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    La Fille au bracelet
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    286 critiques spectateurs

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    Delph I
    Delph I

    131 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 février 2020
    L'histoire d'une jeune fille accusée d'avoir assassiné sa meilleure amie... le spectateur assiste au jugement tel un juré avec les éléments apportés lors des séances au tribunal. On découvre une jeune fille qui semble froide et hermétique à tout sentiment et plutôt très délurée mais les preuves d'une éventuelle culpabilité sont minces. Le doute est présent tout au long du film... mais il ne faut pas juger à charge et la personnalité ambiguë de l'accusée ne doit pas la condamner à tort...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 12 février 2020
    La Fille au bracelet est un beau, haletant et intense thriller impeccablement interprété et réalisé. Mention toute particulière à la jeune actrice principale.
    Alice L
    Alice L

    154 abonnés 205 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 février 2020
    J'ai adoré !!! La fille au Bracelet est à la fois un film de procès efficace et le portrait passionnant d'une adolescente d'aujourd'hui
    Porté par des comédiens brillants, c'est aussi la découverte d'une actrice à suivre: Mélissa Guers
    Cinephille
    Cinephille

    135 abonnés 627 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 février 2020
    Un sujet intéressant et plutot bien traité quant aux montagnes russes d’un procès d’assises.
    Trois bemols :
    -le fait d’avoir donné le verdict ce qui n’apporte rien au film et enlève cette intéressante dimension de dilemme pour le spectateur
    -le rôle aux deux sens du terme de l’avocate générale, d’une part on a l’impression qu’elle règle un compte personnel avec l’accusée, d’autre part l’interprétation d’Anais Demoustier est la moins convaincante de toute la distribution.
    -surtout l’incoherence du scénario étant donné que à partir du moment où le crime est commis vers midi et la suspecte arrêtée dans l’après-midi les enquêteurs ont tous les moyens de savoir si elle a du sang sur elle ou sur ses vêtements ce qui n’est jamais évoqué.
    lerenard32
    lerenard32

    1 abonné 20 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 février 2020
    Film intéressant où on s'intéresse uniquement à la culpabilité d'une adolescente plutôt qu'au final à élucider le meurtre de son amie.
    Le jeu d'acteur est bon et le scénario aussi
    Martine M.
    Martine M.

    3 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 février 2020
    Excellent film, acteurs parfaits. L intrigue est bien ficelée avec un suspens qui nous tient jusqu au bout.
    Clem
    Clem

    1 abonné 7 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 février 2020
    Ce film place le public comme juré d'un procès pour meurtre. Le procédé est intelligent et les interprétations par Melissa Gers et Annie Mercie sont d'une très grande justesse. A voir !
    Loïck G.
    Loïck G.

    283 abonnés 1 631 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 février 2020
    Un film de procès parfaitement réussi, totalement maîtrisé même si dans la forme il n’apporte pas de véritable originalité sur le plan d’une mise en scène sobre et efficace. Il y a cet aspect que je ne connaissais pas pour une session d’assises : le fait que le ou la prévenue puisse le soir regagner son domicile avec son bracelet, alors qu’habituellement même en comparution libre, l’accusé doit chaque soir regagner la prison . Cet artifice législatif sert grandement la réalisation qui trouve là chaque fois sa respiration, son second souffle, et même un souffle nouveau. L’interprétation est au top, des parents à l’avocat générale ( le comportement d’Anaïs Demoustier est conforme à l’étiquette d’un tel personnage ) avec une mention particulière pour la jeune héroïne qui sans casier judicaire au cinéma réussit une belle performance : Mélissa Guers. Une belle attention apportée à son personnage , au-delà de la réflexion entendue à la sortie de la salle : on ne sait pas en fin de compte si elle est coupable ou pas ! Dans ce genre de film , personnellement ce n’est pas ce que j’attends. Les réponses cinématographiques ( narration, scénographie, interprétation … ) de Stéphane Demoustier face au questionnement de la justice et d’un procès d’assises me paraissent amplement suffisantes pour éluder le point de vue ras de terre de la culpabilité ou pas …
    Pourensavoirplus: lheuredelasortie.com
    jean l.
    jean l.

