. Après, on s'ennuie ferme ! Bon, les images sont très belles. C'est toujours un réel plaisir de voir ces peintures de l'époque. On comprend l'implicite du réalisateur, à dénoncer ceux qu'il déplore en présentant de façon satirique les choses (racisme, antisémitisme, extrême droit, etc) mais ça ne remplit pas un film... Jeanne Moreau est très bien mais dans son rôle, pas de doute. En plus l'intrigue est quasi inexistante mais en plus on reste sur notre faim... Bunuel use d'ellipse narrative au moment "le plus intéressant". Ainsi, un film critique implicite où on s'ennuie beaucoup. A passer
    ferdinand
    ferdinand

    12 abonnés 452 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 juillet 2013
    Surtout pour Piccoli, extraordinaire! Et aussi pour Ivernel , et Georges Gueret (le garde chasse)Le film contient quelques très belles séquences (l'assassinat de la fillette..). Il n'a pas trop vieilli, et paraît même meilleur qu'au temps de sa sortie.
    Hotinhere
    Hotinhere

    421 abonnés 4 748 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 juillet 2013
    Une satire acerbe de la bourgeoisie provinciale sur fond de montée de l’extrême-droite dans la France de l’entre-deux guerre. La mise en scène est parfaite et Jeanne Moreau est magistrale en femme de ménage témoin de ce tableau cynique.
    yayo
    yayo

    55 abonnés 1 221 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 juillet 2013
    Un film d'une mise en scène très bonne (certains cadrages sont magnifiques tout comme la photographie) servis par des acteurs exceptionnels. L'histoire est une critique assez cinglante de la bourgeoisie (mais aussi de l'église et de l'extrême droite) et des travers humains. Je trouve dommage que l'ensemble perde en intensité une fois le point de basculement du film passé. Du coup le générique nous laisse sur notre faim.
    il_Ricordo
    il_Ricordo

    94 abonnés 407 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 juin 2012
    Adaptation sulfureuse d'un roman sulfureux, Le Journal d'une femme de chambre est bel et bien un film de Luis Buñuel. Et pourtant, on pourrait s'y tromper en première approche : Jeanne Moreau, un noir et blanc et format cinémascope, des histoires d'amour, ne serait-ce pas plutôt un Truffaut ?
    Bien sûr que non, l'amour n'est qu'instincts sexuels et fantasmes de vieux (on retrouve un personnage similaire au pervers de Viridiana), et tout concourt à ridiculiser les bourgeois et toute la société dont Buñuel se sentait la victime (ayant souffert de l'action des extrémistes).
    Buñuel sait s'attarder sur chacun des personnages pour le décrire avec précision, et son film est comme une pièce de théâtre où chaque protagoniste nous livre sans détour ses envies, ses ambitions, ses haines et ses remords. Depuis la cuisinière au garde-chasse chez les domestiques, le soldat à la retraite, le curé du village, le sacristain et bien sûr les châtelains, tous sont peints avec minutie et intelligence, et font de cette œuvre une petite comédie humaine.
    Cruel et dérangeant, Le Journal d'une femme de chambre est l'un des Buñuel les plus aboutis, l'un de ceux qui permettent de dire de son auteur qu'il est l'un des metteurs en scène les plus marquants de l'histoire du Cinéma.
    Jipis
    Jipis

    33 abonnés 360 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 juin 2012
    Le site est rude, froid, éloigné de tout. Un tel isolement entretient la querelle de voisins, la haine du Juif et du Bolchevik. Le Papillon est tiré au fusil, la parole est brève, chaque composant de l’échelle hiérarchique en impose ou se soumet.

    Les propositions indécentes fusent des la troisième phrase dans un dialogue rudimentaire se consumant rapidement faute d’intellect. L’Aristocrate compte ses balles pendant que le domestique s’entretient de théories simplistes et sommaires.

    Le maître de maison refoulé sexuel traque la femme de chambre, le vieux pervers se fait faire la lecture en brûlant ses dernières cartouches dans le fantasme de la bottine. La maîtresse de maison enrobée d’une frigidité approuvée par un curé tapeur arrose au centime près un mari frustré, halluciné par le manque, culbutant n’importe quoi dans la grange afin d’entretenir une libido devenue presque porcine.

    Célestine / Marie issue d’un Paris perçu dans un tel vide rural comme débauché se joue de ces intérêts amoureux mêlés de dominations en offrant une fausse soumission calculée excitant encore davantage les besoins sommaires de nationalistes embusqués ou de vieux cochons cloîtrés.

    Finalement c’est la femme de chambre qui mène le jeu en offrant espérances éternelles ou étreintes consentantes à des prétendants bavant de possessions charnelles ou de minables projets.

    « Le journal d’une femme de chambre » délocalise la perversité en gîte rural. Une campagne triste, livrée à elle-même, dominée par le désir bestial et la dérive politicienne convoite individuellement une soubrette distribuant habilement ses attraits à des rustres compartimentés en fonction de ses désirs.

    Célestine / Marie allume, choisit l’heureux élu puis se couche sans rien ressentir.

    L’horizon du trottoir cherbourgeois presque perceptible ne semble même pas émouvoir cet esprit tant l’impact de la débauche est latent en prenant l’habit d’un besoin étrangement en harmonie avec cette contrée démunie de lumière intellectuelle.

    Tout en étant du Mirbeau c’est presque du Zola devenu Bunuelien
    Alasky
    Alasky

    286 abonnés 3 083 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 mars 2012
    Une valeur sûre en matière de Cinéma. Ici pas d'esbrouffe à l'américaine, Luis Buñuel nous offre une oeuvre soignée, de qualité, avec un noir et blanc délicieux et des acteurs convaincants.
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