    146 abonnés 224 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 février 2020
    Formidable film de procès , avec une interprétation exceptionnelle et un suspense haletant
    A ne manquer sous aucun prétexte
    Arthur Brondy
    Arthur Brondy

    205 abonnés 835 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 février 2020
    Très bon film à suspens. Passionnant. On se retrouve immergé au coeur d'un procès d'Assises et le jeu des acteurs est brillant. A voir de toute urgence !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 7 février 2020
    Un film tourné et interprété avec talent, justesse et intelligence. Chaque acteur est impeccable dans l'incarnation de son personnage.
    max7_13
    max7_13

    25 abonnés 151 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 février 2020
    "La fille au bracelet", à travers le procès de Lise, accusée d'avoir tué sa meilleure amie aborde de nombreux sujets de société comme le fossé existant entre les générations sur les affaires de mœurs. Que savent aujourd'hui des adultes de 40-50 ou 60 ans sur les relations amicales, amoureuses ou sexuelles de jeunes de 16-18 ans? Le film aborde également la question de l égalité des sexes. Pourquoi parle t on toujours de "fille facile" et jamais de "garçon facile"? Le décalage entre le monde de la justice, la recherche de la vérité, les nombreuses questions posées pendant le procès devant la cour d assises et la jeune accusée, dont le rôle est merveilleusement par Mélissa Guets, qui ne peut/veut pas apporter de réponses est saisissant. A voir
    velocio
    velocio

    1 166 abonnés 3 027 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 février 2020
    Il faut reconnaître que dans la famille Demoustier on connait davantage la comédienne Anaïs, entre autre pour son appartenance à la "troupe" Guédiguian, que le réalisateur Stéphane, quand bien même "La fille au bracelet" n'est pas son premier long métrage. "La fille au bracelet" est un film dont le scénario s'inspire du film argentin "Acusada" de Gonzalo Tobal, sorti en France en juillet dernier, lequel film avait pour origine une véritable affaire s'étant déroulée au Canada . Toutefois, si le point de départ est similaire, l'histoire d'une jeune fille accusée du meurtre de sa meilleure amie, le traitement est très différent et, osons l'écrire, largement supérieur. "La fille au bracelet" est un film de procès dans lequel le spectateur est placé dans une position de jury d'assise. Sur l'histoire, on ne saura jamais rien de plus de ce qu'en disent Lise (l'accusée), son avocate, l'avocate générale, le père, la mère et une amie de Lise et les experts appelés à la barre. On n'arrête pas de balancer d'un avis à l'autre, d'autant plus que le comportement adopté par Lise durant le procès n'est pas vraiment fait pour qu'on croit à son innocence. En fait, avant le tournage, Melissa Guers, l'interprète de Lise avait demandé au réalisateur si, pour lui, Lise était ou non coupable. Lequel lui avait répondu que c'était à elle de choisir si elle était coupable, ou non. Melissa n'a jamais dit à Stephane Demoustier quel était son choix ! Nous voilà donc face à un film de procès, genre très pratiqué au cinéma, sauf qu'ici, à la fin, contrairement à ce qui se passe le plus souvent, on ne sait pas de façon indubitable qui est le ou la coupable !
    A côté de cette valse hésitation passionnante à vivre, le film s'intéresse aussi, sans porter de jugement, à ce que les parents d'adolescent.e.s savent ou croient savoir de leurs enfants, de leurs amitiés, de leurs amours, de leur sexualité. Avec ici une adolescente, Lise, qui est très libre en la matière, considérant que sexualité et sentiments sont séparés.
    Préférant, pour interpréter Lise, une jeune fille n'ayant jamais tourné, le choix de Stephane Demoustier s'est porté sur Mélissa Guers. Un choix qu'on considère comme parfaitement judicieux quand on a vu le film ! Les parents de Lise sont interprétés par Roschdy Zem et Chiara Mastoianni. Excellents ! Le président du tribunal est interprété par un vrai avocat, Pascal-Pierre Garbarini, un homme qui s'est avéré très utile par ses conseils éclairés, en cours de tournage, sur la façon dont se déroule un procès. Quant à l'interprète de l'avocat général, le réalisateur a changé d'avis lorsqu'il s'est aperçu, en assistant à de véritables procès, que le procureur était beaucoup plus souvent une femme d'une trentaine d'années qu'un homme de 60 ans, d'où son choix : sa sœur, Anaïs.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    582 abonnés 2 750 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 février 2020
    Nous sommes en présence d’un doute. Nous ne savons pas et ne saurons jamais. Des signes à décrypter, les traits d'un visage à interpréter. Pourquoi ne répond-elle pas ? Qu’aurais-je dit à sa place ? La Fille au bracelet confronte le spectateur à ses préjugés, à ses propres convictions qui s’effritent et s’évaporent avant de renaître brutalement lorsque claque un mot, lorsque règne le silence qu’il s’efforce de traduire, en vain. Le réalisateur réussit pleinement à nous immerger dans ce microcosme juridique aussi étouffant que passionnant, et c’est dans ce tribunal que se reconstruit, par fragments détachés et focalisés, les quelques mois révélateurs d’une vie détruite, de vies détruites et que la sentence ne pourra pas sauver. Des images défilent, des extraits vidéo aussi, les dépositions sous serment ou non se succèdent : c’est un tournoi figé dans les procédures, encadré par la joute verbale de femmes en robe noire. La très grande intelligence du film est de penser le tribunal comme un miroir qui déforme les traits de celle que l’on croyait connaître, de celle qui vit sous le même toit, y a vécu pendant vingt ans, mais dont on ignore tant de choses. Se rejoue ici le rapport disharmonieux – pour ne pas dire polyphonique – entre les générations dont la plus âgée projette ses codes moraux sur celle qui, visiblement, s’en éloigne de façon perverse, malsaine et diabolique. Derrière la vitre, un visage impassible. Une étrangère comme Camus aurait pu en écrire. Face à elle, le parti civil. Tribunal terrestre où semble se disputer le droit d’une âme à recouvrer sa liberté ou à brûler à jamais de ses fautes – fautes qui sont les mœurs soumises à l’interprétation adverse. La Fille au bracelet porte un regard fort juste sur l’écart qui sépare la jeune génération, sa manière d’agir, d’interagir et d’aimer, qui la marginalise. À travers le corps de Lise, c’est toute une jeunesse qui est sur le banc des accusés et qui subit les conséquences d’actions qu’elle pensait fortuites. Les paroles jeunes sont sans filtre, leur naturel trahit des actes qui sont naturels pour eux, qui vont de soi. En creux, donc, se discute la liberté sexuelle, acquis du siècle précédent mais qui semble plus facile à inscrire dans la Loi qu’à appliquer et qu’à respecter. Et cette légitimité du doute qui triomphe maintient jusqu’au bout l’indétermination. Coupable ou innocente ? Hétérosexuelle ou lesbienne ? Femme libérée ou fille facile ? Libre avant tout. Et peut-être tellement libre que… On ne sait pas. Dans le sillage du dernier film de Rebecca Zlotowski, le film de Stéphane Demoustier s’empare de la réflexion sur l’image de la femme contemporaine en la déplaçant d’un cadre estival – d’ailleurs présent au début du long métrage – à la salle d’un tribunal. Comme un prolongement. La fille a un bracelet. Celui de son amie disparue. Elle seule en connaît la signification. Nous suspendons notre jugement. Sauf à l’égard du film de Stéphane Demoustier, très très grand film porté par de très très bons acteurs, Melissa Guers en tête.
    traversay1
    traversay1

    3 099 abonnés 4 626 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 janvier 2020
    Alors, Lise est-elle innocente ou coupable, cette adolescente de 16 ans, jugée 2 années après l'assassinat de sa meilleure amie ? Quand Mélissa, Guers, qui joue le rôle de la jeune accusée, a posé la question à son metteur en scène, Stéphane Demoustier, ce dernier lui a répondu que c'était à elle de décider et de garder son choix secret. La fille au bracelet, malgré son titre, ne raconte pas la vie d'une jeune femme en attente de son passage au tribunal mais bel et bien son procès, tourné d'une manière sobre et intense, sans cesser de se poser la question de la culpabilité ou non de Lise, avec des arguments à charge mais en gardant le plus de neutralité possible pour ne pas influencer le verdict que chaque spectateur sera nécessairement amené à délivrer in fine, en son âme et conscience. Les scènes de procès occupent donc la majeure partie du film, en cherchant l'authenticité et sans aucun effet spectaculaire. C'est louable mais la mise en scène de Demoustier manque tout de même de dynamisme et se rapproche plus d'un Cayatte que d'un Lumet, pour citer deux références parmi d'autres. Inspiré par un film argentin récent, Acusada, La fille au bracelet s'intéresse aussi à l'univers familial pris dans une tourmente judiciaire et à l'incompréhension entre des parents qui découvrent que leur fille est très différente de celle qu'ils croyaient connaître. Ce n'est pas pour autant la condamnation d'une nouvelle génération dont la liberté de mœurs demeure incompréhensible pour celles qui les a précédé mais un constat que le fossé existe et n'est pas facile à combler. Dans son premier rôle, Mélissa Guers joue à la perfection l'insensibilité et même la passivité qui fait d'elle une énigme. Alors, Lise est-elle innocente ou coupable ? La réponse est dans le dénouement de La fille au bracelet. Ou peut-être pas.
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